[Libre]

J'étais dans les égouts, accompagnant une patrouille. Nous nous dirigions dans ces tunnels nauséabond remplie d'une eau noir peux ragoutante. Le vent soufflait dans ces orbites de pierre terne et froide, elle me rappelait bizarrement mon regard de tout les jours. Je m'efforçais de suivre les chats devant moi. Ma sœur restait à mes côtés, nous étions les derniers. Le vent s'engouffrait dans les tunnels, mes yeux n'étais que deux fines fentes. Je voyais à peine, seule mes autres sens m'aidait pour me diriger. Le doux pelage de ma sœur frottait contre le miens, ce qui me réchauffait plus le cœur que mon corps. Nous continuons d'avancer pendant un petit moment jusqu'à ce  qu'Éclat sortie des rangs et ce dirigeais vers une cavité un peux plus en hauteurs. Elle fit un bon pour pouvoir y monter, toujours avec grâce. Mais je ne regardait pas ça. Les rafales de vent devait venir de ce trous. Ce qui logiquement menait à l’extérieure. J'appelais ma sœur mais elle ne m'écoutais pas alors je fis signe à la patrouille de s'arrêter et je grimpais à mon tour pour aller la chercher. J'avais fermer les yeux et fait quelques pas en avant.

"Allez Éclat viens maintenant la patrouille nous attends, t'es plus une chatonne !" Lui dit-je pour la faire réagir.

Mais elle ne me répondit pas tout de suite. J'ouvris un œil pour voir où j'étais, je me rendit compte que cette cavité amenait bien à l'extérieur. Je vis avec effroi que Éclat étais dehors, à quelques longueurs de queue du trou.

"Éclat reviens tous de suite à l'intérieur ! Faut pas sortir dehors c'est super dangereux !"

J'étais vraiment inquiet, elle gambadait dehors sans la moindre peur comme ci cette tempête n'étais rien face à ses envies.Elle me répondit juste.

"Oooh. Pas besoin de faire le rabat-joie je voulais juste sortir un peux pour prendre l'air. C'est bon je reviens vue que monsieur à peur." Dit-elle un peux vexée.

Elle revenait vers moi, je commençais un soupirer, déstresser. C'est alors qu'elle étais arriver juste devant moi qu'un violent coup de vent arriva. Je planta mes griffes dans l'épaisse couche de mousse en dessous de moi, ma sœur fit de même. Sauf qu'elle n'étais pas à l'intérieure et pour elle c'était beaucoup plus violent. Elle commençait à glisser petit à petit. Je l'a voyais se faire emporter par la tempête. Je la prix par la peaux du coup pour la ramener dans le tunnel, ça avait l'air de marcher je reculait petit à petit en l'amenant avec moi. Un coup de vent venant de la droite me fis glisser et je lâcha ma sœur. Celle-ci se cramponnais à la mousse mais rien n'y faisait. Elle glissait, elle me cria.

"Eclipse, Eclipse ! Aide moi !"

J'étais en panique. Je m'agrippais avec mes deux pattes de devant à son pelage pour qu'elle ne ce fasse pas aspirer par les rafales, celle de derrière s’accrochait à la mousse mais cette dernière ne tenait pas. Je griffais la pierre froide pour trouver de quoi tenir mais rien, nada, que dale. Je me rendit compte avec effrois que je me faisais aspiré moi aussi alors j’essayais de me relever pour pouvoir faire marche arrière. Mais le vent me plaquait au sol. Nous glissons tous les deux vers une mort prochaine. Je déglutie près à accepter la réalité en face, nous allons mourir tous les deux. C'est alors que je sentie quelque chose me tirer en arrières, par la surprise je lâcha ma sœur. Cette dernière avait un regard terrifié. Je me rua vers elle pour la secourir mais quelque chose me retenais. Je me démenait comme un beau diable essayant vainement de me libérer. En même temps je voyais ma sœur se faire emporter, elle me cria.

"Eclipse ne me laisse pas tomber !"

"Éclat, Éclat ! Tiens bon je vais t'aider, ne temps fait pas !"Lui dit-je en panique total.

Les larmes commençait à monter, je commençais à fatiguer. C'est alors que une dernière rafales fit lâcher prise ma sœur qui se fit emporter par les vents, prise dans la tempête. Je cria son nom, comme ci on venait de me trancher en deux, mon cri étais à fendre un cœur. J'avais arrêter de me débattre et je ne bougeait plus. Je voyait flou à cause de mes larmes. La seule chose que je vit c'est une chatte passer devant moi et essayer d'attraper ma sœur, mais elle n'y arriva pas et elle se fit emportée elle aussi. La seule chose que je savais d'elle était son nom que j'avais entendu plus tôt, elle ce dénommait "Kami".

Après ces funeste événements la patrouille repartie en sens inverse. On me ramena à la caserne, mon regard n'avais plus aucune étincelle, plus rien. Il n'avait aucune âme dans mes deux prunelles argentées. Je ne bougeait plus je chuchotait seulement "je suis désolé" ou alors le nom de ma sœur pendant tous le reste du trajet. La dernière personne de ma famille n'étais plus. J'étais seul dans cette infinité noir et sans personnes.

[Libre]

- Bonjour. Excuse moi... Qu'est ce qui s'est passé ? As tu besoin... de quelque chose ? De l'eau ? Des médicaments ? Une écoute ? Une chanson ? Je veux bien t'aider, viens avec moi..

Cette vois m'était lointaine, presque inexistante. Je senti comme un frôlement sur mon épaule mais cela ne me fit aucune impression. Sans m'en rendre compte quelqu'un me fit changer de direction avant de s'écarter. j'étais toujours sur mes pattes, ne bougeant point. C'est alors que je sentie une odeur familière, mon instinct me dit de tourner la tête. J'écoutais la petit voix et tourna la tête sur le côté j'y vis un chat avec des algues et une queue de poisson. Je cligna des yeux en pencha ma tête sur le côté, un peut étonnée. Je ne l'avais encore jamais vu dans les environ, surement un nouveau. C'est alors que je vu ma sœur à côté de lui toute souriante. Mais en re-clignotant des yeux je compris que ce n'étais que mon imagination. Je me souvient alors de l'épisode ou ma sœur avait été emportée par la tempête. Une complainte sortie toute seule de ma gueule, poourquoi elle ?!

[Libre]

Je senti qu'on avançait, je ne m'en souciait pas vraiment en faite, c'est alors que je me réveilla de ma "transe" et remarqua que j'étais dans une chambre surement celle du nouveau, il m'avait installée sur l'un de deux futons. Il reparti rapidement en apportant quelque chose avec lui. Je ne regardait pas ce qu'il avait mais juste à humer l'air et mon odorat faisait le reste, de la nourriture. Je n'avais pas réellement faim, de toute façons cet épisode me coupait totalement l’appétit. Il s'allongea à côté de moi, je ne dit rien on pouvait même entendre le vent hurler dehors si on tendait bien l'oreille. C'est alors qu'il entama quelques notes douces, pas trop fort mais assez pour vous plonger dans un état de sommeil instantanée. Je commençais à somnoler, à moitié endormie. Ma tête commençais à peser et j'avais du mal à la tenir droite, elle penchai de-ci de-là. Il m'adressa la parole ce qui me fis relever la tête, même si j'étais toujours un peut somnolant.

-Excuse moi encore, tu dois me trouver peu être un peu étrange...Je suis nouveau icic, je ne connais pas vos coutumes...

Une branche atterrie contre la fenêtre et L'interrompit, Le faisant sursauter. Je ne fis que tourner la tête vers la fenêtre. Il fermais le store. Ça avait du le faire peur, il devait surement très concentrer et n'avait pas prévu qu'une branche aurait peu frapper contre la vitre. Puis il reprit

- Je m'appelle Nokken... Je suis un Bleu. Je viens de partir de chez moi pour arriver dans un monde totalement inconnu. Je n'ai jamais rencontré d'autre chat, tu es le premier que j'approche d'aussi près... J'ignore ce qui s'est passé, mais ça a l'air d'être affreux. Je ne suis pas un expert, mais je vois que quelque chose ne va pas... Si tu as besoin de la moindre aide, dis le moi...Je ne sais pas Qui tu as perdu, mais cette personne n'aimerais sans doute pas te voir dans un état pareil...

C'est alors qu'il poussa le poisson vers moi, je le regarda faire suivant le poisson des yeux jusqu'à qu'il soit juste devant moi, il ajouta.

- Mange un peu.

Je m’exécuta, je prix une bouchée et avala même si l'appétit n'était pas là. C'était vraiment étrange, la peau était lisse mais en même temps assez visqueuse. La chair quand à elle était plus rafraichissante que du gibier ou que la "pâté" que nous donne les humains, ça avait une drôle d'odeur et de gout. Je m'étonna et reprit une bouchée pour bien validée mes impressions puis je lui redonna le poisson avant de le remercier.
Je lui répondit doucement.

"C'est gentille de ta part Nokken, tu est vraiment quelqu'un de bien. Si tu veux savoir c'est ma ... je me bloqua, je n'arriva pas à dire le reste de ma phrase. Je fit quand même un grand effort, c'est la moindre des choses. ma ... ma ... Ma sœur. Elle ... elle ... elle ... elle est ..." Cette fois si impossible de dire le dernier mot, ma gorge se serra et je dut me faire violence, pour ne pas pleurer.