La lune allait laisser la place au doux rayons du soleil lorsque, bien au chaud dans mon nid, je me réveillai. La brise du matin me fit frissonner. Je m'étirai, ballai et sortis dehors. J'observai le camps qui été déjà bien animé. Je fis une toilette rapide et m'étirai une dernière fois avant d'aller rejoindre les autres.

Peu après, notre lieutenant me dit de prendre la tête d'une patrouille. Mes compagnons seront Pelage de Nuit et Aily ! Super ! Mais, il me semble que Pelage de Nuit est un ancien soldat, non ? Enfin bref, je me mis à les chercher. Il ne me fallu pas énormément de temps avant de les trouver, non loin de là. Je les interpellai et tout les trois, nous partîmes du camps.

Le soleil montrait enfin le le bout de son nez pendant que notre petite patrouille avançait dans les sous-bois. Je reniflai chaque petits endroits suspects mais il n'y avait aucune réelle odeur spécial. Pourtant, j'avais un mauvais pressentiment. Finalement je finis par le chasser en secouant vivement la tête.

Enfin, nous arrivâmes près de l'étang. Je m'accroupi près de l'eau et bu quelques gorgées. Elle n'était pas très bonne mais cela suffisait à étancher ma soif. Peu après, je m'assied et humai l'air. Je n'étais pas très rassurée. Mes compagnons de patrouilles avaient-ils ressentis mon malaise ?

Je me réveilla, après une nuit bien mériter, après le combat avec le Korth, j'étais totalement épuiser, je me leva paresseusement. Je sortis de l'antre des combattants et me dirigea vers la foule qui c'était réunis pour recevoir leur mission, bien, ce n'était pas tant différent de chez les soldats. Le lieutenant me dit que je passerait une patrouille avec des chats prénommer, Aily et Opaline, bien, l'idée de partager ma matinée avec d'autre chat n'était pas l'idée que je me donnais d'une matinée chez les Felinaes n'était pas comme ça. Je n'eu pas besoin de les chercher car c'est elle qui m'appela. Elle était une jolie petite chatte blanche au yeux rouges, se dégradants vers le orange. Elle possèdait 5 queues et une petite flamme sur chacune de ses oreilles. L'autre était plutôt grande. Elle avait un pelage crème, avec les oreilles, le museau et la queue marron foncé. Ses pattes étaient blanches. Elle avait de grandes ailes blanches sur le dos. Ses yeux étaient d'un bleu profond. Je me leva et alla lui adresser la parole, je leur dit,

- Ça va les filles, pas trop fatiguer?

Elle m'entraina vers l'étang, le lieu semblait toujours lugubre, même en plein jour. L'eaux étaient presque toujours d'un brun noir, peu accueillant. Cependant, malgré la couleur, l'eaux étaient parfaitement potable et les Caméléons comme les Felinaes passaient régulièrement par ici pour se désaltérer, bref, c'est ce qu'on m'avait dit. Ils se montraient cependant méfiants. Bien que les humains s'aventurent rarement par ici, ils savaient très bien que ce point d'eau était le plus prisé des chats sauvages dans la Zone en Mutation.

Les êtres humains n'étaient d'ailleurs pas la seule menace. De nombreux êtres monstrueux vivaient aussi bien dans l'eau que sur les rives. Il restait possible d'attraper du poisson, c'était aussi l'une des raisons pour laquelle l'endroit était si prisé par les chats sauvages.

La chatte s'accroupit et buva un peu d'eau, puis elle s'assis et huma l'air d'un air méfiant. Quoi!? C'est pas Moi! Je le jure sur la tombe de mon frère. Je lui dis,

Bref, merci, je ne connait pas vos noms cher demoiselles, et tu as l'air méfiante, je me trompe?

Je me réveillais en sursaut après une nuit agitée. Je venais de faire ce rêve qui passais et repassais en boucle dans ma tête: le jour où ma mutation se fit et la mort de mon frère. Je m'ébrouais pour ne plus penser à ça, et mangeais un petit bout avant de partir en patrouille. Avec moi, une femelle, Opaline, et un mâle que je connaissais seulement de vue. Il avait un pelage noir et des yeux d'or. Je répondis à sa question:

- Un peu mais ça va, merci.

Nous sommes partis et Opaline nous entraîna vers l'étang. Elle s'arrêta pour boire, et je fis de même. Je m'assis et léchais les quelques gouttes d'eau suspenduent à mes moustaches. Une deuxième question sortit de la bouche du mâle: " Bref, merci, mais je ne connais pas vos noms chères demoiselles, et tu as l'air méfiante, je me trompe ?" La deuxième question ne s'adressait pas à moi, alors je répondis à la première:

- Je m'appelle Aily et toi ?

J'attendais patiemment sa réponse. Je battis un ou deux fois des ailes, pour enlever les quelques poussières qui s'y étaient accumulées sans que je m'en rende compte.

Assise près de l'eau, j'observai les alentours. Pensive, je ne fis pas attention au deux autres. Lorsque, tout à coup, Pelage de Nuit me sortit de mes pensées :

-Bref, merci, je ne connait pas vos noms cher demoiselles, et tu as l'air méfiante, je me trompe?

Je secouai vivement la tête et répondit :

- Moi ? Euh Opaline... et, ah oui enfin non ça va t'en fait pas. Bon repartons.

Je repris la tête et, tout les trois, nous repartîmes faire notre petite patrouille. Le soleil arrivait à son zénith, les rayons réchauffaient un plus mon pelage banc. Il faisait de plus en plus, cet hiver.

Je marchais et, replongée dans mes pensées, je ne fit pas attention à la racine qui ressortait du sol. Et là, vous avez devinez la suite : Je me retrouve le museau dans la terre, les cinq queues sur le visage. Honteuse, je me relève vite fait et me secoue dans toutes les sens pour enlever la terre et les poussières de mon pelage. J'avais tellement honte.... Je rougissais et n'osais pas me retourner de peur de voir Aily et Pelage de Nuit se moquer. Décidément, je n'étais pas dans mon assiette en ce moment. Pour que je me casse la tronche par terre, effectivement, quelque chose clochait... Mais quoi ? J'en avais pas la moindre idée. Mon cœur battait la chamade... Mais qu'est ce que j'ai, enfin ?! Bon, je me remit en route tout en évitant d'y repenser ainsi que les regards de mes compagnons. J'espère qu'ils ne vont pas me demander si ça va, ça m’énerverai.

Cette fois-ci, je fis attention où je posais mes pattes et évitai de replonger dans mes pensées...

Nous repartîmes. Opaline trébucha, Pelage de Nuit rias. Je le fusillais du regard. Il finis par "s'allumer" pour faire fondre le gel.
Nous marchions tranquillement quand Pelage de Nuit s'envola. J'hésitais à le suivre, mais je ne voulais pas laisser Opaline. Alors je restais au sol et nous attendîmes son retour. Il revins avec une nouvelle: le Knorth était un peu plus loin. Instantanément, mes yeux virèrent au violet.

- Que faisons-nous ?demandais-je, On attaque ou on va prévenir les autres ?

Personnellement, je préférais attaquer. Je lui demandais alors:

- Il est loin ou pas ? Et vers ou est-il ?

Situer sa position nous permettrait d'élaborer une stratégie pour essayer de ne pas se faire blesser du tout. Je sentis l'air, à la recherche de son odeur. Mais il devais être trop loin, car je ne sentis rien du tout. Seul le froid piqua ma truffe et me fit éternuer.

Up ♪