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Sérénade sous la pluie [pv Méphisto] FINI

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Anonymous
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   Dim 19 Juin - 23:05




Il fait plutôt frais, ici, à l'ombre. Mais c'est trop dangereux de se balader au, soleil à la vue de tous. Ce sentier est beaucoup trop emprunté. Risquer de se faire voir par tant de personnes est complètement irresponsable ou suicidaire; mais tu n'es pas suicidaire, n'est ce pas? Au contraire, tu fais attention à ta misérable vie. Une vie insatisfaisante mais l'était-elle plus ou moins avant le drame? Tu ne sais pas. Tu ne sais pas, car même en rencontrant des gens tu étais vide. Une fois ce vide comblé en partant de ta guilde, ce remplissage disparut aussi vite qu'il était arrivé.

Depuis, tu ne fréquentes pas trop le monde extérieur. Il t'arrive de croiser des gens, mais tu es trop paro pour te dire qu'il ne te veule pas de mal. Et puis, tu es solitaire: pourquoi il n'essaierait pas de te supprimer? De te capturer? De te rallier à leur cause? Arf. Le monde est corrompu à chaque coin de rue; tournez la tête et vous verrez.

Oh non... Il commence à pleuvoir, très peu, mais assez pour avoir froid et se tremper la moitié de ses pattes. Tu montas dans un arbre -comme à ton habitude- te recroquevillas sur toi même, ramenas tes pattes sous ton corps et te concentrais sur le rythme de la pluie.
Des bruits irréguliers, comme les pas d'un chat fatigué; du temps qui s'écoule trop vite par moment, puis qui ralenti pour en embellir d'autres; ou alors, comme le battement d'ailes d'un papillon qui virevolte calmement.

Puis un bruit vint casser cette harmonie; des bruits se rapprochant. Tu te levas immédiatement, en humant l'air: un felinae. Tu lèves tes oreilles et ouvres légèrement la bouche, mécontente. Tu es vieille, mais ton odorat et ton ouïe ne te trompe jamais, et même moins que tes yeux aux paupières lourdes.


Ah, et dire qu'avant tu n'utilisais tes griffes que pour te nourrir; tu pensais que tu n'avais pas besoin de te battre, qu'il y avait toujours une autre issue. Mais heureusement que tu avais ce don pour la chasse. Sans ça, tu ne saurais toujours pas te défendre. Mais bref, arrêtons d'être nostalgique; les pas se rapprochent.



Dernière édition par June le Dim 24 Juil - 2:18, édité 2 fois

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Anonymous
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   Lun 20 Juin - 12:38


Vite, dépêche-toi idiot la pluie arrive ! Pourquoi a-t-il-fallut que je parte si loin pour ma promenade quotidienne ? Quelle idée de m’être dirigé vers la ville ! En plus, je n’ai pas vraiment pu m’y reposer avec tous ces bruits et ces odeurs nauséabondes qui se dégageaient de chaque mur. Et bien que j’eu entendu la pluie lorsque j'étais là bas, je n’ai pas bougé d’une patte et suis resté en boule…

    Je regrette maintenant ! Moi qui déteste courir, voilà que je cavale en amont du sentier espérant éviter la pluie. Bien qu’au fond de moi, je sache que c’est trop tard : de vilains nuages cachent déjà le soleil… Soupirant, je m’arrête et me résigne à m'abriter sous les feuilles des arbres. Je serais peut-être au sec finalement ! En quête d’un grand arbre aux branches épaisses, je prends conscience que je suis épuisé et qu’un bourdonnement assourdissant se réveille dans mon crâne. J’hausse les épaules et baille.
   Enfin j’entrevois une ombre colossale. C’est un arbre qui m’a l’air d’être exactement celui que je recherche ! Je m’en approche, puis, par réflexe, avant de grimper, je sors les griffes et commence à me les aiguiser sur l’immense tronc.

   Soudain, une étrange odeur m’assaille le museau. Un chat si proche ? Et je ne l’ai pas senti ? Légèrement surpris, j’écarquille les yeux et lève la tête. L’arbre est déjà occupé apparemment… Je tressaille. Le parfum est ténu mais c’est… Une caméléonne ? Non, l’odeur n’est pas assez forte ! Une déserteuse alors ? Elle m’a repérée et est déjà en alerte. Avec une discrétion aussi grande que celle dont j’ai fait preuve ce n’est pas étonnant… J’entends ces griffes qui crissent sur la branche.
A la suite d'une courte réflexion, je me lance. Après tout j’ai bien envi de dormir sur cet arbre :

-Toi là-haut ! Je… hm… Je ne te veux pas de mal ! Mais… euh..

   Décidément je ne suis vraiment pas doué pour les conversations…

-Donc rentre tes griffes et ne me tue pas non plus !

   Je me mets donc à escalader l’épais tronc. Certes il est risqué de ne pas attendre sa réponse –ou alors elle en a dit une que je n'ai pas entendu– mais pour une obscure raison, je décide de me lancer quand même.  Je me retrouve alors un peu plus bas qu’elle, sur une branche plus volumineuse. Malgré moi j’agite nerveusement la queue et fixe mon regard sur elle. J’essaie d’imaginer son apparence.  Pelage gris et tête verte ? Je secoue la tête. Un chat à la tête verte ! C’est possible ? Enfin, à notre époque tout est possible. Je me concentre et lance une tentative de conversation :  

-Il pleut. C’est chiant la pluie n’est-ce pas ?

Je me retiens de frapper mon crâne contre le tronc. Je raconte vraiment n’importe quoi moi !

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   Lun 20 Juin - 17:00




« Toi là-haut! Je…hm… Je ne te veux pas de mal! Mais… euh… »

Quoi? Tu fais aussi peur que cela? Tu es si intimidante? C'est vrai que ton allure n'attire pas les intentions les plus tendres. Cependant, c'est plutôt étrange qu'un chat aussi imposant ai peur de toi, peut être cache-t-il bien son jeu? Il n'a pas l'air de vouloir te demander grand chose, alors il pourrait faire toutes les autres choses du monde, ce qui fait entre autres, beaucoup de possibilités; t'attaquer, te voler, te dénoncer, te capturer... Mais tu ne te laisserais pas faire, évidemment.

De toute manière, cela s'entendait qu'il ne voulait pas te faire mal. Il ressemble un peu à la "toi" d'avant. Les pas un peu lourd et la voix posée, mi-soufflée, mi-parlée.
Tu te détendis un peu.

« Donc rentres tes griffes et ne me tue pas non plus! »

Plaît-il?

Il se mit à monter dans l'arbre  où tu es montée il y a de cela cinq ou six minutes, sans savoir si tu désirais sa présence -ce que tu ne voulais pas-. Ce geste te fit reculer de deux pas en arrière, dans les feuillages.
Heureusement, il n'est pas monté complètement à ta hauteur; le chat s'est placé environ deux branches en dessous de toi. Le peu de temps où tu avais décidé d'ouvrir les yeux pour savoir ce que l'inconnu faisait, tu le voyais te fixer, mais il n'avait pas l'air de pouvoir de voir. Mais toi tu l'a vu: c'est un mâle imposant, -comme tu le pensait- aux yeux bleus, vides, entourés de sortes de cernes blanches, mais ça ne ressemble pas trop à des cernes. Passons; il est plutôt grand, mais à l'air plus jeune que toi et enfin, il a des... cornes. Elles sont relativement petites comparée à celle de Pandémie... m'enfin.

« Il pleut. C’est chiant la pluie n’est-ce pas? »

En effet, la pluie n'est pas ce qu'il y a de plus agréable, mais au moins, les odeurs sont moins remarquables pour la plupart des chats, ce qui te permets de te cacher plus aisément. Même si parfois, le hasard fait que aujourd'hui par exemple, tu as rencontré cette personne.

« Ce n'est pas ce que je préfère, mais je ne déteste pas la pluie. »

Il a de la chance d'avoir eu ta réponse; sa question était tellement sortie de nulle part, avec aucune mauvaise intention, que tu lui a adressé la parole en répondant à sa question et ce, sans lui demander qui il est. Ce que tu vas d'ailleurs faire.

« Qui es-tu? »

Enfin, tu ne t'inquiétais pas autant que d'habitude alors on peut supposer que tout va bien pour l'instant.


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   Lun 20 Juin - 23:28


Je suis bête parfois, bien sûr que la pluie c’est saoulant. Que veux-tu qu’elle me réponde ? Va-t-elle me répondre d’ailleurs ? Aucune idée.
   Tandis que je lève le museau vers elle, attendant une réponse une étrange sensation m’envahit. Comme si des milliers d’aiguilles me transpercent les pattes. C’est horriblement désagréable. Malgré mes dents qui se serrent, j’essaie de rester le plus neutre possible ne souhaitant pas montrer une quelconque faiblesse. Bien que je sache ce que cela signifie, je prends sur moi et ne laisse rien paraître.

- Ce n'est pas ce que je préfère, mais je ne déteste pas la pluie.

   Je reste scotché. Sa voix est tellement douce et agréable ! Je ressens cependant une immense peine en elle. Elle est légèrement branlante. J’hoche la tête, acquiesçant. Enfin, je ne parlais pas non plus de « détester » la pluie. Mais je la considère d’abord comme contrainte plutôt que plaisir. De plus cela a tendance à me rendre nostalgique. Je ferme les yeux quelques instants, me remémorant certaines scènes de mon passé, quand j’étais encore capable de voir quelque chose distinctement. Soudain les picotements recommencent. Je secoue bêtement la patte, comme pour les chasser, puis soupire.

- Qui es-tu?

   Surpris, je frissonne et sens les poils de mon échine s’hérisser. L’étrange façon avec laquelle ces mots furent prononcés m’a surpris. Ce n’était pas de la curiosité, ni de la gentillesse juste… une sorte de politesse froide. Seul sort de ma bouche, d’étranges sons incompréhensibles. Je secoue la tête. Depuis quand j’ai des soucis de prononciations moi ? Mon regard se dirige vers cette femelle déserteuse. Les yeux réduits à deux feintes. Qui est-elle ? Effectivement, cela m’intéresse également.

-Mephisto. C’est un felinae fragile un peu paumé qui ne fait pas grand-chose à part marcher, bouffer et dormir. Cependant, aujourd’hui il vient de faire une rencontre et se demande bien ce que fais une ancienne caméléonne seule, en piteux état et quel est son nom.


   Je n’ai pu m’empêcher de parler avec un petit rictus. Moi qui avais essayé d’être drôle et sympathique, je crois bien être passé pour quelqu’un de prétentieux… Soudain les picotements reprennent de plus belles, plus douloureux cette fois. Je sors et rentre les griffes, voulant faire disparaître cette démangeaison. Inutile. Bien que cela puisse paraître incongru, je m’assois et commence à me lécher les pattes, attendant.

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   Mar 21 Juin - 2:36




« Mephisto. C’est un felinae fragile un peu paumé qui ne fait pas grand-chose à part marcher, bouffer et dormir. Cependant, aujourd’hui il vient de faire une rencontre et se demande bien ce que fais une ancienne caméléonne seule, en piteux état et quel est son nom »

Surprise, et pas dans le bon sens du terme, tu feulas, laissant tes crocs ressortir de ta gueule. Tu n'allais pas l'attaquer, il ne t'avais rien fait, mais qu'il n'ose pas te toucher après ce qu'il vient de dire.
Il t'avais visiblement irrité. Tu n'avais pas envie de te rappeler que tu as appartenu à une guilde, une guilde faible et lâche qui plus est.
Et puis, comment ça "en piteux état"? Arg. Quel prétentieux. Monsieur se croit bien conservé? Qu'il vit ce que tu as vécu pour voir! Et ça le fait rire en plus?!

Énervée, tu sautas de ta branche, griffes sorties et atterris sur la branche de l'autre félin bleu; ce qui fit bouger violemment la branche, de manière à ce que ce Méphisto tombe aussi bas que toi dans tes heures sombres. Tu penses qu'il n'était pas tombé bas. Il était proche dans tous les cas.

« Saches pour ta gouverne, que la femelle qui se tient devant toi se nomme June. Et elle ne tolère pas qu'on se moque d'elle de la sorte »

Tu disais cela plutôt sèchement histoire de t'affirmer, et de bien te faire comprendre quant à tes lois. Tu ne tolères pas qu'on se moque de toi. Il ne sait rien de toi, comment pourrait-il avoir le droit de se rire de toi? De quel droit hein?

« Arf, tu as réussi à m'énerver, très malin »

En même temps, tu n'en attends pas moins du monde extérieur, ce n'est pas là pour te satisfaire. Si ce jeune chat voulait te faire plaisir, il te servirait du bon lapin frais et une loge douillette et à l'abri de tout. Ahlala, quel rêve. Mais tu n'es pas dans un rêve, n'est ce pas? Alors réveilles toi, parce que tu dors éveillé pauvre veille folle.

Tu ne sais pas quoi dire, mais de toute manière tu n'es pas venue pour papoter.


HRP:

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Anonymous
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   Ven 1 Juil - 12:08


J’interromps ma courte toilette et lève les yeux vers la femelle. Je comprends alors très vite que j’ai fait une connerie. Je suis allé trop loin. Je n’aurais pas dû prendre ce stupide air de félin pourri gâté. Je regrette. Je l’entends même feuler du haut de sa branche. Il n’y a aucun doute, elle l’a très mal pris. Ce qui est normal après tout. Ahlala… je soupire.

   Soudain je les sens à nouveaux. Les picotements. Ils reprennent ! J’essaie de ne rien laisser paraître mais j’ai soudain chaud et je sers les dents. C’est vraiment étrange comme sensation. J’ai l’impression que le sang qui circule habituellement dans mes veines est froid et chaud en même temps. Ma tête cogne et ce n’est vraiment pas agréable.

La branche remue brusquement sous mes pattes. En quelques secondes à peine, la femelle vient de sauter de tout son poids sur le bras de l’arbre où je me trouve. Pris de panique, et mes griffes n’étant pas sortis, je sens le « sol » qui se dérobe sous mes pattes. Mon mal de crâne s’amplifie durant la courte chute pour disparaître dès que je rentre en contact avec une autre branche, se situant légèrement plus bas.

  En un éclair de lucidité, je plante mes griffes dans l’écorce afin de ne pas tomber. Je me hisse avec difficulté puis lève la tête. L’inconnue se situe maintenant sur mon ancienne branche toujours aussi mécontente. Me regardant à peine, elle lance à plein poumons :

« Saches pour ta gouverne, que la femelle qui se tient devant toi se nomme June. Et elle ne tolère pas qu'on se moque d'elle de la sorte »

   June ? C'est jolie. Je ne dis rien. A dire vrai, je ne pense pas à grand-chose et ne sais pas vraiment ce que je pourrais balancer. Surtout que je sais très bien que je suis en tort. Et cette douleur qui m’ébranle depuis plusieurs minutes m’emmène un peu ailleurs. Je me sens moins concerné par ce qui m’entoure. Cependant, afin d’essayer de me rattraper, je garde le museau en l’air à observer cette solitaire qui, pour une étrange raison, m’intrigue vraiment.

« Arf, tu as réussi à m'énerver, très malin »

   Oui, j’en suis conscient depuis que j’ai prononcé mes mots. Cela est pire : Je suis conscient d’avoir dit la merde. Douleur qui reprend. Moi qui m’énerve facilement, je la comprends. Ah lala, et dire que je pourrais lui venir en aide ? Ou peut-être pas… Une fois de plus, je plisse mes yeux, espérant mieux distinguer la femelle. Toujours cette étrange silhouette grise et verte. Je soupire un bon coup. Puis, n’ayant rien à perdre, je réponds :

-Je suis désolé. Je ne sais pas pourquoi j’ai sortie ça, mon objectif n’était pas de te mettre en rogne. Je te demande juste… Enfin… Puis-je savoir à quoi tu ressembles ?

   Je sais au fond de moi qu’un simple « désolé » ne suffira pas à la calmer, surtout suivie d'une question aussi étrange. Je sais que je l'ai surement mise mal à l'aise, où alors elle va se foutre tendrement de ma gueule... Mais je veux m’imaginer son visage, sa fourrure et sa corpulence. J'essaie de  chasser de mon esprit ces douleurs aigues qui continuent de m’attaquer. Je ne veux pas faire de malaise toute de suite. Je ne veux pas.

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   Sam 2 Juil - 2:45




« Je suis désolé. Je ne sais pas pourquoi j’ai sorti ça, mon objectif n’était pas de te mettre en rogne. Je te demande juste… Enfin… Puis-je savoir à quoi tu ressembles? »

Dans un premier temps, ses excuses t'apaisèrent, car Méphisto n'a pas l'air d'être une personne mal intentionnée. Vraiment pas. Mais alors pas du tout; il est trop... placide, dirons-nous. Et c'est plutôt étrange, car peu de personnes en ces temps là sont douées d'un tel calme et d'un tel manque de vigilance. Et ce Méphisto, aussi candide soit-il, ne te faisait non pas de la peine, mais t'attirait un peu de compassion. Ce qui te détendit énormément sans le montrer, sinon pour qui paraîtrais-tu?

Ensuite, ce jeune chat te demande à quoi tu ressembles..? Oui, oui. Il doit être aveugle ou malvoyant, quelque chose dans ces eaux là. Le pauvre petit chou.
Toi, tu as une bonne vue, enfin, plutôt normal; mais tes sens sont aiguisés, chose très pratique et dont tu es particulièrement fière. Et il faut avouer que c'est particulièrement pratique pour se nourrir tous ses sens du haut de tes cinq ans, et des poussières.

« Pardon? Serais-tu aveugle ou je-ne-sais-quoi? »

Tu n'avais pas envie de te répondre. Bizarrement ton côté parano a repris le dessus. Tu ne sais pas pourquoi, mais tu as une mauvaise intuition. Pourquoi voudrait-il savoir à quoi tu ressembles? A quoi cela le mènerait-il? C'est particulièrement suspect. Mais tu te laisses tenter. Si jamais il se trahi au niveau de ses réelles intentions, tu le tues immédiatement. Qui sait ce que quelqu'un pourrait faire de ton nom, ton ancienne guilde et ton physique? Il pourrait contacter ses alliés les caméléons pour les avertir de ta fuite. Peut être que les caméléons partiraient à ta poursuite pour te supprimer, pensant que tu voulais rejoindre les soldats, ou même divulguer des informations secrètes...?

« Je ne vois pas en quoi cela pourrait être intéressant ou utile, mais soit. Je suis juste une femelle grise, tout ce qu'il y a de plus banal. J'ai juste une mèche noirâtre cachant mes yeux et une sorte de bonnet, ce que les humains mettent parfois sur leurs misérables têtes. »

Tu n'avais pas tout décris, mais nul besoin de préciser tous tes marquages ou tes affreux colliers hippies. Tu n'arrives pas à t'en séparer. Peut être qu'un jour, tu arriveras à ne pas les reprendre en pleurant après les avoir jeter "définitivement".
Arf, de toute manière, si monsieur voulait d'autres renseignements il n'a qu'à demander et attendre une nouvelle réponse. Ce qu'il n'aura pas. Ça va trois seconde hein. Il n'a pas besoin de te voir pour vivre, et l'inverse serait énoooormément incongru et... mon dieu que ce serait creepy.



Dernière édition par June le Sam 23 Juil - 1:41, édité 1 fois

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   Jeu 21 Juil - 16:15


Je remue les moustaches, surpris et surtout content. Elle n’a pas l’air agacé ou même inquiète. Bref, ma question n’a pas l’air de l’avoir encore plus embêtée, au contraire. Je lève donc la tête vers elle, attendant impatient sa réponse.

« Pardon? Serais-tu aveugle ou je-ne-sais-quoi? »

   Je tressaille –et pas seulement à cause des harassants picotements qui reprennent de plus belle-.  Je ne m’attendais pas à ça. En même temps, avec une question pareille, normal qu’elle se pose la question. Normal qu’elle comprenne ma cécité mais… Je ne pensais pas qu’elle serait si directe. Enfin, après tout, c’est le trait de caractère qui ressort le plus chez elle pour le moment : sa franchise nette et directe. Malgré cet étrange sentiment de surprise et d’outrance qui m’avait envahi, je souris. Je souris mais ne réponds pas. Mon silence est clair. Oui je ne vois plus. Quand bien même je voudrais lui expliquer ma situation, elle ne m’en laisse pas le temps et enchaîne :

« Je ne vois pas en quoi cela pourrait être intéressant ou utile, mais soit. Je suis juste une femelle grise, tout ce qu'il y a de plus banal. J'ai juste une mèche noirâtre cachant mes yeux et une sorte de bonnet, ce que les humains mettent parfois sur leurs misérables têtes. »

   Je ferme les yeux. Le grand flou lumineux devient ainsi un fond noir devant lequel il m’est plus simple de l’imaginer. J’ai l’impression de la voir. Mais en réalité, j’imagine surement une figure maternelle à la robe grise perdu dans ma mémoire. Je ronronne. Malgré la façon très froide dont elle s’est décrit, je l’imagine de façon positive. Son visage n’est pas déformé par la peur, la tristesse et la colère.
   Je rouvre les yeux pour me retrouver devant cette simple silhouette grise. Légèrement déçu, je remue les moustaches.

-Merci beaucoup June. Je te suis reconnaissant d’avoir répondu. Non je ne suis pas aveugle, mais je le serai bientôt… Je fais une petite pause puis reprend, d’un ton plus naturel plus puissant. Donc, ancienne caméléonne je…

   Ma voix se coupe. Mes yeux se mettent à me piquer plus fort que jamais. Je les ferme. J’ai l’impression que ma tête lourde tourne dans tous les sens. Je sors mes griffes afin de m’agripper sur la branche d’arbre. Un malaise, je suis habitué, mais une chute d’au moins 10 queues de renards, non merci. Je sens quelque chose qui fait pression dans mon crâne. Comme si quelqu’un cherchait à l’exploser mais de l’intérieur. J’halète. La douleur est insoutenable.

   Je décide de tout relâcher. Cette douleur se dissipe quelques secondes qui m’apparaissent alors comme les plus douces que j’ai jamais vécues. Cependant, ayant rentré mes griffes je m’écroule sur la branche. Putain, pourquoi faut-il que ça m’arrive toujours ? Les dents crispées, je n’entends plus rien autour de moi. Seul mon odorat est en éveille. Faites que June n’ai pas envie de me tuer pour faire passer sa journée plus vite. A demi conscient, un filet de bave tombant de la gueule, j’entrouve les yeux, je suis toujours sur ma branche, mais je n’ai plus la force de bouger.

HorsRP:

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   Sam 23 Juil - 1:00




Ce chat n'a pas l'air en très bonne forme dit donc. En plus d'avoir une vue plus que déplorable, il a l'air d'avoir une sorte de nausée, tordant les traits de son visage. Peut être une migraine passagère? Ce n'est pas si grave. Tu le sais, ça arrive à tout le monde; ça fait mal un moment, donnant le doux effet de scie se frottant contre le crâne, puis vint la chaleur étouffante, et enfin, la lourdeur de la tête s'écrasant et tombant peu à peu sur ce que l'on trouve. Puis la douleur part comme si de rien n'était, ne laissant pour nous que de la fatigue, et une mauvaise humeur à tout casser.
Mais, après ta réponse, il se remit à parler, assez calmement.

« Merci beaucoup June. Je te suis reconnaissant d’avoir répondu. Non je ne suis pas aveugle, mais je le serai bientôt… »

Il parlait en effet d'une voix douce, ne laissant transparaître aucune mauvaise intention. Et c'est ça le problème. Tu n'arrives pas à te méfier de lui. Tu n'arrives pas à le cerner. Pourtant, le monde dans lequel tu résides est pitoyable et menteur. Mais lui. Mais lui contredit tout. Il te torture la tête comme une foutue migraine, sauf que ça ne partira pas. Qu'est ce qu'il veut à la fin? Hein? Il n'a vraiment pas l'air méchant; bon sang qu'est ce qu'il te ressemble! Enfin plus maintenant, mais tout de même. C'en est troublant; le fait qu'il te ressemble t'empêche de porter un seul soupçon sur lui. Et ce n'est pas bon du tout. Malgré le fait que tu te questionnes souvent sur les intentions des gens qui t'entourent, tu n'arrives pas à tenir longtemps sans baisser ta garde. Arf. Il recommence à parler, un tantinet plus fort.

« Donc, ancienne caméléonne je… »

Hein? Il s'arrête de parler?
Il a l'air d'avoir un mal de chien cet idiot. Il se mit à fermer les yeux, puis sortir ses griffes, le visage contracté par la douleur. Cela te paraissait être bien plus qu'une simple migraine; un peu comme une maladie.

« Hein? »

En fait, à ce moment, Méphisto perdait l'équilibre, ne sachant quoi faire tu posais ta patte sur son épaule en le poussant légèrement. Il faut avouer que tu ne savais pas vraiment quoi faire. Partir? Nan nan. Tu ne laisserais quand même pas ce brave jeune chat laisser crever sur la branche d'un arbre. Enfin pas dans cet état là.
Grommelant quelques vieilles insultes, tu le portas lentement sur ton dos avant de voir que le chat bavait.Tu le lâchas soudainement, l'air dégoûtée avant te rendre comte que vous étiez dans un arbre.
Alors qu'il tombait peu à peu dans le vide, tu essayas de le rattraper. Oui, tu essayas seulement échouant comme une merde.

« Meeeeeeerde  »

Rapide, tu usas de ton pouvoir et le rattrapas avant qu'il ne touche le sol. Evidemment, tu ne t'en sorti pas sans aucune blessure. Le poids du chat bleu s'écrasa en grande partie sur ta patte.
Enervée, tu pris Méphisto par le cou, le rapprochant de l'arbre à l'abri de la pluie.
Toi, tu le regardais, méprisante et très en colère, même si au fond, tu sais très bien qu'il n'a rien fait, donc ouais, tu ne lui en veux pas.

« Tu vas arrêter de pioncer oui? »

En réalité, tu ne savais pas s'il était conscient et accessoirement vivant, mais qui ne tente rien n'a rien, n'est ce pas?


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   Dim 24 Juil - 1:28


Décrire comment je me sens en ce moment est plutôt compliqué. Peut-être même impossible à parfaitement retranscrire ! Pour commencer, je suis conscient. Je comprends à peu près ce qu’il se passe autour de moi mais ne peut pas bouger. Je me sens trop fatigué pour cela. En fait, j’ai comme l’impression de dormir éveillé. Bien sûr que ces mots sont paradoxaux, mais c’est la meilleure façon que j’ai trouvé afin de décrire cet état. J’ai l’impression d’être léger, tel une plume.

   Et soudain, je m’élève dans les airs, comme si un douillet nuage venait me chercher. Douillet nuage qui décide soudain de me balancer sur le côté. Mais je suis trop loin pour m’inquiéter. Je me sens juste tomber dans le vide. Sincèrement, la sensation est agréable, le vent siffle gaiement entre mes oreilles. Malgré quelques larmes qui s’écoulent de mes yeux à cause du changement d’altitude brusque, je me sens bien.

   Aussi soudainement que le nuage m’a lâché, quelque chose s’interpose dans ma chute et me réceptionne non sans douleur. Encore une fois, je me sens trop endormi pour avoir l’idée de réfléchir à propos de l’origine de ces étranges évènements. Je sens alors une présence à mes côtés. Elle ne m’est pas familière mais pas inconnu non plus. Cette présence me dépose, ou plutôt me balance contre quelque chose d’assez dur. Je n’ai qu’une envie : me foutre en boule et dormir pour de bon. Cependant, je me sens incapable de bouger. En fait, je me sens capable de rien. Même mon ouïe et mon odorat ont décidé de me faire défaut, et je me retrouve, comme un con, tel une marionnette, pétrifié.

   Après un long moment, -quelques secondes, quelques minutes, quelques heures peut-être ?- je sens mes esprits revenir peu à peu. Je redeviens lucide. Pour commencer, je remue les moustaches et les oreilles. Mes yeux se posent immédiatement sur la silhouette de June. Je souris. Elle n’est pas partie et ne m’a pas non plus tué. Des picotements, mais cette fois agréable, apparaissent aux extrémités de mes pattes et, comme pour m’entraîner à bouger, je sors et rentre mes griffes.

  Quelques secondes d’entraînements à reprendre le contrôle de mon corps plus tard, je me lève péniblement. Les pattes tremblantes et des sueurs froides m’envahissant le crâne. Néanmoins, je ne pense pas faire de rechute. Je souris et me mets même à rire, comme un idiot. Je viens de tomber dans les vapes devant une inconnue ! Une inconnue qui sait que je suis aveugle et que je suis un fragile qui fait des malaises ! Tout mes points faibles quoi. Mais c’est super ça dis donc comme journée. Arrêtant peu à peu de rire, je commence à me diriger loin des arbres, vers le chemin. J’avance lentement, haletant et épuisé. Je me sens rougir sous mon pelage. Je ne veux pas savoir ce qu’elle pense de ce qu’il vient de se passer. Je ne vais pas lui causer plus d’ennuis Je vais rentrer. Malgré ces pensées, lorsque je passe près d’elle je lui chuchote :

-Merci… de ne pas m’avoir tué.

   Je continue ma triste marche. Quelques gouttes d’eau coulent sur mon pelage et je commence déjà à avoir froid. Je ne vais pas lui causer plus d’ennuis, je vais rentrer.

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   Dim 24 Juil - 2:17




Quelques longues minutes passèrent. Tu étais restée à côté du chat bleu, sous la pluie, le temps qu'il reprenne ses esprits. Chose faite: il se relevait peu à peu, non sans peine. Il s'étirait beaucoup, et pleins de choses dans ce genre. Enfin, le genre de choses qu'on fait lorsqu'on a des malaises comme celui ci..? Sauf si on rajoute le fait qu'il se mit à rire pour une obscure raison. Mais honnêtement, tu n'as pas envie de savoir pourquoi. Etrangement
Bref, jusqu'à maintenant, tu l'ignorais, à quoi bon savoir ce qu'il faisait? Tu attends juste qu'il puisse partir de toute manière, non? Et c'est ce qu'il faisait ma foi. Une fois visiblement prêt, il te tourna le dos en direction de la route, avant de lancer discrètement:

« Merci… de ne pas m’avoir tué. »

Uh.
C'était une rencontre pour le moins étrange. Oui, "c'était" car tu n'allais évidemment pas le suivre tu n'as pas que ça à faire. Sa présence n'est pas déplaisante, certes, mais tu dois aller te mettre à l'abri, et chercher à manger, puis un logement pour la nuit... Ouais, c'est beaucoup moins facile de vivre quand on n'appartient à aucune guilde, qui t'apporte de la bouffe en continue, ainsi qu'une planque. Ouais. Mais tu ne le regrettes pas. C'est juste quelques efforts à fournir en prime; en plus, c'est pour toi, donc bon, tu ne t'en souci pas plus que ça.

Et sinon, il compte dire au revoir ou bien? Quel rustre. N'a-t il pas appris les formules de politesse? Oui tu chipotes, mais quand même. Enfin, tu ne te rends pas vraiment compte, mais au final tu es bien pire. Ouais, esquiver des gens qui te passent le bonjour par exemple.
Mais les circonstances sont différentes, aussi, tu acquiesças d'un hochement de tête, suivi d'un banal au revoir.

« A bientôt. Fais attention de pas te faire bouffer en chemin, eh.»

Tu ne pus contenir un léger rire, avant de partir dans la direction opposée de Méphisto. Espérons qu'il ne se fasse pas tuer en chemin. Ce serait con qu'il ait été sauvé pour rien eheh.

HRP:

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   Dim 24 Juil - 2:19


J'archive pour le coup :D





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