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Sous la Cacophonie de la pluie ||pv: Keïrano||

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Anonymous
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   Sam 19 Sep - 16:44


Tu t'étais levée de mauvaise humeur, car ce qui avait eu l'audace de te réveiller n'était autre que le doux chant de la pluie. C'était régulier, mélodieux, harmonieux. Comme si un concert s'organisait autour de ta personne, les plantes flanchant sous le poids de lourdes gouttes, le ciel se couvrant d'un voile grisâtre de nuage, le soleil se cachant dans son âtre lunaire, et la pluie, maîtresse de la scène, se lançant dans son captivant murmure. Un instant, tu songea à rester quelques heures ici. Tu n'aimais pas spécialement la pluie, mais parfois, tu lui trouvait un quelque chose d'intéressant et de poétique. Au moins, ce n'était pas toi qui était dehors à courir comme une idiote. A l'instant, tu venais de voir un soldat, apparemment surpris par la dureté et l’implacabilité du temps, trempé jusqu'aux os et courant comme si une pluie d'acide le prenait en assaut. Étouffant un petit rire hautain, tu continuais de regarder sa forme féline se mouvoir jusqu'à ce qu'elle disparaisse dans l'obscurité du laboratoire. Soupirant, tu songeas que c'était ton tour de sortir dehors. La pluie ne se calmerait pas, et son cri d'agonie, n'en était que bien plus fort et plus prenant. Il pleuvrait toute la journée au moins, et tu voyais mal un endroit épargné dans la zone. Et hors de question de te rendre à la chapelle par ce temps, peu importe combien tu aimerais te reposer dans un coin de mur ou un bout de plafond restait en cet instant.

Tu voulais fuir l'humanité pour cette journée, car de toute manière, ils n'apprécieraient pas que tu redoute la pluie. Tu cherchas un endroit couvert, mais tu te dis également après que n'importe quel chat sain d'esprit voyageant en ces lieux aurait la même idée que toi. Tu devais percer autre part. Un endroit peu dénudé, ça ferait l'affaire. Mais l'instant d'après, pour une raison assez aléatoire, te vint à l'esprit l'endroit le plus déraisonnable ou tu pourrais te rendre. Enserré par les arbres, dévoilant un point d'eau plus qu'endigué, restait l'étang. Oh, bien entendu, sur le moment, ça te parut l'idée la plus absurde du monde. Mais tu voulais un endroit plus calme qu'il n'en avait l'air, et tu était sûre que tu trouverais un abri aux Étangs semblable à tous les autres. Toutes les fondations seraient prises, de toute manière. Même si tu devais avouer que mettre une patte dehors commençait à t'horrifier. Désormais, même en étant à un pas de la sortie, les gouttes rebondissaient sur tes pattes. Au loin, tu distingua un grondement horrible. Un éclair dansait, mais il était si lointain que ta raison calma ta peur. Trop loin pour que sa valse te touche, même si tu allais te rendre complètement trempée dans un lieu entouré d'arbres.

Prenant ta respiration, tu sortis. Immédiatement, ce fut comme si ton corps était enveloppé par une bulle malsaine, et tu sentis les gouttes glisser le long de tes muscles. Lourdes et presque blessantes, elles frappaient comme de petits projectiles ta peau. Baissant la tête dans un espoir stupide de rédemption, tu marchas avec grâce. Ton corps effectuant des mouvements précis, tu étais sûre que si qui que ce soit te regardait à l'instant, il ne te prendrait pas pour une idiote de s'aventurer sous la pluie. Juste un chat de passage, fatigué, mais ayant acquis un de ces objectifs très précis, que la pluie ne pouvait écarter de son esprit. La mèche était trempée, et tu du faire des efforts colossaux pour ne pas hurler de rage, car même si tu l'écartais de ton visage avec un mouvement fort, elle revenait se plaquer contre tes yeux en glissant doucement. Énervée par sa position désagréable et la pluie, tu avais du mal à garder ta froideur habituelle. Et ton corps, meurtri et transi de froid.

Ceci dit, au bout d'interminables minutes qui te parurent bien trop longues, tu distinguas enfin l’Étang. Tu t'étais glissée sous des arbres, épais qui te prodiguaient une protection déjà plus efficace. Au bord de l'eau hurlante, tu compris que ce n'était pas le meilleur moment pour apprécier l'endroit. Se remplissant peu à peu plus que de raison, tu n'étais pas rassurée. T'installant sous un grand arbre plus épais que les autres, tu te secouas, envoyant des gouttes à moitié tièdes aux alentours. Le pelage en bataille, seul tes cornes semblaient être heureuses de la pluie. Brillant doucement, on les aurait cru plus propres qu'à l'accoutumée, si toutefois c'étai possible. Tes yeux jaunes brillant dans l'endroit assombrit par les nuages, tu distinguas quelque chose, signe d'une présence.

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Anonymous
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   Sam 24 Oct - 16:52


Keïrano sortis de la Caserne en ronchonnant. Il faisais trop beau aujourd'hui et elle ne supportais pas le soleil. Il poussa une plainte -qui tirais du grognement- lorsqu'elle se retrouva face au soleil. Seulement, elle vis de gros nuages de pluie, ce qui la fit bondir de joie. Certains soldats se trouvant à proximité se moquèrent d'elle, mais discrètement. Ils avaient peur de son pouvoir. La jeune chatte soupira. Pourquoi fallait-il toujours qu'il y ai des commères quand elle étais heureuse de voir la pluie ? Elle n'avais donc pas le droit d'aimer quoi que ce soit ? L'amour étais interdit chez les Soldats ?

La pluie commença à tomber lorsque la jeune chatte au yeux de rubis commençais à se lamenter. Cette coincidance fit fuir les Soldats supersticieux, ce qui rendis la chatte encore plus triste. Pourquoi tout le monde la fuyais ? Elle alla voir ShadowLight, son père adoptif, pour trouver un peu de réconfort avec lui. Lorsqu'elle arriva à sa chambre, toujours aussi propre qu'à son habitude, elle vis que le mâle n'étais pas la. Elle gémit comme un chaton en se demandant pourquoi il n'étais pas là. Elle sortis en trombe sous la pluie et leva la tête vers le ciel, gris comme l'argent et gris comme l'obsidienne. Des mélanges du blanc au noir formais ce ciel orageux si captivant au yeux de la chatte bicolore.

Un éclair foudroya le ciel, le séparant en deux, tandis que le jeune chatte continuais sa route. Vers ou ? Elle allais d'abord faire un détour vers le Sentier avant d'aller à l'Étang. Elle marcha de longues minutes avant d'arriver à sa première destination. Elle vis un Éclaireur des Félinae mais n'eut aucune envie de lui courir après. Elle lui adressa un signe de tête en guise de salutation avant de continuer sa route, toujours aussi triste. Le chat ennemi semblais médusé mais ne la suivis pas. Tant mieux. La féline voulais être seule. Seule avec pour rares compagnons, la pluie et la tristesse.

La pluie devenais de plus en plus intense tandis que Keïrano se dirigeais vers l'Étang. Elle n'avais pas trouver son père adoptif au Sentier et espérais le trouve dans la "grosse flaque d'eau dégueu" comme elle l'appelais. Vu la pluie qui augmentais en puissance, la chatte bleue et blanche songeais à se renommer "Rain". Elle étais perdue dans ses pensées lorsqu'elle butta sur un obstacle et tomba, le museau dans la terre. Elle se releva et regarda sur quoi elle avais trébucher. Elle fus surprise de trouver un, ou plutôt, une Soldate ici.

Keïrano pencha la tête de côté, perplexe. Que faisait-elle ici ? Par ce temps en plus ! Keïrano remarqua soudain qu'elle se trouvais sous un grand chêne dont les branches, épaisses et parsemées de feuilles roussies par l'Automne, ne laissaient pas pénétrer la pluie. Elle se souvins de sa chute, et se dis qu'il fallais mieux s'excuser au près de la Soldate.
-Désolée, je ne regardais pas ou j'allais... miaula-t-elle dans un miaulement, étouffé par le vent.


Elle détailla rapidement l'autre féline. Une chatte roux sombre, presque rouge possédant une belle paire de cornes qui partaient du haut de son crâne qui se prolongeaient jusque derrière ses oreilles et qui revenaient vers l'avant, comme des cornes de ces animaux de bipèdes appelés "Boucs". Ses yeux étaient relativement fins et d'un jaune criard. Keïrano regarda, sans cacher son étonnement, la patte avant droite de la Soldate. Un bandage s'y trouvais. Étrange... Décidément, cette journée étais vraiment bizarre...


:. HRP .:

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Anonymous
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   Ven 30 Oct - 17:26


Tu sentis quelque chose de résistant taper contre toi, et tu eus tout à fait le temps de te retourner que tu découvrît une soldate derrière toi, apparemment aussi trempée que toi. Elle avait l'air plutôt à son aise, bien qu'elle venait très certainement de tomber dans la boue, et tout le monde sait que ce n'est pas des plus agréables choses. Par là, tu entendais que la soldate semblait peu perturbée par la pluie; et elle n'avait pas l'air de t'être rentrer dedans par affolement sous les gouttes tapantes; son visage ne laissait pas paraître un tel désarroi face au temps. Tu ne lui ferais pas remarquer, que c'était fort étrange d'observer ce genre de comportements. Cela dit, un peu d'originalité et de dissidence, ce n'était pas pour le pire, n'est-ce pas? Tu étais un peu frustré qu'elle n'eut daigné t’apercevoir, mais étant une soldate, tu ne désirais pas t'en faire une ennemie. Tu la regardas se relever, ayant à peine bougé de ton emplacement; bien que tournée vers elle à présent.

« Désolée, je ne regardais pas ou j'allais... »

Oh, on avait bien là une sacrée rêveuse, ça, tu pouvais le dire rien qu'à son ton. Elle n'était sûrement pas de ceux qui te léchaient les pattes quand ils te rentraient dedans, ou osaient s'énerver en te reprochant ton manque d'attention. Non, elle semblait nettement plus agréable à converser. Le vent continuait de ramper, à une vitesse conséquente, mâchant presque les paroles de la nouvelle venue; et tu espérais que le reste de votre dialogue ne saurait être si ennuyant. Tout du moins, tu espérais un dialogue complètement audible, sans te forcer à hausser la voix, légèrement enrouée par les caprices du ciel. Pas que tu n'en était pas des plus aptes, où que ça te faisait mal; simplement, cela causait chez toi un certain dérangement, et tu n'appréciais pas éprouver cette pleine sensation de gêne lorsque tu monopolisais un peu trop tes cordes vocales. Te concentrant à nouveau sur l'interlocutrice, tu pris soin de la regarder sans gêne; de la dévisager même si l'on pouvait dire.

Avec un regard plein de jugement, tu l'observas. Elle n'était pas spécialement transparente en terme d'émotion, tu ne distinguais pas un poids anormal te signifiant le moindre manque ou trop plein alimentaire, mais tu devais reconnaître que son pelage lui allait terriblement bien. Un espèce de bleu et blanc, pas très tape-à-l’œil, plutôt discret. Ses yeux rouges te captivèrent un instant; tu trouvais cette couleur joliment tenace dans les yeux d'une personne; surtout lorsque ces yeux-là étaient menaçants; ils soulignaient les traits effrayants de la créature qui les portait. En revanche, lorsqu'ils étaient portés par une âme plutôt pure, ils soulignaient une certaine innocence. Étrangement, c'était le sentiment qui ressortait de cette description, pour toi. Chez elle, c'était juste joli, et comme tu ne connaissais nullement son caractère, tu ne saurais t'accorder à dire quelle émotion ils dégageaient ; on a déjà vu plus d'un soldat trompeur, et tu ne savais si elle était sincère dans sa démarche.

« Ce n'est rien, et je ne puis te discréditer par ce temps. »

Tu remarquas son regard baladeur, posé sur ton bandage. Tu te demandais toi-même pourquoi tu portais cela. Les humains pensaient que c'était une bonne chose, que ça aidait un tant soit peu; mais tu le savais: ta patte serait toujours légèrement tordue, et continuerait de te faire du mal. Étrangement, tu lui répondit quelque chose, comme si elle formulait une question silencieuse face à ce fameux bandage, et tu te sentis obligée de lui conter comment tu en était venue à être forcée de porter cette chose à la patte :

« Oh, qu'est-ce donc cela? C'est ce que tu te demande, n'est-ce pas? »

Tu ne lui laissas pas le temps de répondre, bien que tu fît une petite pause, comme pour chercher les mots, bien qu'étant une grande habituée des tirades et des monologues peu facétieux et ennuyants, tu n'avais nul besoin de te stopper pour réfléchir :

« Disons que c'est une cause de mon pouvoir; une répartie. Mes os se brisent si je l'utilise sans retenue; c'est comme porter une armure plantée dans son corps : pour peu qu'on en face un usage peu adapté, on finit par se briser de l'intérieur, dévoré par son propre bouclier. »

Tu ne désirais nullement que le silence prenne ses aises, alors tu lui demanda en retour quelque chose :

« Quel est ton nom? »

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