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screwed up [ft. Gaïa]

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Anonymous
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   Jeu 9 Aoû - 20:55


screwed up.
feat. Gaïa

C'était une nouvelle journée au soleil meurtrier. Noor, insensible à cette chaleur, la trouvant même confortable, s'amusait et s'agaçait à la fois du comportement des autres. S'il essayait de se montrer compréhensif quant à leur non-tolérance à la chaleur, leurs piaillements incessants l'irritaient au plus haut point. De plus, le gens le fuyaient bien plus en été. Noor ne put que prier pour que les prochains étés soient plus doux car s'il aimait être seul, la solitude commençait à réellement peser sur son coeur. Accablé par ce poids, il laissa ses pattes le mener au désert sans se poser de question. Au moins ici, il serait réellement seul, pas entouré de gens qui lui feraient subir la solitude contre son gré.

A force de s'y réfugier quand la socialisation devenait trop difficile à supporter, il commençait à bien connaître les environs. Traitez-le d'introverti ou d'insociable, il n'en aura rien à faire. Quand le besoin d'être seul se fait ressentir, rien d'autre ne lui importe. Cela devient pour lui un besoin vital, au même titre que la faim et la soif. Cette fois-ci, il se dirigea en direction de l'Oasis. Grâce à ses nombreuses allées et venues dans le champs de sable, il savait plus ou moins s'y orienter. Ainsi, il ne mit pas longtemps avant de retrouver son petit coin de paradis. C'est ainsi que Noor nommait l'Oasis, terre bénite d'eau et de verdure dans un enfer de sable en proie à l'astre menaçant. Car s'il ne craignait pas la chaleur, les UVs le tapaient tout aussi fort que n'importe quel autre chat. Lui aussi, pouvait parfois être légèrement hébété suite aux claques que les rayons du soleil pouvaient lui mettre. Et alors, l'oasis devenait son petit coin de paradis. Lui, chat étrange qui aimait l'eau.

L'impatience de plonger et nager le gagna avant même d'y être arrivé. Il se mit à courir à pleine vitesse et plongea tête la première dans l'eau, heureux de sentir les morsures tièdes du liquide se refermer sur ses muscles endoloris. Il ne se demanda même pas si un autre chat était là, trop occupé à apprécier son pur instant de plaisir en solitaire.

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Anonymous
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   Ven 10 Aoû - 15:41


SCREWED UP
❝ Le ridicule ne tue pas, vraiment ? ❞

Sauver.

Tu te croyais sauvée d'affaire. Tu le croyais. Pourtant, tu ne l'étais pas. Après t'être entraînée ce matin, très tôt avec celui qui s'occupait de ta formation, tu as décidé de faire un tour pour explorer encore une fois le désert. Au final, l'extérieur tant critiqué par Sorrel devenait au fur et à mesure ton refuge. Ta demeure. Le monde pouvait enfin t'appartenir, se tourner vers toi tout entier qu'il est. Néanmoins, très vite, tu réalisas que le soleil était plus féroce aujourd'hui que la dernière fois. Mince. En sortant de l'ombre, il te mit une claque et une grosse ! Le sable s'envolait légèrement çà et là, se mêlant à ton pelage, et très vite tu fus prise d'une migraine. Le sang battait dans tes tempes à toutes allures, s'infiltrant dans ta tête et dans tes muscles de plus en plus fort. Le sable commençait à bouillonner, tes fleurs à sécher. Tu étais fatiguée. Tu essayas de rester droite face à l'adversité, cette étendu doré et brûlante. Toutefois, tu réalisas bien rapidement que tu n'irais pas si loin si tu ne buvais pas. Il te fallait de l'eau. Maintenant, jamais plus tard. Étais-ce réellement le bon jour pour partir en exploration ?

Au loin... Quelque chose de flou sous les ondulations. Tu redressas la tête, les muscles endoloris par la chaleur écrasante, et observas cette chose vaguement verte que tu semblais apercevoir. Était-ce cela, un « mirage » ? Tu en avais entendu parler de la bouche de tes camarades et plus-haut-placés Ophéis. Ce sont des images, comme des hallucinations, que génère notre cerveau lorsque l'on est sous le soleil du désert et que l'on meure de soif. Ici, la chose ondulé dans la chaleur. Heureusement tes yeux ne souffraient pas trop de la luminosité car là, ce serait le comble. La saison estivale est décidément la pire qui puisse exister à ta vue. Tu fis un pas, un autre, et continuas avec bravoure de marcher vers cette forme indistincte et pourtant si attirante. Et si elle existait ? Peut-être serais-tu sauvée. Alors, prise d'une ténacité sans limite, tu avançais, malgré les UVs, malgré le bouillonnement de l'air qui te cuisait la peau, malgré la fatigue et ton horrible envie de t'endormir sur place, là, maintenant. Tu rampas presque. Tu y étais presque. C'est ce que tu en songeais.

L'espace d'un instant, il te sembla sentir l'air se refroidir. Tu expiras le courant frai, éprouvant un soulagement indéniable. Tu repris ta route, ta respiration se calma petit à petit pour laisser place au sol des battements de ton cœur. Pourtant, plus tu avançais, plus il te semblait que l'air devenait frai. Non, froid. Le sable crissait avec plus de vigueur sous tes coussinets, comme le craquement de la neige sous les pattes. L'atmosphère devenait vraiment glacial. Tu étais à quelques mètres d'une pente. Non, ce n'était pas un mirage : tu avais trouvé une oasis. Enfin ! Sans réfléchir, tu t'élanças vers la pente et tu dérapas, tombant et roulant sur le sable... Gelé ! Ce fut pour le moins douloureux. Lorsque tu redressas la tête après ta chute, tu distinguas très clairement de la vapeur s'échapper de ta gueule pour s'évaporer dans les airs, tout comme un petit nuage. Tu grelottais en claquant des crocs, tes poils se redressant sur ta chair frigorifiée. Tu avais extrêmement froid, maintenant. De la buée recouvrait le bas de tes verres, et lorsque tu te levas sur tes pattes, tu remarquas du verglas sur le sable. C'était un phénomène très anormal pour les estives. À moins que...

Devant toi, un lac de glace. Tu levas la tête en direction de cette surprenante étendue et, le sang battant en toi toujours aussi vivement, compris enfin l'évidence : tu n'étais pas seule, et tu n'avais plus aucune raison de souffrir de la chaleur, malgré le soleil cognant au-dessus de toi, ne le sentant que très peu. C'est alors que tu le vis, la tête et le poitrail sortant de l'eau, immobile. Pourvu que ce félin aille bien, pourvu que tu ne l'aies pas détruit avec ton pouvoir. Tu longeas la bordure de l'étendue figée, cherchant un moyen de l'atteindre. Il fallait, cette fois, que tu fasses quelque chose. C'était inévitable, tu ne pouvais pas le laisser comme ça, ou la. Les crocs claquant comme un pivert cognant son bec contre un tronc, les muscles tremblant dangereusement, tu déposas un coussinet sur la glace. Le contacte fut bref, mais tranchant. Tu miaulas et te retiras à toute allure. Ta plus grande peur serait que tu es un choc thermique. Tu secouas la tête et, ravalant avec difficulté ta salive, t'adressas au félidé immobilisé.

T… Tennn… Tenez b, b… Bon… J’... J’arri… -rrive…. 』 Bégayas-tu.

Tu réfléchis, observant tout se trouvant à proximité de toi. Tu devais l'aider, maintenant. Il n'y avait pas d'autres solutions. Le pauvre devait se geler... Surtout si son pouvoir était d'être un four ambulant ! Alors, prise par un élan de folie, comme une héroïne improvisée, tu fonças sur la glace et te rétamas pitoyablement, lâchant une plainte avant de glisser vers l'individu à plat ventre. Mais que dieu te dise qui donc a pu dire un jour que le ridicule ne tue pas ?!

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Anonymous
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   Dim 12 Aoû - 17:18


screwed up.
feat. Gaïa

L'eau contre sa peau était si plaisante, si agréable ; d'une fraîcheur parfaite. Noor n'aurait pas rêvé meilleure situation pour se relaxer de ses responsabilités et de tout ce qu'elles impliquaient. Il se sentait à sa place dans le désert car sa présence n'avait aucune incidence sur ce qui l'entourait. Dans une forêt quelle qu'elle soit, les plantes finissaient par se dessécher avec la présence du jeune chat. Dans la ville, tout le monde le fuyait, et les quelques organismes présents réagissaient de la même façon. Ici, le sable, infime poussière de roche, ne craignait pas plus la chaleur de Noor que celle du soleil. Même les plantes de l'oasis, incroyablement endurantes, ne semblaient pas être affectées. Elles l'étaient probablement, mais à une si faible quantité qu'il faudrait que Noor vienne habiter à l'oasis pour qu'il y ait des conséquences visibles. C'est pourquoi, ici, il se sentait libéré, comme si tout le poids présent sur ses épaules était absorbé par le soleil tapant.

Mais ce pur instant de plaisir ne fut que cela : un instant. Tout d'abord, Noor fut prit d'une sensation désagréable venant tout droit de son corps. Il sentit que quelque chose n'allait pas du plus profond de lui-même mais était incapable de savoir quoi. Tout autour de lui semblait différent, ou plutôt, semblait réagir de façon différente à sa présence. Quand il réalisa soudainement ce qui n'allait pas, un frisson le parcourut : l'eau gelait tout autour de lui. Il se dépêcha de retourner sur le sol ferme, mais n'en eut pas le temps. Il se retrouva pris au piège, trois pattes bloquées dans la glace, ainsi que la moitié arrière de son corps. La panique l'envahit. Il ne savait pas ce qui se passait : comment était-il possible que le désert gèle soudainement ? Car le phénomène ne touchait pas juste l'eau, mais même le sable aux alentours était givré et de la neige se formait petit à petit. Comment de la neige pouvait se former ainsi ? Était-ce dû à un pouvoir ? Un accident ? Un piège ?

Noor leva sa patte libre, sorti ses griffes et tapa la glace aussi fort qu'il le put. Il la griffa, tenta de la faire disparaître, mais cela semblait inutile. Elle se reformait tout aussi vite. Il continua désespérément de gratter le gel, laissant sortir de sa gorge des hoquets de panique. Et s'il n'arrivait pas à en sortir ? Et s'il restait là et que personne ne le trouvait ? Il n'avait signalé à personne sa balade à l'oasis et personne ne savait qu'il aimait y traîner. Si on l'oubliait ? Allait-il mourir ici, bloqué, incapable de s'hydrater et se nourrir ? A cet instant précis, un mouvement attira son regard. Relevant les yeux de la glace, il aperçut une silhouette sombre s'approcher. Elle semblait vouloir le rejoindre, hésitant. De l'aide ? Quelqu'un venait l'aider ! Il allait pouvoir sortir ! Noor ne put que lâcher un miaulement enjoué, envahi par le soulagement. Mais alors qu'il observait la femelle venue à son secours poser sa patte sur la glace avec hésitation, il fut frappé par une évidence surnaturelle.

« T… Tennn… Tenez b, b… Bon… J’... J’arri… -rrive…. » l'appela l'inconnue en claquant des dents.

Noor n'avait nullement froid. S'il pouvait supporter le froid mieux que les autres grâces à son pouvoir qui lui permettait de garder une température chaude - aussi bien corporelle que dans les quelques mètres l'entourant - cela ne le rendait pas insensible au froid. surtout dans l'eau. Alors ainsi trempé et entièrement recouvré de gel, il devrait être dans le même état que la minette, ou à peine moins touché. Quelque chose clochait, et cela ne fit que le rendre plus anxieux encore. Lorsque la femelle à l'étrange pelage noir et blanc fit un bond pour le rejoindre et glissa jusqu'à lui après être tombée, il fut pris par l'impatience.

« Debout, vite ! » la pressa-t-il, les cordes vocales serrées par l'angoisse. « Qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi est-ce que tu semble prête à mourir de froid alors que je ne sens rien ? »

Il était tout bonnement incapable d'accepter ce qu'il avait pourtant compris : son pouvoir s'était inversé. D'un volcan sur pattes, il était devenu un iceberg vivant.





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