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À genoux || Ft. Imsad | TERMINE

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   Mer 22 Nov - 15:32




Il faisait froid;
Presque décembre, et ta fourrure refusait délibérément de repousser. Et puis tu avais maigri, encore. Les proies se font de plus en plus rares ces temps-ci. Ta planque en elle-même est bien, mais un peu de chaleur et plus de vivres, ça ne serait pas de refus. Puisqu’il était évident qu’on ne trouverait plus rien dans la forêt, alors autant aller dans un endroit plus agréable le temps d’y camper quelques jours.
Pourquoi ne pas aller vers le désert? Il fait plus bon là-bas en théorie, enfin tu ne le sais pas trop, tu n’y étais jamais allée avant. Avec ces températures trop extrêmes pour ton vieux corps, tu ne réfléchis plus autant, ton instinct de survie domine naturellement dans ces temps-là. À vrai dire, tu snobais cet endroit quand les Caméléons y avait trouvé refuge. Enfin, refuge c’est vite dit. Un désert en été ne fait pas parti du domaine des refuges, mais du suicide. Bref, tu avais mis toutes tes conneries dans un tissu assez fragile que tu trouves dans les égouts. Plutôt pratique en soi. Il était temps de dire au revoir à ton nid douillet pour un petit moment.

Le désert.
C’était plutôt joli. Vide, mais agréable et très silencieux. Le soleil se couchait entre deux nuages roses, et il faisait encore un peu chaud, sans trop de lourdeur.
On voyait le sable se déplacer, et quelques araignées tracer leur chemins sur le sol instable. Tu avais avancé tant bien que mal jusqu’à une vieille Chapelle. Tu en avais entendu parler, mais rien de plus. Étrangement, tu n’arrives pas à savoir comment une structure comme celle ci pouvait se retrouver en plein désert, mais tu n’en avais strictement rien à faire dans l’instant présent. Tout ce qui t’importait c’était d’avoir de l’eau, de la nourriture, du soleil et du silence. Quoique parfois la bonne compagnie te manque un peu. Tu n’as plus parlé depuis au moins une semaine, tant et si bien que ta voix est devenue plus rauque et capricieuse.
Tes sens laissent à désirer; ta vue baisse encore et encore au point de ne presque plus distinguer les couleurs trop claires, ton ouïe n’est plus aussi fine qu'autrefois et est presque aussi inefficace que celle d’un humain. Le pire est encore le sens des saveurs; chaque fruit devient cendre dans ta bouche, et l’eau ne semble même plus couler sur ton palais. Peut-être que la nourriture se fait meilleure ici, enfin tu en doutes, mais bon.

Exténuée, tu te déplaçais dans le bâtiment. Il était immense et incroyablement propre, si on omet de préciser la quantité impressionnante de sable qui s’est amoncelé dans tous les recoins de la Chapelle. Les grandes statues de pierre dévisageaient toute personne qui entrait ici comme un intrus, comme si tu avais souillé un endroit saint d'un seul regard; les vitraux étaient ternis et brisés, et enfin par moment, entre deux pierres se glissait parfois une ou deux petites fleurs blanches à l'allure fragile.
Les pattes engourdies, tu n’avais qu’une chose en tête: trouver de l’eau. Heureusement, il y avait un grand bassin d’eau claire. Pourquoi personne ne vit ici? Il doit bien y avoir quelqu’un qui résiste à la chaleur non? Sans la chaleur du désert en été, ça pourrait être un bon refuge. Mais bref, tu te couchais douloureusement sur le rebord en pierre froide du bassin. Il n’y avait d’autre bruit que le vent chaud et le sifflement des serpents dehors.



Dernière édition par June le Jeu 11 Jan - 11:29, édité 2 fois

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   Ven 24 Nov - 20:36


Nous ne savons pas pourquoi nous sommes ici. En réalité, il s'agissait probablement de nous prouver à nous même que nous pouvions aller voir au-delà des montagnes, et prouver aux felinae que nous étions bonnes à beaucoup de choses. Malheureusement, il se trouvait qu'ils avaient raison sur de nombreux points, c'est-à-dire que nous étions faibles, influençables, incapables et relativement inutiles. Ainsi nous étions bien loin de là d'où nous venions, perdues, laissées à un bien dangereux destin, qui se jouait de notre faible corps, qui avait envie de s'éteindre tant la fatigue nous étreignait.

Nos yeux étaient à nouveau noyés de larmes, et nous étions recroquevillée dans un coin chauffé à blanc, en plein soleil, de ce désert sans fin. Nous relevions la tête, tant le soleil nous brûlait la peau, car nous devions trouver de l'ombre. D'ordinaire, nous étions peu débrouillards, dépendants et irresponsables, mais nous avions assez d'instinct pour comprendre que trouver de l'ombre était horriblement indispensable, car nos larmes puisaient dans nos réserves d'eau, et nos sanglots asséchaient notre gorge, et notre sueur alourdissait notre pelage, et notre odeur et notre faim et notre soif nous rendait misérables et pathétiques. L'honneur n'avait aucune valeur, mais notre vie avait du sens pour nous, et nous étions effrayées de ce que la mort tissait comme dessein pour notre après-sommeil, alors nous devions trouver de l'ombre.

Nous marchâmes longtemps. Un temps très, très long. Chaque pas faisait trembler notre corps, et il semblait que nos coussinets étaient brûlés par le sol arride. Le soleil se couchait, le ciel prenait une teinte rosée. Nos yeux étaient rouges et gonflés, tant nous étions occupées à pleurer toute la journée, à tourner en rond, car nous ne marchions pas droit, à revenir sur nos pas, car nous étions d'avis changeant, à ne plus se souvenir, tomber, et pleurer. Des sanglots secouaient notre corps, mais ils ne trouvaient plus d'eau pour nulle larme.

Ainsi nous tombions en fin de journée sur une jolie batîsse. Nos yeux regardaient le sol, fixés à un point invisible, tant nous étions fatiguées et lasses, et que plus aucune larme ne pouvait traduire nos émotions. Devant nous, se dressait alors deux choses : un bassin d'eau, sur lequel nous nous jetâmes avec rapidité et bruit, fonçant, glissant sur le sol malgré la douleur, et un chat. Nous avions sauté dans le bassin, le polluant de tout le sable s'étant engourdit sur notre pelage, mais nous avions trop soif et trop chaud pour nous soucier de tout cela; et après s'être repu et avoir éclaboussé une partie alentours de la salle, nous nous retournions vers le chat.

C'était une maman, en réalité. Grise et noire, avec pas beaucoup de poils, peut-être un peu vieille ou blessée. Mais c'était notre maman et nous l'aimions quand même. Chez les felinae, nous ne savions pas qui était notre maman, parce qu'elles ne restent jamais bien longtemps, et qu'on est en manque de mamans pour s'occuper des autres petits, et que parfois c'était nous la maman. Nous n'avions jamais bien compris comment cela marchait mais c'était déjà assez compliqué.

Nous affichions un grand sourire, et nous la regardions, plus trop trempées après s'être secouées, un regard à la fois plein d'espoir et d'étoiles, malgré les traces de larmes évidentes sur notre visage :

« C'EST TOI NOTWE NOUVELLE MAMAN???»

Nous sautillons de joie, tant nous étions contentes d'avoir une maman, même si elle n'était pas très jolie.

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   Dim 26 Nov - 11:57





Alors que tu étais calmement sur le point de t’endormir au bord d’un bassin, tu entendis un grand bruit comme si quelque chose y tombait, provoquant une avalanche d’eau froide qui déferlait sur toi. En réalité, cela équivaut seulement à un ou deux verres d’eau, mais il en va sans dire que tu n’aimes pas l’eau. Dans un premier temps, tu sifflais de colère sans trop savoir ce qui venait d’arriver avant d’entendre une voix insupportablement aiguë de gamin. Un chat bleu avec une couronne de fleur -en plein désert?- tout sourire ce fils de chien. Enfin c’était une femelle, mais tu avais toujours autant de mal à désigner quelqu’un par son sexe sans te tromper trois fois de suite, sans forcément ignorer le sexe de ton interlocuteur d’ailleurs.

« C'EST TOI NOTWE NOUVELLE MAMAN??? »

Après t’avoir parfaitement trempé jusqu’aux os tant et si bien que tu t’es mise à trembler de froid et de colère, le chat qui t’avais appelé “maman” -en hurlant dans tes délicates petites oreilles- s’était rapproché de toi dans le plus grand des calmes. Elle avait un accent assez bizarre qui aurait pu te faire rire si tu n’étais pas trempée d’eau. C’était une gamine apparemment Felinae. Bien que tu n’aies rien contre eux, tu avais une soudaine envie de défoncer ce gamin irrespectueux, qui te fixait bizarrement. Dans un élan d’incompréhension mêlé à ce qui semblait être de la peur, tu gifles violemment le chat au visage.

Starfoullah il voulait une pièce pour son kebab ou quoi.

Après quelques secondes, et de forts sanglots du Felinae, tu te sentais assez honteuse, bien que tu ne saches pas trop comment l’exprimer. Tu haletais toujours à cause de cet effet de surprise, qui n’est ô combien plus permis à un âge aussi avancé. Tu étais peut-être honteuse d’avoir frappé un gosse hein, mais toujours en colère. Et puis tu n’avais pas rêvé, elle t’avais appelé “maman”. Erk. C’est vrai que tu n’avais jamais pensé à avoir d’enfants, et pOUR CAUSE. C’est tellement bruyant, bizarre et stupide. Il n’y a qu’à prendre celle-ci pour exemple.

« bORDEL NON. »

Oui parce que, non, tu n’étais pas sa mère, Dieu merci. Ou alors Pandémie était un homme. Après avoir renié fortement un possible lien de parenté avec cette personne, tu la dévisageais, le regard plein de peur, d’incompréhension, de mépris et plein d’autres choses encore que tu ne pourrais pas expliquer.


Dernière édition par June le Jeu 11 Jan - 11:29, édité 1 fois

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   Dim 26 Nov - 17:52


Nous regardions notre maman, qui s'était mise à trembler. Nous ne savions pas vraiment pourquoi, il faisait plutôt chaud, nous en déduisions ainsi que cela faisait partie de ses nombreux pouvoirs et compétences de super-maman, de ne pas craindre la chaleur. En contrepartie, elle était très faible face au froid. Nous n'étions pas sûres de l'utilité de ces faits. En réalité, elle aurait probablement tout un tas d'autres pouvoirs situationnels et très inutiles, et nous n'étions donc plus réellement sûres que cela était une bonne maman, mais nous l'aimions quand même après tout. Mais il était très peu probable que cela était également son avis; malgré que nous l'avions accepté avec ses quelques retardements, elle avait fait le sombre choix de ne pas nous aimer réciproquement.

En effet, elle nous giffla violemment au visage. Nous la regardions, surprises. C'était quelque chose de surprenant mais aussi d'extrêmement triste. Notre regard perturbé traduisait notre incompréhension la plus totale, dénuée de toute fierté, et notre immense et inendiguable tristesse. Pourquoi avait-elle fait ça? Nous tremblions, ressentant soudainement l'intense froid environnant, et notre corps, lourd de crasse, suportait à peine le poids de cette trahison. Après l'avoir fixé quelques secondes, toutes tremblantes et remplies de désolation, nous nous mettions à pleurer. Aucun sanglot ne venait encore, tant nos cordes vocales étaient engourdies par le choc qui venait de nous être apposé sur le coeur.

Alourdies de ce fardeau, une trace était apparue sur notre joue, et nous pouvions sentir quelques gouttes de sang perler, car elle n'avait pas rentrer ses griffes. Une vive douleur, après la sourde du coup antérieur, nous piquait la joue, et nous y étions très sensibles, et nous avions un mal certain et établit à rester debout.

« bORDEL NON. »

Elle te dévisageait et cela nous suffit amplement à ne plus pouvoir retenir nos sanglots. Pourquoi être si détestées, nous qui n'avions rien fait de mal ? Pourquoi...? Nous sautions du bassin, nous rapprochions de notre maman, collant presque notre museau au sien, parvenons enfin à articuler entre deux hoquets :

« Mais nous voulions juste une maman...»

Après l'avoir fixé avec un regard extrêmement mignon de chien battu, nous enfouîmes notre tête dans son pelage pendant que nous pleurions bruyamment, pendant que nous avions beaucoup de peine à tenir notre frêle corps meurtri debout, toujours abâtardie par la soif et la faim et la fatigue et la douleur d'avoir trop marché et trop pleuré. Pourquoi notre maman nous détestait-elle autant? Cette interrogation, sans réponse apparente, nous donnait beaucoup de confusion, et rendait la situation bien trop complexe à analyser pour notre cerveau, qui préférait mieux abandonner toute tentative désespérée et vaine de comprendre les faits.

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   Mer 6 Déc - 15:41




aH BoN sAnG.
Tandis que tu la dévisageais, la curieuse petite felinae te regardais avec de grands yeux humides, tantôt hoquetant, tantôt sanglotant. Elle pleurait probablement parce que tu l’avais frappé. Probablement. Mais quel âge elle avait? Elle était pas si jeune que ça, hein?
Elle sauta du bassin, trempée pour se coller quasiment à ton buste, qui était déjà trempé par ailleurs. Alors, tu réprimais un cri. Ton stress se manifestait tout de même par des griffes sorties s’agrippant au sol, et des dents en train de grincer fortement.

« Mais nous voulions juste une maman...»

Elle te fixait étrangement, au point de presque te faire douter sur ce possible lien de parenté.
Après t’avoir regardé pendant des secondes interminables, probablement parce qu’elle n’arrivait pas à distinguer tes yeux, le chat enfouit sa tête dans ton poitrail. Ce coup ci, tu laissas échapper un petit cri aigu en reculant brusquement ta tête.
Et là, tu te posais une question. Est ce que tu ressentais plus de peine pour cet énergumène ou plutôt du dégoût? nON MAIS. Non mais honnêtement, tu ne t’en voulais pas d’avoir frappé quelqu’un qui le méritait, et cette personne le méritait c’est certain, mais pourquoi il réagit comme ça. Il aurait pu se défendre mais il continue de t’appeler bêtement “maman”. Ce chat est probablement fou. Mais oui! Il est fou, il s’est échappé de je-ne-sais-où, il se serait fait “capturé” par des Felinae très très altruistes pour se faire soigner donc par les gentils, mais vu qu’il est complètement ccc-fouuu, il s’est échappé dans le désert, où il t’auras trouvé par le plus grand des h a s a r d s. Pas de bol Nicole.

Enfin, tu baissais les yeux plissés, comme méprisante, en direction de cette boule de poils bleutée qui déversait ses larmes sur ton poitrail. Tu ne devais pas la frapper une nouvelle fois mais qu’est ce que tu en avais envie. Enfin, du moins la pousser au sol pour te barrer en courant. De toute ta vie, jamais on ne t’as collé autant, et sans te connaître en plus. Plutôt logique. Peut-être que cette inconnue est aveugle, ou a beaucoup de sable dans les yeux; enfin du sucre en l’occurrence pour te trouver ne serait-ce qu’une seconde “amicale”.

« Bordel, mais t’es qui ééééééxacteeeeeytfrbdsop. E-exactement. »

Tu prononçais cela d’un ton hésitant qui ne te collait absolument pas du tout. Tu avais l’impression que c’était une sorte de cauchemar; celui qu’on fait avec ce gosse qui te regarde bizarrement. Eh bien toi, étant un être anormalement constitué, ton cauchemar se résume en effet à un gosse, flippant certes, mais parce qu’il n’a pas l’air flippant. Got it?
Elle va te coller encore longtemps? Peut-être est-ce parce qu’un malheureux jour tu as désiré avoir un enfant? Eh bien si c’est arrivé, les étoiles sont vraiment des putes. Dis leur que tu regrettes ta connerie, dis-le en fixant bien des yeux ce gamin qui te regarde, les yeux mouillés de larmes, le regard douloureux, la joue en sang. Dis-le. Que tu es faible, June :I




Dernière édition par June le Jeu 11 Jan - 11:30, édité 1 fois

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   Mer 27 Déc - 10:44


Elle semblait un peu trop surprise à notre humble goût de notre réaction. Après tout, notre mère ne devrait-elle pas connaître les sinuosités de notre esprit ? C'était étrange, mais après tout, cela justifiait nombre de choses. Si maman était laide, elle était aussi ignare et stupide, de ce fait, elle avait une personnalité désagréable lorsqu'elle se retrouvait face à quelqu'un comme nous. Ainsi, nous n'avions vraiment, vraiment rien fait de mal, et tout ce qu'il y avait à retenir de cette journée aussi désastreuse que les autres, nous en étions sûres, c'était que maman moche n'était pas vraiment méchante, elle était juste triste, et que cette tristesse avait un peu plus corrompu son cœur. Mais ce n'était rien, parce que nous allions la guérir avec nos larmes, d'une manière ou d'une autre. Nous ressentions ce sentiment un peu étrange et héroïque qui enivrait nos pattes ; nous allions la délivrer d'elle-même, cette fieffée gredine ! Les enfants étaient, après tout, fait pour ramener les adultes égarés à la dure réalité. Ceci étant totalement faux, mais dans notre tête, ça sonnait très joli et c'était tout ce qui comptait à nos yeux humides pour l'instant, en tant que maigre compensations des mésaventures que nous venions juste de vivre.

« Bordel, mais t’es qui ééééééxacteeeeeytfrbdsop. E-exactement. »

Elle avait un ton bizarre et nous ne comprenions pas vraiment le projet dans ces répliques. Elle ne savait plus vraiment où elle en était. Nous repensions à la douleur dans notre joue, ce qui nous invitait à nous frotter un peu plus contre son poitrail laid et qui semblait, à chaque respiration, imiter un être mourant. Son cœur faisait un bruit horrible, et il semblait qu'à chaque battement il déchirait les intérieurs de sa peau. Soudain, nous nous souvenions après quelques distractions et vagabondages de notre esprit de la réplique avec laquelle notre maman s'interrogeait.

Enfin, comment ça elle ne savait pas qui nous étions ? Nous étions nous, c'était tout. Si elle parlait de notre nom… ? Ah ! Elle voulait simplement savoir si nous avions une préférence, ce n'était pas la première fois que notre maman, avant de nous nommer, nous questionnait à ce sujet. Certaines avaient pour projet de reprendre nos anciens noms, mais c'était un gros non-non ! Sinon, nous boudions et refusions de répondre à nos anciens noms jusqu'à ce que notre maman daigne titiller un peu plus son inspiration, parce que c'était nous négliger que de ne pas produire le moindre effort. Mais demander était une agréable politesse.

« Maman nous n'avons aucune préférence concernant notre nom ! »

Nous avions relevé notre tête de son poitrail, peu crédible certes de nos joues trempées, mais nos yeux brillant d'une lueur vive et notre voix, certes un peu enrouée, ne trahissait plus de larmes. Bien que ses propres yeux étaient inaccessibles, nous savions qu'elle nous regardait probablement avec fierté de voir notre dévotion à son égard.

« Oooooh !!! »


Comme vouloir nous renommer vinifiait qu'elle nous avait complètement adoptées et acceptées, nous sautillions de joie. Nous décrochant de son poitrail, nous bondissions vers la sortie.

« Alors où habitons-nous ???»


Nous étions si, si dévorées par la joie que nous ne nous concentrions qu'à peine sur notre maman. Qu'avait-elle à dire, après tout, ce moment d'euphorie n'avait pas de mots, n'est-ce pas ?

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Anonymous
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   Ven 5 Jan - 1:04




« Maman nous n'avons aucune préférence concernant notre nom ! »

Ainsi, elle n’avait pas de nom. Il en va sans dire que tu ne lui en donnerais pas, enfin, tu n’es pas très douée pour nommer des choses ou des personnes: ça te vient probablement de ta mère. Néanmoins, tu la surnommerais à tous les coups “pleurnicharde” ou plutôt “eh toi là”. Comment coller un nom sur un visage? Eh mais, pourquoi tu te préoccupes de tout ça? Elle ne va pas te suivre toute ta vie, c’est impossible. En plus, elle doit être trop faible, ça se voit à ses yeux, à sa posture et sa manière de parler, mais il ne faut pas oublier que cette étrange personne a tout de même réussi à traverser le désert sans rien du tout. De la force mentale ou de la stupidité? Tu dirais plutôt un subtil mélange des deux.

« Oooooh !!! »

Sa voix te déconcentre, c’est dingue. Tu baissais les yeux pour voir, mais tout ce que tu voyais entre deux mèches noires étaient de grands yeux bordeaux comme un grand verre de vin, brillants, cherchant sûrement dans ton regard quelque chose de réconfortant.
Elle se dégageait soudainement de ton poitrail, le laissant aplati et trempé au milieu. C’était vraiment ridicule, même pour toi qui n’avais pas vraiment pour habitude de mettre l’option douche dans tes priorités. En quelques secondes, le gosse s’était dirigé vers la sortie pour une obscure raison. A vrai dire, et on pouvait s’y attendre, tu n’étais pas douée pour comprendre les intentions ou les sentiments de quelqu’un d’autre. Pour toi, cet enfant s’apprêtait à partir chez les siens après t’avoir rencontré; peut-être qu’elle essaiera de te trouver, mais tu étais sûre que cela n’arriverait pas, du moment qu’elle s’en allait et disparaissait de ta vue ne serait-ce qu’une fois, tu en profiterais pour te barrer une bonne fois pour toute.

« Alors où habitons-nous ??? »

Mais comme je l’ai dit plus tôt, tu ne sais pas décrypter les intentions de ton interlocuteur, qui n’avait absolument pas envie de partir. Mais si elle ne comptait pas partir, toi tu le ferais. Peut-être pas ici maintenant, tu devais rester quelques jours loin du froid normalement. Juste, une seconde, peut-être que ce chat n’est pas totalement inutile après tout. Vous pourriez vous en aller toutes les deux, et au moment opportun tu te casses, non? Qu’est ce que tu as à perdre après tout? Tu la ramène plus ou moins chez elle, puis tu t’en vas discrètement. Reste plus qu’à savoir dans quel clan elle est, et où est leur base. Tu peux aller dans n’importe quel clan normalement. Chez les soldats, tu vas dans les égouts -eux sont forcément toujours en ville-, les felinaes et caméléons tu iras là où ce chat te le dira. De toute manière tu n’as pas le choix que de la croire sur parole, et si ça te gonfle tu pourras toujours la ramener dans un gentil clan et le tour est joué. Enfin ça reste la dernière option, c’est pas trop ton passe-temps de parler à des gens pour leur filer des gosses. Mais c’est pas dit que cette gamine l’accepte facilement. Eh mais qu’est ce que tu penses là? Comme si elle pouvait résister à des adultes: évidemment qu’elle sera obligée d’y aller.

« Dis moi toi, où est ta maison? Tu dois bien appartenir à un clan mh? »

Tu t’efforçais de rester calme et tentais même un sourire. Bon sang que c’est laid. Tu avais répondu à sa question par une autre, elle est dissipée, en théorie elle devrait te répondre aisément.

« Nous n’avons pas de maison »

nani
eT BORDEL QU’ELLE ARRÊTE DE SE FROTTER A TOI ON DIRAIT QUE T’ES UNE PEDO

« Je vois. »

Alors elle va la jouer comme ça, d’accord. Eh bien tout d’abord, tu vas partir -avec elle-, de toute manière, vous n’auriez pas tenu dans le désert toutes les deux avec aussi peu de bouffe; non pas que tu comptais partager, mais ce stupide gosse t’en aurait volé ou fait je-ne-sais-quelle autre action toute aussi stupide.

Tu te relèves: il était temps de partir, maintenant. Tu prends ton sac et ton mal en patience. Tu vas forcément te débarrasser de cette énergumène, et ce, le plus vite possible.

« On s’en va. Suis-moi. »

Tu étais sortie, il faisait nuit maintenant. Avec un peu de chances, ce chat va peut-être s’égarer tout seul dans l'immensité du désert, qui sait?

« MAMAN TU PEUX NOUS PORTER SUR TES ÉPAULES? »

« Non. »
et puis quoi encore

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Anonymous
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   Dim 14 Jan - 1:10


J'archive~





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