Que faites-vous ici ? Votre esprit fourmillerait-il d'idées plus macabres les unes que les autres, d'histoires mettant en scène des personnages terrifiants ou de légendes urbaines que l'on vous a raconté ? Ou tout cela est-ce des choses que vous avez vécu ? Partagez nous vos récits en faisant planer le mystère, ce sera nous le staff qui choisirons celui que nous trouverons la meilleure et il sera intégrée aux mythes qui entourent notre monde ~
Nous ne demandons pas un minimum de lignes même si bien évidemment les réponses les plus longues risquent d'être favorisées (évitez tout de même de nous écrire un roman tout entier, ça rendrait la lecture bien plus longue et de ce fait le choix aussi ;)) Vous n'avez aucune autre contrainte que de respecter bien évidemment notre cher petit contexte et de le rendre avant la date butoir du 5 novembre, c'est à dire le dernier jour des vacances ~
Le vainqueur recevra un badge spécial ainsi que le titre de "Gardien des Légendes 2017".
Bonne chance à tous !
Le staff tout entier
Code par xLittleRainbow
Invité
Invité
Mar 24 Oct - 20:41
On peut présenter plusieurs textes ?
Invité
Invité
Mar 24 Oct - 21:07
Oui, mais je dirais pas plus de 2-3 par personne
Invité
Invité
Mar 24 Oct - 21:19
Ok merci... Dernière question : y'a t'il un nombre de lignes minimum ?
Invité
Invité
Mar 24 Oct - 21:38
Je te laisse relire les conditions ~
Invité
Invité
Jeu 26 Oct - 9:34
J'ai écris deux textes, je les retravailles encore, mais je présente déjà le premier :p
"Approchez mes chatons, approchez… Je ne vais pas vous manger… Du moins… Pas encore. Ce soir, je vais vous raconter une sombre histoire… Oui, une très sombre histoire... Je la tiens d’un vieux Soldat un peu fou, qui lui-même le tenait d’un vieux Soldat fou… Et ainsi de suite. Vous savez le plus bizarre dans l’histoire ? C’est que ce Soldat un peu fou… Je suis la seule à le voir. Oui oui, vous avez bien entendu, la seule à le voir… Et lui-même était sûrement le seul à voir l’autre Soldat un peu fou… Etrange n’est-ce pas ? Mais ce n’est pas le plus étrange dans cette histoire… Venez, que je vous raconte un peu…" "Tout a débuté un soir de pleine Lune. Pas n’importe quel soir de pleine Lune non… Le soir d’Halloween. On raconte que, près de la caserne actuelle, il y avait une autre caserne… Une caserne sombre, mal éclairée, où les vieux Soldats reposaient. Ces Soldats, on les voyait dans les couloirs, mais on ne leur parlait pas. Is étaient bien trop vieux et radotants pour ça. Mais un jour… Un jour d’Halloween, on a entendu un cri. Mais pas un cri dit « lambda ». Non, un cri déchirant, inhumain. Un cri, comme vous n’en avez jamais entendu. Un cri, qui glace le sang. Personne n’a eu le courage d’aller voir ce qu’il se passait dans la vieille caserne. Personne, sauf un jeune chat du nom de Natsu. Ce chat, égoïste, intrépide et tout ce que vous voulez, a voulu prouver sa valeur aux Premières lignes. Ce chat, alors que le cri retentissait dans la pénombre de la nuit, a fait un pari avec ses amis de 3ème ligne. Il y est allé, et a dit à ses amis qu’il reviendrait vite. Le lendemain matin, il n’était plus là. Seul le cadavre d’un ancien gisait sur le sol, avec des traces de pas d’un autre chat. Et, à côté du cadavre, un œil. Un œil sans corps. Sans rien du tout. Juste un œil. Le cadavre avait tous ses deux yeux. Alors, à qui pouvait bien appartenir ? Tout le monde se le demandais. Personne ne retrouva le malheureux Natsu. On supposa qu’il avait déserté, mais la nuit, on entendait des miaulements stridents. Le couloir avait été désaffecté. Plus personne n’y allait. Mais une nuit, 365 jours après l’incident, un autre chat s’y aventura. Lui, on le retrouva. Les yeux arrachés, murmurant sans cesse des paroles terribles. « Ils sont là… Ils sont là… » Sa colonne vertébrale avait été arrachée, mais il vivait toujours. C’est alors, que sous les yeux des Soldats et Humains présents, ses yeux repoussèrent. Mais ils repoussèrent d’une manière étrange. Ils étaient noirs, pigmentés de jaune et de rouge. Les Humains, paniqués, l’enfermèrent. Mais le lendemain, il n’était plus là. Il n’y avait rien. Chaque nuit d’Halloween pendant trois ans se soldèrent par se macabre évènement. Jusqu’à ce que les Humains enfouissent la caserne sous la terre. Mais, chaque Halloween, il parait que les fantômes de ces chats hantent les lieux de la caserne, à la recherche de chats à tuer, puis ressusciter pour en faire devenir des fantômes. Et, la légende dit que quiconque se baladerait la nuit dans ces sombres couloirs pourraient devenir comme eux… Beaucoup de légendes se sont construites à partir de ces faits. On dit même que, à chaque pleine Lune d’Halloween, on voit leurs ombres sur la Lune, et que quiconque croise le regard d’un de ces chats deviens comme lui. Mais il existe aussi une légende, très troublante. Elle me concerne. Moi. Cette légende raconte que les chats aux pelages transparents et aux yeux violets sont les seuls à pouvoir raconter cette histoire… Flippant. En attendant, chers minous, je vais vous laisser, j’ai d’autres histoires à raconter."
On dis qu'Halloween c'est la fête des morts, les humains sont censés se déguisés avec des tenues assez bizarre, j'irais pas jusqu'à flippantes. Vous promenez sur une matière noir, complétement vide, juste celui de votre cœur qui bat de plus en plus fort, vous êtes nouveau/nouvelle dans cette endroit, vous marchez vers un endroit remplit de maisons effondrées, les fenêtres brisées et plus noires que certaines laissent pourtant entrevoir des lumières rouges, des chats? Des humains? Vous ne savez pas.
Soudain un cri vous parviens de derrière, juste derrière.. Une présence se manifeste sur votre épaule, vous sentez qu'on vous plante quelque chose dedans, une douleur fulgurante vous parviens soudainement. Quand vous rouvrez les yeux vous n'avez rien, un tas d'os se trouve devant vous avec un petit papier blanc dont l'écriture semble faite de sang.
It's Aren't beautiful Invité?
...
Cette personne connais votre nom? Etrange, est-ce un ancien ennemi? Ce pourrait-il que ce soit Jack, celui-ci à fini sa misérable vie chez les humains jusqu'à crever de faim, il ne voulait plus manger, dégoûté par le monde qui l'entoure, il vous connaissait et il ne vous aimer pas, il allait même jusqu'à vous battre lorsque vous rentrez à la caserne. Il s'amusait avec vous quand tout le monde s'endormaient. Un jour, vous avez décider de partir assez loin quand il fut mort mais il hante toujours votre esprit.
RUN Vous vous mettez à courir vers l'entrée d'une maison, zigzagant entre les piliers, passant dans les divers couloirs, sans vous arrêtez. Stop Cul-de-sac. Vous vous retournez doucement, et vous voyez un visage blanc dénudé de toutes couleurs et d'émotions. Il n'y avait en vérité personne. Le monstre c'était vous, tout ça n'était qu'une mise en scène ridicule.
Légende intitulée: "Une pièce montée".
Ne lire qu'à la fin, merci.:
(si je résume, le perso est une femelle. Elle ne se rappelle de rien, mais tout ça n'était qu'un montage fait par elle même, il n'y aucun monstre rien. Légende racontée chez les soldats aux chatons, le jour d'halloween)
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Invité
Ven 27 Oct - 16:51
Bon ben voilà mes deux textes finalisés :
Texte 1:
« Approchez mes chatons, approchez… Je ne vais pas vous manger… Du moins… Pas encore. Ce soir, je vais vous raconter une sombre histoire… Oui, une très sombre histoire... Je la tiens d’un vieux Soldat un peu fou, qui lui-même le tenait d’un vieux Soldat fou… Et ainsi de suite. Vous savez le plus bizarre dans l’histoire ? C’est que ce Soldat un peu fou… Je suis la seule à le voir. Oui oui, vous avez bien entendu, la seule à le voir… Et lui-même était sûrement le seul à voir l’autre Soldat un peu fou… Etrange n’est-ce pas ? Mais ce n’est pas le plus étrange dans cette histoire… Venez, que je vous raconte un peu… » « Tout a débuté un soir de pleine Lune. Pas n’importe quel soir de pleine Lune non… Le soir d’Halloween. On raconte que, près de la caserne actuelle, il y avait une autre caserne… Une caserne sombre, mal éclairée, où les vieux Soldats reposaient. Ces Soldats, on les voyait dans les couloirs, mais on ne leur parlait pas. Is étaient bien trop vieux et radotants pour ça. Mais un jour… Un jour d’Halloween, on a entendu un cri. Mais pas un cri dit « lambda ». Non, un cri déchirant, inhumain. Un cri, comme vous n’en avez jamais entendu. Un cri, qui glace le sang. Personne n’a eu le courage d’aller voir ce qu’il se passait dans la vieille caserne. Personne, sauf un jeune chat du nom de Natsu. Ce chat, égoïste, intrépide et tout ce que vous voulez, a voulu prouver sa valeur aux Premières lignes. Ce chat, alors que le cri retentissait dans la pénombre de la nuit, a fait un pari avec ses amis de 3ème ligne. Il y est allé, et a dit à ses amis qu’il reviendrait vite. Le lendemain matin, il n’était plus là. Seul le cadavre d’un ancien gisait sur le sol, avec des traces de pas d’un autre chat. Et, à côté du cadavre, un œil. Un œil sans corps. Sans rien du tout. Juste un œil. Le cadavre avait tous ses deux yeux. Alors, à qui pouvait bien appartenir ? Tout le monde se le demandais. Personne ne retrouva le malheureux Natsu. On supposa qu’il avait déserté, mais la nuit, on entendait des miaulements stridents. Le couloir avait été désaffecté. Plus personne n’y allait. Mais une nuit, 365 jours après l’incident, un autre chat s’y aventura. Lui, on le retrouva. Les yeux arrachés, murmurant sans cesse des paroles terribles. « Ils sont là… Ils sont là… » Sa colonne vertébrale avait été arrachée, mais il vivait toujours. C’est alors, que sous les yeux des Soldats et Humains présents, ses yeux repoussèrent. Mais ils repoussèrent d’une manière étrange. Ils étaient noirs, pigmentés de jaune et de rouge. Les Humains, paniqués, l’enfermèrent. Mais le lendemain, il n’était plus là. Il n’y avait rien. Chaque nuit d’Halloween pendant trois ans se soldèrent par se macabre évènement. Jusqu’à ce que les Humains enfouissent la caserne sous la terre. Mais, chaque Halloween, il parait que les fantômes de ces chats hantent les lieux de la caserne, à la recherche de chats à tuer, puis ressusciter pour en faire devenir des fantômes. Et, la légende dit que quiconque se baladerait la nuit dans ces sombres couloirs pourraient devenir comme eux… Beaucoup de légendes se sont construites à partir de ces faits. On dit même que, à chaque pleine Lune d’Halloween, on voit leurs ombres sur la Lune, et que quiconque croise le regard d’un de ces chats deviens comme lui. Mais il existe aussi une légende, très troublante. Elle me concerne. Moi. Cette légende raconte que les chats aux pelages transparents et aux yeux violets sont les seuls à pouvoir raconter cette histoire… Flippant. En attendant, chers minous, je vais vous laisser, j’ai d’autres histoires à raconter.
Texte 2 :
Quoi ? Vous n'en avez pas eu assez ? Oh, mais mes pauvres chatons, vous allez être effrayés ! Quoi ? Encore une ? Allez, d'accord, mais c'est la dernière. Quand Man arriva, c'était une nuit de pleine Lune. Une nui glaciale. Ce scientifique était renommé de toutes parts. Mais pas une bonne renommée. Non, ce scientifique était surnommé par les Soldats, Man. En référence au tristement célèbre Mengele, scientifique sous Hitler, ayant pratiqué d’horrible expériences sur les Humains dans l’Ancien Monde. Ce scientifique, dans la fleur de l’âge, avait été recruté par le chef des Humains pour un essaie de 30 jours. Il testa plusieurs expériences horribles sur les chats. Jusqu’au jour où il jeta son dévolu sur un bleu. Un petit bleu du nom de Minou, facilement impressionnable, et assez peureux. Man le repéra un beau jour dans la caserne, se faisant agresser par deux Soldats aguerris. Il tremblait de toutes parts et, sous l’effet de la peur, il été auréolé de bleu. Man, impressionné par ce phénomène insolite, le « sauva » des griffes de ses harceleurs, et l’emmena dans son laboratoire, sans prévenir ses supérieurs. Ceux qui le virent racontèrent par la suite qu’un horrible rictus se dessinait sur ses lèvres. Il enferma Minou dans une cage, puis prépara une seringue. Il le sangla sur une table de laboratoire et empoigna son cou. Personne ne connaissait le produit dont il s’est servi, mais on sait de source sûre qu’il était tiré du cerveau fou de Man. Le pauvre petit Minou, apeuré, avait son auréole bleu électrique qui clignotait tellement il avait peur, ce qui ravit le scientifique. Les caméras de surveillances enregistrèrent tout du début à la fin. Man inséra l’aiguille de la seringue dans l’œil de Minou, qui hurla de douleur. Il retira l’aiguille d’un coup sec, et prépara une autre solution. Pendant ce temps, l’œil de Minou tressautait. Il allait de haut en bas, changeant de couleur. Il passa par le rouge, le bleu, le violet, pour s’arrêter finalement sur le noir. Le pauvre chat continuait de miauler de terreur et de douleur. Mais le scientifique ne s’arrêta pas. Avec une nouvelle seringue, il plongea l’aiguille dans la pupille, ce qui arracha un nouveau cri au félin prisonnier. Mais cette fois, ce ne fut pas l’œil qui trembla, mais Minou tout entier, agité de spasmes incontrôlables, le pauvre Soldat n’en pouvait plus. Ce fut à ce moment-là que son pelage changea de couleur. Il devint d’abord violet, puis vert. Pour finalement, disparaître. On ne voyait plus que ses deux yeux noirs emplis de haine. Il ne hurlait plus de douleur, mais regardait Man d’un regard noir. Lentement, il détacha les sangles qui le retenait prisonnier, pour s’assoir face à l’homme. Celui-ci e regardait fièrement, bombant le torse. Lentement, il enleva son gant, et approcha la main du chat. Ce fut à ce moment que le félin, dans un cri rageur, se jeta au visage de son bourreau. Il lui arracha le nez, lui creva les yeux, et quand ce fut finis. Quand Man n’était plus qu’un tas de chair sans vie au sol. Son pelage redevint visible. Enfin… Pas vraiment. On ne voyait plus qu’un fluide de couleur changeante coulant à la place de ses vaisseaux sanguins. Le produit injecté n’était pas présent en grande quantité au début, mais avait petit à petit remplacé le sang chaud de Minou. Le félin s’assit. Et regarda droit la caméra. Il pencha la tête, et sourit. La caméra se brouilla, et devint Hors-Service. Ce ne fut que 24h plus tard, quand le service de sécurité visionna l’enregistrement. On n’entendit plus jamais parler de Minou. Mais, on dit que chaque nuit d’Halloween, il hante les laboratoires, à la recherche de pauvre âme perdue. On ne retrouve jamais le corps de ceux qu’il trouve, mais juste une seringue, avec une goutte de liquide vermeil au bout. [Hors histoire : je peux changer le nom hein, si ça rappelle trop Mangele hein, dîtes le moi si vous voulez ^^]
Voilà ! C'est finis ! Merci !
Invité
Invité
Lun 30 Oct - 15:34
C'est une histoire inventée qu'on peut écrire ou déjà entendue forcément ?
EDIT: Voilà ma terrifiante histoire (inventée) pour Halloween... Attention, âmes sensibles s'abstenir, c'est très gore, sanglant et glauque. Vous êtes prévenus.
Texte:
-Vous voulez que je vous raconte une histoire ? Vous êtes bien courageux, jeunes chats, de me demander ça à moi. Vous savez qu'on est la soirée d'Halloween, et que vous risquez de faire des cauchemars, cette nuit ? Bien. Si vous insistez...
Oscar était un chat gris tigré aux yeux verts. Il était normal, lui. C'était un soldat, qui était têtu et arrogant. Et, une nuit, alors que la pleine lune était au sommet du ciel étoilé, les soldats entendirent du bruit dans le couloir. Ils étaient quatre. Quatre soldats dans les couloirs sombres, Oscar était parmi eux. Le bruit était semblable à une chaîne qui traînait sur le sol. Elle s'arrêtait de temps à autres.
-Qu'est-ce que c'est ? Chuchota l'un des soldats.
-Je ne sais pas, répondit un autre.
Les chats se regardèrent, et avancèrent vers le bout du couloir. Bientôt, ils ne virent même plus le bout de leur nez. Oscar marchait, fier. C'était peut-être juste un chat blessé ou un intrus, pas de quoi s'alarmer ! Puis un des soldats se retourna.
-Hiro a disparu ! Miaula-t-il.
-Quoi !? Répondirent Oscar et le deuxième.
Ils se retournèrent à leur tour. En effet, ils n'étaient que trois. Alors qu'ils étaient quatre.
-Il s'est peut-être perdu dans le couloir, fit Oscar.
-Alors retournons le chercher.
-Il n'a aucun risque de se perdre, il verra clair au lever du jour, nous devrions trouver la provenance du bruit, d'abord, ordonna Oscar.
Les chats continuèrent leur avancée. La chaîne frottait toujours le sol à intervalles régulières, d'un son strident. Le son se rapprochait... Puis Oscar remarqua qu'il était tout seul. Où étaient les deux autres ? Il se retourna, tandis que la chaîne se rapprochait et semblait faire un bruit encore plus régulier, semblable à un battement de cœur. Le ventre d'Oscar se noua. Il se sentait angoissé, seul. Il recula d'un pas.
-Vous êtes où les gars ? C'est pas drôle !
La chaîne se rapprochait encore.
-C'est bon, je me rends, votre blague est super ! Ha, ha, ha...!
Puis un cri strident retentit et Oscar vit des yeux rouges près de lui, suivi de crocs luisants et tranchants. Il n'y avait pas qu'une rangée de dents, mais trois ! Oscar hurla, fit volte-face et courut du plus vite qu'il put. Il n'avait jamais couru aussi vite de sa vie, même lorsqu'il était un chaton surexcité ! Puis sa patte se prit dans quelque chose et il tomba. Lorsqu'il ouvrit les yeux, il vit les cadavres de ses trois camarades, les yeux écarquillés par la peur, la langue arrachée traînant sur le sol, le sang jonchant sur tout leur pelage. Ils avaient tous une terrible marque de morsure à trois rangées de dents. Leurs oreilles étaient arrachées, il n'en restait que de fins tissus. Leur poitrines, leurs flancs et leur ventre étaient éventrés, ouverts. Le sang coulait à flot, baignant et imbibant le sol d'un liquide rougeâtre. Leurs organes et leurs boyaux sortaient de leur corps. Pourtant, malgré tout cela, ils étaient encore vivants, mais mourants. Ils souffraient, souffraient, souffraient. Ils tendaient leurs pattes vers Oscar, les yeux reflétant la peur comme il ne l'avait jamais vu. Pire que la tétanisation, pire que la terreur, l'horreur... Pire que tout. Oscar sentit les larmes couler le long de ses joues. Les chats tentaient de parler, mais ils se noyaient dans leur propre sang, et ils n'avaient plus de langue. Oscar se leva et se remit à courir en poussant un long miaulement plaintif et terrorisé. Mais, d'un coup, les yeux rouges et les dents apparurent devant lui. Une bête au corps massif lui bondit dessus. Il le plaqua de ses grosses pattes pourvues d'énormes griffes tranchantes et ensanglantées. Il subit le même sort que ses camarades, et la douleur l'empêchait de bouger. Lui-même se noyait dans son sang, et il fut transporté avec ses camardes sur le dos de la bête. Elle les emmena dans un trou secrètement cachée dans une pièce que les humains gardaient d'habitude toujours fermée. La bête les y jeta. Lorsqu'Oscar vit tous les cadavres et les squelettes entassés les uns les autres, il comprit qu'ici, c'était la tombe des chats imprudents, s'aventurant dans les couloirs les plus sombres en pleine nuit de Pleine Lune...
-Vraie ou pas, je pense que cette histoire a une morale. La curiosité est un vilain défaut, jeunes chats. Ne vous laissez pas avoir comme ces soldats imprudents...