Un gazouillement d'oiseau parvint à tes oreilles en te sortant de ton sommeil agité. Première pensée : envie d'étrangler cet oiseau qui t'avait réveillé de si bonne heure. Déjà que tu manquais beaucoup de sommeil en ce moment...La cause ? Un cauchemars qui te colle à la peau et qui ne veut plus te lâcher. Toute les nuits ,tu revois ce visage en sang au pelage rouge qui vint te hanter en hurlant. Ce hurlement strident qui te détruit les tympans et tu demandes si tu ne deviendrais pas sourde un jour ou l'autre. Ce "visage" répète que tout est de ta faute et ces paroles viennent s'incruster dans ton esprit. Comme un poison qui s’insinue dans les méandres de tes pensées. Tu pouvais même encore entendre sa voix grave et caverneuse qui te parle encore et encore.Cette voix n’est pas humaine. Elle est emplie de dégoût et de haine incomparable au reste du monde. Comme si il détestait tout dans cette planète. Qu'il nous détestait NOUS !Je ne sais pas quelle personne peut porter autant de colère dans son cœur mais cela ne peut pas être celle d'un chat ou d'un humain. Personne ne peut montrer autant de noirceur sans devenir fou à lié. A moins que le monde ne soit pas fou lui-même. Tu te massas la tête en essayant de reprendre tes esprits.

Je ne suis pas folle...Je ne suis pas folle...Je ne suis...

Tu te répétais ses paroles comme un slogan. En faite, c'était presque devenue une habitude quand tu faisais ce cauchemars. Enfin si ce "rêve" était bien un cauchemars. Il y a des fois, tu avais presque l'impression que cela venait de ton passé....Mais tu devais être juste être parano...Oui cela doit être ça !Après avoir passé de bonne minute à te masser les tempes au point de te faire mal tu sortis de la tanière en humant l'air. Un relent d'herbe et de fleur -quelque soit le nom- imprégnaient le camps alors que tu agitais la queue de droite à gauche. Cela faisait bien longtemps que tu revenais passer la nuit dans le camp et il n'avait pas changer depuis le temps. Les palmiers s'élevaient vers le ciel bleu comme l'eau de l'oasis. Le sable fin s'insinuait entre tes coussinets alors qu'une fine brise agitait tes moustaches. Tu aimais cette endroit calme et paisible mais il y avait beaucoup trop de monde. Tu n'aimes pas la foule. Tu n'aimes pas être regardé avec méfiance ou avec pitié. Mais aussi étonnant soit-il ,tu as peur de l’obscurité de la nuit. Tu avais peur que ton "cauchemars" resurgisse d'entre les ténèbres. Qu'ils t’entraînent au fond. Qu'on t'enlève encore une fois ta liberté.Tu avais trop souffert pour l'acquérir et tu n'aurais surement pas la force de le faire à nouveau.

Ton corps fut pris de soubresauts alors que des images de ton passé revenait dans ton esprit. Tu secouas la tête en essayant de faire le vide et après des longues secondes ,tu parvins à ta calmer en lâchant un grand soupir. Rare était les gens qui était debout en ce début de mâtiné mais tu pouvais apercevoir leurs regards interrogateur ou gêné par ce que tu venais de faire. Mais cela t'importait peut et il pouvait bien penser ce qu'ils veulent. Tu n'en avais rien à faire...Tu bougeas tes pattes en une marche tranquille tout en avançant vers le tas de proies. Tu snobas les mouvements amicale de tes rares compagnons. Ce n'était que de la politesse feinte et cela ne m'intéressait pas de leur répondre. Ton regard restait froid et inexpressifs alors que tu attrapés une petite souris. Tu n'avais pas  beaucoup d'appétit et ton ventre semblais noué. Tu te sentais bien lasse pour ce début de mâtiné mais tu devais accomplir ton devoir envers ton clan. Tu leurs devais bien ça ! Après tout ,il ne t'obligeait pas d'être amis avec tes "camarades" mais il faut juste que tu fasses quelque chose pour le clan... Et c’est tout à fait compréhensible.

La vérité est que tu passais très peu de temps au camp mais tu passais souvent en fin de mâtiné et en milieu pour ramener tes proies.Cela ne te dérangeait pas énormément de faire tout ses allées et retours en journée et cela te convenait parfaitement. Tu aimai marcher car à ce moment là ,toutes tes pensées s'échappaient comme un mirage.Mais dès que tu ne fais rien ,elles reviennent à la chasse et te pourrisse toute ta journée.Qu'avais-tu fais pour mériter cette malédiction ?Tu laissas retomber ta queue en un mouvement désinvolte alors que tu t'allongeais que le sol avec douceur. L'herbe te chatouillait les pattes alors que l'ombre du palmier te cachait des rayons du soleil. Il faisait assez chaud pour un jour d'automne mais cela ne t'étonnait pas. Après tout ,on est dans un désert et c'est l'endroit où il fait le plus chaud... Surtout en été ! Tu te rappelles encore de ces canicules que tu dois affronter pour rentrer dans le camp. Tu étais beaucoup moins active en été qu'en hiver... Après tout ,c'était bien normal !Tu te dépêchas de manger ta proie alors que le camp s'animait petit à petit. Des chats sortaient des tanières en traînant les pattes.Il ne semblait pas très enthousiaste pour cette nouvelle journée.... Ta proie finis ,tu te levas et arrangea ton pelage avec des rapides coups de langue. Du sable s'était coincé dans ton pelage et le gout était très désagréable. De plus cela t'emmêlait les poils comme si ils y avaient beaucoup de vent.Après ta rapide toilette ,tu entrepris de regarder ton corps dans les moindres détails. Voir si tout allait bien et si tu n'étais pas blesser. Ce travail -aussi ennuyeux soit-il- était très important qi tu voulais vivre encore aujourd'hui !

Sans trop te presser ,tu partis vers la forêts que tu ne pouvais voir à travers ses dunes qui s'étendaient à perte de vue. Il n'y avait que du sable et encore du sable. Mais en y pensant cela t'apaisait et tu aimais marcher dedans. Pendant toute le journée tu marchas et marchas encore en laissant ton esprit vagabonder à travers la nature qui t'offrait la paix. En t’arrêtant pour tu t'aperçus qu'on était déjà en fin d'après-midi et tu n'avais encore rien chasser. Tu baillas et te remis en route pour trouver un endroit propice à la chasse.Tu te sentais faible pourtant ,tu ne ressentais aucune douleur. Comme d'habitude depuis que tu étais toute petite. Tu détestais cette maladie mais tu ne savais qu'elle ne partirait jamais. Tant d'espoir pouvais-tu avoir , elle serait toujours avec toi jusqu'à ta mort. Alors tu devais accepter cette partie de toi comme tant d'autre...Alors que tes pensées s'activaient ,tu arrivas devant un ruisseau. L'eau était brunâtre et cela ne te donnais pas envie de boire. Était-elle seulement potable ? Tout de façon ,tu n'avais pas envie de savoir et tu n'avais pas soif... Tu regardas la végétation autour de toi et vis qu'elle était brûlé sur quelques mètres. Le reste était luxuriant mais la nature paraissait morte dans ces environs. Comme si la vie s'en était partie pour ne laisser qu'une coquille vide. Tu secouas la tête et te concentras sur tes sens qui s'éveillaient au monde.Malgré l'aspect sans vie de cette endroit ,tu pouvait entendre des petits gazouillements d'oiseaux et des petits grattements contre la terre qui devaient être le travail d'un petit mammifère. Cela ferait bien l'affaire aujourd'hui !

Tu commenças à adopter une marche furtive tout en te concentrant sur tes sens. Alors que tu allais prendre la direction des arbres, tu aperçus une silhouette noire qui se détachait du paysage morne du lieu.En te rapprochant ,tu pus voir une chatte assez petite et selve qui devait surement être un chaton. Mais tu ne savais que c'était pas le cas car son air mature et concentré en disant long sur son âge ainsi que sur son état d'esprit. Elle avait le pelage noir avec de grandes ailes qui tombaient sur son dos. Elle regardait le ruisseau avec ses yeux de glace. Elle semblait ailleurs et tu t'assis à côté d'elle tout en gardant une distance de sécurité. En reniflant l'air ,tu pouvais sentir une odeur de soldat. De plus elle portait une sacoche sur son dos.

Encore un chien à la solde des soldats...

Tu pris un air moquer alors que ta queue bougeait de droite à gauche en faisant tinter ton petit pendentif. Tu ne la connaissais pas mais tu estimais qu'elle venait de faire une mission d'espionnage ou quelque sorte de ce genre. Cela ne t'étonne pas des humains qui préfère refiler le sale boulot aux soldats. Tu pris la parole d'une voix froide où on pouvait entendre une pointe de moquerie :

-Tiens tiens...

De simple parole sans forcément de sous entendue. A elle de voir comment elle le prend.

La noiraude brusquement comme si une guêpe l'avait piqué. Elle devait surement ne pas t'avoir entendu arriver et il était vrai que ses yeux étaient dans la vague depuis tout à l'heure. Comme si elle se trouvait physiquement ici mais que son esprit était ailleurs. Je sus sûr que j'aurai pu passer mon chemin sans qu'elle me remarque. Pourtant après une parole spontané ,je dus engager une conversation. Pourquoi ? C'était bien la question que tu te posais ,toi qui n'aimais pas beaucoup les gens.... Mais bon dans tous les cas c'était fait alors tu n'avais pas besoin de te tracasser à se sujet. C'était une perte futile de temps ! La soldate tourna la tête vers toi alors que ses yeux de glaces rencontraient les tiens. Ses yeux étaient inexpressifs mais pourtant tu pouvais discerner une autre émotion derrière cette barrière. De la colère ? Du remord ? De la surprise ?Tu ne savais pas mais tu ne cherchas pas plus loin dans tes réflexions car tu n'avais pas besoin de savoir cela.Elle avait ses problèmes, tu avais les tien : cela s’arrêtait là.Tu dépassais la femelle d'une bonne tête et c'était plutôt inhabituel. D'habitude c'était l'inverse comme tu étais assez petite.... En voyant la taille de la femelle ,tu pensas que le combat ne dois pas être son point fort. Tu ne juges pas les gens sur leur physique mais sa taille était très peu pratique contre des chats qui font de tête de plus. Et puis vu sacoche ,tu savais qu'elle ne venait pas d'engager un combat.Ce qui t’arrangea car tu n'avais pas la moindre envie de te battre aujourd'hui...

Le regard de la femelle noire te brûlait alors qu'elle te dévisageait sous toute les coutures. Tu n'aimais pas les regards insistants comme les paroles lourdes sur quelques choses à ton sujet. Que ce soit une rumeur ou la vérité ,cela insupportait et tu détestais cela. Peut-être parce que cela venait de la bouche des autres ? Et des fois ils avaient cruellement raison. Trop raison pour que tu écoutes. C'était peut-être égoïste mais tu t'en moquais. Car après tout ,tu ne parlais pas souvent avec des chats durant tes allées et retours....Un mouvement à ta droite te sortis de tes pensées. La chatte s'était assis et son regard scrutateur t'avait quitté. Un soulagement t'envahit alors que tu cessais de faire des mouvements répétitifs avec ta queue. Tu n'étais plus angoissée. Plus stressée pour faire ce genre de chose. La queue de la soldate te frôla alors que esquissais un mouvement de recul. Tu n'aimais pas beaucoup les contacts physiques surtout venant des gens que tu ne connaissais pas. Par peur ? Par angoisse ? Tu n'en savais rien mais tu les limitais tout de même. C'était presque devenue instinctif chez toi....La voix neutre de la femelle résonna à tes oreilles alors que son regard se portait sur toi :

-Je n'ai aucune envie de me battre... Et si nous mettions de côté nos factions ?

Tu la vis baisser les yeux alors que une étincelle de stupéfaction vint apparaître derrière le rouge de tes yeux.Tu trouvais bien bizarre qu'une soldate dise cela. Le plus souvent les soldats nous aimaient pas et vice versa. En vérité ,tu es assez neutre par rapport au soldat même si tu trouves qu'ils se conduisent comme des abrutis... Je n'ai qu'une seule colère vers quelqu'un : les humains. Tu les hais et tout était de leur faute... Tout ce cirque. Toutes ses douleurs. Toutes ses larmes. Toutes cette haine. C'est à cause d'eux que ton frère perdit la raison au point de tuer ta famille. A cette pensée ,ta gorge se serra et ton corps fut parcouru d'un frisson. Tu regardas l'eau brunâtre en essayant de te soustraire à ton passé qui te hante jour et nuit.

Respire... Inspire... Respire...

Tu pris de longues gorgées d'airs en chassant toutes ses mauvaises pensées. Tu en avais marre et tu avais l'impression que tu allais craquer à tout instant. Comme un ballon qui éclate quand on enfonce trop de clou. Tu essayas de reprendre tes esprits en te concentrant sur le présent et sur la soldate avec laquelle tu étais en train de parler. Tu te souvins qu'elle avait baissé la tête après avoir pris la parole. On aurait dit qu'elle avait honte d'être une soldate. En temps qu'ex-soldate tu le comprenais parfaitement. Quand tu es sous les ordres des humains, tu n'es pas libre. Tu n'es qu'un pion d'on on tire les ficelles .Mais le pire dans tout cela c'est que ta liberté a un prix.Que ce soit par la douleur ou par le sang ,tu ne peux pas partir d'un seul coup. Et dans tous les cas ,on te mettait une puce pour qu'ils puissent te retrouver. Et évidemment ,tu ne peux pas l'enlever toute seule. Tu détestais ton ancienne pas et cela devait être surement être la même chose pour sa vie à elle...Tu regardas la femelle avec un regard neutre et une pointe moqueuse au fond de tes pupilles. Au bout de quelques secondes, tu pris la parole :

-Oui ça ne peut pas nous faire de mal.  Bon...alors... comment tu t’appelles ?

On devait bien commencer quelque part dans une discussion sans animosité de notre part. Tu hésitais à dire ton nom mais après réflexion ,tu préférais que cela soit-elle qui le dise la première. Simplement par prudence....La vérité était que tu n'étais vraiment pas douer pour communiquer avec d'autres personnes...

La chatte à ta droite ,me regarda avec un regard calme quand soudain elle se leva. Elle se décala de toi comme si elle avait peur te toucher. Surement qu'elle a vu ton mouvement de recul de tout à l'heure. Pour une raison étrange, tu te sentais touché par son geste et rare était était les gens qui arrivait à être si observatrice. Alors qu'elle commençait à ouvrir son aile gauche, tu détendis tes muscles en sentant que tu étais plus décontracté. Néanmoins, tu étais toujours sur tes gardes car ce ne pouvait être qu'une comédie. Après tout , elle pouvait se jeter sur toi à tout moment quand tu t'y attendras le moins. Tu ne prétends guère qu'elle ne le fasse mais tu préfères être prudence -à la limite du parano- qu'être ignorante et naïve.On vit dans un monde où l’innocence ne peut pas survivre. Il suffit juste qu'un chat sadique débarque et c'était fini pour le chaton naïf. Que ce soit un monstre ou un chat...Cela n'avait pas d'importance. C'était pour cela que tu étais toujours sur les gardes en analysant chaque mouvement de l'autre chat....

Quand tu remis l'attention sur la chatte noir ,tu vis que qu'elle détachait la sacoche avec des gestes sûr. Surement par habitude...Celle-ci entre ses crocs ,elle la posa à terre assez loin de l'eau qui pourrait abîmer ce qu'elle contenait. Tu jetas un coup d’œil furtif à l'intérieur de la sacoche et vis une liasse de document à l'écriture ronde et surtout illisible. Tu avais reconnue l'écriture des humains et ton intuition de tout à l'heure était bien fondé. C'était pour les humains qu'elle était allé chercher les documents -quel qu'il soit-. Tu te souvenais que tu avais déjà vu des humains attacher ses sacoches à un chat dans le passé. Leurs grosses mains brusques prenaient le chat mais il ne se débattait même pas. On dirait presque que qu'il était en extase devant eux à un point tel que cela en devenait écœurant. Tu ne comprenais pas comment on pouvait les admirer alors que c'était eux qui étaient responsable de toute cette foire et de tout ce chaos. Soudain ,tu entendis un craquement et tourna la tête avec un mouvement brusque.Tu ne vis rien mais tes yeux apeurés cherchaient la cause du bruit. Tu tournas la tête plusieurs fois à t'en briser le cou avant de remarquer que c'était la soldate qui venait de s’asseoir à côté de toi. L'angoisse qui t’opprimait la poitrine retomba d'un seul coup comme si elle n'avait jamais existé. En vérité cela t'arrivait souvent ses petites crises de panique au moindre bruit inhabituel. Surement parce que tu devenais de plus en plus parano avec le temps. Mais cela ne te dérangeait pas plus que ça car après tout cela faisait partie de toi.Tu ne pouvais pas devenir quelqu'un d'autre en quelques secondes... Et puis tu t'en moquais car tu ne parlais quasiment à personne alors...ils n'avaient pas à supporter ton caractère ! Tu remis l'attention sur la chatte svelte qui te regardait avec ses yeux de glace. Elle prit finalement la parole avec sa même voix neutre :

-Je m'appelle Shadow... Et toi ?

Son prénom lui allait bien et il été assez joli. C'est vrai que le plus souvent ,les prénoms allaient à tout le monde mais il y en a vraiment qui sont étrange. Soit par une prononciation compliqué où par un prénom tout bonnement trop long. Dans ce cas là ,les chats en question se présentaient le plus souvent avec un diminutif. ...Ce qui était beaucoup plus pratique en soit. En parlant de Shadow ,tu remarquas qu'elle était aussi déshérité pour parler que toi. En faite vous sembliez avoir beaucoup de points communs... Après cela ne voulait rien dire car on venait juste de se rencontrer.Et puis ,tu ne peux pas faire de conclusion hâtive. Sinon ,c'était le parfait exemple d'une chatte naïve....Ce que tu n'était heureusement pas.Tu pris la parole pour lui répondre :

-Nyx.

Tu fis une pause en ne savant pas quoi ajouter. Devais-tu lui demander son âge ? Non... Ce n'était pas très poli. Son pouvoir ? A vrai dire ,tu n'en voyais pas l’utiliser et tu ne voulais surtout pas qu'elle te demande le tien. Tu le détestais du plus profond de ton cœur et tu ne voulais pas l'utiliser. Il était trop lourd à porter. Et il ne faisait que distribuer du malheur autour de toi.Même pendant une bataille tu ne voulais pas l'utiliser.Enfin..Tu faisais tout pour ne pas en avoir recours.Si seulement ,tu pouvais changer de pouvoir... A la pensée que les humains choisissaient les pouvoirs des chats, tu te révulsas. Quel être immonde ! On ne pouvait pas jouer avec des êtres vivants comme s'ils étaient de simples marionnettes. Mais pourtant ils y arrivaient ...Il suffisait de regarder certains soldats qui feraient tout et n'importe quoi pour le servir. A cette pensée ,tu te mordais la langue et sentis du sang perlait dans ta bouche. Aucune douleur mais juste le gout du sang qui était présent. Tu le refoulas avant de repenser aux question que tu pouvais poser. Car après tout ,il ne fallait pas que tu parles en bavant du sang...Qu-est-ce que tu pourrais lui demander ?Ton cerveau en ébullition proposait une multitude de proposition pourtant tu ne trouvais pas la bonne. Tu soupiras et décida de poser une toute bête car tu ne savais pas quoi dire. Tu tournas ton regard vers Shadow avant de prendre la parole:

-Est-ce que tu viens souvent ici ?

C'était une question stupide mais tu ne savais pas quoi dire d'autre. Et puis après tout ,tu verras bien sa réponse. Peut-être sera-elle intéressante ...

Shadow me regarda pendant quelques secondes avant que son regard glisse vers le cours d'eau qui s'épanouissait doucement d'antre ses rives.Tu fixas à ton regard sur cette eau boueuse à qui tu ne faisais guère confiance. Même si elle est repoussante ,tu savais qu'elle était à la limite du potable. Aussi loin dans tes souvenirs, tu avais entendue des chats en parler au clan un soir d'automne. Bien que tu ne leurs adresse aucunement la parole ,tu écoutes dans ton coin comme tu restais toujours aux aguets. Cela t'étais même déjà arrivé de te réveiller en pleine nuit par des bruissements des branches ou des petits bruits des animaux. En quelque sorte ,de pouvoir te réveiller comme ça, cela te rassurer plus que ça t'énerver. Grâce à ça ,tu pouvais sortir de ton "cauchemars" qui revenaient à chaque fois que tu fermais les yeux. En entendant la voix de Shadow ,tu battis des cils avec une vitesse incontrôlable pour te concentrer sur sa réponse :

-Je viens dès que je le peux. Dès que les Humains me laissent sortir de la caserne, je me débrouille pour venir, même si ce n'est que quelques minutes. Shadow tendit la patte pour frôler la surface brunâtre de l'eau. Je sais que les alentours semblent morts et autre mais... Je ne sais pas... Peut-être que je me sens mieux ici parce que c'est un endroit calme ?

Tu te concentras sur les ondes qui se propageaient sur l'eau tout en réfléchissant à ses paroles. Tu ne savais pas quelle vie mène les soldats en ce moment mais cela semblais bien lamentable. Tu ne savais pas comment elle peut supporter de sortir que quelques minutes par jour. Tu ne pouvais t'imaginer dans un endroit sombre pendant tout une journée entière. Tu te rappelles encore de se longues journées que tu passais à observer les entraînements entre soldats....C'est vrai que tu n'avais pas le droit d'aller les voies mais si tu ne l'avaient pas fait ,tu serais resté enfermé dans une pièce fermé avec ta mère et ton frère. Tu te souvenais encore des murs gris oppressants qui semblaient se refermer sur toi en ne laissant passer aucune lumière à part la synthétique. Tu te souvenais de la cage dure et froide qui te meurtrissait les os comme de la patte à modeler. Tu te souvenais des gémissements de ton frère malade et des douces paroles de ta mère. Mais tu ne voulais pas te souvenir de tout ça. Tu voudrais tout oublier. Tout recommencer. Tout ré-écrire de tes propres pattes. Pas d'être le pantin du destin qui te malmenais de jour en jours. Ces longs jours qui semblaient durer une éternité...Tu te sentais libre de l’extérieur mais enfermé de l’intérieur. Tu n'étais pas libre de tes gestes tellement la routine s'encrait dans ton esprit. Se lever , faire sa toilette, manger, marcher, chasser, aller au camp, chasser, aller au camps, trouver un abri ,dormir...et ainsi de suite. C'était toujours ça et tu avais envie de craquer , de pleurer jusqu'à que tu t'étouffes avec tes propres larmes. Mais tu ne pouvais pas... Tu n'avais pas ce droit...

Tu soupiras en sentant une boule se formait dans ta gorge. Tes yeux devinrent humides mais tu te dépêchas de les essuyer avec ta patte. Tu n'aimais pas paraître faible surtout avec des chats que tu venais de rencontrer. Tu relevas la tête en reposant la patte vivement. La noiraude frôlait de sa patte l'eau qui faisait propager des ondes jusqu'à l'autre bout de la rive. C'était beau et étonnamment, ce geste t'apaisait...En y repensant tu te souvins de la longue réponse de la femelle. Tu étais surprise qu'elle dise tout ceci à une chatte qu'elle ne connaissait qui était en plus une caméléone. Techniquement nos clans étaient ennemis mais on avait mis ça de côté. Toute cette tension , ces soucies, cette haine... Elle vous quittait pour quelques heures jusqu'à que vous vous quittiez et retourniez à votre routine habituelle. Elle enfermé et toi marchant comme une âme en peine. De cette angle de vue, votre condition de vie était bien misérable.

Encore un point commun...

Plus tu parlais avec Shadow, plus tu l'appréciais. En faite ,vous n'étiez peut-être pas si différentes...Tu sursautas en entendant la voix de Shadow qui semblait plus calme que tout à l'heure :

-Et toi ? Viens-tu souvent dans les parages ?

Tu la regardas alors que ton regard devenait vague.Tu ne te souvenais pas d'être venue ici récemment à moins que ta mémoire te fasse défaut. Il était vrai que ta mémoire n'était pas infaillible... Mais tu étais sûr que tu étais déjà venue ici. Après tout ,ce n'était pas très loin de l'Oasis et -même avec ce paysage mort- il y avait beaucoup de proies. En te concentrant un tout petit peu ,tu pouvais entendre leurs petits pas qui serpentaient à travers les arbres. Surement pour échapper à un prédateur. La nature était bien faite après tout. Rien n'était fait avec hasard et on avait tous un prédateur. Rien ne pourrait ébranler cette règle essentiel et existentiel.
Tu reviens à toi et répondit à Shadow en te sentant beaucoup moins méfiante qu'il y quelques minutes :

-Je ne viens assez souvent ici même si je voyage beaucoup.... Après tout je suis chasseuse et je n'aime pas trop rester avec mon clan...Tu haussas les épaules. Mais bon ,je trouve également que cette endroit est assez ...apaisant. Tu fais partie de quel ligne ?

Tu levas les yeux en contemplais le ciel. Le soleil continuait sa course et déclinait lentement en laissant sur son passage des couleurs roses et oranges. Tu aimais regarder le ciel à cette heure et voir ses belles couleurs. Tu adorais aller sur la montagne pour observer le coucher de soleil et les milliers d'étoiles qui prenaient la place...

Il faudra d'ailleurs que j'y retourne...

Le ciel dansait dans tes prunelles rouges alors que ton nez était levé vers le ciel orangé. Shadow soupira à côté de toi ...Surement du à cause d'une mauvaise pensée. Tu sentis une brise fraîche te caressait le pelage en te glaçant les os. Le petit tintement de l'eau était relaxant et tu n'étais plus aussi à cran qu'au début de la conversation. L'ambiance entre toi et Shadow y était aussi pour quelque chose. Au fil des secondes qui passent, tu te rendais compte que cela te faisait du bien de parler à la soldate. Comme si ton cœur s'allégeait -ce qui était bien rare-. D'habitude ,il était si lourd que tu étais toujours ancré sur la terre ,empêchant tes pensées d'imaginer ce qui ne pourrait jamais se passer. Un futur heureux ,une vie aisé était impossible à envisager et -dans un sens- c'était bien comme ça. Tu ne pouvais pas être déçu. Pas être dégoutté par ce que tu ne pourrais jamais avoir.Tu frissonnas et baissas la tête vers la noiraude. Quelque chose voleta devant tes yeux et vint se poser sur la patte de Shadow. Une petite libellule au beau reflet bleu vous regardez avec ses grands yeux à milles facettes. Ses ailes translucides semblaient fines comme du papier mais elles étaient si belle qu'elle reflétaient les lumière du soir. L'insecte ne semblait pas effrayé par notre présence. Shadow arborait un air fasciné avec un mélange d'apaisement et c'est vrai que tu partageais la même expression. Rien qu'en observant cette petite libellule ,tu te sentais calme et la vie semblais plus jolie encore. Sans faire le moindre mouvement, Shadow me répondit avec un petit sourire flottant sur ses babines :

-Je pense que je ne t'étonnerai pas si je te disais être de seconde ligne, et être spécialisée dans l'espionnage. Elle s'esclaffa, toujours en veillant à ne pas perturber la libellule. Je n'ai pas vraiment le profil pour être une combattante, comme tu as pu le constater...

C'est vrai mais on pouvait toujours caché quelque chose derrière un physique. Ce n'est pas parce que on est petite qu'on soit inapte à combattre...Et je doute que les humais , l'ait laisser entrer en seconde ligne en ne savant pas se battre. Même si tu n'étais pas resté jusqu'au bout de ton apprentissage ,tu savais qu'un entrainement était obligatoire. Combien de fois avais-tu vu ton frère se battre contre des soldats ? Tu entends ses râlements et le bruit des feulements énervés. Tu revoyais ton frère tombaient dans la poussière et se relevait presque aussitôt. Par ego ou par simple envie de continuer ,tu savais que ton frère n’arrêterais jamais son entrainement. Quoi qu'il se passe. Quoi qu'il puisse nous arriver, il avait toujours continué et c'est à ce moment là qu'on l'avait perdue. Ce n'était plus ton frère. Ce n'était qu'un monstre qui ne pensais qu'à tuer. Une petite crise de panique parcouru ton corps alors que tes pupilles se rétrécissaient de terreur.

Ce n'est que du passé.

Même si ce n'était que du passé....Tu ne pouvais pas oublier. Même si tu le voulais au plus profond de ton cœur ,cela n'était pas possible. Cela te collait à la peau et cela t'accompagneras surement dans ta tombe. Mais en vérité ,était-ce une bonne chance d'oublier des personnes de ton passé ? Tu te souvins d'une vielle croyance que t'avais raconté une vielle du clan. Elle disait que tant qu'on se souvenait des personnes qui étaient monté au ciel ,on pourrait les retrouver quand notre tour arrivera. Mais dans le cas contraire, ils disparaîtraient comme des petits grains de sable balayé par une petite brise. Mensonge ou vérité ? Tu ne peux pas savoir mais tu voulais y croire, de tout ton âme, de tout ton cœur. Tu avais envie de les retrouver même si cela pourrait être la dernière fois. Donc tu n’oublierais pas. Tu vivrais avec comme tu l'as toujours fait. Des frissons inlassable parcourait ton échine et ne voulait pas disparaître. Soudain la libellule bleu s'envola de la patte de Shadow en voletant vers le soleil couchant. Tu braquas ton regard sur cette petite forme bleu qui disparaissait lentement de ton champs de vision. Le souffle de la soldate se fit entendre alors qu'elle prenait la parole d'une voix -étrangement- mélancolique :

-Qu'es-ce que ça fait, d'être libre ? De ne pas devoir obéir aux Humains ? Elle reposa lentement sa patte au sol, et leva le nez vers le ciel. Qu'es-ce que ça fait, de ne pas vivre dans une cage... ?

Sa question te surprit et son expression bien plus encore. Une profonde tristesse régnait dans le fond de ses pupilles et elle semblait malheureuse. Malheureuse de ne pas être libre . De ne pas pouvoir aller n'importe où ,n'importe quand. Tu la comprenais et la voir comme ça ,te rendait triste. Et envoyant qu'elle te faisait assez confiance pour te laisser voir une part d'elle, tu détendis tes muscles complètement. Tu n'avais plus envie d'être sur la défensive. Tu sentais que tu pouvais lui faire confiance. De plus, tu avais envie de lui rendre la pareille...Tu songeas ta question et leva ton regards vers le ciel rose et orange.Etre libre .... Est-ce que c'était seulement possible ? Même si tu pouvais aller n'importe où ,tu étais toujours rattaché à ton clan et tu ne pouvais pas quitter ces terres. Et c'était pareille avec le destin. Quoi qu'on fasse ,tu ne pouvais pas le changer même si tu le voulais profondément. Tout arrivais à moment précis ,quoi qu'on fasse... Tu baissas le regard vers la noiraude et prit la parole d'une voix -assez- mélancolique :

-Etre libre...C’est une belle sensation mais en vérité, est-on vraiment libre ? Quoi qu'on fasse ,le destin était bien plus fort que tous... Comme une routine mortelle. Tu soupiras avant de continuer.Mais malgré ça ,cela vaut bien mieux que tout autre chose...

A ton grand étonnement , un petit sourire mélancolique passa sur tes babines comme un petit mirage. Cela faisait bien longtemps que tu n'avais pas sourit et cela te faisait bizarre. Mais tu ne le regrettais pas....

Shadow tourna la tête vers toi alors que ses yeux étaient dans la vague. Au fond de toi, tu espérais sincèrement ne pas l'avoir blessé avec tes propos dénudés d'espoir. Tu l'appréciais beaucoup et tu voulais pas qu'elle voit la vie tout en noir comme toi. De plus ,tu savais comment c'était dur d'être chez les soldats alors qu'on ne voulait pas y rester. En faite c'était n'importe où pareille à une petite différence près... On pouvait partir à tous moments sans prévenir. Pour les soldats ,ils avaient cette puce -que tu avais eu- implantée dans la nuque dès notre passage au labo. C'était le signe qu'on était les joujoux des humains et qu'il était très compliqué de s'enfuir. Où qu'on aille, où qu'on soit ,il nous retrouvez toujours même si nous partons très loin de la caserne.Un sourire mélancolique étira les babines de la soldate.. C'était le même que toi et tu étais surprise que tes émotions l'aient atteinte. Toi qui étais toujours froide et moqueuse ,tu te surpris à beaucoup aimer cette chatte qui te ressemblait en beaucoup de points. Tu te sentais bien en sa présence mais tu savais qu'il fallait que tu partes trouver une cachette avant la tombée de la nuit. Tu détestais quand il faisait tout noir et tu sentis des frissons parcourir ton corps en pensant à l'obscurité. La voix de Shadow te sortis de tes sombres pensées :

- Je me rappelle que Mère me disait, parfois, que l'on ne peut choisir ce que l'on est...

Son sourire se fit nostalgique et son regard était rivé sur la rivière qui continuait de couler.Tu comprenais que la femelle était très triste en évoquant sa famille et c'était pareille pour toi. Tu te souvenais encore du sang qui s'écoulait du pelage de ton frère alors que ta mère ne bougeait plus. La scène de leur mort se rejoua dans ta tête et des frissons incontrôlable secoua ton corps.Tu étais souillées, trahis, brisées. Tu regardas tes pattes et tu avais l'impression de voir le sang sur tes griffes ,souillant ton pelage noir : le rendant collant et gluant. Tu ne sentais pas la douleur mais seulement le trou béant que ce jour avait laissé dans ta poitrine. Comment faire pour ne plus souffrir ? Comment faire pour redevenir celle que tu étais avant ? Ses questions tournaient dans ta tête sans s’arrêter et même si tu y réfléchissais longtemps ,la réponse restait toujours identique.

C'était impossible !

Il fallait bien se rendre à l'évidence : tu ne serais plus jamais la même et cette part de toi était morte avec ta famille.Tu fermas les yeux et essayas de vider ton esprit pour ne plus penser à ce qui te tracassais. Chasser toute tes peines, tes peurs et tes angoisses. Tu étais douée que pour ça et tu ne pourrais probablement rien faire d'autre. Tu ne peux même pas t'approcher des gens en étant gentille avec eux. En faite ,en y réfléchissant, tu n'avais pas envie de te rapprocher des gens pour éviter de les perdre à nouveau. Tu serras les dents en te mordant la langue avec fureur -pour la deuxième fois-.Tu ne sentais rien mais le gout salé de ton sang se répandit dans ta bouche. Il fallait que tu retrouves ton calme et te mordre la langue était la seule solution.... Tu relevas ta tête et observas Shadow. Des larmes roulaient sur ses joues et sa respiration s'était faite tremblante. La voir comme ça te rendais triste même si tu ne comprenais pas trop...La soldate reprit tout de même la parole d'une voix douce qui tremblotait à cause de la tristesse :

- Elle disait... Que notre essence même est immuable. Mais que nous pouvons choisir ce que nous devenons. Que nous pouvons choisir la route que nous voulons suivre, même si changer ce que nous sommes au fond de nous est impossible. Elle ramena sa queue autour de ses pattes avant, en te frôlant légèrement. J'aime croire que je peux choisir ma voie. Cela me donne l'espoir qu'un jour, je pourrais de nouveau vivre librement. Un nouveau sourire mélancolique étira ses babines. Ou en tout cas, aussi librement que nous pouvons l'être. Sans cet espoir, je pense que je serais devenue folle depuis longtemps. Ou alors, que je serais devenue une coquille vide, qui se contente d’exécuter les ordres sans réfléchir...

Sa voix baissa jusqu'à s'éteindre totalement alors que son regard était rivé sur le soleil couchant. Tu le regardas à ton tour: tout en méditant sur les paroles de la noiraude. Ses paroles étaient chargées de sagesse et tu trouvais qu'elle étaient emprunte de vérité. Nous étions tous destinés à faire quelque chose et le changer était presque impossible. Mais comme elle le disait ,il fallait garder espoir pour continuer à vivre. Tu disais que l'espoir de revoir le bonheur t'avais quittée mais est-ce que c'était vrai ?Comment avais-tu la force de vivre en sachant que tu n'avais même pas la force de faire face à ton passé ? Cela devait bien faire quelques années que tu avais rejoint les caméléons et tu avais toujours pas trouvée ta place. Tu avais l'impression de voir les fantômes de ton passée partout où tu allais et tu n'arrivais pas à t'ouvrir aux autres. Mais avec Shadow ,tu parlais avec elle facilement et dans un sens ,tu lui faisais confiance.En y repensant ,tu trouvais que Shadow était très courageuse pour garder l'espoir dans sa vie. En quelque sorte, tu l'admirais pour cela et tu te souvins de tes longues journées à observer les soldats se battent en songeant aux libertés que tu voulais avoir.Même si tu étais désormais libre ,tu n'avais pas l'impression de l'être. Un sanglot vint étrangler ta gorge et tu te tournas vers Shadow. Tu pris la parole d'une voix douce et tes yeux luisaient sous la lumière orange du ciel :

-Elle a bien raison et il faudrait toujours vouloir essayer de changer sa nature. L'espoir que tu arrives à générer tous les jours m'impressionnent et il faut que tu le gardes précieusement. Tu fis une pause en expirant une petite respiration tremblotante.Tu en auras toujours besoin et tu as la chance. Le mien est partit depuis bien longtemps...Mais peut-être est-il pas trop tard ?

Tu lui souris sincèrement et une petite larme perla sur le coin de ton œil.Tu levas tes yeux vers le ciel et aperçus les premières étoiles. Il fallait que tu partes et tu étais sûr que cela était la même chose pour Shadow. Tu te levas et t'étiras en sentant tes muscles engourdis par les longues heures assis pas terre. Tu regardas Shadow et prit la parole ,une pointe de regret dans la voix :

-Il faut que je parte mais j'espère sincèrement te revoir. Donc...A la prochaine probablement !

Tu lui fis un petit sourire et te détournas vers la forêts. Tu détestais les au-revoir et tu étais très nulle pour faire ce genre de chose.Tu te retournas une dernière fois et lui fis un petit signe de la patte avant de t'enfoncer dans les buissons. Tu sentais au fond de toi que vous alliez vous revoir et tu étais plutôt contente d'avoir cette impression...

Hors RP: Avec plaisir !! Je serais aussi partante pour un nouveau RP comme celui-ci touche à sa fin... Pour la relation ,est-ce que ça te dirais qu'on développe un lien de meilleure amie ?Vu comment ça tourne ,cela serait pas mal :) A toi de voir et tu me dis quand tu voudras faire le nouveau RP et qui commenceras ♪