J'étais allongée tranquillement. J'étais perdue dans mes rêves. Comme d'habitude quoi. Les rayons du soleil vinrent carresser mon visage. Je commençais à ouvrir un œil puis l'autre. Reposée, je me levais. Je nettoyais d'abord mon pelage. Pour une fois, l'air ambiant n'était pas électrique. Normal, je n'étais pas stressée ou autre. Je marchais doucement. Je plongeais encore dans mes pensées. J'ai vraiment la tête dans les nuages. Je repensais à mes tracas de la vie courante. Le fait qu'on m'est abandonnée, mon père et pleins d'autres trucs qui m'embrouillent l'esprit. Cela faisait que quelques semaines que j'avais mon pouvoir. Et que je vivais parmis les soldats. Je l'avoue, avant, je voulais rejoindre les Felinae mais j'ai vite changé d'avis quand ils m'ont abandonnée. Malgré mon chagrin et ma douleur, j'affronte chaque journée avec le sourire. La plupart des soldats sont étonnés par mon enthousiasme et ma volonté de de venir une grande soldate. Ce qui me vaut d'ailleurs d'être très appréciée. On commence à me connaître de plus en plus et moi je commence à me faire un place ici. Sur le chemin, je croisais différents soldats. De toutes les tailles, physiques et autres. Mais aucun de me ressemblait. J'étais très jeune et j'avais un physqiue vraiment... particulier. Les autres disent que ça me rend unique. J'aime bien ce terme, "unique". Cela me défini bien. Soudain, sans le vouloir, je percutais un autre soldat. Enfin, plutôt une soldate au prlage couleur caramel.

"Oh désolé... J'étais perdue dans mes pensées..."

Nishari était couché tranquillement sur une caisse en bois vide, le soleil frappant directement sur son doux pelage caramel. Elle a fait deux missions aujourd'hui; elle a patrouillé de nuit les égouts, et à peine à l'aube elle devait aider à un apprenti soldat à s'entraîner, car son mentor était malade. Elle pouvait maintenant se reposer en paix dans la Ville, avec le soleil de plomb au-dessus d'elle et une brise légère. Elle bailla, la queue enroulé autour d'elle, s'apprêtant à s'endormir, les paupières déjà closes...Jusqu'à qu'un sale humain la poussa hors de la caisse brutalement. Elle eut le temps de tomber sur ses pattes, la fourrure ébouriffée et les yeux écarquillés par la peur et le choc. Elle haleta, tremblante, puis regarda d'un air mauvais à l'humain avant de cracher férocement, les griffes toutes sorties. L'humain en question prit un caillou et essaya de le lancer à la femelle d'où il rata complètement, l'odeur de la peur imprégnant dans l'air. Elle fit quelques pas rapides vers lui, puis l'humain s'enfuit, prenant avec lui la caisse en bois.

-Sale humain inutile...

Elle marcha lentement, essayant de se calmer en pensant à autre chose, avant de se faire percuter, elle entendit une voix appartenant à une femelle.

-Oh désolé... J'étais perdue dans mes pensées...

Elle se retourna en crachant, la fourrure gonflante et les yeux luisant de fureur. Elle regarda la chatte devant, ayant la taille d'un nouvel apprenti, sa fourrure était de couleur crème, parsemé de différentes couleurs telles que le noir, le gris, le blanc et sable avec des marques totalement différentes. Une mèche avec un genre de dégradé du rose jusqu'au bleu/violet.
Elle lâcha un grognement, la queue battante, les griffes encore une fois sorties. Elle était désolée ? Non seulement la petite chatte était désolée, elle était aussi perdue dans ses pensées ? Elle se retint de lui sauter dessus pour se battre, voire même jusqu'à la tuer. Elle détestait se battre - ou tuer - mais si elle se sentait en danger ou si elle détestait un chat, cela ne la dérangeait guère.
En crachant encore une fois, elle répondit d'une voix froide en dévisageant d'un regard mauvais à la jeune chatte.

-Fais attention la prochaine fois ! Et les apprentis ne sont pas autorisés de sortir, sauf si c'est un ordre de leur mentor.

Déjà, elle était gentille de ne pas l'insulter ou même de l'hurler dessus. Elle détestait les chats lunatiques, perdus dans leur pensées jusqu'à qu'ils se rapportent des problèmes..ça l'agaçait vraiment. Elle continua de fixer la jeune chatte en serrant les dents, essayant douloureusement de ne pas lui sauter dessus.

La femelle se retourna et cracha. Ses poils étaient hérissés et je voyais toute la fureur dans ses yeux. Je me figeais. Cette femelle me faisait un peu peur et elle n’était pas très amicale. Elle sortit les griffes et grogna, la queue battante. Je reculais d’un pas, effrayée. En temps normal, je suis de nature gentille et un peu excitée mais quand je vois que quelqu’un me veut du mal ou se montre méchant avec moi sans raison valable, je peux devenir assez… méchante. Je ne suis qu’un chaton de même pas 2 mois, je n’aurais aucune chance face à elle. Elle cracha de nouveau et me dit d’une voix froide :

« Fais attention la prochaine fois ! Et les apprentis ne sont pas autorisés de sortir, sauf si c'est un ordre de leur mentor. »

Je voyais qu’elle avait envie de m’étriper. C’était réciproque d’ailleurs. Si j’étais plus grande, je pourrais lui sauter dessus. Elle serrait les dents et cela m’agaçait encore plus. Pour qui elle se prenait celle-là ? Je sors si je veux d’abord ! Personne ne me dictera ma conduite et surtout pas elle ! Je reprenais d’un ton très froid :

« Pas la peine d’être aussi méchante ; je me suis excusée. Je ne suis pas une apprentie mais un frais et je n’ai pas de mentor. Et je ne reçois d’ordres de personne et ce n’est pas toi qui va m’en donner ! »

Je m’assis devant elle, la défiant du regard. Je pris un petit sourire bien énervant. L’air ambiant devenait de plus en plus électrique. C’était voulu bien sûr. Si elle me touchait, elle se prenait une décharge électrique, c’était aussi simple que ça. Je ne vais pas me laisser intimider par des soldats mal léchés ! J’ai beau être un chaton, ça ne veut pas dire que je ne peux pas me défendre un minimum. Je continuais de la fixer en levant un sourcil et repris avec un sourire narquois :

« T’as perdue ta langue ? »

Je continuais de la dévisageais un moment puis je finis par lui tourner le dos en ricanant. Oui, j’aime être une connasse, et alors ?

Quand on a nos griffes sorties, c'est difficile de ne pas sauter sur son ennemi ou rival, tout ce qu'elle voulait c'est faire du mal à la jeune chatte..psychologiquement et physiquement. C'était maintenant impossible pour elle de se calmer, elle devait tuer une chose vivante à cause de cette...de cette avorton ! Dû à ça, elle commençait à trembler de colère, mais pas assez pour que la chatte devant elle ne le voit. Elle dévisagea la petite femelle en serrant les dents, elle devait être rationnelle; si elle tue la petite, elle sera pourchassé par ses congénères ou même par une personne très proche d'elle..ou soit elle redeviendra folle et tuera tout dans son passage, y compris chatons et aînés. Mais bon, ce n'était pas de sa faute ! C'était la faute de son côté obscur.
Elle ferma les yeux et essaya de penser quelque chose d'autre que cette avorton devant elle...non, c'était définitivement impossible. Si elle essaye de griffer une seule fois cette demi-portion, elle ne sera plus comme avant jusqu'à que Nishari redeviendra normale. C'est à dire une soldate inexpressive qui s'en fiche de tout ses collègues.

La petite chatte ennuyante reprit parole, d'un ton très froid que Nishari eu des frissons, comme elle avait eu si peur qu'elle en tremblait !

-Pas la peine d’être aussi méchante ; je me suis excusée. Je ne suis pas une apprentie mais un frais et je n’ai pas de mentor. Et je ne reçois d’ordres de personne et ce n’est pas toi qui va m’en donner !

Nishari roula des yeux en grimaçant, battant toujours la queue. Mon dieu que cette sale petite gamine l'énervait de tout son être..Tout ce qu'elle voulait c'était d'exprimer sa colère, lâcher des insultes, néanmoins ça montrera une faiblesse donc elle préféra de se taire pour trouver les bons mots. Cette petite haussa un sourcil, souris d'un air narquois et reprit la parole en remarquant son silence;

-T’as perdue ta langue ?

Elle lâcha un feulement lorsque la chatte bizarre ricana en lui tournant le dos. Comment ose-t-elle...! Difficilement, elle resta immobile toujours en la fixant à chaque mouvement qu'elle fait. Ses griffes acérés grattant le sol sableux et quelques cailloux minuscules, le regard hargneux braquée sur sa minuscule forme tacheté de différentes façons et de couleurs. Elle s'imaginait en train de la faire agoniser, du sang coulant hors de son corps, tout en ayant de violents spasmes. Non ! Elle devrait éviter de penser à ça ! Même si elle est très agaçante, elle n'était qu'un chaton.
Les yeux réduites à deux fentes, elle s'approcha très lentement d'elle seulement pour la faire effrayer, même si elle gardait maintenant sa fourrure lisse. Elle grogna, les oreilles bien droites. Elle répondit d'une voix douce que ça en devenait inquétant alors qu'elle s'approchait d'elle silencieusement et lentement.

-Oh oh...Ce ne sera pas moi qui perdra la langue..

Elle arrêta sa démarche, se trouvant seulement de quelques pas devant elle. Sa queue battait lentement, très lentement. Elle étaient maintenant seules toutes les deux, dans cette petite rue où les humains se sont éloignés d'eux. Les humains sont vraiment effrayés par seulement des chats modifiés. Que c'est adorable. Elle continua de reprendre sa parole, toujours avec le même ton.

-Mais peut-être qu'aujourd'hui, je serais pacifique avec toi. Estime-toi heureuse, petite.

"Oh oh... Ce ne sera pas moi qui perdra la langue..."

Je reculais d'un pas. Cette voix douce était étrange et me faisait frissonner. Je baissais les oreilles en observant mon adversaire. Je me mordais la lèvre inférieur. Ses paroles ne m’enchantaient pas vraiment. Cette chatte m'effraie beaucoup plus qu'avant. J'ai l'horrible impression que, si je n'étais pas une soldate, ses griffes auraient déjà transpercées ma chair... L'imposante soldate ajouta :

"Mais peut-être qu'aujourd'hui, je serais pacifique avec toi. Estime-toi heureuse, petite."

Je m'estimais surtout heureuse de ne pas déjà être en morceau... Cette chatte était beaucoup plus imposante et forte qu'une minuscule chatonne comme moi. En plus, elle a de grands crocs alors que moi j'ai l'impression d'avoir des cure-dents ! Et elle a de belles et longues griffes, moi j'ai juste des espèces d'aiguilles qui ne font rien d'autre que de minuscules égratignures ! Je regardais la jolie femelle droit dans les yeux. Mes pattes tremblaient un peu. Une goutte de sueur glissa sur ma joue. Je l'ai un peu trop énervée ; je vois dans ses yeux qu'elle rêve de me bondir dessus. Il fallait absolument que j'améliore la situation si je ne veux pas que cette soldate garde sa haine envers moi juste pour un petit conflit... Mais comment faire ? Si je m'excuse, elle allait trouver ça niais et indigne d'un soldat. Franchement, vous m'imaginez, moi, m'excuser auprès d'une soldate qui veut me déchiqueter ? Mais bon, ai-je vraiment le choix ?

"Écoute... Je suis vraiment désolé de m'être emporté comme ça. Je voulais pas être froide comme ça avec toi... T'as pas l'air d'être aussi méchante que t'y parais en plus..."

J'avais peur de sa réaction. Elle ne me portait pas dans son cœur ça c'est sûr. Je humais l'air encore. Toujours électrique. Mes poils se hérissaient un peu dû à toute cette ambiance électrifiée. Je reportais mon attention sur la chatte, attendant sa réaction, la boule au ventre...

Attention Eukha, ta dernière réponse ne faisait que 240 mots hors dialogue : pas d'avertissement pour cette fois, mais si tu récidives après ce post ce sera le cas :/

Ok je vais rallonger ma réponse ;) Je ferais plus attention dorénavant :3

Up ~

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