June est née dans les égouts, où elle a vécu avec sa mère; son père étant parti à sa naissance. Elle n’est pas née chez les soldats, et ne connaît pas ses parents au point de savoir leurs clans respectifs. Elle a néanmoins cru entendre que son père était un Soldat ayant engrossé sa mère qui était et est d’une chatte errante.
Plus tard, June finit par s’enfuir des griffes de sa mère, qui ne s’occupait pas assez bien d’elle de toute manière. Elle était encore jeune quand elle intégra les Felinae; constatant son incapacité de tuer une personne vivante, elle fut renvoyé chez les Caméléons, où elle occupa le rang de messager inter-clanique. Au sein de cette guilde, personne ne la remarquait, ou ne la connaissait. Elle a servi sa guilde pendant trois longues années, et pas une seule personne n’aurait pu citer son nom. Pandémie, une Soldate rencontrée en Ville, fût sa compagne. Cette même Soldate quitta son camp pour devenir solitaire; et c’est ce qui poussa June à faire de même. Hélas, Pandémie mourut en la protégeant une dernière fois. Bien que le plaisir fût court, l’ex-messagère en apprit beaucoup; elle a, pour commencer, appris à s’écouter plus elle même, elle a pu apprendre à devenir moins naïve, quitte à devenir mauvaise. Ironiquement, June est devenue beaucoup plus responsable et adulte après avoir quitté son clan.
Un jour, elle frôla une nouvelle fois la mort. Une seule personne se trouvait à ses côtés, et ce n’était qu’une inconnue. Alors que June était à l’agonie et perdait peu à peu ses sens, qu’elle ne retrouvait même plus sa voix, l’inconnue chantait et ne faisait que de la fixer sans même la toucher. Aucune aide. Quand elle était partie, June jura solennellement que si elle retrouvait cette personne, elle périrait dans d’atroces souffrances. Elle la regardera de la même sorte, et chantera ce même air désolant et morbide.
Aujourd’hui June n’est pas vraiment au meilleure de sa forme, mais reste assez forte et agile, son principal avantage étant sa capacité de chasser avec facilité. Elle vit comme elle peut, le plus loin possible des Caméléons qu’elle abhorre.