Une odeur répugnante régnait sur les alentours. Le soleil pointait à l'horizon, perçant le ciel de ses rayons éblouissant. Des objets étranges en tout genre trônaient sur une sorte de dune de déchets. Zelio explorait cette univers tout droit venu d'un autre monde à ses yeux. Curieux de nature, il faisait rouler des bouts de plastique, reniflait d'autres objets étranges. C'était presque comme redevenir un chaton, découvrant les mystères du monde où il vit. Des nouvelles odeurs, de nouvelles matières, de nouvelles formes... Tout était sujet à émerveillement.
Les humains sont vraiment bizarres... Mais ingénieux, ils ont inventés tant de choses !
Devant le matou à la fourrure noire charbon, se trouvait une grande boîte métallique. Elle était immense, et possédait des sortes de balles noires qui la tenaient droite. La boîte semblait être apte à rouler, du moins auparavant. Il y avait des sortes de vitres, mais elles étaient brisées. Zelio pencha la tête sur le côté en examinant cet engin inconnu.
Ça doit être une de ces machines que j'ai vu en ville... Les humains se déplacent à l’intérieur, il y en a presque plus. Celle-ci doit être morte...
Parfois des frémissement retentissaient dans le silence du désert de métaux. Le soldat aux yeux bleu azur ne se posait pas plus de question, une odeur de gibier était perceptible dans l'air. Les bruits devaient provenir d'une proie en quête de nourriture.
Zelio prit de l'élan avant de sauter sur la carrosserie du cadavre de la machine. Il se posta sur le toit et s’allongea au sommet. Admirant le paysage environnant il passait sa queue devant ses pattes. Une faible courant d'air frais rafraîchit légèrement le matou qui apprécia grandement cette infime dose de fraîcheur.