AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €

Partagez
Une âme attristée au détour des cages froides et métalliques... [Feat Hishika Miyatii] Fini o/

Invité



Anonymous
Invité


   Lun 29 Aoû - 21:54


Kaïgaan marchait entre les cages métalliques peuplées de chats tous plus effondrés les uns que les autres. Les mères porteuses, entassées dans des cages malpropres avec leurs petits, les jeunes victimes d'expérience, les mâle incapables de se battre, tous étaient regroupés ici, ne servant qu'à assouvir les besoins des Hommes de la plus sombre des manières. Certains félins étaient blessés après avoir vainement essayé de se sauver, d'autres étaient si mal qu'ils paraissaient sans vie, n'attendant que le jour de la Faucheuse. Les jeunes chats étaient perdus, se demandant ce qu'il venait de leur arriver, alors que leur corps changeait lentement dû aux produits chimiques qui y avaient été injectés. Leurs vie avait été brisée, à tous. Quel funeste tableau se dressait devant les yeux bleus glacés de Kaïgaan.

Il s'était réveillé quelques heures auparavant et un supérieur lui avait ordonné, d'une manière assez dure, de surveiller "ces pauvres sous merdes bonnes à la reproduction". Les poils du soldats électrique s'étaient hérissés, en rage de réentendre le discours qu'avait tenu son père à propos de sa mère, quelques secondes avant que sa soeur ne le tue. Mais il n'avait pas la force de caractère de Kaya. Il avait juste grogné, sorti les griffes, avant d'obéir quand son supérieur avait haussé le ton. Tsss, quel lâche il faisait. Mais malgré son envie de sauter à la gorge de ce maudit félin, il devait prendre patience, ne pas attirer l'attention. Libérer les prisonniers était une mission dangereuse qui nécessitait de la préparation. En effet, il devait conserver son statut de soldat modèle pour pouvoir avoir un effet de surprise le jour venu. Le tout pour être sûr que la mission réussisse, permettre à un maximum de chat de se sauver et si possible rester en vie. Ce ne serait pas de trop. Le soldat gris devait prendre sur lui, encore et toujours.

Enfin, Kaïgaan devait patrouiller, il allait patrouiller. Marchant entre les cages, il se rappelait malgré lui son enfance. Lui aussi était né dans une de ses cages, et y avait grandi avec sa mère et sa soeur. Durant son enfance, il ne se doutait pas de toute la misère qui l'entourait. Il jouait avec sa soeur, dormait contre le ventre chaud de sa mère, sans se soucier de son futur. Et aujourd'hui, marchant en tant que soldat, il ne voyait que cela. Les chatons jouaient, alors que leur mère les regardait d'un oeil triste, imaginant avec effroi leur avenir. Allaient-ils devenir des bêtes reproductrices ? Des tueurs ne vivant que pour leurs détracteurs ? Ou allaient-ils avoir la force de s'échapper vers une vie meilleure ? La mère de Kaïgaan s'était sans doute posé ces sombres questions. Ah, si seulement il avait su à l'époque, il aurait pu la réconforter. Mais en lui disant quoi ? Il baissait la tête face à ses supérieurs, obéissait aux humains, mais prévoyait en secret, avec l'aide de Gwei, de faire évader la plus grande partie possible des prisonniers. Alors pouvait-elle être fière de lui, du paradis dans lequel elle se trouvait. Tous les jours il en doutait, même si Rainbow, en lui faisant se remémorer son plus beau souvenir, l'avait aidé à aller mieux. Mais bien sûr, le mâle étant très réaliste et n'ayant aucune confiance en lui, il en fallait plus pour lui redonner foi en lui. Dans son esprit, Kaïgaan n'était rien, un simple pion, détestable et monstrueux, ne cherchant à libérer les captifs que pour adoucir sa conscience meurtrie. Il ne pouvait se dire que certes, il avait été lâche, mais que désormais il œuvrait pour une mission qui allait aider des dizaines de félins. Que voulez-vous, ce chat n'avait aucune estime de lui-même, malgré tout ce qu'avait dit ses amis.

Alors qu'il marchait, certains prisonniers le regardaient de façon agressive, et d'autres allaient jusqu'à lui feuler dessus. Oh, il les comprenait et ne pouvait pas leur en vouloir après tout. Il ne pouvait pas non plus se justifier, ni même leur dire ses projets, cela pourrait lui attirer des problèmes et faire échouer ce qu'il préparait depuis des semaines avec son coéquipier. Il se taisait donc, regardant droit devant lui, le regard entre le neutre et le froid. Mais alors qu'il tournait à un embranchement, quelque chose attira attention. Enfin, plutôt quelqu'un. Une femelle, certainement reproductrice, crème aux extrémités brun clair. Elle n'avait rien de bien spécial, enfin, de plus que les dizaines d'autres chats, mais Kaïgaan venait de croiser son regard. Il ne prononça pas un mot, la regardant. Il se savait que dire. Après tout, elle était en cage, certainement en peine. La moindre remarque d'amitié pourrait paraître telle une moquerie, non ? Enfin, il devait tout de même briser ce silence pesant. C'est alors qu'il remarqua sa patte, recouverte d'un bandage.

- Tu es blessée ?

Sa voix calme avait laissé transparaître une pointe de curiosité, mêlée à un ton sympathique, ou au moins pacifique. Il ne venait pas la narguer ou jouer les soldats sadiques, et il espérait qu'elle allait le comprendre pour ne pas le rejeter sèchement.


Dernière édition par Kaïgaan le Dim 20 Nov - 18:55, édité 1 fois

Invité



Anonymous
Invité


   Mar 30 Aoû - 19:04


Pour une fois que je gambadais pas dans la forêt le désert ou même en ville, pour une fois que je profitais de la présence de mon fils , pour une fois que mon coeur ne se rouvrait pas pour la dixième fois en pensant à ma chère fille que les hommes avaient martyrisé avant que je ne puisse la reprendre et la ramener chez les Felinae ou son oncle l'avait accueilli avec n grand altruisme, comme je le connaissais peu mais que je lui faisais confiance, comme a Ryuk, peut être étais-je stupide, peut être qu'en réalité ma chatonne était déjà morte? Non ! Il n'était pas ainsi, je sais qu'elle allait bien, je le sentirait sinon, je léchais le dos de mon fils en le serrant un peu dans son sommeil si léger et si doux, il était tellement beau...Tellement incroyable..Mais il était un soldat, et une future expérience pour les humains ! Non, je ne voulais pas ! Je regardais ma cage, la porte grinçait à force de s'ouvrir et de se fermer au rythme des légers courants d'air.

Plusieurs minutes se passaient sans que rien n'attire mon attention, surtout mes yeux s'embuaient de plus en plus, enfin pas que j'allais pleurer, mais suite à cette maladie oculaire qui me touchait de plein fouet, je ne voyais presque pas, mais j'entendais très bien et je pouvais distinguer parfois les "formes fantômatiques" qui remplaçaient les êtres et les objets à mes alentours, je n'avais rien dit à Ryuk, mais beaucoup savait déjà, je savais une chose c'est que les humains ne voudraient pas d'une reproductrice malade, il me jetterai probablement au monstre, j'en frissonnais, je ne voulais pas finir ainsi, ce n'était pas ma destinée, Yenäa, cette femelle, cette caméléon m'avait dit que je devais parler à mon compagnon du projet de partir, cependant je n'avais pas eu le courage de lui en parler actuellement ! Je suis tellement incapable, ma queue cachait mon petit qui gigotait contre mon giron si doux et chaud, cela me rappelait mon enfance, avec ma mère adoptive.

Une odeur attirait mon attention soudainement, un matou était entré ici, un soldat visiblement, je commençais à me méfier, cette odeur me disait quelque chose, même si je ne lui avais jamais parlé, je sais que ce n'était pas une personne hostile, son odeur porterait l'odeur du sang si c'était le cas, ce n'était pas un chat domestique, enfin je crois, personnellement, les chats qui sont avec les humains portent ce nom si flatteur, après tout cela leurs va si bien ! Je secouais la tête et écoutait les autres chats de l'endroit, ils se montraient hostiles et apeurés envers le soldat, compréhensible, leurs émotions sont tellement simples à ressentir depuis le début de ma perdition de vue, enfin bref, je pus bientôt voir une forme, grise, je crois, des traits bleus sur son dos, des gros points bleus brillants sur la face, ses yeux probablement. Après vérification, oui c'était bien lui, Kaïgaan, si ma mémoire était exacte, j'avais entendu ce nom et vu ce visage / cette odeur y être associée plusieurs fois durant mes expéditions plus ou moins nocturnes.

Le mâle me regardait, je le savais un minimum, sentant ma fourrure brûler sous le "contact" de ses yeux bleutés, il n'était pas hostile, je regardais mon petit, et le cachait encore plus sous mon instinct maternel, laissant simplement son museau dépasser de sa queue très touffue pour la saison, il faisait très chaud, même au soir tombant, mais bon, je ne pouvais rien y faire, à part faire comme il y a 1 semaine, me jeter dans l'eau comme une gamine avec une femelle caméléon, nous étions amies, enfin je crois? J'aimais beaucoup les femelles caméléons de ce que j'en avais rencontré, elles sont souvent drôles et intelligentes, sans l'être trop pour éviter qu'on ne se sente inférieure, enfin, j'aimais beaucoup Terra et Yenäa. Je frissonnais, une autre femelle avait péri récemment, une solitaire anciennement Caméléon, elle était morte sous mes yeux, la pauvre, c'était dure à croire mais la chaleur touchait tout le monde, même les plus fort ! Le mâle prit alors un souffle et commençait à ouvrir la discussion

"-Tu es blessée ?" Me demandait-il, sa voix laissant passer une certaine curiosité qui m'amusa un peu, je dois bien l'avouer, pauvre petit, tu ignores bien des choses sur moi, surtout à propos de ma patte que je devinais être la raison de cette question, pour une fois, de ce que j'en avais entendu, il n'était pas sarcastique, enfin cela ne m'aurait pas dérangé, on peut être deux à jouer à ce jeu là ! Son ton était également sympathique et pacifique, ce qui me fit sourire en sa direction

Je le regardais calmement, enfin, tournais mon regard presque aveugle vers le chat gris, il était assez grand de ce que je pouvais en voir, je voulais bien savoir une chose mais bon, je pouvais me douter que cela pouvait être une ruse des soldats pour tirer des informations, car oui, certains sont au courant que je sorte la nuit, enfin ce qui doivent surveiller des "chats sans importances juste bon à leurs fournir des expériences et à peupler ce monde détruit que les hommes ont créé" Je secouais la tête vivement, non, lui portait une autre odeur sur lui, pas celle des soldats uniquement, l'odeur...des Felinae? Oui, c'était cette odeur, oh un rénégat comme moi ! Cela faisait plaisir au coeur si brisé qu'est le mien.

"-Bien le bonjour, et bien non, ne t'en fais pas pour ça, ce bandage n'est rien, enfin si c'était bien pour ça que tu posais cette question plus ou moins stupide à dire vrai, tu te nommes Kaïgaan n'est ce pas? Je reconnais cette odeur qu'on a collé à ton nom plusieurs fois déjà. Je me nomme Hishika Miyatii, mais tout le monde me nomme Hishi pour faire plus court. Je suppose que tu as obéis au ordre des soldats de venir surveiller les cages ici, les incapables dans mon genre, et bien désolée de te dire ça, mais il semblerai que ta présence ne soit pas le bien venu ici, enfin, pour moi elle l'est du moment que tu n'es pas hostile, mais les autres..." Dis-je d'une voix mielleuse voir même un peu en le cherchant me levant doucement, me plaçant en face du matou à une longueur de queue de renard, mes yeux bleus plus clairs à présent se plantant dans les siens, même si je ne sais pas très bien ce que je pouvais voir. Le chaton derrière moi miaulait de plus belle mais finit par trouver ma queue et se blottir dedans, provocant un sourire attendri sur mon visage.

Invité



Anonymous
Invité


   Jeu 1 Sep - 0:42


La femelle sourit légèrement avant de tourner la tête vers le soldat gris. Il semblait le regarder mais quelque chose n'allait pas avec son joli regard bleu. Kaïgaan aurait pu ne pas le remarquer mais pour avoir vu la presque cécité de Mephisto, il se doutait bien que cette demoiselle avait un problème oculaire. C'était assez étrange que les humains garde une reproductrice présentant une tare potentiellement transmissible à sa progéniture... Enfin, peu importait. Elle semblait l'analyser, le sentir, ce qu'il laissa faire car après tout, c'était en somme assez naturel. Ses yeux glacés eurent l'air de s'illuminer un instant, comme si quelque chose venait de lui faire plaisir. Mais ça, il ne pouvait le deviner. Elle prit finalement la parole d'un ton mielleux, surprenant quelque peu le soldat.

- Bien le bonjour, et bien non, ne t'en fais pas pour ça, ce bandage n'est rien, enfin si c'était bien pour ça que tu posais cette question plus ou moins stupide à dire vrai, tu te nommes Kaïgaan n'est ce pas? Je reconnais cette odeur qu'on a collé à ton nom plusieurs fois déjà. Je me nomme Hishika Miyatii, mais tout le monde me nomme Hishi pour faire plus court. Je suppose que tu as obéis au ordre des soldats de venir surveiller les cages ici, les incapables dans mon genre, et bien désolée de te dire ça, mais il semblerai que ta présence ne soit pas le bien venu ici, enfin, pour moi elle l'est du moment que tu n'es pas hostile, mais les autres...

Ohohoh... Beaucoup de mots. Il ne s'attendait vraiment pas à ce qu'elle soit aussi bavarde alors qu'elle était en cage avec... Un miaulement aigu se fit entendre. Bien sûr, qu'il était bête. Une petite boule de poil était caché dans la queue de Hishika, dormant entre ses longs poils. Kaïgaan se rappela soudainement sa vie de chaton, lui aussi fils de reproductrice. Comme ce petit, il avait dormi innocemment, ne pensant pas à toute les horreurs dont serait rempli son futur. Enfin, ce n'était pas le moment de buguer devant un avenir incertain. Il toussota donc pour s'éclaircir la voix avant de répondre à Hishika. Bon, il allait ignorer le fait qu'elle lui avait dit qu'il avait posé une question stupide. Arf, dire qu'il voulait juste savoir si elle était blessée. Enfin, peu importait. Il s'assit en prenant la parole du même ton calme, entre le neutre et l'amical.

- Juste Kaï.

Il marqua une légère pause, histoire qu'elle retienne bien. Il détestait son nom, donné par son père. Mais puisqu'il ne pouvait le changer, il choisissait d'être appelé par le surnom que lui donnait sa mère. Ce n'était pas grand chose, mais cela comptait beaucoup pour lui. A vrai dire, l'appeler délibérément Kaïgaan avec un air moqueur était pour lui une bonne raison de s'énerver. Mais bon, il comprenait que la majorité des félins n'était pas au courant, c'était normal. Il reprit donc.

- Oui, j'avais remarqué que certains ne sont pas enchantés de me voir. Quel dommage, moi qui ne demande qu'un peu d'amour.

Il avait prit un ton sarcastique, maniant l'ironie avec amusement. Il savait bien que ces félins souffraient, qu'ils détestaient les humains comme les soldats, mais il ne pouvait s'empêcher de lancer une petite pique, surtout qu'Hishi n'avait pas vraiment l'air aussi agressive que ses camarades. Après tout, il se fichait bien que les prisonniers le détestaient, lui savait qu'il allait les libérer. Enfin, si il y arrivait. Il finit par hausser les épaules, prenant cette fois un ton plus détaché, bien qu'assez attristé de cette situation.

- Je fais juste mon boulot pour recevoir ma nourriture, peu importe ce qu'ils pensent.

Ce ton qui signifiait "C'est triste mais c'est comme ça". Non, il était très loin d'être heureux de son travail, mais pour l'instant il devait le faire, c'était un fait.

Invité



Anonymous
Invité


   Jeu 1 Sep - 17:05


Le mâle avait remarqué la tare que présentait mes yeux, en même temps il faudrait en avoir une soit même pour ne pas la voir, enfin bref, je commence à partir moi aussi là il ne faudrait pas que je le fasse sinon cela reviendrait à un foutu monologue. Il regardait mon petit Erohan, si mignon qu'il était enfoui dans ma queue si touffue, je le regardais un peu méfiante mais me détendit quand je vis qu'il semblait..intéressé? Presque pensif à propos du futur de cette petite boule de poil, mais je sais qu'il survivrait à tout, même au pire blessure, mais son expérience, elle, aurait lieu, peu être qu'il en souffrirait, non pas peut être, mais il s'en souffrirait, tout comme moi j'en ai souffert, le soucis c'est que rien que ma fille n'a pas pu rester plus longtemps, j'ai du la rendre à son oncle pour éviter d'autres malheurs et la vue de son si joli museau déformé à son frère et son père, même moi j'avais eu du mal à croire qu'elle était comme nous tous.

Le matou revint subitement à lui, et bien pas trop tôt ! Il semblait...différent, peut être plus froid ou non, ce n'était pas froid, qu'elle était cette foutue expression? De la surprise? A quoi pensait-il bon sang? Je secouais la tête à mon tour pour revenir à moi même, je ne pouvais me permettre de le regarder comme ça, il restait un soldat malgré tout, puis les humains finiraient par me foutre dehors à cause de mes yeux, si il prévenait les autres soldats/vétérans j'en aurais fini de ma vie ! Je me donnais un coup mentalement pour me remettre en place et remettre mon regard aveugle vers le mâle en face de moi. Il toussotait distraitement, pourquoi faire? Sérieusement Hishika en plus d'être aussi aveugle qu'une taupe tu est devenue aussi conne qu'un oiseau...pour remettre sa voix en "place". Il s'asseyait alors en face de moi et commençait à parler d'une voix entre le neutre et l'amical, on ne dira rien sur sa voix penchant plus sur le neutre.

"- Juste Kaï." Dit-il soudainement, devrais-je respecter cette règle que lui même avait instauré pour lui ? Je ne sais pas, peut être, chaque ami et chaque allié était un bien intense pour moi, surtout dans mon cas, je devais parler à Ryuk ce de départ, surtout avec Yenäa et Terra qui m'y encourageait, peut être pourrais-je devenir une soigneuse, peut être rêvais-je trop gros? Je n'en saurais pas étonnée. Il ... "aura" se trouvait autour du matou ou plutôt en émanait, celui ci était..en colère? En effet il ne parlait plus.

Je le couvais d'un regard compréhensif, je ne pouvais savoir pourquoi il voulait qu'on l'appelle Kaï, ne le connaissant que très peu, mais je sentais au fond que c'était important pour lui, donc j'allais le respecter, même si je ne le voulais pas trop au fond, j'aimais bien le nom de Kaïgaan, surtout la prononciation que je pouvais en avoir "Kaï ga aan" Ouais j'étais vraiment une des chattes les pus étranges habitant ce monde, enfin on ne peut se changer sois même après tout ! Puis doucement le mâle reprit la parole, même si je voulais parler à mon tour pour tout lui demander, enfin bref, je ne vais pas le couper non plus je tiens à rester un minimum polie et surtout a avoir du respect, peut être que cela me tirerait de là?

"- Oui, j'avais remarqué que certains ne sont pas enchantés de me voir. Quel dommage, moi qui ne demande qu'un peu d'amour." Le ton du matou était plus sarcastique, ce qui me fit sourire, en effet il était connu pour aimer le sarcasme et l'ironie, enfin, j'aimais beaucoup ce genre de petite pique, surtout avec ce matou ma foie assez agréable avec une erreur de la nature dans mon genre !

Il semblait un peu amusé par sa petite expression, ce qui me fit encore une fois rire, j'aimais particulièrement les gens comme lui, sarcastique mais sachant rester drôle dans les moments qui en avaient besoin, ici surtout, on ne doit pas se montrer trop..ennuyeux, sinon on serait tous mort probablement de déprime, enfin bref, si je pouvais faire quoi que ce soit pour aider les jeunes félins/félines se trouvant autour de nous, je le ferais, cependant pour le moment, on va dire qu'avec mes petits soucis de vision ce n'était pas une très très très bonne idée de se faire remarquer par les soldats ou les humains, de toutes manières pour beaucoup ils sont dans le même panier ! Il reprit alors mon rire calmé pour le coup. Il avait un ton détaché cette fois.

"-Je fais juste mon boulot pour recevoir ma nourriture, peu importe ce qu'ils pensent."

Je le regardais, du regret? De la honte? Mais qu'elle était ce sentiment autour de ce matou bordel ! Je m'approchais de lui léchais doucement le front comme une mère à ses petits, laissant mon instinct me guider cette fois, je n'en pouvais plus de cette endroit, bientôt je disparaîtrais, avec mon fils et mon mâle, et on serait peut être beaucoup...on sera heureux en dehors de cette endroit morbide ! Je lui donnais un petit coup de patte sur l'oreille pour lui signifier que ce n'était rien, après tout, les autres, comme Ryuk, moi, mes chatons, les autres reproducteurs, les caméléons, tout le monde se battait à sa manière pour sa survie à cette guerre faisant rage depuis trop longtemps à cause de la folie humaine.

"-Je sais que tu fais ça pour avoir ta nourriture et surtout pour ne pas finir ici, je sais que tu es surtout du camp des Felinaes, même si je doute qu'ils voudraient d'un petit chaton en manque de câlin comme toi !" Dis-je avec un ton sarcastique à la fin de ma phrase pour lui faire comprendre que rien n'était sa faute et qu'il valait mieux en rire qu'en pleurer pour vraiment tout dire.

Invité



Anonymous
Invité


   Sam 10 Sep - 21:48


Le regard de la femelle crème s'adoucit légèrement alors qu'elle s'approchait doucement de Kaïgaan. C'est avec surprise qu'il la vit lui donner un coup de langue sur le front, avec un douceur maternelle. Les yeux du soldat s'écarquillèrent une seconde, jusqu'à ce qu'il retrouve ses esprits et plonge son regard bleu dans celui d'Hishi. Elle avait l'air d'avoir agit par instinct, sans réfléchir, comme si cela était tout naturel pour elle. Mais pour le mâle électrique, ce qui venait de se passer était très rare. En fait, il n'avait pas vécu ça depuis le temps où il vivait avec sa mère il lui semblait. Décidément, chaque rencontre lui faisait remonter le temps ces derniers jours... Enfin, l'ambiance étrange qui venait de s'installer dans le coeur de Kaïgaan fut allégée quand la reproductrice lui donné un coup de patte amical dans l'oreille, faisant légèrement sourire le soldat. Ce petit moment de tendresse venait de prendre fin, mais étrangement cela avait fait beaucoup de bien au félin aux rayures bleues. C'était étrange, tous les chats qu'il avait rencontré dernièrement étaient étrangement doux et gentils avec lui. Enfin, il n'avait pas vraiment rencontré de soldats non plus, cela aidait à la communication. Son petit point sur ses belles rencontres prit fin quand Hishika prit la parole.

- Je sais que tu fais ça pour avoir ta nourriture et surtout pour ne pas finir ici, je sais que tu es surtout du camp des Felinaes, même si je doute qu'ils voudraient d'un petit chaton en manque de câlin comme toi !

Et bien, si Kaïgaan venait de se détendre, voilà qui venait de le ramener rapidement sur terre. Bam, direct dans sa face. Il avait inconsciemment redressé ses oreilles et la taille de ses pupilles s'était réduite. Malgré la surprise, il prit le temps de se calmer avant de s'exprimer. Cela ne prit qu'une seconde, ayant l'habitude de devoir se contenir en permanence à force de vivre aux côtés des idiots qui lui servaient de collègues. Néanmoins, il espérait que personne n'avait vu son brusque changement d'attitude. Non, il ne devait pas prendre de risques en se dévoilant dans un endroit où les rumeurs pouvaient vite se propager. Il devait rester prudent. Il prit donc un ton détaché malgré une pointe de moquerie, tout en relevant la tête d'un air presque outré. Malgré cela, son regard laissé malgré lui transparaître une certaine appréhension.

- Ohohoo, doucement. Ce n'est pas parce que je ne suis pas fan de mon job que je suis forcément du côté des Felinae. Non mais tu les as regardés ? Ce n'est qu'une question de temps avant qu'ils ne se fassent tous capturer.

La fin de sa phrase avait presque été méprisante. Oh, n'était-ce pas un feulement indigné qu'il venait d'entendre dans une cage voisine ? Oh, bien sûr, il ne pensait pas un mot de ce qu'il venait de dire, mais il n'était pas à l'abri d'un prisonnier cafteur, ou d'une patrouille un peu trop proche. Kaïgaan avait toujours été plus habile dans la manipulation des mots que celle du combat, ce qui ne l’empêchait pas d'être plutôt bon combattant. Mais il devait faire attention à ce qu'il disait, c'était un fait. Il n'avait eu qu'à laisser son côté moqueur agressif parler pour lui, c'était si facile. Mais il avait néanmoins de connaître la réponse à cette question : Comment Hishika était au courant ? Après tout, Alagaësia lui avait déjà fait part des suspicions de nombreux soldats à son égard, et il avait fait de son mieux pour rester invisible le temps que ses collègues l'oublient un peu. Mais voilà qu'une reproductrice lui balançait une telle phrase sans retenue. Qui d'autre savait ? Qui d'autre le suspectait ? Raah, il ne faisait pas assez attention. Comment Hishi pouvait-elle être au courant ? Le fait qu'il n'aimait pas son travail n'était pas un secret, mais de là à lui dire qu'il était du côté des Felinae... Il devait savoir ce qui le trahissait, ou comment elle en était venue à lui dire cela. Il rajouta donc une ultime phrase d'un ton qu'il voulait détaché, comme un simple curiosité.

- Qu'est ce qui te fait dire ça ?

Invité



Anonymous
Invité


   Sam 10 Sep - 22:40


La réaction du mâle ne se fit pas attendre, son regard changeant pour une expression outrée, malgrès tout les sourires que j'avais pu lui arracher, pourquoi être aussi choqué? Hein? Si il pensait que les gens ici balanceraient ces informations au autres soldats il se mettait un coussinet dans l'oeil bien profond au point de le crever ! C'est qu'il était stupide, personne ici n'aimait les soldats, logique en même temps. Il semblait à la fois outré et inquiet, mais bordel il a quoi dans le crâne? Du coton? Du bois? Pas grand chose en tout cas s'était certains, enfin j'aimais bien les mâles un peu stupide, petit coucou à toi Ryuk je t'aime fort. Je le regardais en silence, donnant un petit coup de langue au chaton derrière moi qui gigotait dans ma queue bien touffue en poussant de petit miaulement aigu qui me vrillait encore et encore les tympans, enfin j'avais un peu l'habitude maintenant. Celui ci râlait un peu avant de se mettre en boule encore plus qu'avant, je regardais alors vers un feulement menaçant venant d'à côté. La voix qu'il prit par la suite était détaché, voir presque neutre mais montrant un peu de moquerie, bien cela commençait à faire venir l'ancien Kaï.

"-Ohohoo, doucement. Ce n'est pas parce que je ne suis pas fan de mon job que je suis forcément du côté des Felinae. Non mais tu les as regardés ? Ce n'est qu'une question de temps avant qu'ils ne se fassent tous capturer." Sa voix montrait également un autre sentiment, comme un sentiment, d'appréhension, pourquoi? Et bien c'était simple à comprendre, pour le moment je resterais calme mais je sais que dans 5 minutes je lui dirais ce que je pense, là par contre il ne pourrait démentir. Et sinon je suis parfaitement capable de faire du hachis, ouais non en fait me battre...

La fin de la phrase était méprisante, alors encore une fois suivit d'un autre feulement, plus virulent cette fois ce qui me fit légèrement tiquer de la queue, les poils de celle ci s'hérissant, Erohan râlant un peu encore une fois ce qui me fit encore une fois sourire, autant il était le plus beau des chatons autant il était également le plus beau des râleurs, il ressemblait fortement à son père pour vraiment tout dire, son pelage noir bleuté, ce caractère si fort, ses yeux je ne sais pas encore mais je pense qu'il aurait les yeux bleus, cela suivrait avec Ryuk et moi, enfin peut être me faisais-je des illusion? C'était possible qu'il ai des yeux jaunes verts, ambrés, ou dieu sait quoi encore ! Le regard du mâle se posait sur moi, une lueur d'incompréhension dans le regard, comment pouvais-je le voir? J'en sais rien, mais du moins je pouvais le sentir, à quoi pensait-il? Comment pouvais-je être au courant? C'est pas bien compliqué quand on est chatonne qu'on traînait dans les tuyaux d'aérations et aussi à l'odeur qui lui collait au pelage, un mélange entre soldat et felinae, étrangement d'ailleurs. La phrase suivante me fit sourire de son détachement, mais également de sa curiosité à peine visible.

"-Qu'est ce qui te fait dire ça ?" La question me fit légèrement rire, avec un sourire sincère sur le visage, mes yeux avaient eux aussi un éclats rieur, je lui tendais la patte pour doucement lui effleurer le torse puis faisait glisser celle ci doucement, c'était si visible et invisible à la fois.

Je me levais et tournais un peu sur moi même, dérangeant monsieur mon fils au passage, je lui léchais le dos ensuite pour ne pas lui faire trop peur, en effet celui ci poussait de petit gémissement de détresse, je le mettais alors doucement dans un lit que j'avais improvisé avec des feuilles, des plumes et tout ça durant mes expéditions nocturnes, les humains venaient tellement souvent ici qu'ils ne l'avaient pas vu et heureusement, après ce qu'ils avaient fait à ma propre Shinju. Je me secouais et me rapprochais doucement, le regard vers le matou, malgré les faibles ombres que je pouvais discerner, je tournais autour de lui doucement et trouvais ce que je voulais puis l'attrapais dans ma gueule, c'était une petite branche morte, celle ci était accrochée au pelage du grand mâle et la posais devant lui après être revenu puis la pointait de ma patte avant de reprendre en chuchotant.

"-Et bien déjà je ne crois pas, tes paroles ne sont pas naturelles, même si beaucoup te connaisse sous cet aspect, moi j'en connais un autre, regarde un peu cette branche, c'est déjà un signe que tu vas dans la forêt, l'odeur n'est plus très fraîche, mais bon, je sens encore l'odeur d'une guilde dessus, toi aussi d'ailleurs tu sens une guilde, cette guilde se trouve être les Felinae. " Commençais-je d'une voix douce et calme, tout en couvant le mâle d'un regard protecteur et compréhensif, puis en léchant son torse pour lisser une touffe de poil rebelle."Ensuite, ne t'avises pas de mentir, tu en as déjà rencontré, je t'ai vu à plusieurs reprises, près de la sylve, ce n'était pas la manière la plus discrète de le faire. Ensuite tu les insultes, tu insultes ma fille se trouvant la bas, je ne me bas pas beaucoup mais je ne peux me permettre de te laisser les insultes impudemment, surtout pour mon frère et ma fille." Finis-je d'une voix un peu plus menaçante, mais je gardais toujours un calme parfait pour ne pas lui faire croire que j'attaquerais.

La seconde d'après un rire tendre sortit de ma gorge ainsi qu'un sourire sincère à nouveau.

Invité



Anonymous
Invité


   Dim 11 Sep - 20:26


Hishika prit le temps de dorloter son petit avant de répondre au mâle. Le chaton gémissait quand sa mère bougeait un peu trop à son goût, cherchant constamment à dormir entre les poils doux et chauds de sa mère. Il somnolait, minuscule boule de poil dans la cage froide et métallique. Cage que la reproductrice quitta sans problème une seconde plus tard. Kaïgaan avait remarqué que le verrou était quelque peu rouillé, en mauvais état, mais pas au point que la cage soit ouverte en permanence. Et bien, les Hommes devenaient de moins en moins pointilleux. Enfin, la demoiselle crème et brune se tenait maintenant devant lui, sans aucun barreau pour séparer les deux félins. Son regard maternel et aveugle était doux, bien que faisant ressentir toute la force dont elle pouvait faire preuve pour défendre sa progéniture. Kaïgaan avait toujouurs été impressionné par l'instinct maternel. Ce sentiment enfoui au plus profond d'elle qui leur donnait force, patience et courage pour protéger leurs petits, telles des lionnes puissantes ne craignant rien. Enfin, la lionne en question commençait à lui tourner autour. Littéralement. Le soldat électrique ne broncha pas, la laissant faire ce à quoi elle pensait. Il la suivait du regard sans pour autant tourner la tête, remuant quelques fois la queue, puis les oreilles quand elle prit quelque chose entre ses crocs. Cette chose, c'était une branche, plutôt une petite brindille, qui était auparavant coincée entre les poils gris, noir et bleu du matou. Hishi la déposa doucement à ses pieds une fois revenu en face du soldat, la pointa du bout de la patte puis commença à chuchoter.

-Et bien déjà je ne crois pas, tes paroles ne sont pas naturelles, même si beaucoup te connaisse sous cet aspect, moi j'en connais un autre, regarde un peu cette branche, c'est déjà un signe que tu vas dans la forêt, l'odeur n'est plus très fraîche, mais bon, je sens encore l'odeur d'une guilde dessus, toi aussi d'ailleurs tu sens une guilde, cette guilde se trouve être les Felinae.

Tsss, elle commençait à l'agacer à jouer aux détectives. Néanmoins, son regard doux et protecteur le calmait. Enfin, l'empêchait de s’énerver. Sérieusement, quel était son but ? Lui prouvait qu'elle avait raison ? Risquer de le faire repérer ? Évidemment que la majorité des prisonniers n'allaient pas balancer aux soldats. Mais il était un soldat aussi. Et quoi de mieux pour un Felinae captif que de détruire ses ennemis de l'intérieur ? Certains pouvaient être très vicieux et opportunistes. Il ne devait pas laisser place au doute et rester méfiant. Oui, il allait en forêt. Et alors ? Pleins de soldats patrouillent en dehors de la ville ou vont simplement se balader dans des lieux plus verts que des rues en ruines. Elle finit son discours en lui donnant un coup de langue sur le poitrail. Hum, cette chatte était très tactile décidément. Mais avant qu'il n'eut le temps de la contredire, elle reprit la parole d'une voix un peu plus menaçante.

- Ensuite, ne t'avises pas de mentir, tu en as déjà rencontré, je t'ai vu à plusieurs reprises, près de la sylve, ce n'était pas la manière la plus discrète de le faire. Ensuite tu les insultes, tu insultes ma fille se trouvant la bas, je ne me bas pas beaucoup mais je ne peux me permettre de te laisser les insultes impudemment, surtout pour mon frère et ma fille.

Voilà, il avait pensé aux mères lionnes, la voilà. Formidable. Pourtant, une seconde plus tard, elle recommençait à sourire de sa douceur habituelle. Enfin, maintenant qu'il savait qu'Hishika sortait visiblement souvent de sa cage, cela ne l'étonnait pas qu'elle ait de tels soupçons. Ainsi, elle l'avait vu à la sylve. Gwei et lui devraient être plus prudent, même s'ils se débrouillaient déjà pas mal. Kaïgaan ne pouvait plus vraiment démentir quoi que ce soit maintenant... Il poussa un long soupir. Tsss, c'est comme si il était à sa merci, et il détestait ça. Après son soupir résigné, il leva les yeux pour plonger son regard bleu dans les prunelles de la mère.

- Écoute, je ne veux pas d'ennui. Tu as répété ce que tu as vu à quelqu'un ?

Kaïgaan baissa légèrement les oreilles, méfiant. Il devait absolument savoir qui pouvait le suspecter. Il ne pensait pas que Hishika soit du genre vicieuse mais bon, quelques mots étaient vite échangés et il ne pouvait se permettre de passer à côté. Si quelqu'un le suspectait, cela pouvait en être fini de la mission, de Gwei, et de sa propre vie. Le ton venait de regagner en sérieux, et plus une once de moquerie n'émanait du mâle électrique. Il était méfiant, n'avait aucune estime de lui-même et craignait pour la réussite de sa mission, ce qui était un plutôt bon contexte pour être stressé quand une femelle voyant beaucoup de soldats lui disait connaître son secret. Néanmoins, il gardait son apparence calme tout comme son ton, même si sa méfiance se voyait dans le mouvement de ses oreilles ou dans son regard.

Invité



Anonymous
Invité


   Sam 24 Sep - 23:17


Le mâle semblait silencieux et surpris après cette déclaration, pas vraiment étonnant à dire vrai, je l'avais vu en compagnie d'un chat ... étrange, je ne me souviens plus exactement de son pelage, ni même de son sexe, mais sa voix elle était plutôt flou pour vraiment dire, je secouais la tête, mon regard un peu vide de sens, de nouveau dans mes pensées, je devais retrouver cette personne, je pense pouvoir finir par m'en souvenir, au son de sa voix, à son odeur, ou à quoi que ce soit, je devais le prévenir. Je "regardais" mes pattes d'un air un peu inquiet, mais je me tournais d'un coup vers le mâle qui soupirait, un soupir plutôt profond et fort, de résignation, alors comme ça il admettait ce que je disais? C'était étonnant, lui qui était connu pour être un peu têtu et surtout monsieur je sais tout, à force d'utiliser cette attitude auprès de tout le monde, on lui avait collé une étiquette, comme à tout les soldats d'ailleurs, perso mon humeur et mon caractère était très vite définissable mais changeable très facilement, d'un chaton sans défense je passais soudainement à une lionne protégeant ses lionceaux, c'était ça être une mère !

Le mâle semblait résigné, tant mieux, je pouvais peut être lui poser plus de question encore? Je me léchais doucement la patte, mes yeux baissés à nouveau vers le sol, pour moi une masse grise sans vie, froide et sans aucun signe d'hospitalité. Je soupirais et bougeais un peu, j'étirais mes pattes, étant revenue devant le mâle, je pouvais faire un peu ce que je voulais, c'était si...froid, si...glauque ici, je n'en pouvais plus de vivre ici, bientôt je partirais, je me l'étais promis cette fois! Je me retournais vers le mâle devant moi, une lueur inquiète dans les yeux? Non elle devait rêver à cause de ses yeux comme d'habitude. Il lâchait alors d'une voix...détachée.

"-Écoute, je ne veux pas d'ennui. Tu as répété ce que tu as vu à quelqu'un ?"

Les oreilles du mâle se baissèrent, un rictus moqueur se formait sur les rebords de ma bouche, alors comme ça il avait peur que je révèle tout? Mais il avait des abeilles dans le cerveau? C'était creux la dedans ou ça se passait comment il était un bon con tout de même? Les seuls à être au courant son moi moi et moi, sauf les chats sauvages comme Yenäa certainement, Alky ou je sais qui encore. Je remuais les moustaches d'un air moqueur. Le mâle restait étrangement calme, peut être un masque qu'il gardait en toute situation, comme il était et avait toujours été connu des autres soldats. Je posais ma patte sur la sienne doucement avec un sourire plus rassurant, je ne devais pas me moquer, je savais ce qu'il encourait, mais je ne pouvais pas me permettre de le laisser dans cette état, ce serait trop sadique et cruel de ma part, je léchais son museau très doucement puis son front, comme à un chaton, même si je devais me mettre sur mes pattes arrières pour cela.

"-Ne t'en fais pas, personne ici n'est au courant, pas chez les soldats du moins seul Alky, et quelques autres chats Sauvages, Felinae ou caméléons sont au courant, je ne suis pas assez stupide pour le dire au soldat, je sais ce que tu encoures, et bientôt nous serons deux à le subir." Je chuchotais, laissant ma voix détachée, et surtout marqué de petite pose pour les mots importants comme le "Sauvage" que j'ai particulièrement appuyé, peut être même un peu trop. Je reculais doucement, et retournais voir mon fils pour le nettoyer et me coucher à ses côtés, m'enlevant du regard du matou.

Je me couchais doucement, le chaton commençant à téter, il avait faim, les petits miaulements qu'il avait pousser quand je l'avais rejoins je prouver très bien, je souriais le laissant faire avec douceur, même si il était un peu brutal avec moi, je ne pouvais me permettre de lui faire remarquer, on aurait dit son père au même âge, j'en suis certaine ! Je posais ma tête doucement près de lui, mon souffle ébouriffant son duvet si fin, mes yeux transperçant son corps frêle d'un amour sans faille.

"-Toi aussi tu connaîtras le bonheur un jour Kaïgaan, ne t'en fais pas, un jour tu comprendras que ta vie n'est pas que inquiétude, mensonge et mort." Dis-je d'une voix douce en coulant un regard vers la porte de ma cage.

Invité



Anonymous
Invité


   Dim 25 Sep - 16:07


La femelle eu comme un rictus avant de remuer les moustaches d'un air moqueur. Quoi, elle se moquait de lui ? Réellement ? Il devait être méfiant, sa vie et celle des autres en dépendaient. Alors oui il avait peut-être l'air parano mais il valait mieux ça qu'être trop naïf. Enfin, Hishika sembla changer d'état d'esprit, redevenant la femelle au regard doux qu'elle était le plus souvent. Elle posa sa patte sur celle du soldat avant de lui donner une léchouille maternelle, telle une mère à son fils. C'était assez déconcertant, il fallait se l'avouer. Depuis qu'il avait quitté sa mère, personne ne s'était comporter ainsi avec lui, ce qui était normal en soit. Et voilà qu'une reproductrice à qui il n'avait jamais vraiment parlé se met à le dorloter. C'était gênant, tout en étant agréable, comme un effet calmant. Hishi énervait Kaïgaan dans certaines de ses réactions, mais son attitude maternel l'empêchait de lui en vouloir, d'être agacé. Enfin, elle finit par lui chuchoter doucement à l'oreille, comme un murmure parmi les bruits métalliques de la ménagerie.

- Ne t'en fais pas, personne ici n'est au courant, pas chez les soldats du moins seul Alky, et quelques autres chats Sauvages, Felinae ou caméléons sont au courant, je ne suis pas assez stupide pour le dire au soldat, je sais ce que tu encoures, et bientôt nous serons deux à le subir.

Kaïgaan la regarda reculer, puis se couchait contre son petit qui réclamait le lait maternel de sa tendre mère. D'autres chats étaient au courant ? Qui était ce Alky ? Rah, lui qui voulait que lui et son complice, Gwei, soient les seuls à partager ce secret... Il devait voir Gwei, lui faire part de ses découvertes concernant les issus du laboratoire et de la ménagerie mais aussi de ces inconvénients. Moins de chats étaient au courant, mieux c'était. Tout ne se déroulait pas vraiment comme prévu... Enfin, c'était évident. Certes, c'était nécessaire de garder le secret par rapport aux soldats, mais Kaïgaan ne voulait pas que les Felinae ou les caméléons le sachent. Non, il ne leur faisait pas confiance. Après tout, même s'il partageait la vision du monde des Felinae et des autres chats libres, il avait été élevé chez les soldats. Ainsi, une méfiance naturelle s'était installée, et il se méfiait également d'eux. Finalement, Kaïgaan se méfiait de tout le monde. Il savait que dans son camp, il ne fallait faire confiance à personne, parce que tous les soldats ne pensaient qu'à leur propre intérêt. Lui aussi d'ailleurs. Si lors de l'évasion, il était en danger de mort, il n'était pas certain de se la jouer courageux... Enfin, il ne donnait pas sa confiance aux chats sauvages non plus, ne les connaissant pas, tout simplement. Oui, il ne faisait réellement confiance à personne. Et pourtant, nombreux sont les chats qui en étaient dignes. Gwei, Terra, Mephisto et tous les matous agréables qu'il avait rencontré. Et même s'il prévoyait un plan d'évasion avec son ami Felinae, la confiance n'était pas totale. Une zone d'ombre demeurait. Rah, il avait un sérieux problème avec les confiance, se méfiant constamment. Kaïgaan soupira, fatigué de se sentir toujours observé, devant être méfiant à chaque rencontre. Il n'était pas vraiment parano, juste très méfiant. Après tout, on ne pouvait pas lui en vouloir, au vu du monde dans lequel il évoluait. Hishika, qui s'était tue quelques instants, finit par reprendre la parole après avoir nourri sa boule de poil. Sa voix était douce, tout comme son regard. Un profond amour et une infinie tendresse émanait de cette chatte...

- Toi aussi tu connaîtras le bonheur un jour Kaïgaan, ne t'en fais pas, un jour tu comprendras que ta vie n'est pas que inquiétude, mensonge et mort.

Le mâle écarquilla légèrement les yeux, surpris d'une telle phrase. Son regard avait été si profond, comme transperçant le soldat, tout comme ses mots d'une douceur sans nom. Ce n'est pas qu'il était malheureux, c'est qu'il n'avait jamais pu être heureux depuis qu'il était sorti de la cage dans laquelle il était né. Kaïgaan n'avait jamais été vraiment lui-même, sauf dans les rares moments où il laissait libre court à son côté moqueur, se faisant plaisir. Mais il avait toujours dû cacher ses véritables intentions, ses pensées, ses valeurs... Comme lui avait fait comprendre Rainbow, il se sentait perdu. Peut-être que tout allait s'arranger quand il rejoindrait les Felinae, chez lesquelles il pourrait enfin ne plus avoir à se cacher. Mais même là-bas, il ne serait qu'un ancien soldat. Qu'il le voulait ou non, il avait été élevé chez les Hommes, ils étaient une part de lui. Il avait les pensées d'un soldat, certains mots, certains comportements étaient inscrits en lui. Le soldat éclectique aurait du mal à s'en défaire... Il regarda la femelle brune avant de fermer les yeux, la tête légèrement baissée, tout en soufflant du museau. Il arborait un léger sourire en coin, mélange de douceur et de tristesse. Cette simple action exprimait milles choses. Oui, peut-être que cela allait changer, mais pour l'instant, il ne pouvait tout simplement pas être lui-même, se décharger et ne plus avoir à s'inquiéter. Mais il était résigné, déterminé à aller jusqu'au bout de cette quête aux aboutissants incertains. Il rouvrit alors les yeux, le regard un poil plus doux qu’auparavant, attendant quelques secondes avant de prendre la parole.

- Et toi alors ? Tu penses pouvoir être heureuse, et rendre ton fils heureux, avec ces humains qui font tant de mal autour d'eux ?

Assez parlé de lui. Les paroles douces et sages de la belle reproductrices lui faisaient certes du bien, mais lui faisaient se poser de nombreuses questions. Et il n'arrêtait pas, depuis sa rencontre avec Gwei, d'être hanté par une myriade de questions, toutes plus sombres les unes que les autres, sur sa place dans ce monde, sur sa mission, sur sa vie... Il voulait tellement ne plus avoir à s'inquiéter, être au clair avec lui-même. Mais non, il était perdu. Pourtant, il ne voulait pas que l'on s’inquiète pour lui. Par fierté ? Peut-être. Mais il avait aussi changé de sujet pour connaitre les projets d'Hishika. Comptait-elle s'enfuir ? Ou rester malgré ce que les humains pouvaient faire de son fils ? Après tout, elle était si gentille avec lui, même si elle l'agaçait parfois, il devait aussi montrer de l'intérêt pour elle. Elle méritait d'être heureuse, elle qui était si douce avec les autres. De plus, lui faire penser à autre chose pourrait l'empêcher de questionner à nouveau Kaïgaan...

Invité



Anonymous
Invité


   Ven 7 Oct - 21:13


Le mâle laissait des sentiments contradictoires s'emparer de lui sans vraiment tenter de les retenir, je pouvais parfaitement le sentir, alors comme ça ces mots le touchaient réellement? Je sais que personne n"avait jamais vu le bon côté du jeune mâle en face de moi, peut être que je pourrais l'aider à être ce que lui voulait être ? Trouver le bonheur était après tout possible, preuve, même une brebis égarée comme moi avait trouvé l'amour et le bonheur après des mois à souffrir comme je ne sais encore quelle créature, en tant que reproductrice, mes chatons morts me hantant toujours plus chaque jour, maintenant ils reposaient, ensemble, dans le giron d'une autre mère, peut être de ma mère adoptive qui sait? Je souriais à cette pensée si heureuse, comment pouvais-je être ainsi en pensant à eux ? Je guérissais alors ainsi de mes blessures, c'était certains à cette instant précis. Je continuais la toilette doucement de mon fils, écoutant juste les paroles du jeune mâle, si il venait à reparler un jour bien entendu, je voulais l'aider, seulement l'aider, je pouvais faire une figure maternelle, après tout j'étais faite pour ça, que ce soit par les humains ou par la nature mourante en elle même.

Je mettais ma queue touffue sur le corps de mon chaton doucement pour le serrer un peu plus, je le sentais légèrement frissonner contre moi, la chaleur ici n'était plus vraiment de mise à cette heure ci, les températures baissaient drastiquement, surtout depuis quelques temps. Je posais alors doucement la tête au sol, fermant mes yeux si inutiles maintenant, je ne pouvais plus rien faire de ceux qui m'avaient aidé durant toutes ces années, une maladie? Une tare génétique, car un simple rhume ne pouvait faire cela ? Si? A cause de toutes les mutations les maladies elles aussi étaient présentes? Je n'en savais rien du tout. Je soupirais un peu, me laissant emportée calmement dans une somnolence peu profonde, ainsi je pouvais garder une attention, même très légère, à Kaï. Ce fut après plusieurs minutes d'attente, alors que le sommeil me gagnait enfin qu'il ouvrit d'ailleurs la bouche pour me sortir quelques mots peut être un peu flou, enfin je n'ai jamais l'esprit très clair surtout quand je me "réveille".

"-Et toi alors ? Tu penses pouvoir être heureuse, et rendre ton fils heureux, avec ces humains qui font tant de mal autour d'eux ?" Cette phrase me fit me lever, ainsi que râler mon cher petit, non je ne pouvais être heureuse, mais faire semblant de l'être était déjà une très bonne chose, surtout quand on avait un compagnon et un chaton à nourrir et à aimer, alors que l'autre avait déjà été massacrée par les humains.

Je m'approchais du mâle, recouvrant malgré tout mon chaton d'une petite couche de feuille réchauffées par mon passage dans le nid, je m'asseyais les yeux légèrement plissés, j'étais heureuse, amoureuse et surtout mère de deux chatons, les autres étant dans un monde meilleur, penser au pire ne m'était clairement pas permis, je ne pouvais le laisser se morfondre dans des idées fausses et mensongères, bientôt j'allais partir, très loin d'ici, chez les caméléons, quand je l'aurai dit à mon compagnon, et surtout qu'Erohan sera assez grand pour vivre seul lui aussi, quand il sera apprenti soldat, une fois cette...peut être ne le deviendrait-il même pas? Peut être deviendrait-il une monstruosité ratée de la sciences humaines, tuant tout ce qui se trouve sur son passage sans aucune marque de sentiment? Je frissonnais un peu à cette pensée. Nous étions à la fois une réussite et à la fois une expérience ratée ayant gardé leurs consciences, nous n'étions que ça, tous sans exceptions.

"-Et bien pour tout te dire, quand tu auras été amoureux une seule fois, que cette ci ou celui ci qui sait? T'aura rendu heureuse, que tu auras une véritable famille, quand un jour tout les chats vivront seuls, sans humains, un jour le bonheur réapparaîtra, mais pour le moment, nous ne pouvons faire autrement que profiter de ce qu'il nous reste, les amis, les gens de notre famille nous aimant." Sur ces derniers mots je fais une grimace bien visible, dégoûtantes sont mes soeurs et ma vraie mère, je ne pouvais plus les voir, jamais ! Je sortais les griffes, la haine dans le regard, jamais je n'avais ressenti une tel haine pour quelqu'un à ce moment précis. " Des bons moments, des rires, des pleures, des moments faisant battre nos coeurs, des couinements des chatons jouant dans nos pattes, tout ces moments, tout ces endroits ou seuls nous sommes capables de le ressentir, jamais tu ne pourras comprendre si tu te morfonds ainsi dans une tristesse amplifiée." Je me retourne à ce moment pour rentrer les griffes et souffler un coup pour ne pas me montrer trop haineuse, mon ton n'était heureusement pas acerbe, peut être un peu trop...froid, mais ma douceur restait malgré tout bien présente, cependant était-ce assez?

Invité



Anonymous
Invité


   Dim 9 Oct - 17:21


Le soldat eu l'impression de réveiller Hishika, qui somnolai jusqu'à ce qu'il réponde à sa phrase précédente. Elle se leva doucement, comblant son fils de toute la tendresse dont elle était capable. Ah, cette douceur était vraiment impressionnante. Tout ce que pouvait faire une mère pour ses petits était incroyable, comme si le danger, la faim, le froid, tout était oubliés. Elle passait outre ces choses vitales pour ne s'occuper que de son petit, le faisant passer avant sa propre vie.

- Et bien pour tout te dire, quand tu auras été amoureux une seule fois, que celle ci -ou celui ci qui sait ?- t'aura rendu heureux, que tu auras une véritable famille, quand un jour tous les chats vivront seuls, sans humains, un jour le bonheur réapparaîtra. Mais pour le moment, nous ne pouvons faire autrement que profiter de ce qu'il nous reste, les amis, les gens de notre famille nous aiment.

Elle grimaça soudainement. Kaïgaan cru que c'était une douleur quelconque jusqu'à ce qu'il comprenne qu'elle se remémorait un souvenir. Ses griffes crissèrent que le sol métallique de la cage, alors que son regard devint brûlant de haine. Pendant une seconde, le soldat électrique crû qu'elle allait lui sauter dessus tant sa rage semblait immense. Elle continua néanmoins sa tirade d'un ton plus froid, tentant vainement de cacher sa colère.

- Des bons moments, des rires, des pleures, des moments faisant battre nos coeurs, des couinements des chatons jouant dans nos pattes, tout ces moments, tout ces endroits ou seuls nous sommes capables de le ressentir, jamais tu ne pourras comprendre si tu te morfonds ainsi dans une tristesse amplifiée.

Elle tourna le dos à Kaïgaan, faisant de manifestes efforts pour calmer sa colère. Qu'est-ce qui avait bien pu la rendre ainsi ? Peut-être allait-il lui demander, mais cela soulèverait sûrement d'autres souvenirs douloureux. Non, Hishika semblait assez confiante pour se confiait si elle en avait besoin. Cependant, ce n'était pas du tout le cas de Kaïgaan. Encore une fois, la reproductrice aux bandages avait la parole profonde, comme si cela était naturel chez elle. Lui , Amoureux ? Avec sa mission, sa méfiance, sa simple vie de soldat, il n'avait jamais pensé à l'amour, secoué par énormément d'autres questions qui relevaient bien plus son attention. Et puis, de qui pouvait-il tomber amoureux ? Aucune femelle ne semblait partager sa vision des Hommes dans les rangs des soldats. Et jamais une Felinae ou une Caméléons ne prendrait le risque de devenir proche d'un soldat. De toute façon, il ne pouvait, il ne devait pas s'attarder là-dessus pour le moment. Sa mission d'évasion était déjà assez préoccupante, pas besoin de se rajouter d'autres ennuis. Il devait être concentré sur sa tâche, ignorer le reste. S'il survivait à tout ça, il aurait le temps de trouver une femelle assez folle pour bien vouloir d'un soldat torturé. Et puis, il ne pouvait pas non plus compter sur sa famille : Elle n'existait plus. Sa soeur, sa mère, son ignoble père même. Ils étaient tous morts. Non, il n'avait plus rien. Des amis ? Oui, il en avait, même si sa trop grande méfiance l'empêchait de vraiment se dévoiler. Il se répétait que tout irait mieux une fois qu'il aurait rejoint les Felinae, même si rien ne serait jamais parfait. Enfin, petit à petit, il se faisait des connaissances, des amis, des ennemis, autant de chats qui le rendaient un peu plus vivant chaque jour. Mais il en était certain : Il ne trouverait pas le bonheur en restant chez les soldats. Néanmoins, il se devait d'aider la maximum de prisonniers à s'enfuir de cette prison infâme. Il répondit alors enfin à Hishika, espérant qu'elle s'était calmée entre temps.

- Je ne peux pas m'attarder là-dessus pour le moment. Et je ne me morfonds pas. C'est juste que... Je ne contrôle pas mes pensées. Si je le pouvais, peut-être que je pourrais être aussi positif et rempli d'espoir que toi.

Il soupira, un léger sourire aux lèvres. Ce n'était en aucun cas un sourire joyeux, mais plutôt fatigué, conscient qu'il ne pourrait jamais être comme elle. Il releva alors la tête vers elle, l'air quelque peu peiné sans non plus être triste.

- Tu ne pourras pas me changer, c'est tout.

Il haussa les épaules, comme pour s'éloigner de ce ton pesant en faisant un geste désintéressé. Elle voulait qu'il aille mieux mais ces paroles, aussi belles soient-elles, ne faisait que lui faire poser encore plus de questions. Il était ce genre de chat à se poser beaucoup de questions, à n'avoir aucune estime de lui-même et être facilement virer vers le pessimisme. Mais bon, il faisait avec, ne pouvant changer ce qu'il était.

Invité



Anonymous
Invité


   Ven 14 Oct - 20:42


Je me calmais lentement puis faisais de nouveau face au matou, je n'étais pas énervée contre lui, bien au contraire, mais contre d'autres personnes, personnes que je n'aurai jamais vu si j'avais fermé mon bec et surtout fait découvrir mon pouvoir au homme, personne que j'ai aimé pourtant dans ma courte vie avant de me mettre à la haïr comme jamais. Je soufflais alors doucement, encore et encore, n'entendant pas le mâle ouvrir la bouche et se remettre à parler après son mutisme, après tout c'était certainement car il ne parlait pas, je dois être peut être un peu étourdie. Il était dans ses pensées, même si je ne pouvais le voir à cause de mon handicap, je pouvais le sentir dans "l'aura" qui l'entourait, enfin c'était un peu comme les sentiments qui l'entouraient, ce n'était pas un pouvoir, juste une petite chose que j'avais appris à utiliser à cause de ma cécité devenant plus profonde chaque jour, chaque minute aggravant un peu plus mon cas, et mettant ma vie en jeu. Je soupirais et attendais, la queue autour de mes pattes, assise écoutant les léger miaulement de mon petit rêvant probablement d'une course à la souris, ou à je ne sais quoi d'autres.

Le mâle revint à lui, de l’amertume se trouvait dans la chose l'entourant? Non cela ne pouvait être cela, c'était probablement autre chose, du doute? Non plus, ce n'était pas son genre...Je le dévisageais un peu, il m'attendait ou j'hallucinais encore? Non. Je fermais les yeux, cherchant mes mots, des mots pouvant être aussi doux que durs, des mots pouvant caresser et blesser à la fois, que dis-je encore ? Je les rouvris et tendais l'oreille un peu plus, pouvant légèrement sentir l'haleine de Kaï quand il ouvrait la bouche pour visiblement lâcher quelque chose, peut être pour faire mal encore une fois? Je n'allais pas le laisser se faire ou faire du mal à qui que ce soit, surtout pas à lui.

"- Je ne peux pas m'attarder là-dessus pour le moment. Et je ne me morfonds pas. C'est juste que... Je ne contrôle pas mes pensées. Si je le pouvais, peut-être que je pourrais être aussi positif et rempli d'espoir que toi." Soudainement une vague de sentiment l'entourait, la fatigue, probablement suite à tout ce que je pouvais dire, et surtout pour un...Felinadat? Comment pouvait-on les décrire sans faire une tirade? La peine qui s'échappait du corps du soldat était palpable, ainsi que...non oubliez. Il ajoutait alors d'une voix lasse "Tu ne pourras pas me changer, c'est tout." Je le sentis se retourner après un haussement d'épaule, attends il voulait vraiment partir là? Je me levais et m'approchait, les griffes légèrement sorties pour lui donner une tape derrière l'oreille droite, dieu merci je sais encore me repérer sur un corps de chat, surtout chez les mâles.

Je tournais mon regard vers lui, un regard froid et probablement monstrueux vu ma tête, je ne pouvais le supporter ainsi, il était plutôt drôle habituellement à remettre les chatons ou les novices à leurs places, enfin peut être que je pouvais enfin voir le vrai ? Le vrai Kaïgaan était donc cette chose? Un chat doutant de tout et de rien cherchant sa voix et surtout perdu de lui même, de ne pas savoir ce qu'il était, et bien on dirait un chaton. Je me glissais devant lui, toujours ce regard planté sur mon visage, j'avais pitié de lui, mais je ne pouvais me montrer indulgente avec ça, je devais le remettre en place, mais je me prenais pour qui en fait? Je devais lui prouver qu'il était mieux que ça, bien meilleur que tout les soldats réunis ! Mais c'était un peu..ironique de ma part tout de même, moi la femelle restant chez les soldats pour sa famille, lui pour son devoir, moi pour l'amour, lui par doute...Je ne peux continuer ces comparaisons, j'y passerai la nuit. Et probablement ma vie.

Lui et moi étions beaucoup trop semblables, sauf que lui était beaucoup mieux en combat et en sarcasme, mais nous avions le même parcours. Je lui donnais un coup sur le torse, les griffes entièrement sorties cette fois, je voulais le faire changer d'avis, il était unique à sa manière, pas comme ces bouffeurs de chairs de soldats ! Pas comme ces solitaires au problèmes mentaux bien apparents ! Je montrais les crocs, des larmes perlant au coin de mes yeux bleu glacé.

"-C'est ainsi que tu vois la vie? Ne jamais pouvoir changer? Mais qu'est ce qu'on t'a mis dans la tête, ce n'est pas possible, juste pas possible ! Si tu ne te contrôles pas, et bien apprends à le faire, je vois vraiment QUI TU ES maintenant ! Un mâle peureux et surtout hésitant sur tout ! Ne le pense tu pas? Prouve moi qui tu es réellement ! Attaques moi." Ces deux derniers mots étaient lachés sur le ton de la méprise, pourquoi? Je n'en savais strictement rien.

Invité



Anonymous
Invité


   Lun 14 Nov - 20:35


HRP:

Kaïgaan, qui s'était assez fatigué avec ce qu'il venait de se passer, fut réveillé immédiatement avec un coup de patte de son amie. Il ne pu laisser échapper qu'un maigre "Hey !" de surprise avant de voir le visage puissant d'Hishika. Son regard aveugle mais fort, humide, le fixait avec dureté. Il ouvrit légèrement la bouche, surpris, encore une fois, de la force des émotions que pouvait avoir la femelle reproductrice. Elle dégageait une détermination puissante, mêlée à une douceur incroyable et le soldat avait beau avoir croisé son regard des dizaines de fois, c'était toujours quelque chose de surprenant. Elle le fixa un moment, le regard froid, sans que Kaïgann n'ose rien faire, si ce n'était reculer légèrement la tête. Ses pattes ne le portèrent pas plus loin, les deux félins restant campés sur leur position, se fixant mutuellement. Kaïgaan ne pu se retenir de détourner le regard une fois ou deux, l'air gêné, avec une pointe d'agacement. Connaissant la demoiselle, elle allait encore lui sortir un joli discours, parsemé de dureté mêlée avec un doux espoir. Les yeux humides, elle commença à montrer les crocs, ce qui surpris encore plus le soldat gris, avant d'enfin s'exprimer, brisant le silence pesant qui s'était installé entre les deux félins.

- C'est ainsi que tu vois la vie ? Ne jamais pouvoir changer ? Mais qu'est ce qu'on t'a mis dans la tête, ce n'est pas possible, juste pas possible ! Si tu ne te contrôles pas, et bien apprends à le faire, je vois vraiment QUI TU ES maintenant ! Un mâle peureux et surtout hésitant sur tout ! Ne le pense tu pas ? Prouve moi qui tu es réellement ! Attaques moi.

Le félin avait plissé les yeux, agacé, quand Hishika avait énoncé qu'il était peureux. Après tout, il avait beau être lâche et dans le doute, il n'en restait pas moins assez fier, détestant être rabaissé par qui que ce soit. La femelle brûlait de rage et était-ce du mépris qu'il avait perçue dans sa voix dure et maternelle ? Kaïgaan souffla du nez, relevant fièrement la tête et réagit rapidement, ne prenant pas le temps de penser avant de laisser les mots sortir de sa bouche. Son ton était particulièrement railleur, se laissant aller entièrement à son côté moqueur.

- Moi ? T'attaquer ? Oh, chérie, je m'en voudrais de te mettre à terre avec une patte. Surtout devant ton exceptionnel garde du corps, il risquerait de me bailler dessus.

Il avait pris un ton plus sarcastique, faisant un signe de tête vers le chaton dodu qui pionçait sans se poser de question. Le regard du soldat s'était remis à briller, maniant les mots avec passion, adorant son ton moqueur. Il avait répondu, sur le ton d'un humour bercé de second degré, dans le but d'esquiver la question, voulant diminuer les tensions que venaient de se former. Mais finalement, ne venait-il pas d'y répondre sans même s'en rendre compte ? Elle voulait voir qui il était réellement, et bien voilà ce qu'il était : Un parfait moqueur. Lorsqu'il oubliait ses doutes, ses questions, son futur incertain, voilà ce qu'il lui restait. Ses merveilleuses moqueries. Sans même y penser, il adorait laisser son esprit moqueur déblatérer railleries sur railleries, jubilant en voyant son interlocuteur s'énerver. Il aimait se moquer, jouer avec les mots. C'est ce qu'il était réellement. Mais bon, pour lui, il ne venait que d'esquiver une question agaçante, le ton en se faisant plaisir. C'était comme si, le temps d'une réplique, il mettait en pause tout ses doutes pour se laisser enfin aller à ces mots qui sortaient sans qu'il ait besoin d'y réfléchir. Sa tête était fièrement relevée, son regard électrique était magnifiquement moqueur, et un sourire en coin, dévoilant très légèrement ses crocs était apparu sur son visage.

Invité



Anonymous
Invité


   Sam 19 Nov - 21:46


Le mâle semblait incrédule, et même bien agacé de cette proposition, ma colère n'était plus que colère, les ressentiments de tendresse maternelle n'étaient plus. Je continuais de "fixer" le mâle avec des yeux plus qu'énervés, agacés? Peut être un peu haineux? Je ne sais pas réellement ce que je ressentais à cet instant précis, tout ce que je savais c'était que les mâles étaient stupides, bientôt je ne serais plus parmi eux, mais bien parmi des êtres censés que ce sont normalement les caméléons, attendez, pas les mâles, mais les soldats ! Le mâle soufflait du museau, le bruit était plus fort qu'un simple souffle, je lui feulais à la truffe, il me dégoûtait soudainement, il n'était pas qu'un simple soldat, il était en plus un idiot ! Comment un "chat sauvage" pouvait-il avoir l'air d'un idiot du village hein? Mais qu'étais un village en fait? Cette expression était définitivement plus qu'étrange pour mes oreilles si...huh, je vais pas essayer de trouver une expression ou je vais mourir avant je pense. Le mâle fit un ton particulièrement railleur pour s'adresser à moi, ce qui confirmait une chose, il était faible.

"- Moi ? T'attaquer ? Oh, chérie, je m'en voudrais de te mettre à terre avec une patte. Surtout devant ton exceptionnel garde du corps, il risquerait de me bailler dessus." Le ton devenait sarcastique, cette fois il avait dépassé les bornes, le regard qu'il lança vers mon petit, je me retenais de le gifler, je ne voulais pas l'attaquer en première mais je me sentais craquer.

Je soufflais doucement, regardant la tâche floue qui remplaçait le mâle pour moi, il avait un regard plus que moqueur, je soupirais un peu et redressais le torse fièrement, je refusais de rentrer dans son petit jeu, je ne devais pas m'énerver, c'était exactement ce qu'il cherchait. Je le regardais avec un air narquois, je commençais à fatiguer moi aussi en fait, je devrais bientôt rejoindre mon chaton, il devait en avoir marre d'attendre que sa mère le nourrisse, surtout que c'était le plus gourmand des deux que j'avais eu. Je ne préfère pas repenser à ma fille ou j'allais éclater encore une fois en sanglot, exactement comme il y avait 2 heures, avant que celui ci n'arrive, enfin comme d'habitude, depuis le passage des humains elle me hantait tellement fort, même après ce qu'ils lui avaient fait elle restait d'une beauté incroyable. Je souriais un peu en y pensant. Je le regardais avec un regard un peu plus amicale, mais visiblement fatigué.

"-Peut être devrions nous aller dormir? Ce serait le mieux à faire, c'est bientôt l'heure de manger en plus pour les chats domestiques non?" J'accompagnais cette pique d'un clin d'oeil ainsi que de mon plus beau sourire, je ne pouvais pas lui en vouloir, après tout on était comme on était, même si je sais qu'il ne devrait pas se montrer ainsi, enfin bref. "Bon courage pour ton objectif Kaïgaan, je te soutiens malgré le fait que je sois une faiblarde, mon garde du corps te surveille attention tu pourrais tâter de ses bâillements légendaires !" J'accompagnais cette phrase d'un petit rire avant de finalement rejoindre mon petit avec un pas léger et un sourire sur le visage, celui ci levait alors le museau vers moi et un petit miaulement sortait de sa petite bouche.

Je me couchais à ses côtés alors avec légèreté, et le léchais pendant qu'il mangeait calmement, je le cachais de nouveau avec ma queue, je souriais en direction du matou, mon regard était devenu plus léger, l'atmosphère moins tendue, je ne voulais pas me faire un ennemi, bientôt je partirai, il me fallait des alliés chez les soldats, pas des ennemis, surtout pas ! Je couchais alors ma tête sur la litière en matériaux naturels et je soupirais de contentement en fermant les yeux, me laissant glisser vers le monde des rêves ou encore une fois ceux que j'aimais et que j'avais aimé m'y attendait, bel de bien vivants devant moi.

Invité



Anonymous
Invité


   Sam 19 Nov - 21:47


Fin?

Invité



Anonymous
Invité


   Dim 20 Nov - 10:56


D'accord o/





Contenu sponsorisé


   


Page 1 sur 1
Sujets similaires
-
» Je ne crois pas aux prejugées (Feat Hishika Miyatii) [ A ARCHIVER]
» La folie fait oublier l'amour //Feat Hishika Miyatii//
» Une vie s'achève, d'autres débutent - RP de mort de Hishika Miyatii - Ouvert
» Absence de Saphira/ Hishika Miyatii/ Tsuko
» Préparatioh d'un rp avec Crow, Hishika Miyatii et Tsuko!

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Felinae :: Bien commencer :: Archives :: Felinae V1.0 :: Autre V1.0-
Sauter vers: