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La folie fait oublier l'amour //Feat Hishika Miyatii//

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   Jeu 10 Nov - 19:15








 

 
La folie fait oublier l'amour

 
Feat Hishika Miyatii

 
Le chat noir-bleu fixait la fenêtre. Il observait l'orage faire rage dehors et la foudre s'abattre impitoyablement sur le sol. Il écoutait aussi le bruit sourd qu'il faisait et il pensait. Il s'imaginait couvert de sang, bien musclé, tous ses ennemis à ses pattes, prêts à lui obéir au doigt et à l'œil. Puis, il voyait aussi la jalousie illuminait le regarde de ses camarades. Cette pensée en tête, il sourit sadiquement. Il va tous les exterminer ! Il en était décidé et plus que jamais, il était très déterminé. Il descendu du rebords de la vitre. Il atterrit au sol avec souplesse. Désormais, il va travailler très durement. Il avait déjà commencé un entrainement, mais il fallait plus intense s'il voulait gagner ce qu'il avait perdu en muscle. Il fallait aussi qu'il mange pour avoir de l'énergie. Il se dirigea vers l'endroit où il mangeait et croqua à pleine dent son assiette.

Après avoir mangé, il s'étira et bailla en se dirigeant vers son couchage. Mais, quelque chose le stoppa net dans son élan. Devant lui, il y avait... Sa compagne. Ses yeux se mirent à lancer des éclairs tandis qu'il gronda. Il gronda de plus en plus fort et de plus en plus méchamment. Il lui en voulait, plus que tout sur cette planète. Elle a été qu'un obstacle, qu'un truc qui a aidé à son affaiblissement. De plus, elle lui avait créé bien d'autres obstacles avec ces maudis chatons. Il montra les crocs, déjà bien enragé. Il voulait lui sauter à la gorge et lui offrir une mort lente et douloureuse. Mais, il se retient et attendit simplement qu'elle réagisse, l'expression menaçante, sa queue se balançant d'un côté à l'autre.

 



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   Sam 12 Nov - 17:21


L'orage était terrifiant, bien pire qu'habituellement en cette saison, j'étais blottie contre ma litière en plume, bien plus confortable que les autres suite à mes nombreuses sorties. Le crépitement des gouttes de pluie sur le toit de la ménagerie donnait un l'endroit un autre atmosphère, plus bruyant, presque plus amical. Je soupirais longuement, pourquoi mes petits m'avaient quitté si tôt? Erohan n'est plus qu'un soldat prêt à tuer et Shinju une erreur des humains qui l'ont saccagé jusqu'à la rendre méconnaissable, ma pauvre chatonne, heureusement que le père des chatons restait présent à mes côtés pour m'épauler dans ces moments durs...Très durs. Je ronronnais en pensant à lui, même si depuis peu il avait changé, il restait gentil et attentionné par moment, je souris, peut être qu'on pourrait envisager une autre portée de chaton bientôt? Après tout, comme je devais lui annoncer mon départ pour les caméléons, une décision faite difficilement mais avec du courage j'avais pu dire oui à mes envies. Les futurs chatons n'auraient pas besoin d'être ainsi maltraités par les humains. Cette idée me rendait plus heureuse que je ne l'étais réellement.

Un bruit sourd, une porte, une trappe, je souriais, peut être que c'était lui? J'humais alors l'air d'un air décidé l'air, malgré l'humidité je pouvais sentir les effluves s'échappant de mon compagnon, il était donc bien présent, mais une autre odeur l'accompagnait, une odeur métallique, une odeur sanglante?! Je me levais en précipitation, il était blessé? Ou bien peut être que j'hallucinais? Je courrais alors et entrait dans la même pièce que lui, je "regardais" autour de moi comme une folle pour finalement me calmer, c'était compliqué, mais je finis par me calmer, le souvenir du sang coulant le long de mon corps éreinté disparaissant de mon esprit. Je me trouvais donc dans la caserne, ici les soldats étaient plus calmes et ne cherchaient pas constamment à me victimiser, comment pouvais-je être ici alors que...j'étais une reproductrice? Je secouais la tête, il n'y avait pas d'humain probablement dans les alentours, après tout j'étais passée par l'extérieur, les soldats ne s'avaient pas tous mon rôle.

Je m'asseyais et tendais l'oreille, fermant mes yeux aveugles pour mieux me concentrer, l'odeur ici était particulière, comme si 100 chats étaient en même temps au même endroit, et surtout la nourriture faite par les humains possédaient une odeur juste affreuse. J'entendis un bâillement et le crissement des griffes sur le sol métalliques de l'endroit. Je me tournais, sentant alors le regard transperçant de mon compagnon sur mon pelage, je ronronnais alors en souriant. ma bouche s'ouvrait pour lancer un mot à mon compagnon mais autre chose me stoppa, non pas que je puisse les voir, mais son regard n'était pas habituel, plus menaçant, en tout cas c'est ce que me fis comprendre un grondement sourd se dirigeant dans ma direction. Je fus un peu sidérée, que pouvait-il me reprocher? Certes avec les chatons j'aurais clairement pu lui dire avant qu'il ne le voit par lui même, mais pourquoi remettre cela sur le tapis? Les grondements s'intensifiaient, j'entendis alors des chats s'approcher en lâchant des chuchotements interrogatifs sur ce qu'il se passait. Je ne pouvais savoir ce que cette scène allait donner.

Je m'approchais alors doucement de mon compagnon, les yeux aveugles virés sur lui, je ne pouvais faire grand chose, seulement tenter de le calmer, j'allais bientôt partir, sans lui je ne pouvais vivre, il était tout pour moi avec nos enfants. Je m'asseyais en face de lui, ma queue parfaitement immobile sur le sol de l'endroit, je n'entendais plus que les murmures "C'est pas une reproductrice elle? Que fait-il avec elle?" ou bien encore des "Elle est folle de..." Je me tournais vers ce murmure d'un air interrogatif, celui ci ne demanda pas son reste pour lancer un "Tu vas mourir petite" et de partir, j'en déduisis ceci du bruit de fracas quand il percuta un pot en verre et son odeur s'éloignant. J'ouvris alors la gueule très calmement en me tournant vers mon compagnon, les pattes très légèrement tremblantes, et surtout les yeux larmoyants, je ne pouvais pas comprendre pourquoi il grondait, m'en voulait-il ? Peut être qu'il ne m'avait jamais aimé?

"-Ryuk? ... Chéri?" Ce furent les seuls mots réussissant à sortir de ma bouche, je tremblais comme une véritable feuille, alors que les larmes coulaient à ce moment précis sur le bord de mes joues, je ne pouvais pas vivre sans son amour ! Même si c'était hypocrite, je le veux à moi uniquement ! Pitié qu'il redevienne le même !

Je tendais doucement ma patte vers lui et lui caressais la joue d'un mouvement très doux et contrôlé, il n'allait pas m'attaquer hein? Je reniflais entre deux sanglots, je lâchais de petits "pitié" "Redeviens toi même", ou même d'autres phrases avec un ton toujours plus suppliant, pourquoi ? Pourquoi devais-je mérité ça? Pourquoi ma vie se résumait à "erreur de la terre" ? Pourquoi étais-je venue au monde pour souffrir autant? Pourquoi je dois souffrir à ce point? Pourquoi ne m'aimait-il plus du tout? Avait-il un jour éprouvé quoi que ce soit pour moi en réalité? Toutes ces questions me firent pleurer de plus belle, j'étais faible, je devais seulement m'y faire, je n'avais pas le choix ! N'y tenant alors plus entre deux hoquets dus à mes sanglots, je lâchais alors en chuchotant.

"-Pars avec moi...Pitié, je t'aime tellement, je ne peux vivre sans toi ! Je vais partir chez les caméléons, je n'en peux plus de ma vie ici, pitié pars avec moi...Pars avec moi..." Ces derniers mots furent prononcés bien plus bas que le reste de ma phrase, c'était plus qu'un chuchotement, c'était devenu un murmure, presque inaudible.

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   Dim 13 Nov - 11:03









La folie fait oublier l'amour

Feat Hishika Miyatii

Les murmures commencèrent à s'élever autour d'eux. Ryuk ne quitta pas des yeux sa partenaire, grondant toujours autant. Puis, elle se mit à te caresser la joue de sa patte. Il ouvrit grand les yeux, grondant encore plus fort. De la bave commençait à couler de sa bouche tandis qu'elle disait qu'elle voulait partir chez les Caméléons. D'un coup, il pivota la tête et mordit férocement sa patte. Le sang coula dans sa bouche. Il y a goûta avec délice. Il secoua la tête tout en mordant, comme un chien enragé. Son pelage devint hérissait. Il lâcha enfin la patte d'Hishika. Elle était couverte d'une belle couleur écarlate. Une chose est sûre, il n'avait pas du tout était doux avec elle. Il la foudroya du regard. Pendant un instant, il resta immobile. Ensuite, il s'approcha d'elle et lui mis un baffe, toutes griffes dehors. Il grondait, montrait les crocs, ébouriffait son pelage. Les regards de ses camardes étaient braqués sur lui, certains l'encourageaient, d'autres se contentaient d'admirer le spectacle. Il fit roulait ses épaules sous son pelage et s'approcha de sa compagne. Il la regarda, la tête haute, d'un air supérieur. Ses yeux ne reflétaient que de la rage et de la froideur. Il sourit sadiquement, le sang coulant encore au coin de sa bouche. Il lança alors en lui tournant autour, d'une voix enragée, folle :
- Traitre ! Tu n'es qu'une traitresse ! Sale garce, rejoins les tes Caméléons ! Ces trouillards de première ! De toute façon, tu ne vaux pas bien mieux. Tu ne serts à rien, seulement à te planquer dès que quelqu'un te menaçe, pauvre andouille ! Encore faudrait-il que les voient pour les trouvaient, l'aveugle.
Il rit. Un rire sadique, sournois, vengeur. Il se vengeait, il devenait fort. Il se stoppa à un centimètre du visage de la faiblarde. Il pencha la tête sur le côté d'un air fou. L'heure de la vengeance à sonner, petite andouille. Il rit encore, plus sadiquement. Elle a choisi le mauvais, depuis le début, elle le savait. Si elle ne le savait pas encore, il était temps qu'elle le découvre.




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   Dim 13 Nov - 14:21


Tout d'un coup, je sentis des crocs se planter dans ma patte sur la joue de mon compagnon, un hurlement de peur et de douleur s'échappa de ma gorge, je tentais de partir en tirant ma pattes, ce qui me fit encore plus mal, pendant une seconde un flash lumineux, l'odeur métallique du sang m'arrivait alors au narines, mon propre sang, coulant sur le sol dut à mon compagnon. Je paniquais, comment pouvait-il avoir changé à ce point? Lui qui était si doux avec moi, lui qui était devenu mon unique famille, lui qui était le père de mes petits, lui qui était mon salvateur?! Les crocs sortirent alors de sa chair, me laissant une douleur atroce, je reculais par reflexe, j'avais peur, j'étais faible, je ne méritais pas la vie, c'est à ce moment précis que je pus sentir les griffes de mon ex-compagnon me giflant avec toute la puissance dont il était capable, me faisant voler plus loin, j'heurtais le sol dans un bruit sourd, le choc était brutal, surtout que je tombais sur la tête.

Les grondements de mon compagnon me filait la chair de poule, j'avais horriblement peur, je ne pouvais pas mourir ici ! Pas devant tout le monde, je me redressais, sortant les griffes, je pleurais, je pouvais sentir le liquide transparent couler le long de mes joues ensanglanté pour l'une suite aux griffures de Ryuk. Des murmures se faisaient entendre, certains encourageaient le fou et d'autres regardaient visiblement la scène en chuchotant des choses à leurs voisins, mais un autre bruit attira un peu plus mon intention malgré les bourdonnement sourd que je pouvais entendre dans ma tête, des voix disaient que je devais fuir, que je ne devais pas rester ici, pas être tuer, alors il y a des soldats ainsi ? Peut être que Kaïgaan se trouvait dans le groupe, peut être que d'autres rencontres sympathiques se trouvaient à l'intérieur ? Je devais partir, je ne voulais pas crever à cause de...Je fondais à ce moment précis en sanglot. Un nouveau flash lumineux, je vis mon compagnon, joyeux durant nos moments ensemble, nos rires, nos pleurs, nos moments de bonheur, puis la je le vis couvert de sang entouré de cadavre, cette vision me bouleversait. Je sentais le regard fou du matou sur mon pelage, puis d'une voix folle et froide il lançait des paroles qui tournèrent énormément dans ma tête.

"-Traitre ! Tu n'es qu'une traitresse ! Sale garce, rejoins les tes Caméléons ! Ces trouillards de première ! De toute façon, tu ne vaux pas bien mieux. Tu ne serts à rien, seulement à te planquer dès que quelqu'un te menaçe, pauvre andouille ! Encore faudrait-il que tu les voit pour les trouver, l'aveugle."

Puis un rire, que je trouvais si irrésistible avant qui maintenant me glace le sang, il riait de son insulte, il riait de me blesser aussi bien physiquement que mentalement, mes pupilles aveugles entièrement dilatées, je me tournais vers lui, son rire était sournois, vengeur, fou, je pleurais encore une fois de plus belle. Mes membres tremblant, je cherchais la sortie, je devais me tirer de cette enfer ou il allait me tuer.. ! En relevant ma tête, je sentais le souffle du matou sur mon visage, une haleine fétide, au goût de sang, j'en failli vomir. Son rire sadique s'intensifia, tout ce que je trouvais à faire à ce moment, c'est reculer, je ne pouvais pas continuer à le "voir" dans cet état, que faire, je ne pouvais pas l'attaquer, je n'en avais pas la force, je paniquais, ma respiration était erratique, je voulais m'enfuir d'ici, mais comment? Je ne connaissais nullement l'endroit ! Je me tournais alors vers le père de mes petits et, enhardi par l'instinct de survie, je me jetais sur lui pour tentais de le mordre à la gorge ou à la nuque, même si je ne pouvais pas me battre correctement, une bonne blessure était la solution, je le griffais sur le flanc, enfin plutôt les côtes, il était plus maigre qu'avant non?

Je retournais alors à ma place d'avant en un bon, sauf que l'atterrissage fut violent car je ne pus tenir en équilibre à cause de ma patte avant droite qui gonflait suite à la morsure, une infection? Je tentais de me relevr, le sang sur ma patte avant me faisait souffrir, c'était trop piquant, le sang n'étant visiblement pas assez antiseptique. Je pleurais toutes les larmes de mon corps, mon regard criant à l'aide visiblement en entendant les rires des soldats autour de nous, je n'en pouvais plus, je voulais mourir ou partir, je devais le faire, je ne pouvais pas me laisser faire ainsi !

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   Sam 19 Nov - 14:55









La folie fait oublier l'amour

Feat Hishika Miyatii

La chatte recula avant de se jeter sur Ryuk et de lui griffais les flancs. Il feula tandis qu'Hishika atterrit mal sur sa patte blessée. Elle veut être tuée sur place décidément... Songe-t-il, un sourire sadique se dessinant sur ses lèvres. Il se lécha les babines tout en tournant autour de la minette. Il la poussait de temps en temps pour la provoquer. Puis, il s'arrêta devant elle. Il gronda, le regard mauvais. Des murmures commencèrent à se faire entendre dans sa tête. Il se concentra un instant pour les écouter. D'un coup, elles hurlèrent dans ses oreilles. Il les plaqua contre son crâne tandis que les voix disaient de la tuer, de la massacrer, de jouer avec elle, de la faire souffrir, de la briser entièrement. Il la fixa droit dans les yeux. Elle n'avait pas arrêté de pleurer depuis tout à l'heure ! Il lança alors une de ses pattes, toutes griffes dehors. Il lui griffa l'œil gauche, descendant même plus bas. Il hurla alors, presque aussi fort que les voix qui résonnaient dans sa tête :
- Arrête de chialer !
Sa voix... Elle était froide, menaçante et si grave. Ce n'était plus le Ryuk d'avant, il avait bien changé. Il planta ses griffes dans le sol dur tout en tremblant de rage. Ou peut être de folie ? Puis, il rigola. Devant l'était pitoyable et le fait qu'il se sente plus puissant qu'avant, il rigola. Le même rire sadique et sournois que tout à l'heure, voir même plus qu'avant. Il bavait, il grognait, il avait du sang un peu partout. On aurait dit un animal sauvage ou un animal atteint de la rage, la vraie maladie. Vous imaginez, il a suffi qu'un chat croise sa route pour qu'il change à jamais, avec tout le monde ! Ses familles, ses camardes... Et avec le temps, cela va surement empirer... Pauvre Hishika, espérons que toi et tes enfants ne croiserez plus jamais sa route... Ses enfants... Je ne veux même pas imaginer comment ça se finira...




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   Sam 19 Nov - 19:21


Le mâle tournait autour de moi, je ne le voyais pas, mais son odeur se déplaçant clairement, et ses pas résonnant dans ma tête comme un pivert tapant sur un arbre me le faisait savoir, je pleurais encore et encore, je disais ne pas vouloir mourir mais au fond était-ce réellement vrai? Je respirais fortement, presque de manière extatique, mes pleurs s'intensifiaient à chaque fois qu'il s'amusait à me percuter pour tenter probablement de me blesser plus que je ne l'étais réellement, je ne voulais que mourir. Simplement mourir. Je sentais une douleur vive me traverser à chaque fois qu'il me touchait, l'amour n'était plus, ne restaient que la haine et la souffrance, mélangée à la douleur. Les hurlements couvrirent entièrement les murmures encourageants, ils disaient de me tuer, de me brûler, de me briser, et j'en passe encore et des meilleures. Une bourrasque, très légère, mais meurtrière, se fit sentir sur mon visage avant que soudainement une douleur plus que vive traverse mon oeil gauche, celui caché par ma mèche de couleur crème depuis que j'étais petite, je faisais tout pour mettre cette mèche dessus, pourquoi? Je n'en savais strictement rien. Cette douleur vive, je la connaissais, c'était celle qu'on pouvait ressentir en perdant quelques choses, il m'avait crevé un oeil, un hurlement sorti de ma gorge, la griffe devait s'étendre même encore plus bas vu comment la douleur se propageait vite.

Je hurlais presque aussi fort que lui, il me disait de la fermer, mon cri ne couvrant qu'une faible partie de ses paroles, je ne pouvais pas lutter, je voulais simplement mourir, étais-je demander?! Je m'écroulais alors, me rattrapant dans une position absolument humiliante, les pattes repliées sous moins, la gueule ouverte goûtant à mon propre sang qui coulait de l'énorme entaille qu'il m'avait fait à l'oeil et sur la joue, presque jusqu'à la gorge, de ce que je pouvais imaginer c'était ridicule. Je suis ridicule, à quoi je sers dans tout ça?! Je pleurais de plus belle, mais uniquement d'un oeil, l'autre étant juste inondé de mon sang, ayant ainsi des larmes de sang coulant le long de ma joue, laissant une traînée probablement vue que celle ci restait mouillée. Le crissement de ses griffes sur le sol métallique me fit pousser un gémissement, des bourdonnements incessants s'élevaient maintenant dans ma tête, j'avais mal, plus que mal. Je sentais au souffle sur ma peau et au bruit que Ryuk faisait qu'il tremblait, pourquoi avait-il changé si brusquement ignorant alors ma douleur? Je tentais de me lever, mais en sentant le coulis de bave sur mon dos je réalisais que je ne devais pas, je ne voulais pas, je ne pouvais pas ! Les rires qu'il faisait avant n'étais plus, je ne devais pas...Je m'écroulais au sol, l'oeil unique que je possédais alors vitreux,je devais partir, mais mon coeur me disait le contraire, la douleur le possédait entièrement.

Je ne pouvais pas me permettre de parler, je sanglotais à grosses larmes, je ne pouvais plus bouger, je ne pouvais que tendre la patte vers lui, je voulais lui murmurer une chose, le supplier d'achever mes derniers instants, le supplier de me tuer moi, d'arrêter ma souffrance qui semblait plus qu'éternelle pour moi, même chez les morts je deviendrai ainsi. Je repensais à Erohan et à Shinju, qu'allaient-ils devenir avec un père ainsi? Erohan grandissait près de son père, il ne devait pas, il devait partir, loin de lui ne pas être comme lui, un tueur sans pitié, comment avais-je pu penser que pendant tout ce temps sa seule envie n'avait pas été d'en finir avec moi? Hein? Il en avait profité pour bâtir une petite descendance de personne qui deviendraient probablement comme lui, je rentrais les griffes, je devais partir, c'est à ce moment que je me relevais brutalement, je giflais le mâle du plus fort que je pouvais et je me mis à courir, les yeux fermés, le souffle court, je devais trouver une sortie, je pus sentir l'odeur de dehors, je m'y précipitais, ne trouvant malheureusement qu'une porte fermée, je me retrouvais encore une fois plaquée, je feulais, voulant paraître plus menaçante que je ne l'étais réellement.

Je sortais les griffes, même si elles étaient plus que courtes je ne pouvais pas mourir sans me défendre, je ne pouvais pas faire honte à mon père, pas faire honte à mes chatons, ne pas faire honte à ma vraie famille ! A celle qui m'a réelleement aimé ! A ceux que je protège au péril de ma vie, je devais le tuer, je continuais de montrer les crocs malgré ma cécité. Hurlant de temps à autre "Je ne mourrais pas contre toi, ni contre personne d'aussi faible que toi !" ou d'autres phrases plus ou moins cinglantes, je ne pouvais pas me permettre cela.

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   Mar 20 Déc - 12:45









La folie fait oublier l'amour

Feat Hishika Miyatii

Le mâle la regarda se relever et retomber aussitôt sur le sol, comme si un aimant l'avait attiré. Il rigola sadiquement, se nourrissant du mal qui lui causait. Il se lécha les babines devant ce spectacle qui, pour lui, était plus que satisfaisant. Puis, elle se releva brutalement et mit une gifle au félin tandis qu'elle essayait de partir. Il ricane et dit d'une voix sournoise et sûr de lui :

- Sérieusement ? C'est tout c'que tu as ?

Il se mit à rire avant de trottiner à sa suite. Il n'était pas le moindre du monde pressé. Cette idiote aveugle ne risquait pas d'aller bien loin. Il se retrouva face à elle. Elle était bloquée par une porte fermée. Il se jeta sur elle et la plaqua au sol. La femelle fit mine d'être menaçante. Ryuk, lui, rigola. Elle était tout simplement ridicule. Elle sorti ses griffes, à peine plus grande qu'une fourmi. Elle lui jeta des phrases ridicules. C'était censé le... Blesser ? Il rigolait toujours autant. Pauvre petite. Il dit alors :

- C'est censé me blesser, ça ? Pauvre cruche !

Puis, il sorti ses griffes et lui asséna un coup sur son deuxième oeil. Puisque j'ai commencé, autant terminer ! Songe-t-il. Un sourire narquois se dessina sur son visage tandis qu'il sentait le sang de sa "compagne" sur sa fourrure. Il était bel et bien devenu fou. Pourtant, il refusait de l'admettre. Pour lui, il était seulement plus fort, ce qui, d'un côté, est vrai mais bon. Il lâcha Hishika d'un air plus que satisfait. Il avait assez joué avec elle. Il la laissa donc là, lui tournant le dos. Il partit tête et queue haute. Il lui lança un dernier regard chargé de haine et lâcha d'une voix sadique :

- J'ai assez joué avec toi, j'espère te recroiser bientôt pour continuer cette partie plus qu'amusante !

Il reprit sa route en ricanant, fier de lui.




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   Mar 20 Déc - 19:58


Les phrases que je pouvais lui lancer n'avaient eut absolument aucun effet, il se moquait d'autant plus que moi, les larmes coulaient sur mes joues alors qu'il balançait encore une autre phrase cinglante, mes griffes s'enfonçant dans le sol, faisant grincer le métal. Je ne voyais rien, je ne comprenais pas pourquoi il avait tant changé en si peu de temps, pourquoi hein? Cette amour qu'il disait éprouver pour moi n'était alors que mensonge? Cela ne m'étonne pas, même pas. Je serrais les dents alors que je sentis sa patte tenter d'attaquer mon second d'oeil, je bougeais la tête histoire que cela ne touche ainsi que ma joue, m'arrachant cependant un gémissement de douleur à nouveau. Je montrais mes crocs cependant, je ne voulais pas me montrer faible, je mis toutes mes forces dans mes pattes arrières, pour m'enfuir à la première occasion. La folie l'habritait entièrement à présent, je montrais une expression de haine malgré mes yeux aveugles, je voulais chasser ces sentiments que je pouvais avoir pour lui avant, je n'en voulais plus !

L'odeur du sang emplissait la salle, je devais partir, je le savais ou les blessures allaient me tuer suite à une infection ou à la perte de sang, c'était certains. Il me lâchait enfin, je sentais son odeur peu à peu s'éloigner de moi alors que je tremblais suite à la douleur cuisante qui emplissait mon corps peu à peu et à la perte de sang surtout au niveau de mon oeil il s'adressait à moi comme à un chèvre qu'on égorge, d'un air haineux que je n’oublierai pas se sitôt, je me promettais intérieurement de le tuer, je voulais lui faire la peau, il ne pouvait en être autrement, je lâchais un cri haineux, lui disant tout ce qui me passait par la tête, il pouvait bien me haïr, la haine avait remplacé la raison et l'amour, mon fils et ma fille, je devais les retrouver, je ne pouvais pas les laisser. Cependant je tremblais de plus en plus, le sang coulant à flot, des chattes, oui uniquement des femelles s'approchèrent pour me demander si j'avais besoin d'aide, je leurs répondais d'un ton calme avant de commencer à boiter vers la sortie, me repérant à l'odeur de l'extérieur.

Mais une idée traversa ma petite tête, malgré mon état je pouvais encore penser de moi même après tout. Certe c'était dangereux, mais je ne pouvais pas partir sans lui rendre la monnaie de sa pièce. Mes griffes semblaient alors plus fortes, je ne sais pas pourquoi mais cette sensation me faisait plaisir, même si je savais que ce n'était qu'une impression mais je me retournais, l'oeil toujours fermé. Je fonçais alors à toute vitesse vers mon ancien compagnon, bon en fait surtout vers le restant de son odeur qui me guidait au mieux possible. Puis une fois près de lui, je me lançais sur lui, les griffes dehors, j'étais certaine que ce soit lui, je reconnaissais le cliquetis de son objet métallique qu'il portait toujours. Je griffais les endroits que j'atteignais, je manquais de tomber, mais je gardais l'équilibre en m'accrochant à son dos, il n'avait fait que m'utiliser ! Je n'étais rien d'autre qu'un objet ! Une pondeuse de chaton ! Il voulait seulement une future descendance faisant semblant de ne pas savoir s'en occuper ! Il méritait de mourir ! Je ne suis pas qu'une simple chatte ! Je voulais juste à présent le voir mourir sous mes yeux !

Après avoir touché les endroits sur lesquels j'avais eu un accès, je courrais, boitillant fortement, des gardes à mes trousses probablement, enfin des soldats, des monstres ! Les mâles sont des porcs ! Je montrais les crocs, la douleur dans ma poitrine revenant difficilement à sa place, les larmes coulaient à nouveau, je les sentais. Les griffes d'un des soldats s'enfoncèrent dans ma queue, leurs valant un feulement douloureux et un coup de pattes arrières les griffes en avant, j'en avais touché au moins un, je n'en suis même plus sure, je courrais, mes poumons sifflaient fortement, je ne savais plus quoi faire, j'allais pas mourir ici ! Non je devais rejoindre mon frère et ma fille ! Ils m'attendaient ! J'emporterai alors mon fils quand le temps sera venu ! Je sentais alors l'air fouetter mon museau violemment, me faisant déraper, je glissais et tombais sur le sol, retenant un cri douloureux, ma gueule me faisait mal et mon oeil aussi. Les deux soldats n'étaient plus là, je courrais si vite que cela? C'est à ce moment que je me mis debout encore une fois, utilisant de l'autopersuasion à voix basse pour me remettre à courir, vers le cimetière, ou mon destin serait changé à jamais.

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   Lun 30 Jan - 23:47


Up~

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   Sam 1 Avr - 20:03


Dernier up avant archivage ♪ !





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