On ma dit  il y a très longtemps, quand j'étais encore qu'une chatonne, que quand une étoile mourrait, d'autre apparaissait. Et bien, si tel est mon destin, je partirais pour laisser dernier moi mes étoiles. Je suis prête à partir. Emportez moi avec vous. Emportez moi pour rejoindre ma famille...


Je ne vole pas, comme à mon habitude. Je suis a terre, et je marche. Étrange pour un chat qui vole ? Et bien oui. Mais là, ce n'est pas parce que je suis fatiguée – enfin si un peut – que je marche, mais parce que ces derniers temps je me sens lourde. Je ne sais pas ce qui ce passe, mais je n'arrive plus à voler. Alors je marche à terre histoire de ne pas me faire mal en me scratchant au sol. En plus, j'ai un gros ventre. Je pense que j'ai des chatons. Ce qui, m'inquiète un peut et me stresse. J'ai peur que l'accouchement ce passe mal, et que je meure. Alors je reste prudente. Et puis, il faut pas perdre de vus que si je glisse au sol, ce son les chatons qui meurent, et je ne veux pas les perdre. Pas alors que la grosses et bientôt finis. Ce serais dommage, trop dommage. D'ailleurs, je ne vous ai pas dis où je suis ? Et bien en faite, c'est une histoire bizarre. Je suis dans les égouts. Bon je vais vous résumez ça, sinon c'est trop long. Je devais normalement allé chasser, ce que je suis allée faire. Et en revenant au QG, une chatonne, pour me remercier, ma offert un collier avec une pierre en forme d'étoile au bout. J'aime beaucoup cette petite, elle est mignonne. Toute petite, toute gentille, pleine de joie. Je l'adore. Mais le problème est là. Je suis partie chassée de nouveau vers la zone en mutation, avec le collier, et je suis tombée sur un gros rat mutant. Il devait faire à peine quinze centimètre que moi. Et il m'a attaqué ma pris le collier. Et je l'ai donc suivis. Alors nous y voilà. L'égout est pas aussi sale que le penser, il est même plutôt propre. Bon je dois dire que les rats, les cafards et les autres bêtes bizarres qui rôde ici me font flipper... Mais c'est comme ça, on y peut rien. Elles sont là, elles font leur vie et si elles viennent pas me déranger, ça me va totalement. Bref. Dans l'égout je vois parfois des tuyaux et des conduis d'aération qui arpentant les mur. Parfois je vois les entrées des égouts qui m'illuminent de leur lumière chaude de l'après-midi. Même si je dois dire qu'il fait sacrément froid dans ces égouts. Au milieu, ce tiens l’endroit ou l'eau s'écoule. Enfin, s'écoulait car il n'y a que des restes de boues dans le creux. Le sol est mouillait, ce que je n'aime pas vraiment. Je dois dire que ce n'est pas mon truque, de marcher dans de l'eau boueuse. Après je suis sale, et je n'aime pas ça. La terre ça passe, mais pas la boue. Bref, cette égout m'écœure un peut, et une espèce d'odeur de pourriture règne dans cette endroit. Pour vus que je sorte vite d'ici...

D'un seul coup, je me sens frappé par la foudre. Je pousse un cris aiguë qui rebondit sur chaque mur de cette caverne froide et humide. Je tombe au sol, terrorisé. Ah partir de là, je ne me relève plus. Plus la peine que je me lève, je souffre trop. Juste un pas et je ne me relèverais plus jamais. Un deuxième coup de foudre arrive, partant de ma nuque jusqu'au boue de ma queue. Je voulais que ça cesse, je souffrais horriblement et je ne savais pas comment arrêtais ça. Je hurlais de douleur. Comment arrêtais ça, comment ? Paniquée, j'essaye de trouver un objet près de moi que je puisse le prendre sans effort pour défouler ma douleur dessus. Mais je ne peux pas. Rien est à ma disposition. Je hurle un appel au secoure. Mais ma voix s'éteint d'un coup, me laissant à mon sort. A ce moment, une troisième décharge me frappe, et cette fois, je sens que quelque chose glisse sur le sol. Cette chose fais un bruit sourds, un KLOW. Le bruit résonne à son tour dans le tunnel. Je reprends ma respiration saccadé par la douleur, ronflant d'un bruit rock. J'essaye de me lever pour regarder ce qui ce passe derrière moi, pour voir mon ou ma fille/fils, mais non. Une autre décharge me foudroie, me faisant retrouver ma voix pendant quelque seconde pour laisser sortir un miaulement de détresse. Je ferme les yeux, et serre les crocs. Je suis trempée de sueur, et fatiguée. Mais je ne dois pas céder tant que je ne sens plus rien dans mon ventre. Alors, mon courage à deux pattes, je pousse pour qu'une autre boule de poil tombe sur le sol. Je n'ai pas eu de décharge à ce moment, alors je me dis que c'était terminer. Mais ma souffrance ne faisait que commencer. Une décharge me foudroie alors que je me relève, me plaquant au sol. Je cherche désespérément à pousser la boule de poil, mais elle de veut pas sortir. J'essaye de hurler mais rien ne ce passe. Paniquer, je sors mes griffes et les frottes contre le béton pour évacuer la douleur qui ne veux décidément pas partir. Le chaton ne veux pas sortir et mes contractions sont trop violente. Je décide de pousser pour que le chatons passe, et je me prends une autre décharge. Je m'accroche comme je peux par le bout de mes griffes et pousse pour que la boule de poile passe. Et je réussis. La troisième boule de poil tombe au sol. Je ne ressens plus de décharge, est-ce la fin ? Je rouvre les yeux, et j'expire. Je me dresse sur mes pattes avants, laissant traîner les pattes arrière comme si j'étais incapable de les bouger. Je regarde derrière moi  et je vis trois boule de poil. J’esquisse un sourire tremblant de douleur et retombe au sol. Je souffle un bon coup. Tout mon corps ce détend. Je relâche la pression. Mais ce fus une grande erreur de ma part de faire ça. Car d'un coup, ce n'était plus une simple décharge qui me frappa, mais un espèce de coup de foudre brûlant qui me donna l'impression de d'être écraser par une force invisible. Mes poumons ce compressèrent. Et je suffoquais. Je perdais ma voix, et le manque d'oxygène me fis perdre l'esprit. J'étais en train de partir. Mais alors que m’apprêtait à partir, la pressions retomba. Et la dernière boule de poil tomba au sol.

Je repris mon souffle. Trop faible que j'étais à présent, j'entrais dans une phase de semi-sommeil. Entendant tout ce qui ce trouve à coter de moi. Mais contemplant que le noir. Attendant mon heure.

Tout n'est que noir. J'ai la vague impression de me détacher de moi même, comme si il n'y avait plus de douleur. Je me sens partir. Est-ce la fin ? Il me semble bien. Et puis, de toute façon, mes chatons sont en vie. J'espère. J'entends mon cœur battre, il ne bat pas normalement. Il est de plus en plus lent. Je ne peux plus bouger. Pour vus que rien ne se passe de mal. D'un coup, je tends l'oreille. J'entends... Des bruits des griffes sur le sol. Mais je ne peux rien faire. La chose se dirige derrière moi. Et fais quelque chose à mes chatons. Je ne sais pas quoi, je ne vois rien. Je ne peux rien faire à par écouter. Quand encore une fois, je sens que cette chose s'approche de moi, la même chose qui était derrière moi. Elle me retourne et fais une espèce de réanimation, appuyant ses pattes sur l’emplacement de mon cœur. Et là, je me sens aspirer. Je me retrouve projeter à l’extérieur. Juste au dessus de deux corps, je regarde une scène. Je vois une chattes, magnifique avec de belle couleur sable baignant dans son sang. A coter, je vois un chat. Un chat gris avec un masque qui essaye désespérément de réanimé le corps de la chatte. Mais rien ne se passe. Je me rapproche alors, m'asseyant à coter de lui. Je regarde mon corps, refroidissant. Le chat arrête alors ses mouvements répétitif, ramenant ça tête. De la gueule, il ramène les chatons vers le museau de la chatte. Quatre chatons. Je les regardes miauler et affiche un sourire que le chat ne pourra jamais voir.

« Se sont mes chatons... Ils... Ils sont magnifiques... » Me dis-je à moi même.

Le mâle prit alors une voix douce tout en regardant mon corps froid. Je tournais la tête pour le regarder.

- Voici vos chatons. Ils vivront, je vous le jure, je les amènerais aux vôtres. Je m'appelle Eyeless Jack, Je suis solitaire...

« Merci à vous Eyeless Jack. Merci infiniment. »

Il passa alors sa queue autour des chatons, et tout en se rapprochant de moi, frotta son casque contre mon front. Enfin celui de mon corps. Je vois alors démarquer quelqu'un d'autre, un autre mâle. Mon dieu, ils se sont donné rendez-vous ou quoi ? Bon se n'est pas que sa m’intéresse mais voilà quoi. Celui là est noir. Noir avec des tâches blanche et une queue de poisson. Je vois aussi qu'il à les yeux vairon, mais cela ne m'attire pas tant que ça. Il se dirige vers Eyeless, et s'arrête. C'est oreille se baisse, plaquer contre sa tête. Il regarde mon corps avec frayeur. Je me pousse alors, me mettant à l'opposer des deux félin, face à eux et à coter de mon corps. Le chat noir tourne les yeux vers les chatons, et se met à crier sur Eyeless.

- Tu es fou ?! Les chatons ont besoin d'une chaleur optimale à leur naissance !! Ça ne suffit pas d'enlever le placenta ! Ils crèvent, sinon ! Ils sont trop froid et ils gèlent !

« A se que je vois, il s'y connaît. Il a des chatons ? »

Il pousse alors l'autre mâle, et se précipite sur mes chatons. Il les entour de son étreinte, les lèches minutieusement, se focalisant sur eux. Je n'ai jamais vus de mâle tant attentionné. Il a un instinct tellement maternelle. Je le vois tourner la tête vers le corps inanimé de la mère, dont les yeux vitreux fixé le plafond. Cela me donna un malaise. Je tournais alors aussi là tête vers mon corps en affichant une grimace, qui à mon avis ne se verra jamais. Cela me faisait étrange, de voir se corps. Le mien. Il a l'air tellement vide, comme une écorce sans sa sève, ou plutôt sans son arbre. Je ne pensais jamais voir un jour cette scène, qui me fit sourire étrangement.

- Vous avez donné votre vie pour ces petits. Mais ne vous inquiétez pas, vous les verrez s'épanouir dans l'au-delà. Vous pourrez veiller sur eux, comme toute mère l'aura fait. Ils seront heureux. Je vous le jure.

Je tourne ma tête immatériel vers le mâle, et le regarde. Je sens alors en moi, de la joie. Une grande joie. Comme si, au fond de moi, un rêve était devenue réalité. J'affichais alors un grand sourire, un sourire confus. Il se déchire en la joie, et le bonheur. De chose si proche, mais qui n'ont pas le même sens.

« Je pleure ? On peut pleuré en étant mort ? Je ne savais pas. Et bien alors, que se soit ainsi. Que je pleure. Mes petit vont bien, ils seront heureux, j'en suis sûre. Je croix... Je croix que je peux partir alors. Merci à vous. Prenez soin d'eux. Merci vraiment merci. Je ne vous oublierais pas, vous deux. Jamais. »

Je me lève, et me penche au dessus de mes petits. Je ne fais même plus attention à ce que dise les deux mâles, car même si je les entends, tout n'est que brouillard. Je m'en fiche après tout. Je les regardes, vite fais. Une larme immatériel tombe de ma joue, tombant sur eux en poussière comme si rien n'exister. Ah ce moment, un des chatons se tourne vers moi, et se met à miauler. Je souris, et je me redresse.

« Je vous aime mes enfants. Ce n'est qu'un ''Au revoir''. »

Je me dirige vers l'autre coter des égouts, juste derrière les deux mâles. Je déploies mes ailes.



Et je vole.