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Exploratrice imprudente [Feat Loréley]~

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Anonymous
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   Jeu 17 Mar - 19:14


Depuis que je suis entrée dans la guilde des Felinae, j’ai entendu parler de beaucoup de lieux différents et de bestioles plus ou moins dangereuses les habitant. La plupart de ces endroits ont l’aire intéressant, et j’aimerais bien les explorer en profondeur. Mais bon, c’est dangereux, et je suis encore qu’une petite chatonne ne sachant pas bien me battre. Mes techniques de chasses sont passables, et c’est tout ce que je sais faire pour l’instant. Ce n’est pas vraiment suffisant pour m’aventurer dans des endroits dangereux ou je pourrais rencontrer des soldats, ou des humains. Prendre le risque qu’ils me rattrapent et fassent de moi un de ces ignobles soldats sanguinaire ? Jamais !
Alors je suis sagement resté dans la sylve ou me baladant un peu dans la zone en mutation, sans trop m’éloigner.
 
Mais aujourd’hui, je m’ennuie. Je n’aie aucune envie d’aller chasser ou de fouiller encore et toujours la sylve et ses alentours. Alors je me suis mit à réfléchir sur quel lieu je pourrais aller sans être déranger. Un lieu où il y aurait très peu de chance qu’un soldat s’y trouve, où il n’y aurait pas de prédateurs ou d’insecte dangereux…
Mais oui, le désert ! Il fait bien trop chaud pour les humains et pour certains chats là-bas ! Enfin… C’est quand même bien risqué… Surtout que j’ai un pelage assez épais… Et puis l’eau, surtout. Où est-ce que je pourrais bien en trouver ? Je ne vais pas y aller en risquant de mourir de soif quand même, se serait stupide de ma part.
 Ronchon, je soupire. Bon, on va dire que je peux laisser tomber pour mon idée d’exploration du désert…
 
Mais soudain, j’ai une illumination. L’Oasis ! Mais bien sûr, pourquoi je n’y avais pas pensée avant ?! A vole d’oiseaux, ce n’est pas si loin que ça … Je passerais à l’étang avant, pour bien m’hydrater avant de partir en marche !
 
M’y voilà enfin…
Mes yeux balaient l’entendue sableuse qui s’étend autours d’une étrange sources rocailleuse, île verdoyante perdue au beau milieu d’une mer de sable. Mes ailes repliées sur le dos, exténuée, je prends de grande goulée d’air frais et essaye de calmer le battement trop rapide de mon cœur. Voler pendant presque toute la durée du voyage de la zone en mutation jusqu’ici a été plus qu’éprouvant ! J’inspire profondément, les yeux fermés, et finit par me relevée lentement, appâtée par le glougloutement joyeux de la source non loin de là.

Curieuse, je remue les moustaches.
Comment se fait-il qu’aucuns hommes n’aient essayés de prendre cet endroit ? Étrange pour ces êtres assoiffés de pouvoir et de contrôle sur tout…
Je lâche un feulement exaspéré et secoue la tête  en descendant vers la petite mare créée par l’écoulement de la source, prête à boire de tout mon soûl pour ensuite aller explorer les moindres recoins de ce mystérieux endroit.
J’espère juste qu’il n’y aura personne, ici, pour venir me chercher des noises. 

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Anonymous
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   Jeu 17 Mar - 19:37


Ca y est. Les Caméléons s'étaient installés à l'Oasis. Une nouvelle vie commença donc pour moi. En tant que guérisseuse, le changement de camp a été très dur pour moi. J'ai dû abandonner tant de remèdes... C'était du gâchis intense.
De plus, à l'Oasis, il y avait beaucoup moins de plantes que dans la forêt. Et je ne vous parle même pas des plantes médicinales... il ne me restait plus qu'à économiser mes réserves que j'ai pu emmener en prenant soin de ne pas les gaspiller. J'espérais également qu'il n'y aurait pas trop de patients. Ainsi, je garderai mes remèdes le plus longtemps possible. D'ici là, j'aurai sûrement le temps de trouver un lieu aux alentours dans lequel poussaient quelques plantes dont j'aurai besoin...
Tandis que la plupart des Caméléons se reposent près du point d'eau, je décide de mettre mes remèdes en lieu sûr. Ainsi, je m'approche d'un arbre meurtri, ressemblant en tout point aux autres. Je dépose les plantes qui ont besoin de chaleur pour garder leur effet. Je creuse donc un trou au pied de l'arbre. C'est dur, avec tout ce sable. Chaque fois que j'y plonge ma patte pour en ressortir, il y retombe. Je finis finalement par obtenir un trou convenable. Je dois bien cacher mes remèdes, j'en ai besoin. Je dois les maintenir à l'abri des voleurs. Délicatement, un par un, je dépose les plantes dans le trou. Je veille bien à ne pas le reboucher tant que je ne l'ai pas remplis. Le souffle coupé, je saisi la dernière feuille. Elle est fragile. Je la laisse tomber. Elle vole sans bruit, puis pars se déposer sur ses soeurs. Je suis soulagée. Il n'y a eu aucun problème jusque là, et ça devrait continuer. Toujouts en faisant attention à mes remèdes, je rebouche le trou. Le sable dégouline sur les feuilles jusqu'à les faire disparaitre. Afin de me souvenir de l'endroit où je garde précieusement mes remèdes, je sors mes griffes pour tracer quelque chose dans l'arbre. Une barre droite et à ses "pieds", une barre horizontale. Voilà. Un L. Un L pour Loréley. Ainsi, je saurai que c'est ici que je cache MA réserve.
Je m'apprête à retourner à mon antre lorsque j'entends un bruit. Devant moi, je distingue une silhouette. Pourtant, elle ne porte pas l'odeur des Caméléons. Un homme ?! Non, bien un chat. Cela ne me rassure qu'un peu. Tout à coup, des pensées horribles s'ajoutent à mon esprit. Un Soldat nous ayant retrouvé ? Un solitaire malade qui a l'intention de dérober mes plantes ? Je repense à ma soeur, que j'ai abandonné au beau milieu de la forêt. J'avais fui, car j'avais eu peur d'elle. Elle était une expérience ratée. Un monstre. Si elle n'a pas rejoint les soldats comme c'était son souhait, elle est morte. Cependant, j'écarte cette pensée. Je préfère savoir ma soeur vivante et bien élevée plutôt que décédée par ma faute. Même s'il elle fait partie des Soldats. Pourtant, je n'en sais rien. Je repense à ces moments où nous jouions, en tant que chatons. Avec notre frère, Falco. Lui, est mort, sous mes yeux, prisonnier de la glace. Rune, ma soeur, était une si gentille chatonne... qu'est-elle devenue ?
C'est alors que je bondis devant l'inconnue. Je crache :
- Qui êtes vous ? En voulez-vous à mes remèdes ? Jamais je ne vous laisserai les prendre ! Ils appartiennent à la guilde des Caméléons !

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   Jeu 17 Mar - 20:32


Je m’approche de l’eau, assoiffée, et plonge mon museau dans l’onde pur. Ah, quel soulagement de pouvoir enfin boire après tout ce temps passé au soleil ! J’avale longuement de grandes lapées d’eau avant de reprend mon souffle, soulagée. Heureusement que cette eau est bien potable ! Je secoue mon pelage trempé par la sueur et étouffe un gigantesque bâillement. Je suis à bout de force. Je vais essayer de me trouver un bon endroit où me reposer un instant à l’ombre avant de partir en exploration.
 
Mes ailes frémissent et je redresse la tête, soudain alarmée. Le vent chaud soufflant sur le désert vient de m’apporter une forte odeur de félins. Mon cœur s’emballe et je recule de quelques pas, méfiante. Des soldats ? J’hume un peu plus l’aire et soupire de soulagement.
Non. Ces chats là porte une odeur différente. Ce ne sont pas des soldats, mais pas non plus des Felinae. Ce sont peut-être des caméléons. Je n’en aie jamais vue ni senti, mais c’est sûrement ça.
Enfin, je ne préfère pas aller m’en assurer par moi-même. Si se sont des ennemis ou des quelconques chats me voulant du mal, je suis dans des beaux draps, seule et ne sachant même pas me battre convenablement !
 
Je décide de remonter me mettre à l’abri des quelques arbres poussant par ici et de faire attention à rester discrète pour que personne ne me remarque, puis, après mettre reposer un moment, de repartir d’ici le plus vite possible !
Ca aurait été plus judicieux de partir directement, mais je suis trop extenuée pour voler et encore moins pour marcher dans le désert sous le soleil de plomb qui commence à taper très fort.
 
Je soupire et me met lentement en marche, restant discrète pour ne pas me faire repérer, et me dirige vers les quelques arbres que je voit près d’ici. Mais arriver plus haut, je remarque vite une ombre s’afférant sous un palmier biscornue. Hésitante, je me fige, une patte en l’aire, et observe les mouvements de la silhouette. Ca me semble être un chat, une femelle à l’odeur, qui porte les mêmes relents que les félins sentis plus bas, mais mélangé, étrangement, à la senteur de plantes. Les yeux plissés, je m’approche d’encore de quelques pas, poussée par la curiosité, avant que la féline ne se fige, ses yeux fixés sur moi. Ah zut, elle m’a repérée !
Je pousse un grognement inaudible et me recroqueville un peu. J’espère qu’elle n’appellera  pas les autres, si elle fait partit de leur groupe !
Je vais essayer de faire demi-tour, doucement, et de partir chercher un autre coin… Si je ne peut pas me reposer au moins quelques minutes, il me sera vraiment impossible de reprendre le voyage pour revenir à la Sylve !
Mais avant que je ne puisse faire un geste, la chatte se jette sur moi et me crache à la figure :
 
« Qui êtes vous ? En voulez-vous à mes remèdes ? Jamais je ne vous laisserai les prendre ! Ils appartiennent à la guilde des Caméléons ! »
 
Je sursaute, surprise par la violence de la chatte, et la détaille avec des yeux ronds. Elle est bleue, entièrement bleu, et a une longue mèche de cheveux en bataille grise lui tombant sur les yeux. Une tresse tranche cette mèche, accompagnée de petits bâtons transparents tenues par des nénuphars positionnés autours de son oreille droite, qui, elle, est grise. Ses yeux bleu nuit brillent d’une lueur féroce et, intimidée que je suis, mon regard glisse pour éviter la confrontation avec le sien, sans que je ne puisse rien y faire. Je remarque alors, sur son flanc, son ventre, ses épaules, son dos et sa croupe, des dessins de poissons dorés, marques à moitiés caché par des étranges couvertures comme fait d’eau, l’une accrochées à ses épaules et l’autre sur sa queue. C’est beau, mais bizarre. Heureusement que, dans ce monde, j’ai déjà vue plus insolite !
 
Je déglutis difficilement. Alors c’est bien des caméléons ? Ils n’ont pas l’aire super gentil là… J’ai la gorge sèche, et un frisson me parcours l’échine avant que je ne puisse me décider à répondre.  
 
« Heu… Je… Je suis désolée si je vous aie dérangez… Je suis une Felinae. Je ne veux pas de mal à vos remèdes… je vous le jure. »
 

Je dois vraiment avoir l’air d’être une petite chatonne complètement perdue. 

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Anonymous
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   Ven 18 Mar - 18:23


Mais qu'est-ce que je fais ?
Soudain paniquée, je relâche la chatte, le regard vide. Ignorant ma "victime", je regarde l'horizon. De terribles souvenirs se bousculent dans mes yeux.
Maman se faisant enlever par des humains
Notre fuite lorsque nous n'étions que des chatons
Falco, Rune et moi dégustant des charognes
Rune utilisant son pouvoir de plus en plus
Falco se faisant blesser par ses cristaux
Rune au regard fou
Le corps de Falco prisonniers dans la glace
Rune jurant qu'elle détruirait ce monde grâce à ce pouvoir destructeur
Je suis devenue guérisseuse pour ne plus jamais me battre. J'ai promis à mon entourage de ne sortir les griffes que pour me défendre si on m'attaque. J'ai promis que je ne montrerai les crocs que si je suis menacée. J'ai promis de ne plus chercher querelle. J'ai promis de laisser en paix quiconque ne menace pas ma vie. J'ai promis de ne plus voir de sang sur mes griffes. J'ai promis de ne faire partie d'aucun combat. Mais alors qu'est-ce que je fais ? J'attaque une inconnue, qui ne menaçait même pas mes remèdes ? Je l'ai plaquée au sol, alors que je ne désire plus reproduire aucune technique de combat ? Je ne souhaite plus retourner au combat. Je souhaite guérir, soigner. Ne plus blesser. Mais qu'est-ce qui m'arrive ?
Eberluée, je secoue la tête. Assise, je regarde la chatte d'un air désolé. Qu'elle me pardonne ! Je n'ai pas bien agi. Je souhaitais juste protéger mes remèdes pour sauver ma guilde... L'inconnue pour l'odeur des Felinae. Je n'ai donc pas à m'en méfier. Néanmoins, je reste méfiante. Que faisait-elle là ? Elle parait un peu plus jeune que moi, avec ses beaux yeux bleus, son pelage blanc et noir et ses grandes ailes. Je me souviens que, quand j'étais petite, que j'étais prisonnière en cage, j'avais été impressionnée par un chat voisin qui avait de grandes et majestueuses ailes. Je voulais les mêmes. Cependant, je n'ai pas eu cette chance.
Je me penche, signe que je me rends. Tête baissée, je miaule :
- Pardonne moi, noble Felinae. Je m'appelle Loréley et je suis guérisseuse des Caméléons. J'enterre ici des remèdes afin de les garder à l'abri des voleurs. Mes réserves se vident petit à petit et j'ai peur de tout ce qui pourrait en vouloir à mes plantes... je ne te voulais aucun mal.
Allait-elle accepter mes excuses ?

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   Sam 19 Mar - 23:22


Sans avoir rien fait de plus, je vois tout à coup une horreur panique se refléter dans les yeux de mon assaillante, qui me relâche, le regard vide comme si elle se souvenait soudain de souvenirs douloureux. Interloquée et troublée, je reste à terre, les yeux ronds fixés sur la chatte bleue qui m’ignore, tremblante.
 
Qu’est ce qui se passe ? Qu’est qu’elle a ? J’ai fait quelques choses pour qu’elle soit comme ça ou quoi ? Secouée, je roule sur le dos  et me couche, les pattes repliées sous moi. Méfiante, j’observe la femelle avec les yeux plissés. Est-ce qu’elle serait folle comme beaucoup de chats soldats ? Un frisson me parcourt le dos. J’espère bien que non !
 
Soudain, la chatte semble sortir de son étrange léthargie, et secoue la tête comme pour se débarrasser de parasites particulièrement agaçants. Elle s’assoit, et je peux sentir sa honte et ses regrets dans tous ces mouvements. Sidérée, j’écarquille encore un peu plus les yeux. Quelle étrange féline ! Elle a un comportement peu commun… Sauf pour les fous. Encore une fois, je me demande si elle ne l’est pas…
 
Elle me regarde d’un air désolé, mais je peux tout de même voir qu’elle reste méfiante, les muscles tendus. Elle doit sûrement se demander ce que je fais là. C’est la question que tout le monde se poserait si ils rencontraient une chatonne comme moi se promenant seule en plein désert ! Néanmoins, elle baisse bientôt la tête, penchée en avant, signe certains qu’elle se rend. Elle miaule :
 
«  Pardonne moi, noble Felinae. Je m'appelle Loréley et je suis guérisseuse des Caméléons. J'enterre ici des remèdes afin de les garder à l'abri des voleurs. Mes réserves se vident petit à petit et j'ai peur de tout ce qui pourrait en vouloir à mes plantes... je ne te voulais aucun mal. »
 
Je me détends tout de suite, emplie de soulagement. Ainsi, ce n’est qu’une guérisseuse Caméléons ! Ça explique tout. Pourtant, j’hésite à répondre. Si ça se trouve, s’est un audacieux piège des soldats… Ah non, il faut que j’arrête moi, avec mes suppositions débiles sans aucun bien fondé ! Non mais vraiment… Je suis bien trop méfiante.  Ça pourrait se comprendre vu le monde dans lequel nous vivons, mais je sais qu’il y a des chats bien, ici !
Je remue la queue, agacée par ma propre bêtise, et répond amicalement, en regardant avec curiosité la chatte me faisant face :
 
« Je suis Hiyuri, jeune chasseuse et encore apprentie, d’une certaine façon, des Felinae. C’est moi qui suis désolée, j’aurais dû réfléchir avant de venir te déranger ici. Je comprend parfaitement pourquoi tu as réagi comme ça, je n’aurais pas fait confiance à une inconnue, moi aussi ! »
 

Je souris en prenant un air complice, la tête tournée sur le côté. Cette Loréley à l’aire sympa !

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Anonymous
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   Dim 20 Mar - 15:40


Soulagée par ces paroles, je soulève la tête et sourit. Oui, cette jeune chatonne a l'air bien innocente. Elle ne porte pas l'odeur des Soldat et je lui fais confiance. Elle n'en voulait pas à mes remèdes, j'en suis certaine. A l'avenir, je vais devoir prendre garde à ne pas me tromper d'ennemi. Je ferai peur aux chatons si j'attaquai tout ce qui bouge ! Et puis, je suis pacifiste. J'ai juré de ne plus me battre. Guérisseuse jusqu'au bout.
A présent, la jeune Felinae sourit, la tête penchée sur le côté. Qu'elle a l'air mignonne comme ça ! Je fais également confiance aux Felinae, je sais qu'ils veulent nous protéger.
Je fais balancer ma queue, signe que je me détends. Cette chatonne me rappelle Rune, quand j'étais petite. Toujours à chercher les ennuis celle-là ! Dire qu'elle est devenue un monstre sanguinaire...
- Dis moi, petite, que fais-tu loin de ta guilde ? Je ne sens pas l'odeur des Felinae autour de moi, à part sur toi. Tu as eu de la chance de tomber sur moi, je suis pacifiste et j'ai promis de ne plus chercher le combat. Il faut dire que tout à l'heure, j'étais stressée par rapport à mes plantes. Mais au moins, je n'ai pas sorti les griffes.
Hiyuri... c'est un joli non ça ! Le mien, je ne l'aime pas trop. Comme il se prononce "Lo-ré-l'ail", j'en ai un peu honte. Mais je n'en voudrais jamais à maman qui a eu une idée si originale. Falco et Rune, eux, ils avaient de beaux noms. Maman... tu me manques...

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   Mer 30 Mar - 14:52


La dénommée Loréley semble soulagée par mes paroles. Elle se redresse, et sourit. Je vois ses yeux rapidement se balader un peu partout sur moi avant de revenir sur mon visage. Sa queue se balance doucement, et ses muscles se détendent. Pourtant, j’ai l’impression, dans sa façon de me regarder, qu’elle désapprouve le fait que je sois seule ici.
 
Mes oreilles remues, et je lève les yeux en l’aire, un peu agacée. Son inquiétude est légitime, mais je ne suis tout de même plus une simple chatonne vivant encore avec sa mère ! Mon cœur se serre furtivement à l’idée de ma mère et des jours tout de même heureux que j’avais pus passé avec elle, avant que tout ne dégénère… Parfois, j’aimerais bien que tout se soit passé autrement ! Si seulement elle ne serait pas morte…
Par pur bonheur, la chatte bleue ne me laisse pas le temps de retomber dans mes sombres souvenirs en prenant la parole :
 
« Dis moi, petite, que fais-tu loin de ta guilde ? Je ne sens pas l'odeur des Felinae autour de moi, à part sur toi. Tu as eu de la chance de tomber sur moi, je suis pacifiste et j'ai promis de ne plus chercher le combat. Il faut dire que tout à l'heure, j'étais stressée par rapport à mes plantes. Mais au moins, je n'ai pas sorti les griffes. »
 
Je ne peux retenir un petit sourire satisfait. Bingo, j’avais bien senti qu’elle n’approuvait pas franchement  mon idée de venir ici ! Mais bon, s’est trop tard pour que je fasse demi-tour maintenant. Un peu mal à l’aise, j’étire mon dos pour dénouer mes muscles ankylosés avant de répondre. Je décide de vouvoyer Loréley, car c’est une guérisseuse tout de même !
 
« Désolée de  vous avoir surprise. Et merci de ne pas m’avoir traitée trop durement… Au fait, aujourd’hui, je m’ennuyais un peu. Etant vraiment curieuse, j’ai donc décidée de partir explorée le désert… Mais il est vrai que j’aurais dû être  plus prudente avant de venir ici. Encore désolée. »
 
Je baisse les yeux, un peu coupable, les oreilles brûlantes. Je n’ai même pas prévenue mon chef que je partais ! Si ça ce n’est pas un comportement stupide de chatons…

Je soupire, et un frisson me parcourt le dos. Qu’est ce que je vais faire maintenant ?

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   Lun 11 Avr - 16:56


Hiyuri ne montre pas de signe suspect. Je n'ai pas à m'inquiéter. D'ailleurs, cette chatonne ne peux sans doute rien contre moi.
Elle remue les oreilles et me regarde d'un air offensant. Quoi ? Elle ne supporte pas que je l'appelle chatonne ? Pourtant, elle est bien plus jeune que moi, et sa petite taille ne change rien. Et puis ce surnom lui va bien, il est mignon. A son âge, j'aurai adoré qu'on m'appelle comme ça.
Elle s'étire le dos. Ah, elle ne va pas tout de même rester ici ?! C'est le territoire des Caméléons tout de même, et de plus que c'est le lieu où j'ai décidé de cacher mes remèdes...
Mes remèdes ! Quelle idiote je fais ! Pourquoi lui avoir dit que je les cachais ici ? Et si elle le racontait aux membres de sa guilde ? Je ne dois prendre aucun risque...

- Pardonne moi Hiyuri mais... est-ce que je peux te confier quelque chose ? Tu sais bien, mes remèdes sont enterrés juste ici...

Je pointe de la patte là où j'ai enterré mes précieuses plantes.

- Sauf que j'ai très peur pour eux. Il n'y a pas beaucoup de plantes médicinales dans le coin et j'aimerai préserver les miennes le plus longtemps possible. Et j'aimerai que leur cachette soit secrète. Alors peux-tu me promettre que tu ne confiera à personne le lieu où j'ai enterré ma réserve ?

Ce n'est une jeune : je n'ai pas beaucoup à craindre. Cependant, je me méfie beaucoup des inconnus, c'est dans ma nature...

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   Mar 19 Avr - 23:57


Je m’installe un peu plus confortablement dans l’attente de la réponde de Loréley, impatiente de savoir ce que je vais bien pouvoir faire maintenant. J’ai bien l’impression, à son regard bleu fixé sur moi, qu’elle aimerait bien je reparte. Je dois sûrement être en train d’empiéter sur son territoire. Pourtant, je n’avais jamais entendue dire que les caméléons vivaient à l’Oasis ! Il y a dû avoir des changements et je ne suis encore au courant de rien… Enfin, c’est normal, vue que je suis une nouvelle recrue, non ? J’espère, sinon ce serait très irresponsable de ma part d’être partie dans un lieu pareil, aussi loin de la sylve, sans même me renseigner sur qui ou quoi y habite ! Un peu penaude et indécise, j’essaye de me donner l’impression d’être la moins possible envahissante.

La femelle au pelage azure ouvre soudain de grands yeux, comme si elle venait de se rappeler de quelque chose de très important. Curieuse, je l’écoute miauler avec empressement mais aussi avec une petite touche méfiante et soucieuse :
 
« Pardonne moi Hiyuri mais... est-ce que je peux te confier quelque chose ? Tu sais bien, mes remèdes sont enterrés juste ici... »
 
Je secoue les moustaches, intéressée par ce qui semble être pour elle un aveu un peu honteux. Elle pointe la patte en direction du sol de sable sous un des palmiers, là où elle enterrait ses remèdes quand je suis arrivée.
 
« Sauf que j'ai très peur pour eux. Il n'y a pas beaucoup de plantes médicinales dans le coin et j'aimerai préserver les miennes le plus longtemps possible. Et j'aimerai que leur cachette soit secrète. Alors peux-tu me promettre que tu ne confieras à personne le lieu où j'ai enterré ma réserve ? »
 
Oh, d’accord ! Je comprends pourquoi elle semblait un peu penaude et honteuse. Elle doit croire que je vais aller répéter sa cachette à tout le monde. Je lui offre un petit sourire amusé. Je n’y avais même pas pensée ! Mais bon, je partage sa méfiance. Moi aussi, si j’étais guérisseuse, je ne confierais pas la cachette de mes plantes à n’importe quel inconnu passant par là !  Je hoche la tête avec gravité, saisissant quand même le sérieux des propos de Loréley. Je ne devrais pas plaisanter avec, et précieusement garder ce secret.
 
« Je comprend votre peur, mais nous vous en faite pas. Je n’aurait pas la bêtise de répéter à tout le monde où se trouve vos précieuses plantes. Je vous le promet »
 
J’espère qu’elle me croira, car mes mots sont vraiment sincères. Je ne suis d’habitude pas aussi sérieuse, mais j’ai vite saisie l’importance des remèdes dans notre monde où la moindre blessure pourrait être fatale.

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   Dim 1 Mai - 17:36


J'ai les muscles tendus, les yeux écarquillés, je suis raide et immobile. J'ai vraiment très très peur pour mes remèdes. Ils me sont importants plus que jamais. J'ai toujours été ainsi : paranoïaque pour mon travail de guérisseuse. Ce n'est pas si étonnant. Je déteste me battre, mais soigner mes camarades au péril de ma vie est mon unique raison d'être. Sans ce poste, j'ignore ce que je serais devenue. Bon, le rang de guérisseuse mérite bien que je m'inquiète un peu pour mes remèdes parfois.
Hiyuri m'écoute attentivement. Tant mieux, car ce secret est très important ! Seuls les guérisseurs devraient savoir où se cachent leurs plantes médicinales. Dans ce monde fourbe, il n'y a jamais un voleur très loin. Cela m'est arrivé à quelques reprises, de me faire voler mes remèdes. Je refuse que cela se reproduise !
En entendant ma confidence, Hiyuri sourit. Bon, elle semble me comprendre au moins, c'est la moindre des choses. Reste à savoir si elle saura garder ce secret pour elle...
Elle hoche la tête d'un air sérieux. Oui, elle est très compréhensive cette petite.
Bon, ça, je ne devrais pas lui dire. Ce surnom ne semble pas lui plaire. Mai mois, j'appelle tous les chats plus jeunes que moi ainsi. Lorsqu'ils ont gardé leur âme d'enfant et qu'ils n'ont pas encore exactement la corpulence d'un adulte, pour moi, c'est des gamins. Des petits, des enfants, des chatons. Qu'Hiyuri se rassure, elle n'est pas la seule à subir ce surnom. Azuris non plus le ne supporte pas d'ailleurs. Oh, si je n'avais pas été guérisseuse, je serais sûrement devenue nourrice ! J'adore les chatons, ils sont si mignons. Sauf quand ils gémissent lorsque je les soigne ou qu'ils refusent de prendre leur médicament. Ils m'exaspèrent dans ces moments-là. Mais j'imagine que si j'étais devenue nourrice, je n'aurais pas pensé cela.
ENFIN BREEEEFEUH. D'un air sincère, Hiyuri me répond :

« Je comprend votre peur, mais nous vous en faite pas. Je n’aurait pas la bêtise de répéter à tout le monde où se trouve vos précieuses plantes. Je vous le promet »

Tiens, elle me vouvoie maintenant. C'est mignon, le fait qu'elle me respecte comme ça. Apparemment, je suis la grande méchante et respectable guérisseuse maintenant ? Si je fais craindre les chatons, je peux dire adieu à mon poste.
Ce qui me rassure, c'est le fait qu'Hiyuri comprend l'importance et la nécessité de ces remèdes. J'ai l'oeil expert, je suis sûre qu'elle aurait fait une excellente guérisseuse. Mais il me semble qu'elle n'aurait pas été très d'accord...
Rassurée, je hoche la tête en souriant légèrement. Ah, enfin quelqu'un qui ne me trahira pas. Car après ma soeur et mon compagnon... j'ai besoin d'un peu de confiance.

- Je te remercie du fond du coeur, Hiyuri. C'est rare de croiser quelqu'un comme toi, à qui on peut accorder une sincère confiance. Je te trouve très mature pour ton âge. Tu es sérieuse pour ces choses-là, et c'est une qualité importante. J'espère que tu continueras dans cette voie. Tu es une personne bien, Hiyuri, ne change pas. Je suis vraiment ravie d'avoir fait ta rencontre, et j'espère te revoir prochainement.

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   Lun 20 Juin - 23:25


Up :v

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   Dim 10 Juil - 22:56


J'archive :33





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