• Nom : Eole
• Sexe : Femelle
• Âge : 2 ans
• Clan : Caméléons
• Rang : Chasseuse
• Race : Origines inconnues

• Pouvoir : Eole à la faculté de pouvoir adapter la couleur de son pelage à son environnement. En effet, lorsqu'elle se trouve dans une forêt par exemple, elle peut prendre la couleur de l'endroit où elle se trouve. Son pouvoir est très utile lorsque la discrétion le requiert, notamment lors des chasses. Mais son pouvoir possède aussi des faiblesses : même si elle peut l'utiliser indéfiniment, sa capacité de camouflage peut lui pomper de grosses quantités d'énergie selon sa durée d'utilisation ( l'énergie consommée ne sera pas la même pour 1 heure ou 10 minutes), elle peut très bien tomber sous l'effet de l'effort et s'endormir ( en général elle s'endort lorsqu'elle atteint 1h d'utilisation). De plus, Eole ne peut pas cacher son odeur, elle peut donc très bien être détectée si jamais quelqu'un la sent. Enfin, son pouvoir est seulement utilisable lorsque n'importe quelle partie de son corps touche de la matière solide. Si Eole est dans l'eau, son pouvoir ne fonctionnera pas. Elle ne peux pas camoufler quelqu'un qui l'accompagne : si elle devient invisible aux yeux des autres, l'autre chat reste bien visible.

• Physique : Pas de lignes imposées mais des phrases seraient malgré tout les bienvenues. Deux caractères physiques particuliers (ailes, couleur des yeux étrange, aura, plusieurs queues, etc) sont autorisés.

Eole est une chatte au physique assez particulier; tant elle peut ressembler à un faucon pèlerin. Malgré la couleur qui diffère du gris ardoise typique de l'oiseau, elle en possède les même marquages. Des marbrures brunes strient son corps bicolore blanc et marron clair de part en part, et de courtes balzanes sont posées sur ses pattes. Autrefois, elle avait de magnifiques yeux bleus, mais ceux ci sont maintenant remplacés par un camaïeu d'or et d'ocre. Quant à son pelage, il est mi-long et peu fourni, rêche au toucher.

Spoiler:

• Caractère : Eole est une chatte qui, aux premiers abords, semble froide et qui parait se foutre royalement de tout. Tant qu'elle ne vous connaît pas trop, elle vous ignora. Mais si jamais vous faites l'effort de vouloir la connaître, elle perdra son masque de 'j'me fiche de tout' pour céder à une expression plus amicale (chez elle, quand on dit amicale c'est parler sans trop de méprise avec un ton pas trop sarcastique). Mais quand on la connaît vraiment bien, c'est tout le contraire. Malgré son tempérament courageux, elle a au fond d'elle une peur qu'elle ne pourra jamais effacer, liée à ses souvenirs les plus douloureux. Lorsqu'on l'énerve vraiment, elle part au quart de tour et commence à vous déverser insultes et autres mots ravissants qui peuple notre charmant langage. Côté affectueux, Eole ne montre pas vraiment ses sentiments et pourrait paraître une nouvelle fois froide, mais détrompez vous, si elle accepte de vous parler sans aucune trace d'agacement, c'est qu'elle vous considère vraiment comme un ami. Pour finir, Eole tient beaucoup à sa liberté, et préférera sa survie à celle d'un autre en besoin. Elle a tendance à fuir les problèmes en jonglant entre des techniques de diversions et autres stratagèmes, souvent foireux.

• Histoire : Une cage froide. Un local sombre. Des dizaines de corps qui m'entourent. Une odeur putride de peur et de pourriture qui m'assaille de part en part. Je les entends, ils arrivent et ouvrent la porte. Une immense silhouette bipède se dresse dans la lumière. Mes yeux habitués à l'obscurité de la pièce se ferme au contact de cette vive lumière. Des miaulements rageurs ou terrifiés commencent à envahir la pièce d'une symphonie déchirante. Tant de malheur est enfermé dans cette pièce. Je me colle au fond de ma cage, espérant, priant tout, ancêtres défunts ou dieux pour que je passe inaperçue. Mais tout cela est sans trop facile, surtout pour la petite chose que je suis. La vie est une vrai saloperie, toujours prête à vouloir vous mettre dans des situations pas possibles. Et bien sûr, l'heureuse élue, si on pût dire, c'est moi, Eole, féline de taille moyenne et âgée d'un an à peine, qu'on vient chercher. Tandis qu'on déplace ma cage, j'entends quelques bribes de paroles de chats qui ont vraiment pété un câble.

_ Tu es une nouvelle Elue ! Va vers la lumière où nous, misérables vermines, n'avons pût encore franchir ! Nous ne sommes que des vers rampant dans la poussières, mais des gens comme toi ont enfin franchis le pas des limites du possible ! Va ! VA !

C'est un chat vraiment rachitique, la bave aux lèvres, qui m'hurle à plein poumons ces bien étranges vers. Ma parole, celui là il à dû prendre un sacré coup sur la tête, la moutarde lui a trop monté au cerveau ! Malgré tout, je me décale et me plaque contre le sol de mon abri de fer pour tenter de me fondre dans la masse. Ma diversion a l'air de marcher ! Mais l'humain tient toujours ma prison. Alors peut être que cette diversion n'a pas du tout marché. Je suis franchement nulle en diversion. Peu importe, nous passons maintenant le pas de la porte, qui se referme dans un bruit sourd et mat. La peur reprend peu à peu le dessus, et je pousse un miaulement plaintif. Peu être un peu trop plaintif, selon moi. Mais on peut toujours rattraper ça. Je m'ébroue et me lève en tremblotant, et tente de pousser un feulement menaçant cette fois. Mais bon, rien ne sors de ma gorge. Voilà comment on foire une tentative d'intimidation. Et puis je l'ai foiré en beauté. J'halète de plus en plus vite quand on arrive enfin devant une immense porte blanche. J'entends des *bip* et la porte s'ouvre. On me pose sur une table, où on ouvre la porte de ma cage. Une main s'approche de moi, mais je refuse d'être tétanisée une nouvelle fois et je décide d'agir ! quand l'humain s'apprêta à m'agripper, je me retourna et mordit ses doigts jusqu'au sang. Je décida d'arrêter quand je sentis un goût métallique s'immiscer dans ma bouche. Alors que mon ravisseur s'écarte en hurlant, j'en profite pour sortir et trouver une sortie. Mais je ne trouve nulle part où aller, la porte s'étant refermée. L'un des humains crie des choses incompréhensibles et ils me bloquent dans un coin, où ils m'attrapent. Ils me plaque contre une table froide qui sent le métal et les produits désinfectant, avant de tirer sur ma peau. Et soudain, je la sens. Une aiguille s'enfonce sans aucune douceur. Je miaule de douleur et me cabre. Soudain, une sensation de fatigue extrême m'envahis et je sombrai dans le noir le plus total.

A mon réveil, j'étais de nouveau dans le local. J'avais envie de tout dégobiller, et la tête me tournait comme si j'étais dans une centrifugeuse. Alors que je peinais à me relever, je glissai et me cognai le menton; le choc résonna dans toute ma tête, comme si j'étais pas assez mal en point comme ça... Nauséeuse, je me rendormis et plongeai dans un sommeil agité.

Quand je me réveillai une nouvelle fois, j'avais l'esprit beaucoup plus clair. J'avais toujours envie de vomir, mais c'était supportable. Complétement paniquée, je me mis à miauler de toute mes forces, comme d'autres chats qui le faisaient depuis un petit bout de temps déjà. Quand je terminai de miauler à m'en casser la voix, je me recouchai et plaquai les pattes sur le museau. Franchement, qu'est ce que la vie attendait de moi ? Comme si elle était pas déjà assez compliquée comme ça... Je commençai à pleurer en silence, quand quelque chose me touchai. je sursautai à ce contact bref et me retournai. Là, je le vis; un chat tabby gris, avec des yeux rouges et plusieurs queues qui avait réussi à passer sa patte dans un trou de la cage. Lui aussi était enfermé, mais il semblait serein et pas du tout paniqué.

_ Eh ! Est ce que ça va ?
_ Euh non, pas du tout. Je sais même pas ce que je viens foutre là !
_ Ecoute, je suis là depuis un p'tit bout de temps, et je connais quelques trucs sur ce qui se trame ici. Moi c'est Fauve, et toi ?
_ E.. Eole... Et tu sais vraiment ce qu'on fait là et ces drôles de types aussi ?
_ Ouaip. Ceux là sont des humains, ils nous amènent ici pour faire leurs expériences en nous injectant une sorte de mutagène. Certains développent des pouvoirs, comme toi et moi par exemple. Au fait, c'quoi ton pouvoir ?
_ Mais pourquoi faire ça ? Et euh... je n'en ai aucune idée...
_ Chais pas trop, j'ai entendu dire que c'est pour monter une armée, un truc dans le genre. Et pour ton pouvoir, il va pas tarder à se déclencher, faut juste le déclic.
_Mais...Mais je veux pas me battre ! Je veux juste sortir de là !
_ Pour ça va falloir attendre un peu, on va venir nous sauver, j'en suis sûr ! Tu connais la guilde des Felinae ?

J'hochai la tête de droite à gauche, et Fauve entreprit de tout m'expliquer. Il me rassurait,  il ne semblait pas perdre espoir. Je me mis moi aussi à espérer que ces fameux chats nous viennent en aide, pour nous délivrer de ces expériences horrible dont nous étions les sujets. Alors que je m'étais mise à patienter, un bipède ouvrit la porte et se dirigea vers moi. Ils m'amenèrent moi, Fauve et d'autres chats, dans une autre salle. Ils me prirent la première et me déposèrent dans une pièce blanche. Je me retrouvai seule dans cet espace, du moins, je croyais que j'étais seule... Un autre chat qui arborait une expression sarcastique s'approcha de moi et sortit les griffes. Incapable de me battre, je me mis à courir pour échapper à ses griffes. C'est là que j'eus ce fameux 'déclic' dont Fauve m'avait parlé. Je me cachai dans un coin, et là, comme par magie, mon agresseur tourna dans toute la pièce, sans me voir. Quelqu'un rentra dans la pièce et fit partir l'autre chat, tout en me cherchant. Sentant que le plus grand danger était passé, je relâchai ma respiration, et le scientifique dû enfin me voir. Il m'attrapa une nouvelle fois par le cou et me regarda avec une expression satisfaite. Il me jeta dans la cage et je dû attendre que ces tests prennent fin. Lorsque nous retournèrent dans le local sombre, Fauve me félicita :

_ Bravo, ton pouvoir s'est déclenché !
_ Ah ? Et il s'est passé quoi ?
_ Il se trouve que tu peux changer de couleur ! Comme ces étranges lézards dont on m'avait parlé autrefois.
_ Donc je peux être 'invisible' d'une certaine façon... Pour l'instant je suis pas trop réjouie d'avoir des supers pouvoirs.

Je pausai ma tête sur mes pattes et pensai à ce qui venait d'arriver. Alors que je commençais à sombrer dans le sommeil; j'entendis une détonation. Et un instant plus tard, ma cage étais éventrée. Fauve entra dans mon habitacle et m'attrapa par la peau du coup. Il marmonna quelque chose du genre 'dépêche toi' et je m'exécutai. Alors que la porte s'ouvrit, je me glissai vers ce passage vers la liberté. Je suivis un petit groupe de chat qui détalai à vue d'œil. Enfin, l'enfer prenait fin ! Adieu cage sombre et autres désagréments !

Deux ou trois jours s'étaient passés depuis mon évasion. Je vivais parmi plusieurs chats dans une forêt plutôt inhospitalière, mais bon, si c'était ça le prix à payer pour la liberté, alors je l'acceptai volontiers. Je ne voulais plus du tout remettre les pieds dans la ville. Et surtout ne plus avoir à faire face aux hommes. Et c'est là  que quelqu'un m'a parlé de la Guilde des Caméléons. Une guilde pacifiste qui évitait les humains comme la peste. Et ça m'a tout de suite plu. Je suis alors partie les rejoindre, seule, car Fauve avait décidé de rester chez les Felinae. Quand j'arrivai à leur QG, on m'acceptai rapidement et je pu enfin mener une existence paisible. Depuis, je suis le quotidien de la guilde et perfectionne peu à peu mes nouveaux pouvoirs.

• Pseudo le plus souvent utilisé : Corby (et autres variantes fort sympathiques   )
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• Comment as-tu découvert le forum ? J'ai découvert le forum en cliquant sur un lien dans une vidéo d'Eucalyptus Splash :3
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