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Quelle chaleur accablante... [PV Nashira]

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   Mar 17 Nov - 18:46


La soif. Boire. Boire! Il me fallait de l'eau ou j'allais mourir...
Titubant dans le sable qui me brûlait les coussinets, j'avançai sur une dune. J'essayais en vain de trouver la "sortie". La sortie de ce désert. Je m'y étais aventurée quelques heures plus tôt en espérant trouver quelque chose d'intéressant... N'importe quoi, du gibier ou un objet quelconque. Enfin, j'avais été stupide d'espérer trouver quelque chose d'autre que du sable à perte de vue, ici. Je suis si idiote... En plus, mon sens de l'observation ne servait à rien, ici: impossible de trouver un repère afin de s'y retrouver...
Epuisée, déshydratée, je m'écroulais au sommet d'une grande dune de sable. Malheureusement, le sable s'effrita sous moi et je dégringolai en gémissant. Arrivée en bas, je restai allongée sur le flanc. Je voyais flou...
Je ne fit aucun effort pour me relever, pour me battre, pour persévérer. Moi qui étais si optimiste d'habitude, je savais que cela ne servait à rien à présent. Vidée de toutes mes forces, assoiffée, affamée, tout cela ne me mènerait à nulle part...
Je fermai mes yeux, attendant que le sommeil m'engloutisse.
Soudain, j'entendis du bruit. Quelqu'un marchait. Ce n'était pas un humain, c'était un chat. Il marchait avec assurance, avec force. Il sembla s'arrêter. J'ouvris avec peine mes yeux. Les yeux mi-clos, au-dessus de moi, un félin m'observait, et je ne le voyais pas bien à cause du soleil qui était juste derrière lui.

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   Mer 18 Nov - 18:46


Que m’a-t-il prit de m’aventurer ici ?! Je soupire. Qu’est-ce que je peux m’exaspérer parfois…

Lieu actuel, l’Avancée du Désert. Du moins, c’est comme cela que l’on appelle cette lande de sable infinie qui piétine la Ville. Rien que de penser à la Ville, je frissonne. Oui, même par cet insolent temps chaud qui vire au gris. L’ambiance du désert n’est plus comme cet été. C’est-à-dire chaud et plaquant. Il est désormais lieux de tempêtes de sable et impétueux orages. D’ailleurs, l’un se prépare, j’aperçois les nuages noirs s’accumuler au loin. En tous cas, l’ambiance est lourde et chaude. Elle plaque contre le sable, c’est d’ailleurs avec un immense effort que j’arrive encore à tenir sur mes pattes. Les coussinets étant brûlant, j’ai envie de sautiller partout dans le sable pour ne pas à avoir à supporter cette chaleur. Ce serait, cependant, une perte de temps et d’énergie considérable ! Vivement que l’orage arrive ! Quoique… je pense, vu le tonnerre, que j’entends déjà murmurer à mon oreille, et les éclairs d’un blanc pur sillonner les nuages, il sera plutôt violent. Je devrai d’ailleurs commencer à me trouver un abri… mais où je pourrai me cacher quand on a du sable à perte de vue ?! Sachant que la Ville est dans mon dos et que je n’ai aucune envie d’y aller en savant tous mes camarades en train de s’y battre ou y étant enfermé. Je rage intérieurement. Oui, pour une fois, j’ai envie de me battre ! De ne plus fuir et aider mon prochain. Mais ce n’est pas mon tour… Dariel me l’a dit… j’en soupire encore une fois. Mais je sais que mon tour viendra !

Je vous laisse imaginer la panique que j’ai ressentie quand j’ai vu tous les Caméléons débarquer ! Je cherche encore Plume Noire parmi eux par ailleurs. J’espère qu’elle va bien… de toute façon, son « Corbeau » la protège. Un sourire éclaire mon visage à cette pensée. Si je suis venue de l’autre côté de la Ville, c’était pour voir comment était ce paysage de ce côté-ci. J’aime découvrir ! Je ne suis d’ailleurs point déçue. Car dans cette partie du désert, le vent souffle, même brûlant. Et puis, en quelques endroits, des restes de la vie d’antan résistent. Un brin de champs, par ci par là, éparpiller de par cette étendue.

Mon ventre gargouille. Je me plie en deux pour étouffer le bruit. Ma gorge est sèche, de par l’air qui s’y engouffre avec la chaleur. Je contemple une fois encore le sable s’étendant à perte de vue. Un sourire en coin, avec la conviction de partir me mettre à l’abri. Mais à peine ai-je pivoté, que j’aperçois un félin dégringolais de l’une des dunes. Il était face au vent, je ne l’ai donc point aperçu. Il me semble en très mauvais point. Me fichant de savoir si c’est un ennemi ou un camarade, je me précipite sur lui, dix mètres plus loin. Je puise dans mes propres réserves pour parvenir jusqu’à elle. Oui, c’est une femelle. Je lui fais de l’ombre alors que le soleil tape encore fort au-dessus d’elle. Son odeur est celle de ma guilde et sa tête ne m’est point inconnue. La féline est jaune avec deux grandes ailes. Un bandana bleu orne son coup et un croissant de lune noir sur son front. Elle ouvre à peine ses yeux. La Felinae est assoiffée, fatiguée, et vu sa tête, morte de faim. Elle a besoin d’aide ! N’écoutant que mon cœur, je ne bouge et me prends les rayons brûlant du soleil à sa place.
-Hey camarade ! Debout amie de ma guilde !
N’apercevant pas l’aube d’une réponse imminente, je reprends au bout de quelques secondes :
-J’aimerai t’aider. Mais si tu ne dis rien, je ne pourrai rien faire…

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   Ven 20 Nov - 8:39


Je n'avais même pas fait attention à son odeur. Moi, j'étais à contre-vent, de toute façon je m'en fichais, je n'avais même pas l'espoir de trouver quelqu'un, que ce soit un ami ou un ennemi.
La femelle m'observa un instant, comme pour faire un bilan de mon piteux état, et miaula d'un air enthousiaste:

"-Hey camarade ! Debout amie de ma guilde!"

Cela veut donc dire que c'est une Felinae!! Je suis à moitié rassurée. Si ç'avait été un Soldat, il serait sûrement en train de me traîner pour m'amener chez ses humains! Ou peut-être m'aurait-il achevée.
Comme je ne répondais pas, la femelle dit encore:

"-J’aimerais t’aider. Mais si tu ne dis rien, je ne pourrai rien faire…"

Comment? M'aider, moi?! Ses paroles me laissèrent abasourdie. Pour être polie, je fis un effort inimaginable pour lui dire:

"-Qui... Es-tu?"

Malheureusement, je constatais avec peine que j'étais encore plus mal en point que je ne l'imaginais. Je n'arrivais même pas à me relever... Même la tête.


Dernière édition par Asumi le Ven 18 Déc - 17:21, édité 1 fois

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   Jeu 17 Déc - 11:04


Par ce qui me sembla gentillesse, la femelle jaune répond :
-Qui...es-tu ?
-Moi ? Je suis Nashira et toi ?
Ma réponse avait été du tac au tac. Mais je ne n'en attends pas une rapide de sa part. Ma voix est enjouée, dynamique. J'essaie de faire en sorte que la femelle ne se sente pas encore plus mal. Car j'aperçois qu'elle arrive à peine à parler, et même pas à bouger sa tête ! Mais quelle idée de venir dans le Désert sans avoir bu et manger un minimum ?! Enfin... c'est vrai qu'on s'assoiffe vite par ici... même moi, je commence à m'épuiser.

Je ne peux malheureusement pas laisser une congénère de ma guilde ici ! Elle ne me semble ni lourde ni légère... ses ailes ont par contre vraiment l'air encombrantes. Mais ai-je le choix ? L'orage s'approche dangereusement et j'aimerai au moins trouver un abris... de plus, si je suis trop épuisée je n'arriverai sûrement pas très longtemps sur mes pattes... mais que suis-je bête ! Pourquoi n'y ai-je pas pensé plus tôt ? Mes ailes ! Je peux encore les invoquer et nous mettre à l'abris ! C'est d'ailleurs se que je fais, étendant encore un peu plus d'ombre sur la féline à mes pattes. Je lui murmure gentiment à l'oreille :
-Accroche-toi amie. Cela va secouer je pense.

Je prends quelques minutes pour essayer de l'installer au mieux sur mon dos. C'est à dire en travers de celui-ci. Une fois que je la sens bien calée. J'écarte mes ailes le plus loin possible de mon corps et commence à battre de celle-ci. Je suis obligée d'accélérer le mouvement de celles-ci beaucoup plus fort, car même si la Felinae ne pèse pas une tonne, elle fait tout de même son poids ! J'arrive enfin à nous soulever du sol et nous emporter à trois mètres de celui-ci. La vitesse de vol est plutôt agréable. Le zéphyr nous rafraîchissant de ses doux murmure. La réelle chaleur en est brusquement atténuée.

Cela fait bien dix bonnes minutes que je cherche un abris. Seul le sable s'étant à perte de vue pour l'instant. L'orage se rapproche, et comme nous sommes ainsi, voletant comme d'infirmes papillons, nous deviendront d'agréables proies pour les éclairs affamés. Le stress et la tension monte en moi. Il faut que je trouve ce fichu abris !

Trois minutes plus tard, elle apparaît comme un mirage d'ange. Une ruine d'ancienne habitation humaine. Solitaire, proche de la Ville. Les fondations à la quasi totalité des murs déchiquetés par le temps et le sable tiennent comme par magie. Trois-quart de toit tient sur des poutres délabrées. Un sourire s'étire sur mon visage. Enfin ce je souhaitais ! J'amorce une douce descente vers la maison et atterrit sur le porche comme un patapouf. Je me précipite en trébuchant dans l'unique pièce de cette maison avec ma camarade sur le dos. Je grince des dents, cela ne doit pas être très confortable pour elle. Le sol semble légèrement plus froid que le désert qui me brûlait les pattes. J'en soupire de contentement. Je dépose avec délicatesse ma passagère sur le sol, dans le coin le plus frais. Je lui dis alors :
-Je suis désolée de t'avoir transporté dans tous les sens. Mais au moins ici nous sommes à l'abris de l'orage qui arrive.

Je me couche non loin d'elle en attendant qu'elle puisse me répondre. Je ne vois pas comment lui fournir de l'eau et cela m'inquiète... . Seconde chose qui me tracasse, l'abris. Pourra-t-il supporter l'orage sans s'effondrer sur nous ? D'ailleurs, je vois celui s'approcher à une folle vitesse par l'un des murs manquant de la maison. J'ai beau détester les humains, je dois dire que cette ruine de leur création tombe à point nommé ! J'embrase ensuite mes ailes. Je vais mettre un long moment avant de pouvoir à nouveau les invoquer ! J'oriente soudainement mon regard sur la jeune femelle jaune en la couvant de yeux. Que faisait-elle ici ?

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   Ven 18 Déc - 19:02


L'inconnue répondit très rapidement. Vu son état actuel, je pense qu'elle n'est pas si épuisée que moi.
Sa voix est vive, pleine d'enthousiasme. Comme si elle espérait que ses mots me redonneraient de l'énergie, de la fraîcheur.

"-Moi ? Je suis Nashira et toi?"

Ce n'est pas un piège. De toute façon, j'aurais été réjouie par l'idée, si elle était une ennemie, de m'achever pour m'éviter toute souffrance.
Je me reprends, du moins j'essaye. Le désespoir me rongeait-il tellement, à ce moment-là? Qu'est-ce que me prenait de penser à la mort?...

Alors, la chatte que j'entrevoyais de plus en plus floue jeta un coup d'œil derrière elle, faisant légèrement pivoter sa tête. Alors, je tendis faiblement l'oreille et entendit une sorte de grondement sourd. Un orage approchait-il? Oui, je le sentais grâce à mon sixième sens.
Cette féline allait-elle m'abandonner à mon triste et déplaisant sort? Non, c'était impossible, elle ne m'aurait jamais parlé sur ce ton.
Cependant, elle sembla hésiter, l'air un peu angoissé. Mais elle me fit un peu plus d'ombre et descendit vers moi.

Elle était beige, plutôt crème, ou brune clair, avec quelques rayures bleues clair qui parcouraient son corps, ainsi que de beaux yeux verts clairs. Une petite plume était accrochée grâce à un bracelet doré, à sa queue. Elle était belle, il fallait l'admettre. La fatigue semblait moins alourdir son corps que le mien qui ne supportait pas la chaleur et les degrés en trop.
Elle me chuchota doucement d'un air gentil:

"-Accroche-toi amie. Cela va secouer je pense."

Et, à ses mots, elle prenait du temps pour m'installer sur son dos. Elle n'avait pas l'air de ployer sous mon poids, mais je pense que je ne suis pas la plus légère des chattes ailées. Néanmoins, je sentais qu'elle faisait des efforts pour que cela soit confortable. Mon cœur se réchauffa à cette idée. Mais je regrettais de ne pas pouvoir bouger une patte pour l'aider. Je me sentais atrocement faible, honteuse et culpabilisante. Mais quand j'essayais de bouger pour lui faciliter la tâche, je voyais que je ne faisais que la gêner. Alors je me détendis et attendit qu'elle ait fini.

Mais moi, je pensais qu'elle me transporterait sur son dos et qu'elle marcherait difficilement jusqu'à ce qu'on trouve un abri... Je le savais, c'était sûrement peine perdue. Nous avions une chance sur dix mille d'en réchapper. Mais quelle ne fut pas ma surprise lorsque la chatte crème invoqua des ailes!

J'étais positionnée en travers de son dos, assez bien installée, bien calée. Elle battit alors de ses ailes, fouettant l'air de ses plumes blanches. Nous nous soulevâmes du sol et je la sentis accélérer les mouvements de ses battements. Alors, je ressentis un tel soulagement que je faillis m'évanouir à ce moment-là: l'air, qui venait d'en face de nous, était frais et rafraîchissant.
Le voyage se passa plutôt agréablement, enfin, je positivais car parfois, certaines secousses réveillaient des douleurs, ou en créaient de nouvelles. Quand cela arrivait, je poussais un petit cri qui était sans doute ridicule, mais je n'avais pas la force d'en pousser de plus forts, ou de lui parler. De toute façon, il fallait que... Nashira se concentre sur notre trajet.

Cela faisait environ une dizaine de minutes que nous survolions le désert aride et brûlant, sans résultat. Alors, à bout de forces, les paupières lourdes, je poussais un faible soupir et fermais les yeux, à demi-consciente. Comme Nashira ne trouvait sans doute rien, je sentais son corps tressaillir de temps à autre. Avait-elle peur? Moi aussi, je stressais, car j'entendais les lourds grondements de l'orage, qui, sans doute, se rapprochait dangereusement de nous.

Je rouvris brusquement les yeux lorsque la féline aux yeux verts clairs poussa un soupir de soulagement, et elle sembla de détendre. Mon cœur se serra un peu plus: comment la remercier de tout ce qu'elle avait fait pour moi? J'aperçus enfin des ruines humaines qui semblaient inhabitées. La Ville ne devait pas être loin!
Sa douce descente me surprit un peu, et, alors que je m'attendais à un atterrissage agréable, je fus secouée lorsqu'elle se posa lourdement au sol. Elle devait être fatiguée!...
Nashira se précipita avec quelques trébuchements dans une habitation humaine, et me déposa avec délicatesse dans la seule pièce d'une ruine avec encore un toit, et me dit, après m'avoir déposée dans un endroit très frais:

"-Je suis désolée de t'avoir transportée dans tous les sens. Mais au moins ici nous sommes à l'abri de l'orage qui arrive."

Alors, je poussais un gros soupir, fermais mes yeux verts en songeant à ce qu'il venait très exactement de se passer. Elle m'avait sauvé la vie, et avait risqué la sienne. Je ne pourrai jamais rembourser ma dette envers elle. Nashira, néanmoins, semblait inquiète. Que redoutait-elle?
Et, m'étonnant une fois de plus, elle embrasa ses ailes qui se désagrégèrent. Je voulus, par curiosité, voir à quoi elle pensait, mais utiliser mon pouvoir avec si peu d'énergie physique et mentale me condamnait, d'une certaine sorte, au coma pendant plusieurs heures. Malheureusement, il fallait que je pense à autre chose qu'aux songes de Nashira, sinon mon pouvoir allait s'activer tout seul, pas de mon plein gré.
Alors, je lui miaulais en rouvrant grand les yeux, la fixant, et disant de ma jolie voix:

"-Merci beaucoup... Qu'est-ce que je pourrais faire pour te... Remercier?"

J'attendis sa réponse, arrivant à bouger ma queue en panache dorée, qui allait d'un côté à l'autre, balayant le sol poussiéreux.

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   Mer 20 Avr - 11:19


Après avoir poussait un soupir de soulagement, la jeune femelle ailée me demande :

-Merci beaucoup… Qu’est-ce que je pourrais faire pour te… Remercier ?

Un sourire égaie mon visage qui se veut inquiet. Je me dis que cette femelle aura tout le temps de me remercier ! Enfin… qu’on sera pour de bon de retour chez nous… . Sa queue remue frénétiquement d’un côté et d’un autre, signe qu’elle doit aller un peu mieux. Cependant, le manque d’eau doit toujours être présent et comme je l’ai souligné un peu plutôt, moi aussi je commence à avoir soif. Je dévisage ses yeux vert avec une once d’amusement et lui répond :

-Si tu commençais par me donner ton prénom, peut-être que je pourrai me souvenir de qui j’ai sauvé la vie, mon sourire se durcit et je demande avec inquiétude : as-tu encore très soif ? Es-tu blessée ?

Je calme mes pensées et régule ma respiration. Il faudra aviser en fonction de sa réponse. En réponse à l’écho de mon esprit, un éclair éclate à environ trente mètre de nous, me faisant faire un bon prodigieux. J’atterris au centre la pièce près de la femelle jaune. Je reste là, plantée sur mes pattes. Affrontant le vent en pleine face. J’ai l’impression de ne faire plus qu’un avec le sol poussiéreux et rugueux que les humains ont créé plus laissé à l’abandon. Je pris sincèrement pour que le  bâtiment tienne le choc. L’orage se déchaîne avec violence au-dessus de nos têtes. Le vent hurle et les éclairs fusent. Ma nouvelle protégée est juste derrière moi. J’espère que ne se prend pas tout le vent. Je plisse les yeux. Le sable s’engouffre dans l’abri en me piquant le pelage de ses grains si fins mais qui font si mal. Après de longues minutes passées au milieu de la tourmente. J’entends l’orage et je vois les éclairs s’éloigner, s’enfuir au loin. Nous abandonnant toutes les deux, mon inconnue et moi, dans un vent frais et plus calme. Dans l’ambiance lourde qui précède l’orage. Je pousse un soupir de soulagement et me tourne raide vers la femelle. L’abri de ces fichus humains a tenu le choc. Voici un problème en moins ! Je fixe de nouveau la jolie femelle et lui dis :

-Dès que tu peux te lever, on part. L’orage étant parti et la chaleur aussi, c’est le moment pour aller nous trouver de l’eau !

J’espère ne pas être trop ferme avec la femelle… mais on ne peut vraiment pas rester ici. Trop de dangers y sont et en plus… la soif devrait pas tarder à avoir notre peau…

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   Dim 22 Mai - 15:10


J'attendis sa réponse, en sentant en moi qu'il montait comme un sentiment de gêne et de honte, comme si je ne supportais pas paraître aussi faible devant quelqu'un de la Guilde. Ou n'importe qui, d'ailleurs. J'avais l'impression d'être considérée comme une chatonne. Une petite qui s'était égarée. Je sortis les griffes, frustrée. Je n'avais absolument rien d'un chaton sans défense. Mais me montrer froide envers Nashira se montrerait impoli, voire même égoïste. Elle m'avait sauvée, point. Ce n'était quand même pas la mer à boire... De plus, j'étais vivante. Quoi de mieux? On était même à l'abri. Elle avait fait des efforts pour me tirer du désert, m'avait portée sur son dos. Mais c'était justement ça qui m'embêtait. Je n'aimais pas être redevable. Surtout quand je pensais qu'elle avait eu ma vie entre ses pattes. Un frisson me parcourut à cette pensée. Quelle horreur... J'exécrais dépendre des autres. Enfin, de toute façon j'étais capable de me débrouiller seule, à présent. Son sourire fit un peu fondre ma rancœur. Elle miaula en souriant, amusée:

Si tu commençais par me donner ton prénom, peut-être que je pourrai me souvenir de qui j’ai sauvé la vie,"

Je m'apprêtais à lui répondre du tac-au-tac, et ouvrit la gueule, ayant oublié que je ne lui avais pas communiqué mon identité, mais elle me prit de court en disant plus fermement d'un air sérieux qui la rendait plutôt drôle:

"-As-tu encore très soif? Es-tu très fatiguée?"

Je me ravisais en fermant la gueule. Je n'étais plus trop fatiguée, cependant si on me demandait de courir pour n'importe quoi, je dirais non. Tout cela m'avait légèrement secouée. Par contre, je n'avais plus soif. Je voulus lui dire, mais un grondement sourd et terrifiant précéda mes paroles. Un instant plus tard, un éclair zébra le ciel, et alla s'écraser contre le sol, à plusieurs mètres de nous. Ma fourrure se hérissa, tandis que Nashira venait de bondir, surprise. Je sentis mon pouls s'accélérer, ma respiration devenir irrégulière. Non. Il ne fallait pas se laisser aller par ma terreur des orages. Si je stressais trop, j'allais faire une nouvelle crise. Cette seule idée me laissa échapper un petit cri. Les yeux écarquillés, j'entendis d'immenses craquements et grondements. D'autres éclairs fondirent au sol. Est-ce que le tas de ruines abandonné par les humains allait-il tenir le coup? J'en doutais fort. J'étais paralysée. Mon sang battait à mes tempes, mais je n'entendis plus que l'orage. J'étais seule avec lui. Peu après, un vent violent cingla ma fourrure dorée. Je ferme les yeux pour ne pas recevoir des grains de sable. Ceux-ci me fouettèrent la peau. Je me couchais, les yeux toujours fermés le plus possible, et je positionnais mes pattes sur mes oreilles pour tenter d'étouffer le fracas des nuages noirs au-dessus de nous. Je n'eus ensuite plus conscience du temps qui passait. Je n'ouvrais toujours pas les paupières. Je n'entends plus l'orage, le vent est tombé. J'ouvre prudemment les yeux, et regarde autour de moi. notre abri est rempli de sable! Je me tourne vers Nashira, qui se trouvait derrière moi. Elle avait de nombreux grains de sable accrochés aux poils mais ne semblait pas s'en préoccuper. Nashira lâcha un gros soupir de soulagement et dit:

"-Dès que tu peux te lever, on part. L’orage étant parti et la chaleur aussi, c’est le moment pour aller nous trouver de l’eau !"

Cette fois, je miaulais d'un air taquin et malicieux:

"-Je suis déjà prête. Ah, et mon nom c'est Asumi."





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