• Nom : Luciole
• Sexe : Femelle.
• Âge : 16 lunes.
• Clan : Felinae.
• Rang : Éclaireur.
• Race : Chat génétiquement modifié.

• Pouvoir :
De base > Luciole peut sentir les sentiments de ceux qui l'entoure, et ce dans un large périmètre. Ceci marche uniquement sur les chats, qu'il soit génétiquement modifié ou non. Les humains, les rongeurs et autres ne dégage rien pour elle. Elle ne put rien leur faire. Cette fonction lui permet de repérer les positions des autres, utile en tant qu'Éclaireur. Mais ce n'est pas tout. Ce même pouvoir a une autre facette, bien plus destructrice.

Résumé > L'un lui permet de faire ressentir des émotions à ceux qui sont dans un périmètre de 5 mètres autour d'elle. Uniquement les émotions qu'elle ressent, où que les autres ressentes dans ce même périmètre de 5 mètres. Pour faire simple, elle peut manipuler les émotions présentent dans ce périmètre et les transférer d'un chat à l'autre, mais aussi les copier. De même, si elle vous fixe de ses trois yeux, droit dans les yeux, elle peut capter vos pensées (mais cela est encore plus intense pour elle que de recevoir des émotions, c'est pourquoi elle ne le fait jamais).

Utilité > En quoi est-ce dévastateur ? Imaginez. Elle a peur de vous. Son pouvoir dérape et, comme vous êtes proche, elle vous envoie une onde de terreur qui vous cloue au sol. Vous avez peur d'elle. Du coup son pouvoir se nourri de votre peur pour la décupler. Encore et encore. Jusqu'à ce que votre cœur n'en peut plus et que vous mouriez. De même, elle peut l'utiliser pour vous réconforter, elle peut aspirer vos émotions négatives et les conserver en elle, bien que ce soit douloureux, etc.

Contrainte > De un, il n'y a pas de bouton stop. Elle ressent les émotions des autres constamment, dans un rayon d'une vingtaine de mètres. Bien que son pouvoir sois moins présents lorsque son troisième œil est fermé, il reste présent. Toujours. Et peu contrôlable. C'est épuisant psychologiquement. Je pense ne pas avoir besoin de prouver combien ressentir des émotions fortes peut être éreintant. De plus, son corps ne peut supporter une charge infini d'émotions. Son système de protection l'oblige à recracher le tout sous forme d'une vague d'émotions dévastatrice lors d'un trop plein, afin de ne pas mourir. Mais elle arrive à présent à tenir jusqu'à sa toute limite. Chose on ne peut plus dangereux. Effectivement, elle risque de sombrer dans la folie, perdre la vue où de s'évanouir. Ah, et en plus, ça lui fait mal. La pauvre souffre souvent de migraine ou de dépression (elle a l'impression de ne pas être vraiment une personne à part entière, de n'être que la cristallisation des sentiments des autres). Afin de ne pas trop souffrir des émotions d’autrui, elle cherche souvent à se planquer dans un coin, seule, pour ouvrir son troisième œil et laisser son aura parcourir les environs avec douceur, en oubliant tout ce qui l'entoure.

Visibilité physique de son pouvoir : Lorsqu'elle l'utilise, ou plutôt, lorsqu'elle ouvre son troisième œil, ses yeux et ses arabesques brillent, quelque soit l'heure. À noter qu'elle peut utiliser son pouvoir sans ouvrir son œil mais qu'il sera moins puissant et elle en souffrira, devant contenir son pouvoir pour cela.

• Physique : Tu es infiniment douce. À l'image d'une tendre créature, d'un coquelicot balançant sa tête écarlate. Tu es une adorable créature pourvu de grands yeux dans un tout petit corps. Ta fourrure n'est ni longue, ni courte. Fourrer son museau dedans, s'oublier, pleurer ses malheurs. Voilà ce qu'on aimerait y faire, de par sa beauté et son lustre. D'un délicat noir que la nuit ne peut égaler, tu es tel le firmament, parcouru de nuages. Leur nombre exact est facile à obtenir. Deux. Deux petits nuages se baladent sur ton corps. L'un a élu domicile sur ton oreille. La droite, celle que tu remues lorsque tu es mal à l'aise. Depuis ce poste, il observe, taquinant gentiment son confrère. Le second, lui, a préféré se focaliser sur le sol. Vêtu de blanc, comme son ami, il a recouvert ta patte avant droite. Mais pas entièrement. Il n'est pas trop gourmand. Il s'est contenté de lécher négligemment tes poils jusqu'au tiers de ton membre, et ceux en partant tu bas.

Tu es donc bicolore ? Ta fourrure, sûrement. Mais pas ton être tout entier. La déesse que tu es, ce spectacle charmant que tu offres, il n'est pas fini. Il ne serait rien sans eux. Tes yeux. Ton nom, sais-tu d'où il vient ? De ces créatures minuscules... Elles illuminent le soir de leur doré délicat, enchantant les visions de quelques chanceux. Tes pupilles obtiendront le même effet enchanteur sur tes semblables. D'un ambré puissant, déroutant, il semble briller dans l'obscurité. Timidement dissimulé par une tête baissée, tu devrais les montrer au monde. Les différentes teintes mordorés qui s'y marient forment un tableau synonyme de perfection. Ce sont de véritables joyaux, des trésors à chérir. Admirez les tant que vous le pouvez. Faites-lui affronter votre regard, afin de pouvoir vous noyer dans le sien ne serait-ce qu'une seconde.

Mais toi, tu les détestes, ces yeux. Tu les cachent. Surtout le troisième, sur ton front. Celui dont beaucoup ignorent l'existence, et le prenne pour une simple cicatrice en forme de sourire... Celui dont vient ton pouvoir...

Mais tu n'est pas que ces yeux, bien que beaucoup ait tendance à l'oublier. Sur ton corps gracieux se dessine de subtiles arabesques d'un gris foncé qui souligne tes lignes féminines. Ces dessins, tu les dois à ton père, de la même façon que tu dois ta beauté enchanteresse de ta mère. Ces arabesques, donc, s'illuminent la nuit, de cette même teinte dorée que tes yeux. Ils resplendissent, donnant l'impression que tu n'es plus réelle, mais l'une de ces créatures tombées du ciel...

Spoiler:

• Caractère : Ton physique aurait aussi bien pu avoir été taillé par le ciel lui-même, à l'instar de ton esprit. De par sa magnificence décalée dans cette morne réalité, il n'échappe pas au regard des autres. Bien que timide, tu ne peux te soustraire au regard des autres. Tu les attires, c'est ainsi. Impossible de passer inaperçu avec un corps aussi fin, que les muscles dissimulaient viennent parfaire. C'est un comble, pour toi, qui ne n’aspire qu'à l'ignorance d'elle-même.

Tu as honte. Honte de tes actes, de ce que tu es. Tu vois ton âme pure, ton corps miraculeux de la même façon qu'un monstre. Tu as peur de toi-même, de ton ombre. De ce spectre qui, depuis la pluie d'argent, rode près de toi. Que te fera-t-il faire d'autre ? Tu le crains. Particulièrement la nuit, où la fatigue te guette alors que ton esprit s’éteint doucement. Ton intelligence hors normes ne pourra t'en sauver. Et ne pourras sauver ce qui t'entoure. Tu ne peux que faire le bien, il ne peut créer que malheur. Vous êtes de véritables opposés. Ton but est la paix, le sien le sang. Alors tu te bats. Constamment. Personne ne comprend le fardeau éternel qui pèse sur tes épaules. Cette douleur intenable qui brûle en ton ventre.

Avant, tu souriais joyeusement. À présent, tu ne sais plus même rire. Tu t'es fait une barrière. Pas pour toi, oh non. Pour les autres. Toi, tu aimes le contacte, les gens innocents. Tu aimes les chatons, les autres, les marques d'affection. Tu rêves de fonder une famille. D'aimer et d'être aimée. Tu en aurais les capacités, bien que tu prétendes le contraire. Toujours à te sous-estimer. Mais pourtant tu refuse le contacte. Tu as peur de refaire une bêtise, de chuter à nouveau. Alors tu sembles insensible, de glace, tandis que ton cœur pleure silencieusement. Ton visage n'offre que peu d'expression, si ce n'est qu'un éternel air paisible, voir légèrement chaleureux.

Ta parole, elle, a la douceur de la plume et la clarté de la pluie. L'entendre, à elle seule, semble être une mélodie. Tu aimes chanter, par ailleurs. Chose que tu devrais faire bien plus souvent, car ta manière d'imaginer ces poèmes charment plus d'un. Ton cœur incroyablement sensible, d'une fragilité incroyable, trouve toujours la beauté de la nature. Tu es si belle, si exceptionnelle. Alors pourquoi te caches-tu perpétuellement derrière une chose que tu n'es pas ?

Car au fond, tu n'arrives plus à faire confiance à quiconque. Brisée encore et encore, tu tentes de reprendre confiance en toi. C'est une tache dure. Voire impossible. Car à chaque pas en avant, il est tentant de reculer. Te conquérir l'est tout autant. Tu refuses que l'on t'approche, lâche sèchement des paroles que tu ne penses pas. Ton indifférence peut sembler devenir de la cruauté, alors que les remords te consument. Parviendras-tu à sortir du passé ?

• Histoire : 2 lunes et 5 jours

« C'est un miracle... »

Ces mots pleins d'amour, tu les reçois de pleins fouets. Remuant légèrement contre la chaleur, tu essayes de comprendre. Mais pour le moment, leurs sens t'es inconnu. Toutefois, l'émotion s'en dégageant suffit à te faire ronronner. Essayant de te lever, un coup de langue te fit revenir à ta place. Puis un autre. Entrouvrant la bouche en un gémissement exaspéré, tu la refermas lorsque le traitement cessa.
Finalement, pouvant enfin bouger, tu pris place sur tes pattes. Elles tremblaient. Une seconde. Deux. Tu t'effondres, mais on te retiens. À temps. Tu jugeas donc plus sur de rester sur ton postérieur, tes membres encore incertains. C'était un dur effort, pour un nouveau-né ! Ou doit-on dire nouvelle-née ?

« Pourquoi n'ouvre-t-elle pas les yeux ? »

Bonne question. Peut-être car tu n'en as pas envie, tout simplement. Pour le moment ton imagination peut modeler le monde à sa guise. Le ciel n'existe pas. Pas plus que les arbres. Seul une musique persiste. Elle prend diverses formes tordues, mais pourtant infiniment plus réconfortante que celles de tes cauchemars. Tu as peur. Peur de ce que cachent tes paupières. Alors elle reste fermement close. Rappel toi. C'est toi, qui les ouvriras. Et personne d'autre. Car ton premier pas dans la réalité, la première pulsion de ton existence... C'est ton choix, que de la découvrir.

Des vibrations te parvinrent. Quelqu'un s'approche. Alors, tout content, reconnaissant Soleil, tu miaules son nom. Le seul mot, qu'encore, tu sais prononcer. Tu sens le mouvement de ton frère. Tu devines qu'il tourne la tête vers toi. Et, comme tout aveugle, bien que tu n'en sois pas un, tu sais qu'un sourire vient d’illuminer son visage. L'appelant à nouveau, pour son plus grand plaisir, tu réussis à te relever. Le sol trembla. Surprise, tu perdis l'équilibre. Un corps chaud t'épaula. Soleil. C'était son poids qui avait fait vibrer le sol.

3 lunes et 0 jours

Tu sens les caresses du soir. Emplis de promesse, l'air frais t'appelle au-dehors. Au-dehors de la grotte. Alors, tu t'éloignes. Les parois te soutiennent. La chaleur disparaît, tout comme tes repaires. Le sol froid n'est plus. Quelque chose de doux le remplace. Quelque chose d'humide. Tu penches, la tête, et renifle. C'est la même odeur que sur les proies ! Qu'avait dit Papa... ? À oui...de l'he...herbe ?
Satisfait d'avoir mémorisé ce mot, tu fit un pas de plus dans l'inconnu. Mais plus rien ne te tenais. Tu glissas sur le sol boueux, et te retrouva par terre. Une douleur à ta patte t'apprit que tu t'étais écorché. Sur quoi ? Un monstre ? Comme dans tes rêves ?
Alors tu trembles. Une larme coule. Traînée froide sur ta joue. Elle plaque ta fourrure. Un vacarme te fait sursauter. Et pourtant. Ce n'était que le son clair de la goutte. Cette dernière avait terminé sa course sur le sol. Tu ne sais pas ce qui t’entoure. Seul le vide te parvint. Pas un bruit. Silence. Il devient pesant. Alors tu plantes tes griffes. Ta gorge se serre. Elle est emplie de larmes. Vais-je me noyer ? Te demandas-tu naïvement.

L'inconnu te terrifie. Alors tu inspires. Expire. Il est temps. Tu dois faire face au monde, tu sais ? Il n'est pas noir et blanc. Les chats ne sont pas des êtres de lumières. Ils ne sont pas tous identiques, comme dans ton monde sans couleurs. Sais-tu que ton monde, celui qui remplace la réalité, celui que tu as imaginé, conservant tes yeux fermés... Sais-tu qu'il est bien plus terrifiant, plus laid, que celui que tu pourrais voir ? Et en un sens, tu t'obliges à vivre dans un cauchemar. Peut-être as-tu peur du mensonge ? Tu veux te noyer dans l'imaginaire. Car précoce, tu comprends les soucis. Tu sais les souffrances qu'ont les personnes autour de toi. Tu les ressens. Tu as peur de grandir trop vite. Trois lunes. Est-ce un bon moment pour devenir adulte ?

3 lunes et 3 jours

Ta mère te surveille toujours. Du coin de l’œil, ses yeux ambrés te fixent. Tu sais très bien pourquoi. Au final, ta sortie s'était soldée par un échec. Perdu à quelques pas de l'entrée, refusant d'ouvrir les yeux pour t'aider. C'est ainsi qu'on t'avait retrouvé. Ils c'était fait un sang d'encre. Mais leur caresse avait vaincu ta peur. Sage, tu ne cherchas pas à t'enfuir à nouveau. L'immensité noire t'avait effrayé. Tu repoussas encore une fois ce moment. Le moment où tu ferais face au monde, à la réalité. Le moment où tu accepterais d'écouter les problèmes. La vie n'est ni noire. Ni blanche. Ni grise. Elle est un arc-en-ciel de choses.

Finalement, tu juges qu'il est temps. Le trois. Quel beau chiffre. Ton chiffre ? Si on veut. C'est plus difficile que tu ne le pensais, d'ouvrir les yeux. Tes paupières s'étreignent, essayant de te résister. Elles sont tels des amants, ne veulent pas se séparer. Alors tu forces. Éblouis, à peine tu réussis à desceller, que tu veux déjà clore. Mais une pulsion te parcoure. L'excitation, le défit. Alors tu finis par les avoir grands ouvert. Et, tes pupilles déchirées par la lumière, tu assimiles les couleurs.

5 lunes et 7 jours

Sautillant autour de ton cousin, tu lui quémandes un jeu. Ce dernier, aussi petit que toi, grommelle son désaccord. Tu soupires. Pierre porte bien son nom. Plantant ses yeux dans les tiens, tu reculas d'un pas. Son regard te pétrifiait. D'un gris presque blanc, il était comme la grotte. Dur. Froid. Alors, tournant les talons, tu t'éloignas. Un jour, tu y arriverais !

Courant, tu te réfugies dans les pattes de ton frère. Le seul géant de la famille. Son doux pelage roux rappelle celui de votre mère. Tu l'envies. Tu aurais bien aimé être peinte de couleur, toi aussi. Mais le destin ne l'avait pas voulu ainsi. C'est ce qu'avait dit Soleil, lorsque tu t'étais plainte. Son explication t'avait suffi. Ses explications te suffisaient toujours.

C'est tellement plus simple d'écouter sans réfléchir.

Tu aimes les couleurs. Elles rendent le monde plus beau, moins effrayant. Elles permettent de faire disparaître tes soucis. C'est pour ça que tu ne t'aimes pas. Tu n'es qu'un être bicolore. Noir et blanc. Deux taches. Ton père, revenu de la chasse, te frappe sur l'oreille. Gentiment, évidemment. À ta grande surprise, la tache blanche s'y trouvant ne tombe pas. Il rit. Pourquoi devrait-elle tomber ? Demande-t-il gaiement. Et, avec tes yeux innocents, tu lui réponds : car elle est aveugle.

Tu assimiles le blanc à la non-voyance, car Pierre ne peut user de ses yeux. Et, pour en avoir fait l'expérience quand tu refusais d'ouvrir tes paupières, tu sais qu'on tombe souvent lorsqu'on ne voit pas. D'où ta réponse. Tu vois toujours les choses étrangement. Non. Tu les vois d'une manière anormale. Mais dans ce cas, qu'est la normalité ? La généralité, peut-être ? Dans ce cas ce n'est pas un défaut que d'être anormal. Rien ne t'oblige à suivre le chemin des autres. Et pourtant, plus tu grandis, plus tu te sens coupable. Car bientôt, ce qui faisait la fierté de tes parents deviendra leurs fardeaux. Ne pas être comme les autres. On peut le choisir lorsqu'on est jeune. Mais lorsque l'on se retrouve parmi les grands, sans qu'on n'ait pu le voir, il est trop tard. Fait attention.

7 lunes et 21 jours

Vous êtes cinq. Une petite famille, certes. Vos caractères sont faits pour la confrontation. Mais vous vous aimez. Plus uni, cela n'existe pas. Vous êtes les cinq parties d'un même cœur. Et toi, tu en es le centre. Le petit rayon de ton entourage. Même ton cher cousin, lui au cœur sombre et froid, te taquine de temps à autre. Tu es la seule à qui il s'ouvre un peu. Enfin, il te considère comme un membre de la famille. Il était temps ! Mais tu es patiente, cela ne t'a pas embarrassé. Tu savais que ça viendra. Et comme tous ce que tu dis, ça c'était réalisé.

À présent, vous marchez l'un contre l'autre. Il sourit. Attendri, sûrement. Ton apparence est tellement adorable, il faut dire... Mais tu ne le sais pas. Tu n'y prêtes guère attention. Normal, à ton jeune âge, si aucun mâle ne vient charmer. Vivant dans une ambiance familiale, tu ne t'imaginais jamais changer de vie. C'était le paradis pour toi. Tu ignorais volontairement la destruction du monde, les physiques étranges de ta famille... Soleil, bien trop grand pour que ça en soit normal, deux cornes de béliers couronnant ses oreilles. Ta mère, belle chatte rousse, trop belle pour être vraie, aux crocs légèrement trop long et aux yeux luisants. Ton père, ton adorable Papa au pelage noir, recouvert d'arabesques blanches brillants sous la lunes. Le monde était dévasté. Vous deviez sans cesse fuir çà et là, courir toujours plus loin pour fuir les humains. Mais vous étiez tous ensemble. Et vos pouvoirs vous protégeaient. C'était comme un paradis pour toi. Pour eux aussi. Ah...quel parfait passé !

Les fleurs étaient sortie. Intrigué, tu fourres ton museau dans l'une d'entre elles. Sa couleur est semblable à tes pupilles. Charmé par son parfum de miel, tu oublias le reste.

Le matou gris était perturbé par l'odeur. Aveugle, habitué à s'aider de son flair, il ne savait où aller. Ayant jusque-là suivi la belle chatte, il était perdu sans elle. Mais la voilà, qui dans l'agitation, l'avais abandonné. Ce n'était pas volontaire, bien entendu, aussi décida-t-il d'attendre son retour. Tâtonner n'était pas une bonne idée, surtout qu'il ne connaissait pas cet endroit. Alors, une fourrure le frôla. En un ronronnement rassuré, il accueillit le retour de sa cousine. Grommelant contre son manque d'attention, il s'étonna de son silence. Il mit cela sur le compte de sa découverte. Perdu dans ses pensés, il suivit la chaleur sans se poser de questions, lui faisant aveuglement confiance.

Pointant ton museau dans la tanière, tu appelas son ami. Seul te parvint un bâillement. Inquiète, tu y entras. Ta mère s'y reposait paisiblement. Elle te sourit. Cela te sembla fade. Sans énergie. Mais tu lui rendis, avec toute ta fougue. Tu lui fis part de tes inquiétudes. Aussitôt, la surprise vint briller dans ses yeux. Mais tu l'avais déjà senti. Tu était habitué à percevoir et te déplacer sans la vue, lorsque tu étais jeune. De plus, depuis que tu avais ouvert les yeux, tu ressentais les émotions des autres. De l'empathie. De façon atrocement forte, parfois. Mais tu n'en disais mot.

9 lunes et 5 jours

Ton cousin était introuvable. Et ton cœur, massacré. Jamais votre famille n'avait été divisée. Vous aviez cherché. Encore et encore. Tu t'en voulais. Une fleur t'avait charmé, tu l'avais oublié. Les remord étaient grands. Aussi grand que l'ombre qui te suivait. Ton frère, lui, ne montra pas la moindre tristesse. Il se contentait de te fixer étrangement. À tel point que tu trouvas cela étrange. Comment son cœur pouvait-il ne pas saigner ? La vie continuait, il est vrai. Mais tout de même... C'était presque malsain. Tu sentis ta confiance, cette chose qui t'était si précieuse, commencer à se fendre. Première erreur.

Tu as fini par dormir, épuisé par tous ces tracas. L'herbe parsemait ton pelage d'ombre, alors que relevas la tête. Tu aperçus le soleil. Il se couchait. Combien de temps avais-tu dormi ? Pourtant tu te sentis courbaturée, comme après un effort. Tu te souvins de tous les entraînements que ta famille t'avait prodigué. Il fallait être fort pour survivre, dans ce monde. Un sourire triste te pris alors que tu songeas à ce pauvre Pierre. Tu espérais encore. Il devait juste être perdu quelque part. C'était déjà arrivé. Quelqu'un le ramènera.

En entrant dans la tanière, tu aperçus ton frère. Sous ses pattes, une tache se forma. Rouge. Comme les coquelicots. Tu relevas un sourcil, sans comprendre. L'odeur. C'est celle du sang. Il était allé chasser ? Mais pourquoi était-il ainsi... ?

Tu t'approchas timidement. Un raclement de gorge en guise de bonsoir. Alors, tu vois qu'il tremblait. Tu suivis son regard. Stop. Au sol, deux masses de poils inertes reposent. D'abord le silence hurla son choc. Puis ta voix jaillit, brisant ta gorge avec force, y amenant un flot de bille amère. Ton frère te regarde durement. Il ne sembla pas comprendre ton émoi. Dans ses yeux brillait la rage. Tu pouvais voir à ses yeux gonflés qu'il avait dû pleurer. Et pas qu'un peu. Sa haine et son dégout te frappent de plein fouet. Ta tête tourne. Alors il te fixe, s'approche de toi. Ses mots te transpercent de part en part.

« Qu'as-tu fait à notre famille?! »

Tu reculas d'un pas. Quoi ? Non ! Ce n'est pas moi ! Tu ne comprenais rien. Tu avais peur. Ton frère se prépara à bondir sur toi. Peur. Rage. Désespoir. Trahison. Colère. Fureur. Les sentiments de Soleil tourbillonnaient dans ton corps. Tu hurlas, déchirée par la tempête intérieure. Tu avais peur de tous ces sentiments. Tu avais peur. Très peur. Tu ouvris les yeux. Les trois. Et tu cria. Encore et encore. À t'en exploser la gorge. Ton corps te brûlait. Une aura doré se jeta férocement sur ton frère. Ton aura. Emplie de tes sentiments. De tes pensées. Ce fut à son tour de hurler. Il avait mal. Il ne comprenait pas. Des émotions transperçaient sa tête, son cœur. S'en était trop pour lui. Il n'avait pas, contrairement à toi, l'habitude de ressentir des sentiments autres que les siens. Il n'avait pas cet organe supplémentaire, cet œil, qui t'aidait à supporter le choc.

Tu explosas. Et le cœur de Soleil avec. Comme celui de tous les membres de ta famille.

Aujourd'hui

Tu observais avec prudence le groupe de félin qui te faisait face. Voilà bien des lunes que tu errais, seule, parmi les territoire. Tu avais fuit, fuit afin de survire. Seule, tu n'y serais jamais parvenus. Tu avais eus la chance de rencontrer quelques félins qui t'avaient filés de bons coup de pattes. Petit à petit, des rumeurs t'avaient amenées ici. On parlait d'un clan qui luttait contre les humains. Contre les expériences qu'ils avaient fait sur vous.

Tu détestais ton œil. Il avait tué ta famille. Avec le temps, tu avais appris à supporter des émotions plus intenses et nombreuses. À présent, tu savais conserver le pouvoir en toi, quitte à en souffrir atrocement, et à te tuer progressivement.

Alors tu voulais combattre. Combattre ceux qui t'avais fait ça. Et ce, quitte à en mourir.

• Pseudo le plus souvent utilisé : Katuro.
• Âge : 17 ans.
• Comment as-tu découvert le forum ? Via Tempête de Foudre, sur Youtube :p
• Autre chose ? Je sais coder, si vous avez besoin d'aide. HTML, CSS, Template... Je vous auriez bien donné des forums en tant qu'exemple mais ce serait faire de la pub o/ Je connais, de même, beaucoup de codage en Libre Service plutôt sympas que je sais installer. À vous de voir ce que vous voulez faire de ma proposition ;) (Je tiens à préciser que je ne veux en aucun cas entrer dans le STAFF, j'aime juste coder lors de mes temps libres). Sinon, c'est sympas, de voir de si beau dessins partout ! Ah, et je sais, mon kit n'est pas un dessin... C'est en attendant que j'en ai un parce que je dessine comme un pied personnellement :s

VALIDE PAR ELLI