Le soleil s'était levé, une fine brise passa dans les poils des chats déjà debout. La brise emportait de petite gouttelettes d'eaux qui faisait briller un peu les pelages. Cela faisait quelques jours que Phyllis était arrivé chez les Félinae, il n'avait encore fait aucunes connaissances, il était seul. Il aperçut du coin de l’œil, un chat du même âge que lui, qui était seul aussi. Il passa une petite léchouille sur la patte avant de la passer derrière l'oreille. Il avait bien envie de sortir du Quartier Général, mais étant encore TROP jeune, il ne pouvait sortir sans être accompagné. Il était donc "condamné" ici. Se grattant l'oreille doucement, il dévisageait tout le monde d'un regard simple et décontracté. Les oreilles en arrière, il s'assit au milieu de la "clairière". Le regard vers ses pattes, il repensa à ce qu'il a vécu, il ne se rappelait plus du visage de son père, de son frère ni de celui de sa mère. Il n'avait rien qui pouvait le réconforter dans ce moment de solitude. Il leva la tête vers le ciel, regardant les nuages avant de se laisser tomber sur le dos. Le regard dans le vide, il n'avait rien à faire mise à part de s'ennuyer au soleil à jouer comme un chaton. Les pattes au dessus de son corps il pensait. Il pensait longuement avant de commencer a secouer la queue. Ses pensées le prenait trop, il ne les supportait plus.

codage par Miisako.

Le jeune félin au pelage marron et blanc c'était réveillé assez tôt aujourd'hui. Il était là, seul poster à regarder les rayons du soleil annonçant une journée chaude et ensoleillée qui était aussi sans aucun doute une journée où le vent pointera le bout de son museau tel un chaton curieux découvrant le monde. En effet ce dernier sentait la brise fraîche du matin passant dans les poils de tous les félins ayant mis les pattes hors des tanières. Les yeux bleu du félin se posait sur chacun des félins debout, en activité pour noter une coordination de pelage qui s'agitait et qui était perlé de fines gouttes d'eaux.Certains appréciaient et puis d'autre comme ce jeune Avilio n'appréciait guère, ce dernier se lêcha et donc fit sa toilette plusieurs fois au fur et à mesure que les gouttelettes s'installaient sur son pelage. Il finit par s'arrêté et soupirer un grand coup. Cela ne fait quelques jours qu'il était arriver parmi les Félinae tout comme un autre félin qui avait le même âge que ce dernier et qui par le hasard des choses était aussi réveillé a la même heure. Le regard d'Avilio se posa sur ce dernier, il le regardait de loin de haut en bas avec un regard des moins sympathique, le jeune félin restait encore renfermé, il n'ose pas aller vers les autres causant un grand sentiment d'ennui qu'il pense combler par le fait de s'aventurer dans le territoire qu'il ai le droit ou non. Avilio s'étira de tout le long de son corps montrant le fait qu'il allait bouger, il se mit à avancer en direction de l'autre félin, le hasard fait toujours que certains types de choses arrive comme cela. En passant près de ce dernier, il s'arrêta un instant pour le regarder toujours avec un regard aussi sympathique, quel ironie. Il commença a vite devenir curieux. Ce dernier s'assied près de lui et finit par faire le premier contact, il se racla la gorge afin d'avoir une voix assez claire, il ouvrit la bouche et prononça clairement cette question d'une voix des plus froides et secs:

"Dit moi, tu viens d'où toi ?"

Il se releva en vitesse, voyant que le chat qu'il avait remarqué plus tôt était venu. Son pelage plus clair que celui de Phyllis, ses yeux d'un magnifique bleu et ses deux cornes lui donnait un aspect orignal. Personne de pouvait avoir la même apparence que lui. Il remarqua qu'il ouvrait la gueule avec hésitation avant que certains mots sortis.

"Dis moi, d'où viens tu toi ?"

Il haussa un instant les épaules avant de se mettre assis correctement à côté de lui.

"Je sais plus trop, je ne m'en souviens plus. Tout ce que je sais c'est que mon père s'est fait tuer par un soldat alors qu'on les fuyait."

Il sentait la brise continuer a passer dans ses poils, un agréable sensation. Les gouttelettes fines continuaient de se poser sur son pelage, ce qui le faisait briller doucement. Les oreilles en arrière pendant un court instant repensant à sa famille qu'il avait maintenant oublier l'apparence et la voix. Il respira un grand coup avant de hausser la voix à nouveau.

"Pourquoi ?"

Il détourna le regard de ses pattes avant de regarder son interlocuteur, intéressé par la réponse prochaine. Cependant, il essayait tant bien que mal de se souvenir de sa famille, il n'y arriverait surement jamais ? Qui sait. Pendant qu'il était parti dans ses pensées il releva les yeux vers le chat à qui il parlait.

codage par Miisako.

Le jeune félin le voyant se relever d'un coup il se dit que ce félin avec qui il parle maintenant devait être assez respectueux voir même trop, ça lui donnait l'impression que ce dernier était un bon grand lèche cul m'enfin tout cela n'est que la première impression qui est toujours différente de la réalité. Il est conseillé de ne jamais juger au premier regard mais personne ne peut s'en empêcher, c'est naturel. Et pour Avilio cela fait parti de sa méfiance. La méfiance est mère de sûreté.

Il tendit l'oreille quand a la réponse de ce jeune chat au pelage plus sombre que lui ayant comme lui des cornes mais aux couleurs froides. Cela l'interloquait, il se demandait comment cela pouvait être possible , qu'il soit deux avoir ces petites cornes arrondies au bout peut être le hasard Avilio n'en savait rien. Les raisons de la venue du félin au pelage plus sombre que lui l'interloquait encore plus. Comment on peut ne pas se souvenir ? C'est forcément quelque chose de marquant pas la plupart du temps... Mais tout de même !

"Oh je vois..."

Il ne put répondre que cela et n'avait absolument rien d'autre à ajouter la dessus. Il était tellement concentré la dessus qu'il ne fit pas attention aux gouttelettes s'installant sur son pelage a cause de la brise qui les portes et les amènent dessus. Il regarda les faits et gestes du félin qui semblait se perdre dans ses pensées et être pris d'une grande tristesse. Il lâcha un long soupire. Et une question vint a ses oreilles:

"Pourquoi ?"

Il réfléchit un moment, il avait poser cette question comme ça par une simple curiosité, il n'y avait pas vraiment une raison...

"Comme ça, pour savoir..."
Après cela il y eu un long moment de silence, Avilio hésitait a poser une autre question ou non et il finit par prendre son courage a deux pattes et si lança !

"Comment tu t'appelles ?"
Voila de quoi continuer la discussion et apprendre plus l'un sur l'autre. Oui il s'ouvrait a quelqu'un mais, il faut bien faire cela pour ne pas finir seul pour toujours et a jamais ! Même si cela ne dérangeait pas vraiment Avilio être en compagnie de quelqu'un fait du bien mine de rien !