MAIS MERDE JE VEUX PAS ÊTRE ENCORE LÀ !!

Feat Pelage de Nuit.

Ah ouais, ils sont comme ça. Je ne pensais pas que les hommes étaient si impoli. Franchement. J'étais tranquille, assis au sol, dehors. L'herbe fraîche me caressant le visage. La rosé du matin me mouillant le pelage. Les doux rayons du soleil me frôlant de peur qu'ils ne soient trop chaud, pour ne pas me faire mal. J'avais les yeux fermaient et je profitais de cette matinée tranquillement, le sourire au babine. Et là, qu'est-ce qu'il faut qu'il ce passe ? Un de ces hommes arrivent vers moi et comme un bourreau me soulève du sol et me jette dans un endroit pommé au milieu de nul part ! Franchement, ils sont culottés. Incompréhensible, et culottés. C'est vrai, en plus la journée ce passer bien pour le moment, très bien même.
Je m'étais réveillé tranquillement à l'aube, quand le soleil venait à peine de se lever. J'avais de vague souvenir d'un rêve, parlant de poisson. Oui, mes rêves sont très explicite. Mais bon, on y peut rien après tout ! On ne contrôle pas nos rêve, sauf pour les plus chanceux. Je me rappelle qu'à mon réveil, mon ventre se plier tout seul en deux, et cela me faisait très mal. Il faisait des bruits horribles, ressemblant à des grognements de bête féroce. J'avais faim. Très faim. En même temps, je n'avais pas manger depuis un moment. Oui, cela faisait un très long moment. Alors, je me suis dis que ce serait le bon moment. J'étais donc partit vers la ville, plus précisément les quartiers nord. Vous savez, les quartiers assez... Abandonné. C'était marrant quand j'y repense de grimper sur les rochers, pour redescendre aussi tôt. Et puis, avec le temps qu'il faisait, c'était une journée prometteuse. Soudain, en marchant, j'entendis un bruit derrière un buisson. Je me retournais, le sourire au babine, et regardait dans cette direction. Je vis alors  un animal au pelage blanc, au longue oreille et à la truffe remuant constamment dans le feuillage de l'arbre miniature. Un lapin. J'avais trouvé mon repas, plus qu'à l'attraper. Cela aller être une autre paire de manche avec mon agilité juste... Nulle. Je m’avançais vers la bête lentement, à plat ventre. Elle ne m'avait pas repérer. Quand soudain elle tourna la tête vers moi et s'enfuit dans une faille, trop petite pour moi. Zut. Elle m'a vus. Je me redressais, crispais de ne pas avoir réussis à être plus discret et m'installais sur un rocher, en hauteur, non loin de ma proie. Je m'allongeais, comme pour me cacher. Je finis par ne plus bougeait. Plus du tout. C'est drôle de chasser, très drôle. Car on attend, longuement, et comme je suis d'une patience sans limite, ça ne me dérange pas du tout d'attendre, encore et encore. Les minutes passaient, lentement mais sûrement. J'avais l'impression qu'à chaque seconde, une éternité s'écoulait. Chaque fois. Dans la plus grande des lenteurs. Mais je ne me décourageais pas, loin de là. Je restais silencieux, attendant que ma proie sorte. Et que je puisse l'achevé. Elle ne semblait pas décidé à sortir, loin de là. Elle prenait son temps, et cela me donner encore plus envie de la traquer. Soudain, je la vis. Je vis le lapin bougeait. Il sortait son museau de son terrier pour humer l'air alentour. Son museau semblait bouger tout seul, frénétiquement. C'était marrant à voir. Il fit un bond, puis un autre. Et sortit de sa cachette en entier. Il commença à s'éloigner, mais je le fixais toujours avec autant d'ardeur. Soudain, c'était le moment. Je sortais de ma cachette et lui bondis dessus. Et ce fus son trépas. Il mourut dans ma gueule, pendant que je déchiquetais sa chaire pour le manger. Il fut délicieusement bon, très bon lapin. Après quoi je laissais son cadavre sur place, et repartit faire ma journée. C'est comme ça que j'étais arrivé ici, dans l'herbe. Avant que l'homme vienne me déranger. Ma fois, cela est bien dommage, bien triste. J'aurais aimé resté plus longtemps au sol, ça aurait été sympathique. Et puis, je me sentais si bien, si heureux. Si... Libre...
Il m'a emmené et jeté là. Je ne sais pas où, ni pourquoi, mais j'ai atterri dans l'endroit le plus... Vide du monde. Du moins pour moi. Car je ne sais pas si les autres chats pouvaient être de mon avis mais bon. Je me retourne, et je vis alors une étendu de sable fin, doré, brillant. Autour de moi, un dôme. Je me trouve dans un endroit bien étrange, mais franchement, ça m'est égale. Par-ci et par-là, des arbres miniatures et morts, sec et à l'écorce sombre. Le sable chaud plisse sous mon mes pattes, un bruit fin et agréable. Mais toujours très sec. L'humidité de mon pelage partie bien vite, trop vite. Il fait chaud. Très chaud. Et ce n'est pas très agréable. A des endroits, des cactus. Parfois des rochers, des mini-dunes et également de grand arbre sans feuillage. Mort. Tout ici ce trouve être mort. Génial comme endroit ! Ça me donne vraiment envie de rester... Mais, plissant les yeux, je m'avance lentement à la lumière aveuglante artificiel. Je commence alors une marche, lente, regardant l'endroit d'un air déconcerté. Je réalise alors que je ne suis pas seul. Il y a plein d'autres chats, qui ce battent tous. Ils ce battent, sans merci, sans crainte ni peur. Très agréable, comme endroit. Charmant. Réalisant que la température grimpe de plus en plus – ce qui ne s'arrange pas avec mon pelage sombre qui absorbe la chaleur – je m'avance dans l'ombre d'un rocher et m'assoie. Je regarde longuement, assis, les autres chats autours de moi. Ils se battent comme des bêtes, sans fois ni lois. De simple monstre. Stupide. Tout cela est très stupide. Mais je souris, ça me fait rire de les voir ce battre comme des bêtes sauvages. C'est drôle. Je jette parfois un regard au faux ciel, ou alors les cactus avant de vite retourner vers les pauvres êtres pitoyable en face de moi. L'ombre finit par tourner, et il est midi. Alors je me retrouve une nouvelle fois au soleil. Je me lève alors et les yeux plissés essaye de me diriger entre certain félin à la recherche d'ombre, ayant du mal à marcher. Il fait trop claire pour moi. Je m'arrête un instant pour tousser, du sable vient de d'atterrir dans la figure. Je redresse la tête, et BAM. Je n'ai pas compris ce qu'il c'est passé, pas le moindre. Vraiment. Je ne rouvre pas les yeux, car ma vus me fait mal. Mais je réalise que je suis au sol. Sur le sable brûlant. Ce qui ne me fait pas du bien. Je grimace sur le moment mais retrouve vite mon sourire tranquille. Alors je rouvre le yeux et réalise qu'un chat ce trouve au dessus de moi. Je n'arrive pas bien à le distinguer, on dirait un chat au pelage sombre, mais je ne suis pas sûr. Il semble également avoir des ailes. Mais là encore, je ne sais pas plus. J'en plisse les yeux même. Je remarque qu'il me tient fermement au sol, m'empêchant de me défendre. Alors je lui souris, bêtement.

- Alors comme ça on est un p'tit sans pouvoir ?

Hein ? Petit chat son pouvoir ?...
Je le regarde en haussant les sourcils, ce qui fait très étrange car je plisse les yeux. Je ressemble sûrement à ce moment précis à un petit vieux. Bref, je souris. Il est marrant, dite donc ! Je suis petit, moi ? Je suis grand surtout pour mon âge ! Et puis, je suis un adulte, tout de même. Je lui lance alors d'un air faussement narquois.

- Petit ? Je ne suis pas plus petit que vous, monsieur. Je dois même faire votre taille, voir plus ! Et je vous rappelle aussi, que j'ai un an et deux mois ! Ce qui veut dire que j'ai 21 ans, en âge félin. Je suis adulte depuis longtemps.

Je pouf je rire. Pourquoi je pouf de rire, moi ? C'est étrange n'est-ce pas ! Mais je trouve drôle la réaction de ce chat. J'essaye de me redresser en vain, car je retombe. Il me tient très fort contre le sol, je rappelle. Alors je lui tends à nouveau.

- Et oui aussi, je n'ai pas encore de pouvoir. Mais ça ne devrait pas tarder.

Un silence tendu s'installe, et on peut entendre autour de nous les félins ce combattre sans répit. Quel bande de bestioles stupides ! Voyant que rien ne ce passe, je lui demande alors en me raclant la gorge, assez poliment. Ce qui est étrange, venant de moi. Très étrange.

- Je pourrais me relever s'il te plaît ?...