Je marchais, ou plutôt je dirais même je trottinais, de bonne humeur. Non enfaite j'étais même de très bonne humeur. C'était un nouveau jour de vie sur le territoire. En effet depuis ma rencontre avec Kaï le Soldat, j'avais appris à vivre chaque jour comme si il s'agissait du dernier. Je profitais de la vie, le fait de vivre et d'être libre, acquérir le plus de connaissance afin d'être la meilleur guérisseuse de tous les temps ! Et aussi en apprendre toujours plus, pour pouvoir recouvrer ma mémoire du passé. Bref, je trottinais donc en directions de l'étang, par cette joyeuse journée en chantonnant. Bien que les caméléons n'était toujours pas très bavards avec moi étant nouvelle, je ne connaissais toujours pas grands monde. Je n'avais aucun amis au sein de cette guilde, mais gardais espoir, me disant que cela allait déjà le faire. Peut-être cela était dû à la mort de Elli. Je voulais me promener, malgrer ma jeunesse, il m'avait laisser sortir seule, en me disant que l'étang serait un bon endroit. Mais je ne devais pas traîner, car ils savaient que je ne savais pas me battre, ni même me défendre, que je détestais me battre, je vouais ma vie à aidé. On m'avait donc dit d'aller à l'étang car étant un endroit très prisée de rencontre de Caméléons et de Felinae, ils s'étaient dis qu'avec un peu de chance je serais sous la surveillance d'un Felinae, étant beaucoup dans leurs guilde.
Cela faisait un bon moment que j'étais partis de l'oasis, car celui-ci étant loin de l'étang ça faisait une belle trotte. Je rentra enfin dans l'endroit de ma destinations, n'étant encore jamais vraiment aller. Mais cette fois-ci, j'avais fait attention à mon chemin, je ne me perdrais pas cette fois-ci.

Dis donc, quelle endroit sombre ! On se croirait à un coucher de soleil !

Arrivée près de l'étang en fredonnant, je remarqua qu'il n'y avais aucune présence de chat. J'eus une pointe de déceptions. J'avais espérer croiser un Felinae, c'était ces chats qui m'avaient trouvé au bord de l’inconscience sur leurs frontière. Étant amnésique de mon passé j'avais tout perdus, ne sachant plus ce qu'était l'eau, les odeurs. Ils n'avaient pas réussis à me soigner de mon amnésie me disant que seul le temps soignerait cela. Quand j'ai dis que je ne voulais pas combattre car je détestais cela, on m'avait emmené aux Caméléons et j'ai choisis la voie des guérisseurs, voulant aider tout chats en dangers. Mais j'aurais bien voulus voir un de ces chats courageux. Aux moins eux ils aimaient parler et très conviviale. Je me mis à regarder l'eau brunâtre de l’étang.

-Dis moi cher étangs, pourrais-tu me dire pourquoi les Caméléons sont si Rabats-joie, loin d'être bavards ? Dis-je de ma voix joyeuse.

Mais bien sûr la réponse ne vint pas. Comment de l'eau pourrait parler ? Je soupira donc, et m'assit, regardant toujours l'eau.

C’était une journée calme voir ennuyeuse qui s’annonçait. L’air ne me paraissait pas lourd, il n’y avait pas non plus d’écrasante chaleur et encore moins de pluie. Juste une légère brise caressant mon sombre pelage. Cela m’offrait une sensation si agréable de légèreté ! En ce jour monotone, j’avançais tranquillement en direction de l’étang. En effet malgré ce temps plutôt agréable mon corps réclamait nourriture et eau. Bien que l’un pouvait attendre, l’autre était plus urgent.

    Je venais de sortir de la forêt empoisonnée et de pénétrer dans la zone en mutation lorsque j’accélérai le pas. J’avais beau ne voir que de difformes silhouettes vertes autour de moi, les multiples parfums de plus en plus doux tandis que je me rapprochais de l’étang me rendirent heureux. Je marchais tranquillement, les yeux fermés afin de mieux profiter de ce spectacle de saveur, humant l’air…
    Soudain un grondement me fit frissonner. Il me fallut quelques minutes pour comprendre que ce n’était que le ciel qui se déchirait : un horrible orage gris retentissait au loin à l’Est. J’haussai les épaules et continuait ma route : de toute façon ces nuages ne venaient pas par là et aucun autre félin dans les environs ne pouvait les entendre.

    C’est alors que j’entendis des pas frappant le sol devant moi. Un félin. Je laissai échapper un léger grognement. Ce chat était du même côté que moi de l’étang, j’allais devoir faire causette avec un inconnu… De plus celui-ci n’était pas vraiment discret, -enfin aucun être ne peut être discret pour moi-. Le dit-chat se mit même à fredonner. Ce spectacle me fit ronronner, quel insouciance ! Une fois de plus, j’accélérai mon rythme de marche. Cette étrange réaction avait éveillé ma curiosité. Je voulais cerner qui était cet inconnu. Plus je m’approchai, plus les informations fusaient : femelle, caméléon, jeune adulte...

-Dis moi cher étang, pourrais-tu me dire pourquoi les Caméléons sont si Rabats-joie, loin d'être bavards ?
   
    Voilà qu’elle parlait seule maintenant ?! Non… Elle avait plutôt l’air d’une gamine un peu paumée … Arrivé à sa hauteur, assis juste derrière elle, je me raclai la gorge et enchaînai :

-Tu sais que l'eau ne te répondra jamais ? Et puis, il te suffit d’apprendre à écouter ce que les autres ont à dire. Tu verras que même les caméléons savent être bavard.

   Sans attendre de réaction je fis quelques pas, arrivai à sa hauteur, penchai le coup et bus de longue gorgée troublant le calme de l’eau. Une fois désaltéré je me relevai et observai la petite boule de poil.

-Qu’est-ce qu’une petite gamine tel que toi vient foutre ici ? Seule en plus.

Alors que je regardais toujours l'étang calmement, perdus dans mes pensée une voix retentit derrière moi.

-Tu sais que l'eau ne te répondra jamais ? Et puis, il te suffit d’apprendre à écouter ce que les autres ont à dire. Tu verras que même les caméléons savent être bavard.

Bien sur que oui je suis pas bête !

Mais avant que je me retourne pour rétorquer à ce drôle de chat avec de drôle idées, il me dépassa et s'accroupit à mon côté pour boire dans l'eau si calme. Moi je le regarde, sentant qu'il s'agissait d'un Felinae je me détendit. Enfin j'allais avoir de la compagnie venant d'un Felinae ! Je l'observa, le matou avait un pelage sombre parsemé parfois de tâches plus clair. Sa queue était rayé de blanc. Je ne répondis pas tout de suite, attendant qu'il finisse de boire. Puis il se releva, et la ce fut tout de même un choc pour moi. Ce matous était si grand et imposant sur ces pattes, alors que moi toujours assise, je devais lever ma tête pour le voir. Ce chat était haut sur patte ! Mais quelque chose m'interpella. Sur sa tête de chose pointus dépassés, dont j'ignorais ce que cela était. Puis le matou à la force carrure reprit la parole :

-Qu’est-ce qu’une petite gamine tel que toi vient foutre ici ? Seule en plus.

Je clignas des yeux devant sa question. D'accord j'avais pas encore ma taille finale et lui était un géant, il pouvait comprendre non ? Ce chat avait définitivement de drôle de questions. Je pris alors la parole souriante :

-T'es marrant toi ! Bien sur que je sais que l'eau ça parle pas ! Ce serait bizarre non ? Et je trouve personnellement que les Caméléons ne sont pas comme tu les décris. Je n'en parles à aucun, ils sont tous dans leurs coins. C'est géniale....Et je sais que je suis petite mais alors toi t'es vraiment géant ! Je fis une pause mais reprit rapidement parole.Et si je suis ici, c'était pour allez à l'étang comme toi. Je voulais me promener, ils m'ont que je pouvais vus que cette endroit été fréquentais par beaucoup de chat. Ils étaient réticent au débuts de me laisser seule vus que la dernière fois je m'étais perdus et blessé, mais ce qu'il savait pas c'est que "lui" était la.

Je m'arrêta subitement comprenant que indirectement je venais de d'énoncé Kaï. Personne ne devait être au courant de ça, en tout cas pour le moment. Pour vite changer de sujet je décida de me présentais à cette étrange chat haut sur patte.

-Enfaite je m'appelle Terra, et guérisseuse chez les Caméléons ! Enfin j'en apprends encore bien sur ! Et toi tu t'appelles comment ? Et c'est quoi ce que t'as sur la tête ?Le questionnais-je.

Je me força à arrêter mon flot de question, je voulais tant savoir de chose, que j'en oubliais à laisser répondre son destinataire.

Avant qu’elle ne me réponde j’ouvris la bouche et baillai. Non pas qu’être en sa présence été ennuyeux, mais je sentais une légère fatigue qui grandissait et, j’admets que faire une petite sieste, ne m’aurait pas dérangé. Cependant je savais, au fond de moi, qu’un peu de compagnie ne me ferait pas de mal ! En guise de réponse, j’eus droit à un long monologue :

-T'es marrant toi ! Bien sûr que je sais que l'eau ça parle pas ! Ce serait bizarre non ? Et je trouve personnellement que les Caméléons ne sont pas comme tu les décris. Je n'en parles à aucun, ils sont tous dans leurs coins. C'est géniale....Et je sais que je suis petite mais alors toi t'es vraiment géant ! Pause .Et si je suis ici, c'était pour allez à l'étang comme toi. Je voulais me promener, ils m'ont que je pouvais vus que cette endroit été fréquentais par beaucoup de chat. Ils étaient réticent au débuts de me laisser seule vus que la dernière fois je m'étais perdus et blessé, mais ce qu'il savait pas c'est que "lui" était la.

   Je restai bouche bée. Son débit était si rapide ! J’ai même eu du mal à suivre et à tout comprendre. Elle débordait d’énergie et de bonne humeur cette enfant. Chose dont je manquais un peu. Elle me racontait vraiment sa vie, c’était un peu risqué tout de même. Je ne lui voulais pas de mal, mais, un soldat pourrait facilement lui faire crasher le morceau d’où se cachaient les autres caméléons. Je laissais échapper un soupire devant tant d’innocence. De plus, je me demandais vraiment qui « lui » pouvait bien être...

-Enfaite je m'appelle Terra, et guérisseuse chez les Caméléons ! Enfin j'en apprends encore bien sur ! Et toi tu t'appelles comment ? Et c'est quoi ce que t'as sur la tête ?

   Terra ? Comme la terre, c’est sympa comme nom. Ce que j’ai sur la tête ? Je fus quelque peu surpris. Habituellement, personne ne remarquait ces minuscules cornes qui me poussaient sur le crâne, tant cette humble déformation était insignifiante en comparaison aux autres : En effet, certains matous possédaient des ailes –comme cette petite d’ailleurs- plus ou moins grandes, d’imposantes griffes ou encore des queues doublés…  Tandis que moi, avec mes deux petites excroissances ridicules… Non pas que j’étais complexé, mais elles n’étaient pas vraiment impressionnantes. Cependant sa remarque me fit rire intérieurement. Je laissai apparaître un léger sourire et même un ronronnement. Comprenant que je tardais à répondre, je secouai la tête et lançai :

-Alors, enchanté Terra ! Je suis un Felinae du nom de Mephisto. Ce que j’ai sur la tête ? Hm, regarde, toi, tu possèdes des ailes, et bien, moi, la nature, à décider de m’offrir ces deux petites cornes qui, malheureusement, ne me sont pas vraiment utiles.

   Après ces mots, je m’allongeai et touchai l’eau avec ma patte avant droite. De temps à autres je lançai de rapide coup d’œil vers la caméléonne sans rien dire. J’avais bien envie de faire connaissance, mais avec mon habituel blocage, il m’était difficile de trouver quelque chose à dire. En tout cas, cette petite m’intriguée. Je n’aurais pas su dire pourquoi, mais elle m’avait l’air sympathique ? Je ne saurai jamais mettre de mots précis là-dessus.

-Tu.. Tu sais que c’est tout de même risqué de venir ici seule ?  Tu pourrais tomber sur un vilain soldat ? Ou même un Solitaire psychopathe.

Bravo Mephi, tu la mets en confiance en disant une chose pareil, bravo ! Parfois j’ai envie de m'auto-griffer.

Le chat en fasse de moi se mit à sourire et émit un ronronnement. Ce chat était décidément drôle ! Le matou secoua la tête après un moment et prit alors parole :

-Alors, enchanté Terra ! Je suis un Felinae du nom de Mephisto. Ce que j’ai sur la tête ? Hm, regarde, toi, tu possèdes des ailes, et bien, moi, la nature, à décider de m’offrir ces deux petites cornes qui, malheureusement, ne me sont pas vraiment utiles.


C'est bien ce que je pensais, ce chat était un Felinae ! Enfin ce que je voulais ! Et il avait l'air d'être amical, et drôle aussi, oui ça il était! Mephisto s’allongea alors près de l’étang, et touchait tant à autre la surface de l'eau avec sa pattes droite. Je le regarda faire, me demandant pourquoi faisait-il cela. Pourquoi troubler la surface de l'eau si calme et en paix ? Ou bien avait-il un pouvoir en lien avec l'eau? Ou alors tout ceci était un jeu ! Ho tant de questions se bousculaient dans ma tête ! Ses yeux bougeait rapidement. Ce qui me fit émettre dans mes pensées une nouvelle question : Regarde-t-il aux alentours afin de voir un potentiel amis ? Ou bien ennemis qui sait ?
Je voulus alors lui répondre, mais le matou reprit alors parole :

-Tu.. Tu sais que c’est tout de même risqué de venir ici seule ?  Tu pourrais tomber sur un vilain soldat ? Ou même un Solitaire psychopathe.

Mes oreilles se dressèrent à cette mention. Il était si proche de la vérité, cette vérité ou je le rencontra lui, et qui me permit de savoir qu'on racontait bien trop souvent d'horrible histoire aux chaton sur les Soldats. Je voulus protester vivement, car je n'étais pas d'accord sur le coup tous les Soldats n'était pas forcément méchant, mais je voulais tout d'abord lui répondre à la premier chose qu'il m'avait dit. Il fallait faire les chose dans l'ordre. J'inspirais alors et déclara :

-Tes petites cornes comme tu dis peuvent être utile ! Si un chat t'attaque et bien si vous être proche et qu'il te mord tu peux toujours les planter non ? Je fis une pause. Je détestais les combats, et faire du mal à un autre chat, c'était contre nature pour moi et puis du certaine façon cela voulait dire qu'on était comme eux non ? Je repris alors parole, mais souriante.Tu sais tous les Soldats ne sont pas méchants ! Certains sont sympas et on peut même devenir amis avec eux !

Je le regarda, me demandant si il pouvait comprendre cela. Je sais que "lui" m'avait dit de ne pas trop en parler, mais si on voulait changer la pensée des chats, il le fallait bien non ? J'ai bien crus au histoires que les Soldats dévoraient les âmes des chats qui osaient les regardaient dans les yeux, et pourtant cela c'est avérée être faux. C'était pas ça du tout. Il étaient juste des chats normaux modifié, et ou certains anéantis par la rage et la vengeance qui les aveuglait, ne savent plus ou donner des coups de pattes. Au fond de moi je plaignais ces chats, ces Soldat dont leur cœur noir à fait faux jugement.

Up (◍‸◎)

   - Tes petites cornes comme tu dis peuvent être utile ! Si un chat t'attaque et bien si vous être proche et qu'il te mord tu peux toujours les planter non ?

Ah ? Je souris. Bien sûr que j’avais déjà réfléchit à cette option, mais les quelques fois où j’avais essayé, je m’étais retrouvé dans une étrange position, la nuque à découvert.

   - Tu sais tous les Soldats ne sont pas méchants ! Certains sont sympas et on peut même devenir amis avec eux !

   Je fis des yeux rond et tressaillis. Je me surpris moi-même par cette réaction. L’utilisation du mot « Soldats » suivi de « pas méchants » me dérangeait. Bien sûr je savais que peu importe son groupe, tout le monde pouvait être des tueurs ou des psychopathes mais la plupart des félins néfastes de ce monde se situaient là-bas. Devenir ami avec l’un d’entre eux me paraissait difficile tant ils me dégoutaient : les uns étaient des tarés assoiffés de sang, certains des idiots et d’autres des lâches ayant peur de se dresser contre les humains. J’agitai les moustaches, montrant ma désapprobation.

   -Je ne sais pas. Entre discuter avec un soldat qui accepte de ne pas te faire la peau, et devenir ami il y a une sacrée différence. Je soupirai. Tu es encore jeune, la vision que tu as du monde changera quand tu grandiras. Mais je te conseille de faire attention à tous les félins qui vivent sur cette terre, même moi. Tu es une proie de choix avec ta naïveté.

   Je baillai une fois de plus, m’étirai et me levai. Je regardai la masse bleue qui s’étendait devant moi. L’eau de l’étang. Je me rappelai être passé plusieurs fois ici, avant de perdre la vue, j’avais essayé d’attraper un poisson afin de goûter autre chose que de la viande. Des heures j’étais resté ! Attendant patiemment qu’un des habitants de l’étang montre sa tête. Je n’avais eu qu’à tendre la patte pour sentir l’étrange corps écailleux glisser entre mes griffes mais … mais il m’avait échappé je ne sais plus pourquoi… Je secouai la tête et sortis de mes pensées futiles. Pourquoi penses-tu à ça maintenant ?

   Je repérai une légère brise se réveiller au loin. Elle n’était pas encore arrivée là où nous nous situions, ainsi Terra n’avait aucune idée qu’un doux vent frais arrivé de l’Est. Vent qui apporterait sûrement un grand pluralisme d’odeurs et de sons...

Le matou face à moi tressaillis à ma phrase. Ce que je venais de dire ne lui plaisait pas ? C'est surement le mot Soldat et amis a tout les coup qu'il aime pas. C'est toujours comme ça ! Ses moustaches s'agitèrent et Mephisto pris alors parole :

-Je ne sais pas. Entre discuter avec un soldat qui accepte de ne pas te faire la peau, et devenir ami il y a une sacrée différence.Tu es encore jeune, la vision que tu as du monde changera quand tu grandiras. Mais je te conseille de faire attention à tous les félins qui vivent sur cette terre, même moi. Tu es une proie de choix avec ta naïveté.

Mes oreilles se dressèrent, pointant comme jamais comme le haut. Kaï n'avait jamais voulus me faire la peau, ce ce voyait. Il était juste parfois grognon et moqueur mais son cœur débordait encore plein de vie. Ça se voyait dans ses réactions. Mais face a ses dire je ne pus m’empêcher de prendre rapidement parole, souriante toujours. Même si j'allais dire une partie du secret, certains chats le savaient mais mieux valait éviter cela. Non. Je n'allais pas dire son nom.

-Mon amis Soldat lors de notre première rencontre m'as sauvé la vie trois fois de suite. S'il voulait me tuer il l'aurait fait. J'étais perdus et m'as dit de ne pas dire le lieu ou résidait les Caméléons. Il m'a emmener à la sylve ou on a attendus une patrouille, un chat. J'ai confiance en lui ! Je fis une pause, mais reprit rapidement avant qu'il ne me réponde. Je sais que je suis naïve, peut-être quand je me rappelleras de tout je le saurais moins, mais de la à dire que je suis une proie c'est fort non ? Les chats sont pas cannibale hein ?

Si les chats deviennent cannibales, j'aurais peur pour e monde alors ! Je savais que ce que j'avais dit à propos de mon amis Soldat n'allait pas plaire au matous face à moi, mais il fallait faire comprendre que tout les chats soldats n'étaient pas méchants. Qu'ils n'étaient pas les dévoreurs d'âmes qu'on nous racontait quand on était chatons pour nous effrayer. Le plus terrible des chats pouvait se trouver au sein même de la guilde. On pouvait changer la visions des choses, on pouvait même changer des chats. On naissait bien le cœur purs non ? On a toujours un cœur quelque part.
Une brise de vent effleura mon pelage dont je ne pus m’empêcher de tourner la tête, laissant la brise passait sur ma truffe, je ferma les yeux, laissant les sons m'emportant, le bruissement des feuilles autour de nous, je leva ma tête vers le ciel, des oiseaux volaient dans le même sens que le vent, piaillant au passage, et les feuilles trop faible pour tenir s'envolèrent loin si ce n'est pour atterrie dans l'eau de l'étang. Il y avait tellement d'odeurs dans la brise que je ne connaissais pas. Je me tournas alors vers Mephisto, me rendant compte que je m'étais retourner avant même qu'il ne me réponde.

HorsRP:

   Je m’étais assis, attendant une réponse de la petite. De toute façon, je n’allais pas tarder à rentrer. En plus de ses vents frais qui se préparaient, je sentais au loin d’épais nuages chargés d’eau, qui commençaient à se rapprocher les uns des autres. J’en frémis légèrement. Non pas que je paniquais à l’arrivée de la pluie, mais celle-ci ne m’avait jamais été très utile. La plupart du temps, mon pelage se gorgeait d’eau et je ressemblais à une éponge sur pattes. Je remuai les moustaches quand Terra me répondit.

-Mon amis Soldat lors de notre première rencontre m'as sauvé la vie trois fois de suite. S'il voulait me tuer il l'aurait fait. J'étais perdus et m'as dit de ne pas dire le lieu ou résidait les Caméléons. Il m'a emmener à la sylve ou on a attendus une patrouille, un chat. J'ai confiance en lui !

J’ouvris la bouche pour répondre, mais la caméléonne me stoppa net en enchaînant :

-Je sais que je suis naïve, peut-être quand je me rappelleras de tout je le saurais moins, mais de la à dire que je suis une proie c'est fort non ? Les chats sont pas cannibale hein ?

   J’haussai les épaules. Quand bien même il existerait un ou deux soldats dignes de confiance, secourant la veuve et l’orphelin, je n’en aurais pas grand-chose à faire. Un soldat reste, à mes yeux, un esclave à la solde de ces monstrueux humains trop lâche ou trop stupide pour se révolter. Et puis, je n’arrivais pas à comprendre pourquoi un soldat s’embêterait à sauver une simple caméléonne. Je soupirai. Elle n’avait pas vraiment compris ce que j’entendais par « proie ». Elle aurait vraiment besoin d’apprendre les expressions figurées !
Je remuai les moustaches.

Soudain, le vent que j’avais repéré au loin s’engouffra tout autour de l’étang. Il caressait mon pelage, aussi doux qu'une mère l'est avec son enfant. Je fermai les yeux et me laissai emporter par l’agréable sentiment de liberté que provoquaient ces bourrasques en moi. Mes oreilles, moustaches et poil se balançaient au rythme du vent… Cela ne dura qu’un court instant, mais c’était si agréable que j’en ronronnerais presque !
   Ce court moment de douceur me mit rapidement de bonne humeur et je voulu en finir sur cette conversation un peu chiante à propos des soldats. J’avançais tranquillement vers l'eau et lançai :

-As-tu déjà pêché ? Je peux t’apprendre ?!

  Sans attendre sa réponse je commençai à me diriger en quelques pas sur la berge de l’étang. Je savais à peu près comment m'y prendre pour attraper des poissons, mais la peur de tomber dans l’eau ou de simplement trop me mouiller commençait à se répandre en moi. Néanmoins je savais que je pouvais le faire et que je pouvais montrer à Terra comment en attraper si jamais il y en avait.
J’attendis donc qu’elle me rejoigne avant de me risquer à tremper mes pattes.

Le matou haussa les épaules, comme si il était dubitatifs sur ce que j'avais dit. Mais au moins il ne restait pas braquée sur ses idées comme certains, qui n'arrêter pas de vouloir changer ce que vous pensez. Peut être que Mephisto réfléchissait. Lui aussi pouvait peut-être voir que certains chats Soldat, n'était au fond que des chats comme lui et moi. Peut-être un jour arriverait-il à comprendre ce que je veux dire par la. Je sais que presque personne ne me prenait au sérieux. C'est bien pour ça que je ne disais jamais grand chose à ma guilde. La brise que j'avais sentis revint sur nos pelage, douce comme avant, ça rafraichissait l'atmosphère. Elle passait entre mes oreilles, dans mon pelage. On pouvait entendre le léger sifflement de le brise entre les branches. Les feuilles tombant encore une fois à même le sol ou même sur l'eau de l'étang, laissant des cercles se répandre dans une danse sur l'eau.Je vis le matou face à moi fermer ses yeux.

La brise lui fais surement du bien !

Je pouvais comprendre, car en ce moment avec la chaleur de la saison, seul le soir semblait être plus rafraichissante même si parfois on se sentait oppresser. Cette brise fraîche ne pouvait que nous faire du bien. A mon tour pendant un bref moment je ferma mes yeux, mais les rouvris rapidement quand je sentis du mouvement près de moi. En effet le matou venait de se lever tranquillement et se dirigeait d'un pas tranquille vers le bord de l'eau. Il lança d'une voix amicale, tout en marchant :

-As-tu déjà pêché ? Je peux t’apprendre ?!

Pêcher ? Je n'avais jamais fait ça ! Tout comme chasser ! On ne m'avais jamais appris grand chose et cela m’étonnerais que dans le passé je savais chasser, je devais surement être bien trop jeune. Quoique ? Enfaite je ne savais pas. Je pouvais pas dire ca qui sait ? Peut-être que je savais même chasser ? Je secoua alors ma tête pour chasser ces idées. Je n'ai jamais aimé me battre, alors pourquoi faudrait-il que dans ma vie d'avant je me batte ? Un chat ne peux pas changer comme ça non ?
La seule chose qu'on m'apprenait était mon devoir de guérisseuse envers la guilde dont je vivais. Mais alors la c'était une proposition géniale. En plus pêcher c'est quand on mangeait le "truc" qui gesticulait et qui était tout visqueux non ? Mais qui bizarrement avait une odeur forte très alléchante. Je n'en avais jamais manger. Je me demande si aujourd'hui je pourrais. Je bondis alors en sa direction pour être vite à ses côté et m’empressai de lui répondre enthousiaste.

-Ho oui que je veux bien que tu montre comment on fait ! J'ai jamais fait ! Et je rêve d'y gouter !

J'étais assis à ses côté et regardais l'eau avec impatience désormais,  ma queue au sol ne cessant d'aller de droite à gauche.

-Ho oui que je veux bien que tu montre comment on fait ! J'ai jamais fait ! Et je rêve d'y gouter !

   J’opine du chef et lui fait signe de se mettre à côté de moi. Chose qu’elle fait sans même voir mon invitation je crois. Je souris légèrement et m’avance un peu, tout près de l’eau. Si je tends la patte, je pourrais facilement sentir les gouttes m'effleurer les coussinets. J’inspire un bon coup. L’étang me paraît un peu agité. J’ai même l’impression de discerner du courant. Je lève les yeux au ciel et sens les faibles rayons du soleil du crépuscule éclairer nos pelages. Au moins nous sommes en été, il doit y avoir du monde dans le lac.
   Je baisse le museau et regarde Terra. Qui m’a vraiment l’air toute impatiente d’essayer. Je sors mes griffes et les mets en évidence.

-Pour commencer, il faut que tu gardes tes griffes sorties, même si le froid de l’eau te donne envie de les rétracter.

   Je plonge l’extrémité de ma patte dans le liquide clair. La fraicheur, mais surtout l’eau en elle-même m’arrache une grimace. Je n’ai jamais aimé la pluie, jamais aimé les lacs et tous ces endroits où de l’eau peut entrer en contact avec mon corps, ou plutôt, mes poils. A chaque fois, je ressemble à une éponge gorgée d’eau, mon pelage complétement trempé et spongieux. Je secoue la tête. Pas le moment de penser à ça.

-Il n’y a rien de plus simple que la pêche ! Je ne suis pas un expert, certes mais bon. Je connais deux façons de faire : tu laisses ta patte dans l’eau jusqu’à sentir un corps qui passe à côté, et tu fais un crochet avec celle-ci pour la ressortir rapidement, empalant le poisson dans tes griffes. Où alors tu attends, perché au-dessus de l’eau et dès que tu entrevois un corps sombre filer entre les vaguelettes, tu te jettes dessus toutes griffes sortis. Je ne peux pas te montrer la deuxième technique, car je suis incapable de la pratiquer.

   Je reporte mon attention sur l’étang les yeux encore plus dans les vagues que d’habitude. Je ne me laisse pas souvent aller mais là, je bouillonne en moi. Si seulement je n’étais pas aveugle. Si jamais je deviens père, je ne verrai même pas le visage de mes chatons, dans le ciel noir de la nuit je suis incapable de discerner les étoiles et il m’est impossible de repérer un poisson dans un étang. Je laisse échapper un rire nerveux puis ressort ma patte de l'eau. Je l’agite essayant de la sécher. De petites gouttes d'eau tombent tout autour. J'ai surement du éclabousser Terra au passage. Aucun poisson ne vient me rendre visite. Je vais donc laisser la caméléonne essayer. Je regarde Terra qui va surement s’apprêter à essayer. J’espère qu’elle attrapera quelque chose.

-Fais attention ! Ne tombe pas, je ne viendrais pas te chercher ! lancé-je railleur.

Le matou me fais signe comme si il était d'accord avec moi. Il fis un petit sourire avant de s'approcher d'avantage de l'eau de l'étang, puis ses yeux se dirigent vers le ciel qui prends différentes teintes désormais. Moi je suis toujours impatiente à l'idée de pêcher cette proie qui ravit tant de chat depuis la nuit des temps. Il finis par baisser sa tête pour me regarder et sort ses griffes luisantes pour me les montrer. Je constate en effet qu'elle sont vraiment grande comparé à mes toutes petites jeunes griffes. Mephisto prit alors parole :

-Pour commencer, il faut que tu gardes tes griffes sorties, même si le froid de l’eau te donne envie de les rétracter.

Je sortis alors mes petites griffes, ce qui me valus une étrange sensations de bien-être. Je ne les sortais vraiment pas beaucoup, peut-être était-ce pour cela que je ressentais cette bonne sensations. Je vois alors le matous plonger l'extrémité de sa patte dans l'eau et ne pus pas m'empêcher de voir la grimace qu'il fit.

L'eau est très froide ?

C'est ce que je me demandais vus la tête que Mephisto faisait en ce moment même, mais il finit tout de même au bout d'un court laps de temps de secouer sa tête, comme pour chasser quelque chose avant de reprendre parole.

-Il n’y a rien de plus simple que la pêche ! Je ne suis pas un expert, certes mais bon. Je connais deux façons de faire : tu laisses ta patte dans l’eau jusqu’à sentir un corps qui passe à côté, et tu fais un crochet avec celle-ci pour la ressortir rapidement, empalant le poisson dans tes griffes. Où alors tu attends, perché au-dessus de l’eau et dès que tu entrevois un corps sombre filer entre les vaguelettes, tu te jettes dessus toutes griffes sortis. Je ne peux pas te montrer la deuxième technique, car je suis incapable de la pratiquer.

J'avais tout entendus avec attentions mémorisant le plus possible ce qu'il venait de dire. Il fallait beaucoup de vigilance pour traquer un poisson, mais je vais le faire et si c'est pas aujourd'hui ce sera la prochaine fois ! Mais je veux goûter du poissons ! Mais une question vint à mon esprit. La matous avait dit qu'il était incapable pour la deuxième technique.

C'est parce que elle est compliqué ou que l'eau est trop froide ?

Je regarda le matous en levant ma tête puisqu'il était quand même très grand par rapport à moi et j'eus l'impression qu'il pensait à quelque chose, qu'il était ailleurs pendant un bref moment. Il émet alors à ma surprise un rire assez étrange avant de ressortir sa patte de l'eau et de l'agitait qui au passage je reçus quelque gouttelettes sur mon visage mais ne broncha pas. Je secoua juste mes moustaches pour me débarrasser des gouttes qui s'étaient mises dessus. Il n'allait donc pas pêcher avec moi ? Dommage d'un côté, mais bon. Il me lança alors d'un ton ou perçait la raillerie :

-Fais attention ! Ne tombe pas, je ne viendrais pas te chercher !

Je fis un mouvement de ma tête avec un sourire pour lui faire comprendre que je ferais attentions. Je m'approcha alors de l'eau et plongea ma patte à l'intérieur de l'eau de l'étang. Ce contact me surpris car l'eau était fraîche mais ça allait encore, je pensais que c'était pire. Je ne pus m’empêcher alors de lui posais la question mais sans me retourner. Je lui demanda alors curieuse mais toujours avec ce timbre joyeux ma question.

-C'est parce que l'autre technique est trop compliqué qu'on peut pas la faire ?

Je reportas mon attentions sur ma patte essayant de capter le moindre mouvement. La question que j'avais posé était vraiment sur la curiosité car je voulais savoir si il y avait une technique plus ou moins dure. Je pourrais toujours essayer l'autre mais pour le moment c'était celle-ci que je voulais savoir.
C'est alors que je sentis un mouvement devant moi, je donnas alors un rapide coup de patte qui fis voler hors de l'eau une chose brillante et écailleuse qui n'avait pas accroché avec mes faibles griffes. Je sautas alors pour essayer de l'attraper m’immergeant à moitié dans l'eau. Je réussis à attraper l'étrange chose qui bougeais toujours dans ma bouche et sortit de l'eau pour aller déposer la proie face à Mephisto. C'est la que je remarqua que le poisson en question ne cessait de bougeait d'une drôle de façon en se tortillant ce qui m'alerta :

-Il bouge encore ! Faut faire quoi maintenant ? On va pas le manger vivant quand même ?

Je refuse de manger une proie vivante, j'ai pas envie qu'elle se ballade dans mon estomac !

Terra me rejoint afin de se rapprocher de l’eau. Je sens ses poils me frôler et instinctivement j’ai un léger sursaut et recule de quelques centimètres.Je vois ensuite sa petite patte blanche se diriger timidement vers l’étang, puis piquer dedans sans hésitation.Elle reste ainsi plusieurs secondes. Pendant ce temps, je lèche avec motivation la mienne encore toute mouillée. L’eau est douce, c’est agréable d’en sentir emplire ma gueule. Bien qu’elle ait un petit coup de terre puisque mes pattes ne doivent pas être très propre. Je souris intérieurement.
Puis j’entends la petite voix de Terra qui me sort de mes esprits :

-C’est parce que l’autre technique est trop compliqué qu’on peut pas la faire ?

   Je tressaille. Bien sûr que non, toi tu en es capable…. Je ne lui dirai pas la vérité car je n’en ai pas envie. Si elle n’est pas trop bête, elle comprendra très bien d’elle même que je ne suis pas tout fait normal. Je ne sais pas pourquoi, cette caméléonne me rend nostalgique. C’est sûrement à cause de son jeune âge et de sa naïveté qui est, je dois l’avouer, attachante.
J’ouvre la gueule pour acquiescer mais je n’en fais rien : je la vois s’agiter comme une folle, plongeant à moitié dans l’eau. Je me dresse très vite, droit sur mes pattes, les sens éveillés. Puis elle ressort de l’eau, surement fière d’elle et me rejoint. J’entends le pauvre poisson coincé entre les crocs de Terra battre désespérément des nageoires. Je ronronne. Belle prise !
Elle dépose l’animal devant moi. Le pauvre remue comme un fou sur le sol, ses branchies devenues totalement inefficaces pour s’oxygéner.

-Il bouge encore ! Faut faire quoi maintenant ? On va pas le manger vivant quand même ?    

Je souris devant sa question puis fais non de la tête. Je pose la patte sur sa proie afin de l’empêcher de sautiller partout puis rapidement il cesse de bouger. Il est mort d’asphyxie. Il n’est pas énorme, mais pour un petit corps comme celui de la caméléonne, il lui permettra d’être repue toute une journée. Super ! En remuant comme un débile ce poisson m’a éclaboussé partout. Je plisse les yeux mécontent. Puis la présence de Terra me rappelle qu’au fond, quelques gouttes sur mon pelage ce n’est pas bien grave.

-Bien joué ! C’est une belle prise pour une première ! Que veux-tu faire maintenant ? En pêcher un autre ou déguster celui-ci ?

J’insiste bien sur le “déguster” étant quasi sûr qu’elle choisira la seconde option. J’admets qu’il me fait également envie surtout maintenant qu’une sympathique odeur me monte au museau. Mais c’est la proie de Terra pas la mienne.
Je décide donc de retourner près de l’étang. Plus concentré que la première fois, je plonge à nouveau ma patte dans l’eau. Je sens Terra derrière moi qui n’a pas encore bouger. J’espère qu’elle ne reviendra pas sur sa première question que j’ai totalement ignorée...

La réponse ne tarda pas, puisque Mephisto leva sa patte avant et la pose sur le poisson gigotant dans tout les sens. Le poisson finis pas faire d'infimes mouvement avant de ne plus bouger du tout. Je lève mon regard vers le matous alors et vois qu'il affiche un drôle d'air grognon mais qui disparut vite.

Le poisson n'est pas bien ?

Mais il reprit parole avec une voix bien plus entrainante. Peut-être avait-il simplement pensé à quelque chose qui le déplaisait. Ça m'était déjà arrivé, quand on pense trop on se perd dans ses propres pensées et on oublie le monde tout autour de nous.

-Bien joué ! C’est une belle prise pour une première ! Que veux-tu faire maintenant ? En pêcher un autre ou déguster celui-ci ?

La joie monte en un coup en moi face à ce compliment. Ça voulait dire que Mephisto était content et si il dit que pour une première prise c'est bien alors je suis automatiquement contente. Peut-être que je pourrais aider ma guilde en leur rapportant du poissons aussi ! La prochaine fois que je mettrais les pattes ici, je me lance le défis de rapporter du poissons à ma guilde ! Je vais en plus pouvoir en goûter ! C'est trop géniale ! Mais avant que je ne puisse répondre à Mephisto, celui-ci se lève pour s'approcher aux abord du lac et plonger sa patte dans l'eau. Je regarde le poisson avec envie, il a une drôle d'odeur très alléchante. Mais je me retins et le prend délicatement entre mes crocs et  marche en directions du matous. Je pose ma proie près de lui tout en faisant attentions qu'il ne tombe pas dans l'eau. Je relève ma tête pour le regardais et déclaras :

-Si on doit le manger, c'est toi qui commences ! Tu m'as aidé à le pêcher !Je fis une pause et empressa de reprendre vite me rendant compte que j'avais omis de préciser cela. T'es mon invité de tout façon !

Un invité ça mange toujours en premier, j'avais fait exprès de le dire pour pas qu'il refuse. Pour moi c'était sacrée et j’espère qu'il n'allait pas refuser. J'avais encore d'autres petites questions mais cela attendras, parce que pour le moment je priais surtout pour qu'il comprenne que je voulais absolument que c'est lui qui commence. Il ne fallait pas chercher à comprendre, pour moi ça devait être comme ça.

HRP:

Une fois de plus, rien ne daigne venir s’accrocher entre mes griffes ou tout simplement passer près de ma patte immergée. Je suis surement trop stressé et les poissons doivent ressentir ma nervosité. Je soupire. Je crois bien que je préfère chasser ! Au moins, lorsque je pars guetter du gibier il faut bouger! On sent le vent heurter notre pelage avec douceur tandis qu’un petit animal naïf va bientôt nous servir de proie. Bref, c’est une activité agréable et relaxante. Bien sûr, je ne suis plus un grand chasseur malgré mes capacités restantes,-je ne suis pas assez discret à cause de ma mauvaise vue- mais entre courir entre les arbres et rester allongé les pattes dans l’eau, la première option est la plus palpitante! Surtout qu’apparemment, je sens trop bon pour ces poissons.

   Au moment ou je vais retirer ma patte de l’eau, j’entends Terra qui se rapproche de moi, son poisson dans la gueule. Sa démarche se rapporte à son petit air mignon je trouve. Je lève la tête quand elle dépose sa proie, puis écarquille les yeux de surprise quand je l’entends me lancer :

-Si on doit le manger, c'est toi qui commences ! Tu m'as aidé à le pêcher! . T'es mon invité de tout façon !

   Je la regarde et souris. Cette caméléonne m’est vraiment sympathique, avec sa bonne humeur constante. Et puis, elle est d’une gentillesse qui me surprend un peu. Ce monde est tellement étrange que les personnes dans son genre sont devenues rare. Surtout qu’elle n’est plus un chaton, elle a déjà dû vivre quelques expériences assez délicates. Mais non, elle m’offre gentiment son poisson alors que nous nous trouvons dans cet univers ou la famine peut nous surprendre à tout moment.

   Pour lui faire comprendre que j’accepte son invitation, j’opine lentement du chef. Puis je sors complètement ma patte de l’eau et s’approche de l’animal aquatique mort. Je tends la tête et ouvre la gueule. J’agrippe la chair écailleuse et arrache un morceau assez conséquent. Une étrange odeur m’envahit la gueule. Assez forte mais pas désagréable ! La chair me paraît fraîche pour un être qui vient de rendre l’âme ! Je savoure lentement le poisson, prenant mon temps pour mastiquer. Le sang m’envahit la gueule. Ce que ça fait du bien de manger quelque chose de si nouveau ! Une fois que j’ai avalé ma part, je me lèche joyeusement les babines et laisse même échapper un petit ronronnement.

-C’est délicieux ! Je te laisse prendre un morceau.

Je le voie me regarder avant de me sourire, j'en suis contente, j'aime voir la joie ou un simple sourire sur le visage des chats. Il me fait un signe de tête pour me faire comprendre qu'il a comprit. Je le voie ensuite enlever sa patte de l'eau et s'approche du poissons. Moi je l'observe, contente qu'il commence en premier. Il finit par prendre une première bouchée du poissons et commence à la mâcher lentement. Je me demande si il apprécie. Puis il finit par se lécher le museau, j'entends même un ronronnement de sa part d'ou il prend parole d'un air joyeux.

-C’est délicieux ! Je te laisse prendre un morceau.

Mes yeux s’écarquille de contentement tout comme ma bouche d'ailleurs. J'en suis heureuse qu'il apprécie ! Je me décide alors enfin de gouter ce fameux poissons. Je penche alors ma tête et plonge mes petits crocs dans le corps du poissons. Avec l'aide de ma patte avant je retient le poissons afin de mieux tirer un morceaux. Chose que j'arrive à faire. Je mâche alors tranquillement le poissons, c'est étrange ça à une drôle de textures, c'est différents des autres proies ou il faut mastiquer plus durement. C'est piquant, c'est fort, je ne sais quels mots pour qualifier ce que je ressens en ce moment en goûtant ce poissons. Je finis par avaler le poissons et déclare heureuse au matous en levant ma petite tête.

-C'est vraiment trop bon le poissons ! J'adore sa change des autre proie ! Tu as eu une excellente idée !

Je baisse alors mon regard droit devant moi, je voulais prendre un nouveau morceau, mais quelque chose m'interpella. J'avais l’impression d'avoir vu quelque chose bouger, là dans les bois, près des troncs d'arbres. Je regarde pendant un bref instants, mais cela doit sans doute être mon imaginations qui me joue des tours. Je m'apprête à nouveau à baisser mon regard, mais un mouvement plus proche attire à nouveau mon attentions. Cette fois je décide de me lever et de m'approcher. Je suis juste à coté de Mephisto,  qui lui par contre est dos à ce que je vois. Car oui près d'un troncs d'arbre une chose étrange commence à s'approcher, avec une drôle de démarche, tout comme sa carrure d'ailleurs. Je n'ai jamais vus ce genre de chose. Mes muscles se tendirent d'instincts, je prends alors parole :

-Heu dis moi Mephisto, c'est quoi une chose qui est vert gluants, qui s'approche d'une drôle de manière de nous, et qui est entrain de carrément détruire la végétations sur son passage ?

Je ne quitte pas cette "chose" du regard, c'est bien trop étrange, et je suis hypnotiser par cette chose venant de l'inconnue.

Up ♪

J'archive.