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Approche-toi petit ange, viens respirer le pur zéphyr à mes côtés (Pv Ambre)

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Anonymous
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   Mer 23 Déc - 10:57


Ma patte frôle le bord du précipice dans un mouvement innocent. Cependant, mon esprit s’affole et mes pupilles s’étrécissent à deux fentes.

« Ne pas tomber ! Ne tombe pas Nashira ! »

La neige, en bonne sadique telle qu’elle est, craque, crisse et enfin glisse sous mes pattes. Me faisant tomber tout droit vers les profonds précipices des Monts Rocheux. Un miaulement affolé a à peine le temps de franchir mes lèvres que le vent m’aspire avec fureur et violence vers le trou sans fond.

Cela vous intrigue n’est-ce pas ? Comment me suis-je retrouvée là me demanderiez-vous ? Je ne sais pas en fait. Il faisait encore nuit, Kodaï et les chatons dormaient. J’ai eu envie de changer d’air, j’avais l’impression d’étouffer. J’ai l’impression d’étouffer. Cette vie ne me convient plus. Mon être commence à réclamer un danger continuel. De découvrir. De sentir. D’apprécier. De nouvelles choses… mes amis, Plume Noire, Kodaï, mes chatons… je vous aime de tout mon cœur. Mais en ce moment, votre mère, ta femme et votre amie a besoin de se ressourcer. De recommencer quelque chose. Une quête. D’affronter réellement sa peur. Alors sur un coup de tête je me suis enfuie comme une lâche. C’est peut-être ce que je suis, mais j’ai tellement besoin de m’en aller.

J’ai marché, marché, marché et couru. Couru jusqu’à en perdre haleine. Un acte stupide. Voilà ce que je fais. Mais je suis à bout. Mes nerfs craquent, s’effritent. Vivre, j’ai promis de vivre.

« Oui, mais vivre à t’épuiser jusqu’en mourir pour les autres ? »

Mes pensées sont confuses. Trop confuses. Je confonds tout… qu’est-ce qui pourrait m’aider à faire le vide ? Je me suis m’arrêtée soudainement dans ma course. Mes pattes étaient au bord du froid Désert nocturne. J’ai réfléchi. Au bout de quelques longues minutes, une idée m’a éclairé. J’ai su ce qu’il me fallait pour extérioriser ce soudain malaise quotidien ! Se défouler et respirer l’air le plus pur du monde. J’étais certaine qu’il m’aiderait à faire réordonner mes idées et idéaux. Mais où trouver cet air dans ce monde rempli de malheurs et de pollutions ?

J’ai récemment entendu parler d’un nouveau lieu. Des félins qui auraient poussé les recherches encore plus loin dans le désert. Ils auraient trouvé des montagnes, enneigées à cette saison si froide. Les Monts Rocheux je crois qu’ils les avaient appelés. C’est là que je dois aller. Mon corps me le réclame soudainement. Je dois aller là-bas. Muait par une envie indestructible, j’ai repris ma course. Encore plus vite, portée allégrement par les ailes de la liberté.

Voici donc comment je me suis retrouvée, perchée au sommet de l’une de ses montagnes aux pentes escarpées. La neige qui recouvre ces surfaces est splendide. Immaculée, seulement troublée par mes pas. La nuit touche à sa fin. Tandis que d’un côté le soleil se lève de l’orient, la lune se couche à l’opposé. Le paysage balayé par les vents a soudainement quelque chose de grandiose, de poétique. La neige est d’une couleur indéfrichable. Et je sais alors que mon esprit avait raison de vouloir m’emporter ici. Mais pourquoi est-ce que je tombe alors ? Pourquoi j’ai si stupidement glissé ? Par manque d’attention. Je regarde les sommets enneigés s’éloigner de moi avec indifférence. La lumière lunaire oppose celle solaire au milieu des étoiles dans une bataille quotidienne. Ces deux astres sont aussi indifférents que moi à leur égard. Il faut que j’arrête de penser maintenant. Que je vive les instants présents avec passion. Comme autrefois.

Tandis que je chute rapidement, le vent qui fouette mes oreilles et mon pelage avec une violence inouïe m’offre ce que j’étais venue chercher. La paix. Un sourire éclaire mon visage et c’est avec un bonheur retrouvé par mon escapade que j’invoque mes ailes. D’un violent coup de rein, je me retourne pour offrir mon dos au ciel. J’écarte ma précieuse paire d’aile le plus loin possible de mon corps. Le vent claque, en colère de ne pas avoir fait de moi sa victime. Il devient plus doux et m’emporte en quelques battements sur le « sentier » d’où je suis tombée. Je rie de défi. Non, le vent, tu ne m’auras pas comme ça ! Je me pose sur une large corniche, que je juge stable. Cette fois, je ne tomberai pas ! Je rie. Mon dieu ce que cela faisait longtemps ! Mon dieu ce que cela m’a manqué !

Après quelques minutes passées à retrouver ma bonne humeur, je sens une odeur. Je ne suis pas seule. Comment cela je ne l’ai pas remarqué plus tôt ? Je me retourne vivement, l’odeur est celle de ceux que je n’affectionne pas du tout. Un Soldat m’épie depuis que je suis revenue sur terre. Qu’elle ne fut pas ma surprise quand j’aperçus ce petit chaton ! Doré en majorité par la spectrale lumière qui nous illumine. Je décide de m’approcher. J’ai beau détester les Soldats, je sais que leurs chatons ne sont pas encore pervertis par leur folie. Je reste cependant méfiante, tandis que je m’approche de la petite femelle. Mais que diable fait un chaton dans les montagnes en pleine nuit ? Soldat qui plus est ! Ne leur apprend-t-on pas ce qu’est le danger en Ville ?

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Anonymous
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   Mer 23 Déc - 14:52


Épuisée de cette longue journée d'apprentissage avec son père, Ambre avait décidé de se caler bien au chaud dans la tanière des nourrices, contre les chatons bien plus petits qu'elle. Elle savait que son père détestait l’instinct qu'elle avait avec les nouveaux nés, mais elle ne pouvait s'empêcher de jouer avec eux et de les dorloter. Elle aurait tant aimer pouvoir devenir nourrice. Quel malheur que sa mère ne soit plus à ses côtés aujourd'hui ; peut-être aurait-elle eu plus de chance d’accéder à ce rang tant souhaiter. Elle regrettait tant d'avoir céder à la panique... Elle aurait tant voulu revenir en arrière et changer le cour des choses. Devenir une soldate de premier rang lui faisait peur, d'autant plus que si elle arrivait jusque là, elle se battrait au côté de son père, ce qui n'était pas vraiment une partie de plaisir, il fallait le dire. Elle craignait de ne devoir affronter sa folie. Elle avait déjà entendu parler de son pouvoir et de la lueur de folie qui flottait dans ses yeux lors d'un combat, mais jamais elle n'avait eu l'occasion de le voir par elle-même.

Poussant un petit soupir, elle eu à peine le temps d'arriver à la tanière que son père s'interposa. Il lui barra la route et à quelque chose prêt, elle faillit lui rentrer dedans. Elle releva les yeux et fronça les sourcils, l'interrogeant silencieusement. Elle avait bien travaillé, aujourd'hui, pourquoi n'aurait-elle pas le droit à un moment de répit ? La queue de Gravity battit dans l'air et il gronda.

- Tu n'as rien à faire par ici, ta place est avec les autres apprentis.

Ambre aurait voulu se défendre ; elle miaula de mécontentement. Depuis peu elle avait apprit à ne pas se laisser marcher sur les pattes et à faire face aux plus durs des soldats. Ses oreilles se baissèrent d'elle même et sa queue se mit en mouvement.

- Et si je n'avais pas envie de devenir soldate, papa ? Je ne veux pas avoir affaire avec des gens de leurs genre. Ils ont tous la grosse tête.

Le mâle brun resta de marbre et s'assit bien en face d'elle, ses yeux dorés transperçant ceux caramel de la petite chatte. Il parut deux fois plus imposant et honorable, assit de la sorte, la queue autour des pattes, mais elle savait très bien qu'à l’intérieur, il bouillait littéralement.

- Tu ne devrais pas parler de tes amis ainsi, Ambre, ils...
- Mais ce ne sont en aucun cas mes amis, quand est ce que tu comprendra que je ne veux pas devenir comme vous ? Comme toi ?!

Elle venait d'exploser sous le poids de la colère et de la fatigue. Ses poils dorés étaient hérissés sur son dos et sa queue fouettait l'air rageusement. Sans se départir de son sang-froid, il leva la patte et la gifla violemment. Il resta un instant la patte levée ainsi, attendant une réaction de sa fille. En voyant les larmes sur son visage, il baissa les oreilles et murmura :

- Tu sera comme moi ou comme eux, que tu le souhaite ou non. Ta mère ne serait pas fière de toi, si elle t'entendait dénigrer les tiens ainsi ; il faut que tu apprenne à gérer tes émotions. Dés demain, je te trouve un mentor et tu t’entraînera jour et nuit. J'ose espérer que tu fera honneur à ton père et que tu ne dira plus jamais de tel sottise. Maintenant, va, avant que je mette de colère pour de bon.

La queue basse et les oreilles en arrière, elle déguerpit plus vite que l'éclair. Sans chercher à savoir ou elle voulait aller, elle se dirigea vers la sortie de la ville. Courant jusqu'à en perdre le souffle, elle avait les yeux brouillés par les larmes. Sa joue la brûlait mais elle s'en fichait, elle savait que ça saignait et elle espérait qu'en rentrant, son père s'en veuille de l'avoir égratigné de la sorte. Leurs disputes étaient toujours d'une violence sans nom mais au final, Gravity finissait toujours par s'en mordre les pattes.

Il avait osé parler de sa mère, il avait osé dire qu'elle ne serait pas fière d'elle. Au plus profond d'elle-même, Ambre savait que si, elle aurait été fière, car elle lui avait toujours apprit à ne jamais laisser les autres mettre une barrière entre elle et ses rêves. Et pourtant, elle ressentait ce pincement au coeur ; comment faire pour rendre ses parents et son entourage fier si elle ne pouvait pas faire ce qu'elle rêvait de faire ? Les pattes complètement engourdis, elle ne cessait de trébucher dans la neige. Frigorifiée, elle avait beau observer les alentours elle n'avait aucune idée d'ou elle se trouvait. Elle savait qu'elle gravissait quelque chose, comme une colline ou une montagne, mais elle jamais mise les pattes ici. Était-elle sur le territoire des Felinaes ? Peut-être qu'elle aurait encore une fois la chance de croiser Dariel et que cette fois-ci, il l’emmènerait avec lui pour toujours, loin de ces chats sans cœurs et violents. Le coeur bondissant, elle ne ralentit pas l'allure. Son miaulement plaintif se perdit dans l'immensité de la montagne et elle ne savait pas si quelqu'un pouvait l'entendre. Elle continua cependant de miauler, pleurant de rage.

Ambre se heurta soudainement à quelque chose de moue et doux. Elle ne releva pas tout de suite la tête mais reconnue l'odeur. Elle sentit son coeur se serrer et ses larmes se firent plus abondantes. Elle murmura, perdue :

- Dariel, c'est toi ? Ramène-moi avec toi, je t'en supplie, je ne veux plus retourner là-bas...

La petite chatte dorée s'écrasa sur le sol et se mise à sangloter. Elle releva les yeux et quand elle se rendit compte que ce n'était pas le chat dont elle parlait, elle murmura encore plus bas.

- Pardon, je vous ai pris pour quelqu'un d'autre... Je... Je veux voir Dariel...

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   Mer 23 Déc - 18:55


La petite Soldate ne me vit même pas. Elle miaule de plus belle, de rage je dirais. Qu’elle arrête de crier ! Ou sinon c’est une avalanche qui va nous tomber dessus cette fois. Elle me rentre dedans et pleure de plus belle dans mon froid et long pelage. Elle murmure, perdue, désespérée :

- Dariel, c'est toi ? Ramène-moi avec toi, je t'en supplie, je ne veux plus retourner là-bas...

Dariel ? Comment cette gamine peut connaître notre chef ? J’hausse les sourcils de surprise. De plus, elle semble parfaitement le connaître ! Elle lève soudainement ses yeux sur moi après s’être étalée dans la neige glacée. L’un est blanc bleuté, comme aveugle. L’autre son gauche, est d’un joli marron noisette. Sous celui-ci orne une étrange marque bleue claire. Des larmes mouillent ses yeux remplis d’innocence. Cela me déchire le cœur. Une déception sans limite apparaît sur son visage alors qu’elle me dévisage pour la première fois. Elle murmure, encore plus bas, si bien que j’ai cru que certains se seraient emporté dans le vent :

- Pardon, je vous ai pris pour quelqu'un d'autre... Je... Je veux voir Dariel...

De voir cette chose si petite et si frêle dans le rude froid de la montagne me fait frissonner. À cette heure-ci en plus ! Si j’ai jamais mes propres chatons se retrouvaient ici… je pense que j’aurai peur pour-eux ! Les petits diamants qui brillent aux coins de ses yeux m’assurent que cette boule de poil dorée est sincère. Je me détends donc, un sourire franc et bienveillant illuminant mon visage. Je m’allonge dans la neige qui me mouille immédiatement pour me mettre à la hauteur de la petite. Je décide de faire partir toutes les pensées qui me tenaillaient encore pour me concentrer sur cette petite Soldate. Inoffensive, triste, seule voilà ce qu’elle dégage. Je la dévisage de mes deux émeraudes pétillantes.

Une question, cependant, s’impose à mon esprit. Comment cela se fait-il qu’elle connaisse Dariel ? Je ne sais pas ce que notre chef ferait près du territoire des humains, et ce ne sont pas mes affaires de toute façon. Mais ce qui m’intrigue, c’est pourquoi cette petite femelle le supplierait de l’emmener dans notre camp. Pourquoi ne veut-elle pas… retourner en… Ville ? Avec pleins de douceurs et de gentillesses, j’essaie de capter son regard. Je lui dis d’une voix chaleureuse :

-Effectivement, je ne suis pas Dariel. Mais je le connais bien. Pourquoi le cherches-tu ? Et qui es-tu petit ange solitaire ?

J’attends sa réponse avec la même patience que j’ai avec mes chatons.

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Anonymous
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   Jeu 24 Déc - 13:12


Ambre était terrorisée à l'idée d'avoir pu confondre ce chat avec Dariel. Elle se recroquevilla un peu plus sur elle, laissant échapper un petit gémissement. Il faisait froid ici, elle aurait tant aimé être avec les nourrices, au chaud, là ou ça sentait le lait et les bébés. Elle aurait tant aimé pouvoir revenir en arrière et changer ses actes. Changer la mort de sa mère. Tout aurait été tellement plus simple, si elle n'était pas partie si tôt. Mais Ambre ne pouvait s'en prendre qu'à elle : c'était de sa faute, et uniquement de sa faute. Son coeur se serrant dans sa poitrine, elle sentit la nausée la prendre. La crise d'angoisse à laquelle elle faisait face était immense. Ses pensées étaient de moins en moins cohérentes et la pression sur ses épaules plus dure. Les oreilles basses, elle tenta de reprendre son souffle, mais sa respiration restait lente et saccadé. Elle suffoquait de rage et solitude.

Quand elle croisa le regard vert brillant du Felinae, elle se rendit compte qu'elle n'était plus si seule. La nausée lui fit baisser les oreilles. Si l'angoisse et la colère ne finissait pas de grandir, elle allait sûrement se faire vomir. Ambre regarda aux alentours, un peu sur les gardes : peut-être que son père avait décidé de la faire suivre, après tout, il était bien assez fou pour cela. Rajoutant à son angoisse, son estomac se tordit et elle inspira profondément. Elle ne devait pas céder à la panique, elle ne devait pas. Elle ferma les yeux quelques secondes avant de les rouvrir. C'est la douce voix de la chatte qui la ramena dans la réalité. La Felinae lui demande pourquoi elle cherche Dariel. Ambre eu envie de dire que c'était le seul à pouvoir l'aider, dans une telle situation, mais elle s'en empêche, se mordant la lèvre. Elle poussa un petit soupir. Elle veut aussi son identité. Tremblante, Ambre murmure :

- Je...

Elle ne sait pas vraiment quoi dire, en ce qui concerne Dariel. Peut-être devrait-elle faire comme si elle n'avait pas entendu la question... mais ce serait malhonnête de sa part. Le souvenir encore vif de sa dispute avec Gravity, elle baissa les oreilles, les sourcils froncés. Elle ne deviendra pas un des leurs, et la malhonnêteté est un de leurs principal défauts. Grondant presque, elle murmure encore plus bas :

- J'ai... Je pensais qu'il pourrait m'aider, je... Ce n'est pas très grave.

Retrouvant un peu d'assurance, elle se releva lentement, se mettant en position assise. La neige sur son ventre et son poitrail la fit frissonner. Elle était littéralement frigorifiée. La queue autour des pattes pour tenter de se réchauffer, elle baisse les yeux. Elle ne veut pas que la chatte voit la détresse dans ses yeux. L'angoisse s'en va peu à peu pour laisser place à de la tristesse. Elle n'aurait pas dû parler de la sorte à son père... Au fond, il n'a pas tout à fait tord : elle finira comme eux, qu'elle le veuille ou non. Elle commençait déjà à présenter les premiers signes d'agressivité. Avant, jamais elle n'aurait réagit ainsi, au quart de tour. Tentant de se chercher des excuses, elle secoua la tête et mit ça sur le compte de la fatigue. Peut-être que si elle avait été dans son état normal et qu'il n'avait pas parlé de maman, elle ne se serait pas mise à hurler de la sorte. Soupirant, elle releva le regard, la bouche de travers et murmura :

- Je suis Ambre, je viens de... de nul part.

Elle détourna la tête pour cacher ses larmes. La gorge serrée, elle tenta tant bien que mal à refouler la douleur qui essayait de sortir de ses yeux. Elle inspira profondément, mais même celle-çi trahissait son émotion. Elle ferma les yeux et leva la tête. Elle devait se montrer plus forte que cela, bon sang, ce n'était pas la première ni la dernière dispute avec son père. Se redressant, elle cligna des yeux pour effacer la trace de ses larmes et demanda le plus vivement qu'elle put :

- Excusez-moi, je suis un peu fatiguée, j'ai fais une longue route jusqu'ici. Et vous, je peux avoir votre nom ?

La chatte dorée tenta un petit sourire forcé, mais il n’atteins pas ses yeux, qui eux, demeurèrent toujours aussi terne et triste.

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   Dim 27 Déc - 19:08


Elle hésite d'abord. Puis, en grondant presque, elle me murmure plus fort :

-J'ai... Je pensais qu'il pourrait m'aider, je... Ce n'est pas très grave.

Quelle belle menteuse fait-elle. Je ne dis rien. Gardant un silence rassurant. La petite Soldate se relève pour savoir, trempée par la neige. Elle baisse-les yeux et passe sa queue devant elle. Je la voie limite trembler de froid. Cela me peine de la voir greloter comme ça. Une étrange tristesse juvénile émane d'elle. J'attends qu'elle parle, essayant de capter son regard de mes émeraudes. Elle se présente :

- Je suis Ambre, je viens de... de nul part.

Pourquoi as-tu l'odeur de la Ville sur toi alors ?! Cette question des plus détestables, je la garde pour moi. Ne l'effarouchons tout de même pas ! Ambre, ainsi se prénomme ce petit ange doré. Son nom convient parfaitement à sa belle iris marron et ce doux pelage jaune comme le soleil. J'aperçois à peine le bout de ses pattes rayées de noir dans l'épaisse neige. Je n'aperçois pas ses petits diamants aux coins des yeux quand ceux-ci regardent le sol. Mais quand son regard rencontre le ciel aux lumières d'entre chien et loup, je les vois. À quoi donc pense cette petite femelle ? Qu'est-ce qui la fait tant souffrir ? Même par les temps qui courent, j'ai en horreur de voir un petit pleurer. Elle redresse soudainement la tête vers moi. Chassant sa "faiblesse" et me dit :

-Excusez-moi, je suis un peu fatiguée, j'ai fais une longue route jusqu'ici. Et vous, je peux avoir votre nom ?

Le sourire qui essaie de germer sur ces lèvres sonne aussi faux que le vent chaud d'été en hiver. Mais ses yeux restent fidèles à l'âme et sont toujours aussi tristes. Ainsi voilà donc la question de l'identité. Je décide d'être très franche avec Ambre. Ce n'est qu'une enfant, mais l'essence qui se dégage d'elle me dit qu'elle en a vu des vertes et des pas mûre. Surtout au sang que j'aperçois goutter dans la neige depuis sa joue. Je lui déclare d'une voix toujours aussi chaleureuse :

-Mon nom est Nashira. N'essaies pas de me mentir Ambre. Ton odeur trahie ton origine petit ange, je sais que tu viens de la Ville. Et sais-tu ce que je fais à ceux qui viennent de là-bas ?

Je fais une légère pause et reprends :

-J'attends de voir si les chats venant de là-bas m'attaquent. Si non, ce ne sont donc pas mes ennemis.

Je n'attends aucunes réponses de sa part. Pour preuve, je me rapproche d'elle sans lui laisser le temps de faire un moindre geste. Je passe mes pattes derrière son petit dos encore un peu chaud et la rapproche de mon duveteux poitrail. Je passe mes grandes ailes flottantes devant moi, pour la protéger du vent. En lui laissant un peu d'air pour qu'elle puisse respirer dans l'étreinte qui se veut amicale. J'essaie de la réchauffer de la neige qui l'a gelé. Même si les humains savent comment la soigner, je ne voudrais pas que cette brave petite attrape la mort en montagne !

Oui, je hais les Soldats. Oui, il me font peur. Mais ma rencontre avec Pandora n'est-elle pas la preuve que tous les Soldats, même adultes, sont méchants ? Pour moi si. Alors oui, je les fuirai pour me garder en vie ou me battrai. Mais quand il s'agit d'un petit chaton perdu à qui on a jamais apprit le danger, je ne fuirai, ni me battrai. J'aime l'innocence de la jeunesse, alors je décide de jouer cette carte avec ce petit ange glacé jusque la moelle. Mon geste me surprend moi-même...

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Anonymous
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   Dim 17 Jan - 15:14


J'archive o/





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