Je l'entends soupirer... de soulagement ? Elle aussi ne voulait point être seule ? La faible lueur que me procure ses yeux disparaît aux trois quarts. Aucunes bouffées de panique ne perce mon cœur. Sachant qu'Ombre regarde juste ses pattes. D'ailleurs, celle-ci me dit :
-Excusez-moi, je ne savais pas que tu venais.
J'arque tout de même l'un de mes yeux. Alors que je me doutais qu'elle n'était pas au courant. Un instant s'écoule durant lequel seul le goutte à goutte permanent des égouts arrivent à troubler ce silence. Ombre relève les yeux et je revois à présent son regard. Je garde toujours le silence alors que celle-ci ajoute :
-Je pense que nous seront tranquille pour cette patrouille.
Je ne lui fais pas dire ! Je sens exactement la même sensation ! Un sourire d'un blanc éclatant fend sur les babines de l'éclaireuse.
J'allai ouvrir la bouche pour répondre, lorsque qu'un cri retentit dans les égouts. Comme une sorte d'aboiement mélangé à une sorte de couinement de rat. La chaire de poule mit environ une demi-seconde à me prendre. La peur se mit à m'enserrer les tripes avec une violente cruauté. Je fis un bond et le plafond rencontra avec beaucoup trop de force mon crâne. Je retombe sur le sol remplit d'horribles produits chimiques. Je m'y écrasé lourdement même. Mes sens s'étant amoindris. Je ne vois rien, étant déjà aveugle dans ce sombre endroit. De plus, avec ce coup à la tête, ma vision s'est on ne peut plus rétrécie.
Pourtant. Je sens que j'aurai dû les voir... ces deux yeux rouges qui hantent ces lieux. Et qui nous fixent avec convoitise au bout de l'allée devenue soudainement encore plus glauque.
La tête me tourne et c'est avec un effort surhumain que je décide de me relever. Je ne lui demande pas la permission. Ni n'attends de voir si elle s'inquiète. Mais je prends appuis sur Ombre pour reposer ma tête douloureuse quelques temps. Je lui murmure, la voix remplie de doutes :
-Désolée, en sursautant j'ai heurté le plafond et je me suis cognée. On va pas rester longtemps ici, c'est promis. Je reprends juste mes esprits quelques temps.
Je pense que je connais assez bien les lieux pour savoir qu'il faut toujours être en mouvements. Mon expérience approfondie avec l'humaine qui m'a recueilli me l'a efficace prouvé.
Je n'ai mit les pattes ici que peu de fois. J'apprenais juste à me repérer dans les sous-sols de la Ville. Mais à chaque passages en ces lieux, je me suis sentie observée par quelque chose de... très malsain. Je ne l'ai jamais vu mais seulement entendu. C'était ce même cri qui a retenti plus tôt. Sauf que cette fois, il semblait heureux d'avoir trouver quelque chose de précieux...
Je crois que la guilde à donner un nom à cette créature... ce serait... le Rôdeur. Et on m'en a fait des descriptions pas très sympathiques.
Il faut que je dise tout ça à Ombre ! D'ailleurs. Ma tête ne me tourne plus autant. Même si un mal de crâne reste tout de même présent.
-J'allai penser la même chose que toi, Ombre. Que cette mission aller être plutôt simple... sauf que je crois qu'on va avoir des ennuis à rester immobiles. Tu as déjà entendu parler du Rôdeur ? Je crois qu'il nous suit... . Ne t'en fais pas ! Je connais bien les égouts. Je te propose de terminer cette mission et je nous guide vite fait bien fait jusque la sortie ! Qu'en penses-tu ?
J'essaie d'être rassurante, alors que je ne le suis pas moi-même...
J'ai cette horrible sensation d'être poursuivie. Comme dans mon passé... et je hais ce sentiment.
Je ne sais pas si c'est le cas pour elle, mais en tous cas, pour moi, nous avons l'air de deux chatons perdu dans le noir. Deux lueurs de regards qui s'apprêtent à être engloutie par la peur jouissante d'être si sollicité autant de fois aujourd'hui pour diverses raisons. Tandis que des choses pas très amicales s'apprêtent à nous tomber dessus.
- Hors RP:
J'essais de nous créer une ambiance pas très sympathique ;). J'espère que ça te plaît et n'hésite pas à le dire si cela te dérange ^^ !