ne odeur d’excrément envahissait ses lieux pendant que moi, Neon le grand espion, avançais discrètement. Il ne fallait pas se faire voir par le loup! Une roulade sur la gauche, une autre sur la droite. Puis je me mit à couvert pour surveiller tout les recoins! On ne me trouvera pas c'est sûr, je suis invisible au yeux des mortelles! Mwahahaha! C'était un cache-cache avec l'inconnu, et j'aimais ça. Je me tapai un sprint jusqu'au prochain croisement, et comme quelqu'un de civiliser je regardai de gauche à droite. Non je déconne, j'ai continué ma course sans m'arrêter. Je ralenti quand je vis au loin une impasse avec une grande mare de merde. Et bon sang que ça pue! En faite depuis le début ils veulent faire une armes chimique qui nous étoufferas tous, les fourbes! Tellement fourbes que personnes ne garde ce poison pour ne pas qu'ils en meurent! Ils sont fou c'est humain. Je détourna la tête de se spectacle affreux et vit une silhouette au loin. Un ennemi, ou un allié? Avec l'odeur qui flottait comme un nuage autour de moi je ne pouvais pas savoir, alors je pris une grand inspiration et cria à l'inconnu.

-YoOOOOUUUHOUUuuuuu ! Monsieur l'inconnu! Vous aussi vous jouez à cache-cache?

Ben oui, sinon qu'est-ce qu'il ferait ici? Quel question idiote ai-je posé. Je me demande bien si il voudra bien jouer avec moi héhé. Je veux jouer à un jeu! J'agitai ma patte non robotique en l'air pour attirer son attention. J'espère qu'il m'a vue! J'espère qu'il viendra et jouera avec moi, oooh j'ai hâte qu'il arrive par ici!   

 

e vit un chat arriver vers moi. Un ennemi! Cool, on va pouvoir jouer ensemble, oh oui! On va pouvoir jouer à un jeu! Mais par contre… Il était plus petit que vu de loin. Je lui souris d'un sourire enfantin. Il avait l'air de vouloir jouer lui aussi! On allait s'amuser ensemble! Puis j'entendis la vois du petit chat, ça commençait bien!

-Bonjour petit!

J'essayais de me retenir de rire, mais c'était pas facile. Déjà que je devais légèrement baisser la tête pour le regarder dans les yeux, mais en plus il à l'aire d'avoir un ou deux ans de moins que moi! Mais je ne ferais aucune blague sur son physique, car les blagues sur le physique sont l'armes du faible d'esprit.

-Jouer à cache cache?

Oui, oui! On arrivait au sujet tant attendu, par moi bien sûr! Et vu comme il souriait, lui aussi était exciter à l'idée de jouer. Enfin j'espère qu'il acceptera!

-Bien sûr... !

Géniale..! Mon regard changea de joyeux, à sérieux ou sadique, peu m'importe. Mon sourire quand à lui était toujours celui qu'il était, enfantin. Je fit quelque pas en avant avec cet air calme qu'on pouvait ressentir dans mes yeux. Tout ceci serai une bonne histoire à raconter à mes petits camarades~. Huehue, «j'ai jouer avec un soldat!» une bonne petite anecdote. Mais passons, je veux jouer à un jeu, alors on va jouer mon petit!

-Bien bien..! Tu compte jusqu'à 10 et tu dois m'attraper pour gagner! Attention à ne pas tricher sinon..!

Je laissai ma phrase en suspend, je savais ce qui allait arriver si il ne respecter pas les règles de mon jeu. Mais je repris mon air d'enfant et dit d'une voix toute joyeuse.

-Sinon je vais être déçu, et je repartirai chasser le loup!

HRP:

 

ien, commençons alors…

It's on..! Un, deux… Je me roule par terre pour cacher mon odeur. Trois, quatre… Je sprint pour perdre le soldat en question de vu. Cinq, six, sept, huit… Je me poste sur un tuyau en hauteur, près de la sortie, parce qu'on ne sais jamais. J'étais dans l'ombre, je ne faisais qu'un avec l'ombre! Après tout je suis en face d'un soldats, et je sais qu'ils sont capable de tout les petits fourbes! Mais moi je suis beaucoup plus malin, héhé! Neuf, dix… Il va bientôt arrivé! Je fit faire rendre ma respiration lente et silencieuse. Je plissa les yeux pour cacher les reflet de mes yeux écarlates. Je m'allongea sur le tuyau pour me faire petit et mit ma patte sous moi pour une fois encore éviter les reflets.

J'attendis quelques minutes. Le silence régner dans ces longs chemins. J'avais vu tout autour de moi, on ne pouvait pas me prendre par surprise. Puis en me concentrant bien, j'entendis de petits pas, trop rapide pour être ceux du soldat. Une petite bête devait sûrement traîner dans le coin. Je l'aurais bien poursuivit comme un ninja si je le pouvais… Mais la je suis littéralement chasser par le loup! Tout ce que je devais faire c'est attendre.

 

n petit plouf résonna dans les long couloir de ce labyrinthe, ce qui me fit sortir de mes petits nuages. Je tournai la tête en direction de bruit et vit, juste là, le soldat regardant son reflet dans l'eau. Oh mon dieu enlever moi ces musiques et autres idées de parodies qui me viennent à la tête! C'est horrible le pauvre! Mais oublions plutôt cette mauvaise passe du théâtre mental. Il avait l'air d'avoir repérer la barre sur laquelle j'étais perché, mais il n'avais pas l'air de m'avoir vu. Je suis un ninja! L’excitation montait en moi, le sang dans mes veines brûlait à en faire fondre mes poils. Un large sourire se dessina sur mes babines, je me retenais de partir en fou rire. Il faut que je me retienne, il ne faut pas que je l'aide à me trouver! Mes griffes étaient sortis, j'avais hâte! Je le vis monter vers moi. Et alors qu'il était juste derrière moi, je l'entendis dire.

-Il semblerait que je t'ai trouvé...

Ce jeu prenais fin. Je rentrai mes griffes et tout mon corps se décontracta. Je me laissai tomber sur le côté pour me retourner en plein vol et atterrir sur mes quatre pattes. Lorsque ma patte robotique heurta le sol un gros bruit sourd se fit entendre dans tout ce labyrinthe qu'était les égouts de la ville. Une grande excitation envahi tout mon corps, une énergie qui me paraissait illimitée s'empara de moi. Je planta mes griffes dans le sol poisseux, et elles grincèrent, tout doucement. J'essayais de me retenir, seul des ricanements sortaient de ma gueule. C'était tellement amusant! Tellement excitant! On pouvait voir que j'étais heureux, oui je le suis! Ne pouvant plus me retenir, je partis en fou rire. J'essayais de tenir debout, je vacillais de droite à gauche. Seule ma patte robotique tenait le coup et m'empêchait de tomber à cause du rire. Un rire qui résonnais entre les murs, un rire que je ne pu définir plus que ça.
J'ai échoué, je n'ai pas pu m'empêcher de ne plus être un ninja pour céder à mes pulsions. Et maintenant… It's showtime!

 

n bruit aigu résonna dans mes oreilles, ce qui m'empêchai d'entendre ce que le matou derrière moi avait dit. Oui ce bruit, je l'aimais mais en même temps le détestais. Mes yeux fixais droit devant moi. J'étais aussi immobile qu'une pierre. J'avais l'impression d'être dans un rêve! Un beau rêve! Oh oui! Le bruit s’amplifia, me donnant des frisons. Alors que j'étais toujours immobile, un sensation vint me traverser, une sensation que je reconnaissais bien. Celle des électrochocs. Elles partirent de la moelles de tous mes os jusqu'à se répandre dans mes muscles et ma peau. Quand ces sensations atteignirent mon cerveau, ce fut le noir total.
C ' e s t   b i e n   t r i s t e . . .

En ce moment même, plus personne ne peut savoir ce qu'il se passe dans la tête de ce chère Neon. Mais il est toujours là, debout, dans l'ombre de la sortie. Dans l'ombre de cette chère liberté. Il avait un sourire joyeux étrangement fixe sur le visage. Et ses yeux… Ses yeux qui montrait une joie sans paillettes. Une joie vide, incomprise. Vide, oui. Ses yeux étaient vide d'éclats. Il n'avait pas bougé d'un poil depuis que le soldat l'avait interpellé.  Puis, Neon se retourna vers celui-ci, ses mouvement étaient étrange. Il avait bougé avec la grâce d'un fantôme. Son regard vide se mit à fixer les yeux du soldat, uniquement les yeux du soldat. Ses yeux fixent et immobiles avaient trouvés ce qu'ils cherchaient, ils ne les quittaient plus, plus un seul clignement. Il s'approcha du matou avec sa démarche joyeuse habituelle, sans le quitter des yeux, en fixant toujours la même chose. Il était à présent face à face avec le soldat. Un long silence passa avant que Neon ouvre la bouche et dit joyeusement et lentement.

-Jouons.

Il s'assit alors devant le soldat. Il était vraiment très près de celui-ci. Puis Neon leva les pattes en l'air au niveau de son thorax, les coussinets faces à l'ennemi, comme pour prouver qu'il n'avait rien dans celles-ci. Puis sans crier gare, il poussa violemment le soldat dans le canal se trouvant juste à côté d'eux à l'aide de ses deux pattes. Il n'attendit pas d'entendre ou de voir le soldat tomber dans l'eau pour partir. Mais, arrivait-il au moins à entendre quelque chose? Tel était la question. Il s'en alla à grande vitesse tout en sautillant. Il riait d'un rire monotone mais qui pourtant avait l'air d'être joyeux. Il traversait le dédale en sautillant. Savait-il où il allait? Peu importe, il avait juste l'air d'attendre quelque chose. Il chantonna un air étrange avant de se replacer encore une fois sur un tuyaux. Il arrêta de chanter, son regard fixait le sol en dessous des tuyaux. Une voix puissante résonnait en boucle dans sa tête, la sienne.

J e    j o u e    a v e c    l e    l o u p .    J e   c h a s s e    l e    l o u p .  J ' a i    t r o u v é    l e    l o u p.  M a i s    j e   s u i s    l e     l o u p . J e    j o u e    a v e c    l e    l o u p .    J e   c h a s s e    l e   l o u p .  J ' a i    t r o u v é    l e    l o u p.  M a i s    j e   s u i s    l e    l o u p.  J e    j o u e    a v e c    l e    l o u p .   J e    c h a s s e    l e    l o u p .  J ' a i    t r o u v é    l e    l o u p.  M a i s    j e    s u i s    l e    l o u p.  J e    j o u e    a v e c    l e    l o u p .   J e    c h a s s e    l e    l o u p .  J ' a i    t r o u v é    l e    l o u p.  M a i s    j e   s u i s    l e    l o u p.  J e    j o u e    a v e c    l e    l o u p .   J e    c h a s s e    l e    l o u p .  J ' a i    t r o u v é    l e    l o u p. M a i s    j e   s u i s    l e    l o u p.  J e    j o u e    a v e c    l e    l o u p .   J e    c h a s s e    l e    l o u p .  J ' a i    t r o u v é    l e    l o u p.  M a i s    j e    s u i s    l e    l o u p.

 

e bruit du métal s’entrechoquant avec le béton résonnait dans ces longues allées humides, rendant son origine imperceptible. Et puis une ombre, une ombre se faufilant à travers les moindres passage, sans aucun but. Et pourtant elle est excité, infatigable, inébranlable. La chair de poule, les pupilles dilatées et le rythme cardiaque tellement rapide, tellement fort qu'on pourrait presque l'entendre lui aussi résonner. C'est ainsi qu'on voit Neon, un Neon en crise. Aucun mot ne pourrais d'écrire toutes les émotions présentes dans sa tête actuellement. Mais un Neon en crise n'est pas quelque chose de bon. Le bien et le mal ne deviennent que du gris, et il se retrouve seul, seul antre les pattes de sa bêtise et de sa folie. Pauvre bête me direz vous.

Nous assistons, d'ailleurs, ici même à un jeu, le jeu du chat et de la souris. Qui est la proie ? Qui est le prédateur ? Alors que notre chère Neon, lui, ne fait que courir ! Si seulement pouvions nous savoir ne serait-ce que son objectif, que son parti pris, que sa nuance de gris. Mais il n'en n'est rien, le pauvre est perdu. Autant physiquement que mentalement. Mais en a-t-il seulement conscience ?

Mettons-nous donc dans la peau du personnage. Ce chère Neon dont la langue lui gratte de crier, de rire, de toute ses forces, de se faire entendre. Il cherche quelque chose, ou plutôt quelque chose le cherche, et lui il veut se faire trouver. Il ne s'arrête pas et ne s'arrêtera pas. Pas avant que celui qu'il cherche le trouve.

Mais qu'est-ce que je cherche ?  LE SOLDAT

HRP: