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Emulp | Royaume | Antediluvien | fini.

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Anonymous
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   Mer 1 Aoû - 16:54



Emulp
I see a little silhouetto of a man; Scaramouche, Scaramouche, will you do the Fandango?


FUN FACTS

• Loyauté : Extrêmement loyal à Alec.
• Alignement : Instable, mais en lui-même, True Neutral.

• Autre : Écrire ici
INFORMATIONS
• Nom : Emulp
• Sexe : Mâle
• Âge : 6 ans
• Clan : Royaume
• Rang : Antediluvien
• Code d'identification : 11 11

• Force : 77+5
• Agilité : 32
• Endurance : 33

POUVOIR
La peau d'Emulp réfléchit les effets des pouvoirs physiques sur leur utilisateur.

En somme, si on lui lance une boule de feu due à un pouvoir sur son buste, il ne recevera aucun dégât, et la brûlure qui était censée le dévorer se réverbera sur l'utilisateur. Attention, la boule de feu n'est pas renvoyée, seulement l'effet : si au passage elle brûle de l'herbe par exemple, l'herbe sera quand même brûlée, et même si l'adversaire est loin, la brûlure apparaîtra comme par magie à l'endroit où elle aurait du toucher Emulp.

Ce pouvoir ne peut l'aider à réverbérer les effets des pouvoirs mentaux, ou qui touchent l'intérieur de son corps. Comme son pouvoir est sa peau, ceux altérant son pouvoir comptent dans le spectre d'utilisation du sien. De plus, si deux pouvoirs le touchent au même endroit en même temps (à quelque chose près), il ne pourra en renvoyer aucun : il s'agit ici de surcharger sa couche.

Ce pouvoir ne peut pas être désactivé par lui-même ; il est constant et obligatoire, en temps normal. En effet, comme dit plus haut, deux pouvoirs le touchant pareillement ne pourront être renvoyés : plus on lui enlève ses accessoires, plus le « à peu près » au même moment/endroit s'élargira, créant une ouverture assez grande pour lancer deux attaques du même pouvoir, consécutivement, et il ne pourra en renvoyer aucune.

Par conséquent, les pouvoirs de soin ne peuvent pas le toucher. De plus, sa seconde queue, pour peu que vous n'en ayez pas, sera son point faible : il ne peut pas renvoyer des dégâts sur une zone que vous n'avez pas, et s'il ne peut pas les renvoyer, il les garde. S'il vous manque un membre, que lui a, même chose. Si vous avez en revanche des membres que lui n'a pas, alors ils seront totalement immunisés.

Si jamais votre personnage frappe avec son pouvoir (c'est-à-dire un coup sans pouvoir en même temps que le pouvoir est usé, comme par exemple durcir sa peau), alors les effets du coup resteront sur Emulp, mais se dédoubleront pour vous toucher vous-même, avec votre pouvoir en prime.


PHYSIQUE
Emulp a une taille moyenne, quoi qu'un peu petite, mais trapue ; on sent dans ses membres une dangereuse nervosité, parcourue sans cesse par la force du désespoir. Courbé, fébrile, il a cependant un air paradoxalement fragile. Ce qui n'arrange pas le fait est son visage, lorsqu'il est lui-même ; triste, affaisé, cerné, avec un regard bleu, fin, fuyant, effrayé, alerte.

Son pelage est plutôt touffu, très très doux, bouclé, et très agréable au toucher ; également, il perd un certain nombre de poils et se retrouve souvent avec un pelage au vol. On remarquera également des poils parfaitement blancs dus au stress ambiant, et quelques trous dans son pelage : mais de forme naturelle, puisqu'il a bien peu de cicatrices, encore moins visibles sous cet amas de poil couleur sable clair. Sa queue, bien fournie et assez étonnamment plutôt longue, est plus claire que le reste de son pelage.

Sa seule mutation est une seconde queue, fine, mais assez robuste, noire, se terminant en un joli coeur. Quand à ses accessoires, il possède un chapeau de marin blanc, avec un ruban rouge, blanc et bleu, tout comme le gros nœud à la base de sa queue ; et des chaussettes à chacune de ses pattes, blanches, avec des motifs d'ancre bleu, et deux traits respectivement bleu et rouges.

Quand à l'entierté de son corps, on pourrait le dire très adorable, en somme.

Spoiler:
CARACTERE

Nous commencerons par décrire la personnalité absolument chaotique d'Emulp par préciser les deux choses le caractérisant assez sombrement. En effet, il souffre de deux maladies cérébrale; une dissociation de la personnalité couplé à une schizophrénie simple. En quelle mesure, c'est là tout l'objet de notre étude. Cependant je serai ici relativement brève étant donné que j'ai fait le choix d'avoir un certain nombre de points à aborder et que je ne puis les développer sans m'embourber dans de longs et ennuyeux paragraphes que personne n'a réellement envie de lire.

Les conséquences de sa schizophrénie sont l'apparition des troubles suivants : troubles d'attention et de concentration; c'est pour lui une chose ardue que de parvenir à suivre une conversation, un manque de tolérance à l'effort, ainsi qu'un certain temps nécessité pour répondre aux questions, cela étant bien entendu justifié par ses trous de mémoires récurrents, que ce soit la mémoire vivre ou celle autobiographique; assez souvent également, il est pris incompatibilité d'effectuer des actions de la vie quotidienne, à l'image de se nourrir ou marcher par exemple, actions pour lesquelles il doit parfois réunir toutes ses pensées pour parvenir à les exécuter; par ailleurs, son manque de mémoire l'empêche de raconter avec précision ou sans incohérence des événements passés, récents ou non. Il est incapable de faire plusieurs choses en même temps, ce qui rend la chasse assez ardue. Il lui est difficile -la plupart du temps- de s'organiser ou de prévoir des choses à l'avance; car il ne possède pas d'esprit critique ou de jugement logique ainsi que de l'autocritique. Cela se traduit par d'immondes incohérences au niveau de ce qu'il prévoit. Il a certaines difficultés pour se sociabiliser, entachées par ses personnalités, néanmoins nous y reviendront plus tard. La dysphorie qu'il pourrait ressentir est éclatée également entre ses personnalités, ce que nous reviendrons également plus tard. Cependant, ce qui est certain, est qu'il souffre d'une dépersonnalisation, ce qui est le fait de se trouver étranger à soi-même. Souvent, c'est une déréalisation, qui est ici le fait de se trouver étranger au monde. Il a tendance à se laisser aller à des maladresses dues à son manque d'attention, et manque d'équilibre.

Le côté le plus intéressant est les hallucinations qui inondent son cerveau. La plupart du temps, il s'agit du domaine auditif. Très rarement elles sont visuelles, en cas de choc cérébral. Il s'agit la plupart de temps de voix conflictuelles qui aiment se critiquer les unes les autres, et se disputent. Lorsqu'elles sont en accord, elles aiment à le critiquer, lui. C'est probablement pour cela qu'il a souvent l'impression inébranlable que son corps n'est pas sien, que ce n'est pas un de ses bien. Que c'est une espèce d'âme coincée dans un corps factice. Souvent des idées délirantes lui prennent le cerveau, ce qui est incompatible avec la plupart de ses personnalités. Souvent, il se caractérise par des agissements étranges, mais tous régit par une loi bien donnée, simplement, peu conventionnelle.

Parlons ensuite de sa dissociation de personnalités. Je leur donnerai tous un nom pour faciliter la désignation de chacune d'entre elle; en réalité, elles n'en portent aucun et n'ont pas de conscience personnelle, d'identité réelle; elles se succèdent, s'enchaînent, inconscientes les unes des autres, mais trouvant parfaitement logique l'absence de mémoires, ou la mémoire d’événements qu'ils n'auraient pas commis, comme ils s'accordent tous à comprendre que leur corps ne leur appartient pas. Nous nous accorderons également sur de courtes descriptions permettant vaguement de cerner le personnage, mais cernant ici leurs traits principaux; les mineurs pouvant divaguer légèrement d'une période de sa vie à une autre. Quand aux traits de la schizophrénie cités plus-haut, ils apparaissent presque tous dans chacun des personnages; plus prononcés chez l'un, moins chez l'autre, voir absent dans de rares cas.

Trente-et-un, pour vous éviter de compter.
Enjoie.

Emulp qui est le réceptacle de ce cauchemars mental, a une personnalité résignée. Il est le seul à être parfaitement conscient du bordel qui se trame dans sa tête, mais se refuse à y remédier. C'est ce qui le caractérise principalement; un observateur neutre, expressif, empathique, une personnalité relativement paisible et normale, et probablement extrêmement rongé de l'intérieur, ce qui le laisse apparaître comme souffrant souvent de dépression et de dysphorie; ce n'est pas toujours le cas et, avec ses troubles de la concentration, il lui arrive très souvent d'oublier tous ses problèmes ou de se concentrer dessus.

Nous désignerons comme Dantès le plus dysphorique, intelligent, mais également caractérisé par son incompatibilité à ressentir des sentiments positifs ou du plaisir. Puisque sa vie est un immense océan sombre, il n'a de cesse de vouloir se venger des humains; et pour parvenir à ses fins, il est capable d'absolument tout. Cependant, il n'a aucun véritable haine à l'intérieur de lui; il s'agit là d'une vengeance collective, d'un sentiment omniprésent et obsédant, qui s'éteindra aussi vite qu'il est apparu.  

Puis nous parlerons de Seti comme rempli de haine; on pourrait le qualifier de penchant plus extrême à Dantès, excepté qu'il n'a aucune cible précise. Il est violent, dérangé, et se sent continuellement en danger. Pour remédier à ce problème, il est donc impossible pour lui de se passer de violence; il se doit d'éliminer ce qui l'entoure. Il ne ressent que des émotions frustrées et prend contrôle du corps à tout moment dangereux; il est épris d'hystérie.

Alois est un personnage prenant plaisir à observer et regarder le mal. Il n'hésite pas, pour satisfaire sa curiosité, à créer lui-même des situations négatives dans le seul but d'être amusé. Il panique très rapidement pour laisser place à d'autres personnalités; étant à l'intérieur plutôt jeune.

Phoebe est un personnage charismatique, qui chante relativement bien et utilise de ses sonorités vocales pour charmer. Il est extrêmement habile et adroit, parle bien et s'extirpe aisément des situations ardues. Il n'a pas vraiment de but précis si ce n'est d'errer, et a tendance à être parcouru de joie relativement souvent.

Cole est misanthrope au possible, et évite ses semblables. Il se cache en permanence et est extrêmement peureux; il refuse de parler et d'entendre. Il a le plein contrôle sur ses sens et semble dompter les hallucinations qu'il modèle pour se rassurer; il se crée une carapace d'illusions pour ne pas devenir fou.

Sloan se charge de prendre contrôle du corps à chaque douleur physique ou morale intense. Il est complètement catatonique, mais est parfaitement conscient de ce qui se passe autour de lui; et sa catatonie peut se briser lorsqu'une option de sortie se présente.

Wyatt est extrêmement jeune, et sait à peine marcher. Il est incapable de communiquer et s'émerveille sur absolument tout, et produit peu de son, ou aucun si on enlève les onomatopées. Facilement manipulable, il se comporte exactement comme un animal.

Lilith est un personnage relativement innocent. Bien qu'elle se frustre aisément et que ses colères, ou caprices, sont extrêmement incontrôlables et violents, si on ne la blesse pas, elle reste adorable.

Niklaus est une personnalité responsable, qui se charge de toutes les tâches concernant le travail ou la chasse. Il est neutre dans tout ce qu'il entreprend, objectif, vif, précis, intelligent; c'est là la personnalité la plus appréciable, brave et loyale. Il n'aime pas le Corps, et fait en général de son possible pour l'abîmer lorsqu'il n'a rien à faire.

Imhotep est un planificateur. Il passe son temps à s'enfermer dans des mathématiques et des calculs interminables; il a tendance à prendre contrôle du corps lorsqu'il passe trop de temps à attendre sans rien faire. Il calcule et réfléchit jusqu'à ce que sa tête ait une douleur si vive que Sloan doit en reprendre le contrôle.

Loth est un complice; il rejoint à peu près n'importe quoi et se donne corps et âme à la réussite du projet qu'il entreprend. Il se trouve relativement stupide, simple, aisément manipulable, et a tendance à prendre le contrôle lorsqu'il entend parler d'un grand projet; cependant, il sort également très vite du corps, le laissant dans des situations horribles.

Ollie est immoral(e). Étant une transgenre neutre (et un fieffé gredin), iel se vexera très facilement sur toute personne considérant le corps d'Emulp comme un homme; une personne vulgaire, irrespectueuse, hypocrite, et a une grande gueule qu'iel ouvrira classiquement sur tout le monde. On remarquera aussi sa compétence de taupe à l'égard d'à peu près tout le monde, d'agent double qui se complait dans sa situation; une personne manipulatrice, traître, mais aussi imposante et qui n'hésitera pas à user de ses compétences de combat, les plus développées de toutes les personnalités.

Polaroid est un personnage obsédée par un autre. Il s'éprit d'une cible, et la prend en une admiration morbide. Il le suit dès qu'il prend le contrôle du corps et n'a aucun trait de personnalité, il s'agit d'un fantôme suivant indéfiniment la personne choisie, sans expression, n'éprouvant du plaisir que par cette traque qui, si elle est trop longue, se finit par un meurtre ou un viol. Jamais il n'a assez de temps, cela dit.

Graal croit en l'occulte, les dieux, tout ce qui touche au surnaturel. Il se donne corps et âme dans des rites étranges pour obtenir la providence du ciel, et est complètement fanatique des humains. Il s'en approche d'ailleurs très souvent et leur est parfaitement docile.

Anselme est constamment fatigué. Il prend automatiquement le contrôle du corps lorsqu'il dort ou ressent une intense fatigue; il est narcoleptique et son seul but est d'obliger le corps à s'imposer un repos auquel il refuserait de se soustraire sans lui. S'il ne prend pas le contrôle car une autre personnalité a une emprise trop forte, la nuit sera cauchemardesque.

Anatole est une tsundere; en somme, un personnage colérique, narcissique, malsaine, mais qui devient affectueuse et molle par la suite, car à l'intérieur elle diffère de son image extérieure. Elle prend très rarement le contrôle mais peut le faire si un personnage provoque une attirance du corps. Succède souvent Zacharie.

Félix est un personnage chaleureux et constamment porté sur l'humour. Cependant, il est également risqué car il a tendance à se laisser aller sur des sujets extrêmement délicats; plutôt cynique, il a un humour très noir. Il n'a également aucune morale sur ce qu'il fait, quand il le fait.

Japhet est calme, posé, détendu. C'est un personnage presque amorphe, mais il sert d’exutoire au malheur ressenti par le corps. Il se fiche de tout et ne ressent jamais rien de négatif.

Jehan est ferme, sérieux, ambitieux, et a pour seul but de détrôner les plus hauts. Il est carré, réfléchi, hautain, et a une prestance certaine.

Fantôme est inutile. Sourd, muet, aveugle, c'est un simple corps sans vie. Il prend le contrôle quand la douleur est trop forte pour Sloan; au bord de la mort, et quand le danger est trop fort. Il est dur de différencier Sloan de Fantôme, car ils sont tous deux catatoniques, en réalité, Sloan a une conscience, et comprend ce qu'il se passe, là où Fantôme en est incapable. Sa particularité est d'être possesseur du corps pendant un long temps et d'y régner en maître.

Noah est une personnage snob, égoïste, raciste, malpolie, constamment à rabaisser les autres sans aucune raison. Elle a besoin de marcher sur les autres pour se sentir exister. Elle est hautaine, condescendante, et souffre d'un immense complexe de supériorité ; de plus, elle est irrespectueuse envers à peu près tout le monde et est atteinte, comme Félix, d'un grand cynisme. Elle aimerait instaurer une dictature au sein du groupe quelconque où elle se trouve, sous ses ordres. Elle a un ami imaginaire du nom de April qui l'accompagne un peu partout et qui est une grosse victime.

Scheherezade est un personnage étrange. Il est flou, et se considère toujours entre deux; il refuse de se donner un genre, et pose des tas de questions sans sens, simplement parce que cela brise la réalité.

Mami est une personnalité handicapée, persuadée qu’elle n’a que trois pattes, sans sa patte avant droite. Plutôt influençable, elle est empathique, mais assez têtue, et défend ses amis et ses idéaux sans réfléchir. Elle se fatigue à trop parler, et emploie donc un vocabulaire simple. Plutôt paisible.

Charond, tout le monde aimerait être Charond. Pasible, il n’a aucune conscience ou souvenir de ce qui se trame dans la tête d’Emulp, et n’a aucune fantaisie. Le seul danger est qu’il est parfaitement inoffensif.

Marie-Antoinette est charmante et séduisante, et donne au corps une démarche particulièrement attirante. Doucereuse, elle est également piquante, langue de vipère, et cruelle. Néanmoins, elle a un goût pour l’amour et tout ce qui en découle, ce qui en fait également une personnalité romantique. Touchée par des symptômes d'érotomanie, c’est-à-dire qu’elle est persuadée d’être aimée de quelqu’un, et ici de toute personne croisant son charmant regard en étant lui-même ou elle-même charmante.

Asterope est quelqu’un de parfaitement stupide, et inconscient. Très envahissant et tactile, il est assez paradoxalement affectueux de tous. Naïf et joueur, il s’entend très bien avec les enfants, avant qu’il ne les mette en danger brutalement et imprévisiblement pour en tirer du plaisir. Mal élevé et malpoli, il est aussi égocentrique et a un étrange goût pour l’inconnu.

Arche est persuadé d’être dans une histoire dont il est le héros, figé dans une légende. Il se comporte donc comme un protagoniste cliché : courageux, compte sur ses amis qu’il protège à tout prix (totalement imaginaires par ailleurs), ne tue jamais et pardonne toujours au méchant.

Rosenberg est très, très nerveuse : prudente et peu curieuse, elle essaie de comprendre et d’acquérir toutes les armes pour survivre. Coincée mentalement dans le passé du Corps, elle est persuadée d’avoir fait un voyage temporel (mais sa mauvaise estimation du temps lui fait croire que des décennies se sont écoulées)

“”Mazikeen”” est assez proche de Lilith, avec la différence qu’elle est toujours heureuse et pleine d’énergie : jamais rancunière, elle pardonne aisément, et, assez étrangement, appelle à la violence. Ne se plaint jamais et subit sans rien dire, et a des tendances masochistes assez bien cachées.

Charles est un menteur. Il ne peut physiquement pas dire la vérité; très créatif, il change cependant souvent d’avis car il a très mauvaise mémoire. Lorsqu’on le lui fait remarquer, il échafaude plus grand mensonge encore.

Philippe est une personnalité mentalement âgée, assez malsaine, qui a tendance à apprécier les enfants en bas-âge. Outre cela, il est facilement charmé et impressionable, mais est aussi assez vicieux et intelligent.

l'Empereur est la fusion de toutes les personnalités. C'est un cauchemar sans nom; chaotique, désordonné, incohérent, il ressemble plus à une succession de réactions sans aucun but, à un déchirement de la personnalité. Il arrive en cas de conditions particulières mais surtout lorsque les personnalités sont en conflit; ce qui demande des conditions particulières.



HISTOIRE
Comme tout bon sujet, Emulp avait pour roi quelque chose qui le dépassait totalement. Parents reproducteurs, il ne vécu pas la naïveté des enfants. Son corps avait toujours été étranger et douloureux, et il sentait toujours la peine allourdir ses épaules ; en soit, il n'a jamais vraiment été heureux. Ce n'était pas grave.
Il avait des tas de frères, sœurs, demi-frères, demi-sœurs, et sa famille se confondait dans la foule avec un air vague. Dans ses souvenirs, il en a toujours été ainsi. Une grande, grande famille tordue. Et lui, un chat pâle et sablé, moyen, sans pouvoir à la naissance. Quelque chose de peu remarquable, et, outre le fait que ce soit plutôt rare, assez inutile. Une petite queue adorable en plus, c'était futile et niais.
Le grand cycle de la vie emporta ses liens dans la guerre, qu'il perdit à tout jamais. Il y fut envoyé, parce que les expériences échouèrent à lui donner un pouvoir. C'était ce qu'on pensait. Après tout, qu'importe. Il ne servait à rien, alors autant lui apprendre vaguement en arrière-plan à se battre, et l'envoyer au front : s'il pouvait au moins prendre un ennemi dans sa chute, pourquoi pas ?
On l'avait casé dans un coin lors des entraînement, et envoyé précipitamment lorsqu'il n'était qu'un bleu. Il avait fini son entraînement, et l'expérience serait sur le terrain.
Un tas de chair qui n'avait aucune utilité : c'était lui.
Alors il fit ce pourquoi il avait été envoyé, parce qu'il voulait déjà mourir.
Très vite, probablement à cause du stress extrême, tout prit un peu plus forme. Les troubles, les oublis, les trous, le langage qui perd ses mots, sa logique perturbée, son équilibre, son épuisement. Tout se mêlait dans une dysphorie pathétique, accrue par la solitude dans laquelle il s'enfermait. Dans ce monde inquiétant, il était perdu, tellement perdu.
Et un à un, comme des membres rampant pour former un golem immonde et difforme, les autres apparurent.
Pendant qu'il se battait, elles déchiraient ses pensées. Une à une, il nommait une à une les petites gouttes de matière grise qui venaient salir la sienne. Lilith, Cole, Phoebe, et tous les autres.
Et il tomba face à ce chat-là. Qu'avait-il fait à celui-là ? Il avait survécu quelques années à la guerre, pour un sans-pouvoir. Pour un épuisé et un faible, c'était un exploi.
Et il y avait celui-là. Emulp ne comprit pas ce qu'il avait fait à ses pattes, mais il l'avait fait.
Ses pattes fondaient. Elles étaient dégoulinantes de peau et de muscles. Et c'est là que son pouvoir cria enfin. Le chat d'en face fondait à son tour, et, bien que la douleur déchirait trop Emulp pour qu'il s'en rende compte : son corps ne s'aggravait plus.
Son corps tremblait terriblement, quand il sombrait. Le chat d'en face fut facilement exécuté par ses camarades. Un adversaire terrible, puisqu'il faisait tout fondre : et lui, au sol, en faisait les terribles frais.
On le récupéra dans un coin, et on le soigna assez étonamment. Qu'en avait-on à faire d'un chat comme lui ? On rapporta son pouvoir, et si on en faisait un bouclier, il pourrait être très, très utile. Il n'aurait qu'à réverbérer les dégâts sur l'adversaire. Et si on le tuait, est-ce que sa peau pourrait faire une couverture encore ? Pouvait-on imiter les molécules qui composaient sa peau mutée ?
Et il en était rendu là. Déjà, il voyait le temps en fragments : on prenait de plus en plus souvent son corps. Horrifié par ses pattes, il tremblait trop souvent en les voyant : les scientifiques l'ont alors couvert de bandages et il se calma un temps.
Puis, on se rendit compte que plus on le couvrait d'artifices, plus il se calmait, et plus son pouvoir se stabilisait. Emulp ne comprenait pas que les chapeaux, les chaussettes, les nœuds étaient faits pour décorer : il pensait que les humains portaient tout cela comme des armures, quelque efficacité cachée pouvait certainement justifier leur nombre. Alors il se sentait plus fort.
Mais Emulp était aussi très, très fatigué. On lui prenait son corps, et quand il était lui, on prenait son temps. Il avait peur de retourner au front, aussi. Il voulait disparaître, mais il avait maintenant peur de mourir.
Il aurait aimé ne jamais naître.
On gardait sa cellule par un être factice. Un garde au pouvoir faible.  Rosenberg pris le corps, et passa outre : aucun pouvoir ne pouvait, après tout, l'atteindre. Perdue, elle s'en alla de ce terrible endroit. Mais la puce, elle avait oublié la puce.
Alors Cole se chargea de marchander avec le passeur.
Et Emulp fut libre, pour les quelques heures qu'il avait par jour. Mais il rencontra Alec. Emulp avait peur de ce qu'on disait sur ces serpents d'Ophéis, tous réunis par une trouille commune. Emulp avait peur des soldats, parce qu'ils voulaient, entre autres, le dépecer. Mais Emulp n'avait jamais eu peur de quelqu'un comme il avait eu peur d'Alec.
Une de ses personnalités, nouvelle, née de ce conflit-là, prit sa tête pendant quelques jours. Revenu à ses esprits, il se rendit compte que le souverain l'aimait à peu près assez pour ne pas le tuer, et tolérer sa présence.
Il pouvait survivre seul. Mais ce n'avait pas à être le cas, après tout.


IRL


GENS
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• Comment as-tu découvert le forum ? um
• Autre chose ? s-se
• Je souhaite avoir un parrain/une marraine pour mon premier rp. Si oui, qui ? qq
QUIZZ
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