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wake me up before you go go |ft.Charmant|

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Anonymous
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   Dim 22 Juil - 18:09


C'était une journée un tout petit peu particulière, principalement car ce matin, tu avais trouvé Lecter tout à fait ennuyé par ta présence, et te faisant comprendre d'un regard noir que quelque chose l'enquiquinait et que tu ne devais pas rester dans les parages. Une espèce de lien familial, certes dégradé et mourrant, mais toujours fonctionnel, tu supposais, qui restait fébrilement dans les parages comme les ruines d'un vieux palais qu'on aime à visiter que de par des obligations. Ce genre de journées se résumait à ce qu'on pourrait à peu près qualifier de pauses ou de vacances, durant lesquelles tu pouvais errer assez régulièrement, tu n'étais pas sûr de les apprécier pleinement. Elles rimaient avec : rester hors de la vue de Lecter aussi longtemps que faire se pouvait, car si il croisait ton regard enfantin perdu quelque part, il songerait à quelque corvée qui puisse polluer un maximum ta journée tout en t'entraînant d'une manière ou d'une autre, c'est-à-dire par un travail labeur aussi dispensable qu'ennuyant: assez pour que ce ne soit pas discutable, mais pas assez pour qu'on ne puisse en douter. Probablement quelque oscillation de sa courbe de motivation concernant l'avenir de son enfant, que tu observais assez peu régulièrement, mais assez visiblement pour être noté, malheureusement pour ta personne. Tu supposais que tu devrais profiter au moins de cette courte pause pour te rendre dans les endroits que Lecter t'avait interdit, parce que tu étais encore assez jeune pour être curieux, mais assez prudent pour ne pas te faire attraper.

Eh, que pourrait-il se passer de mal, à aller dans un endroit hautement radioactif, instable, alors qu'une chaleur fourbe et insupportable alourdissait péniblement l’atmosphère? Il n'y avait aucun nuage, que très peu d'ombre, et un soleil de plomb, qui faisait transpirer ton pelage lourd et sale. Tu n'aimais pas te laver, un peu comme ton parent, mais tu étais encore vivant, et lui plus vraiment, ton comportement en était donc assez anormal. De toute manière, tu songeais à la futilité de tels gestes sous ce genre d'endroits; à quoi bon après tout? La chaleur dissiperai tout effort pour te soigner un tant soit peu. Tu aurais réellement apprécié paresser dans l'étreinte chaude du soleil, mais, d'un autre côté, tu savais à quel point, si il te trouvait dans cette position, tu en entendrais parler. Avec une patience tordue, tu te rendis donc là où il était sûr de ne pas te trouver : le seul endroit où tu pourrais trouver la quiétude passagère d'une courte journée, pour pouvoir dormir un maximum avant que la nuit ne t'enserre dans ses griffes noirâtres. Eh, tu n'avais pas encore de compétition pour te causer de l'anxiété, tu étais le seul héritier; le seul petit cerbère qui grandissait et ce très bien, alors tu pouvais encore laisser le temps faire et ne pas te presser, même si dans la logique, c'était tout à fait stupide: tu étais encore bien trop optimiste pour faire face à la dure réalité du survivalisme des Caprae. Le meilleur, c'était toi : et même si il n'y avait que toi, ça restait toi, n'est-ce pas?

Le Centre était un de ces endroits profondément laid, et dans l'oeil d'un esthète comme toi, il l'était encore plus. Tu n'avais pas vu encore beaucoup de chose, mais les racines de cet endroit demeurraient tout à fait peu charmantes. Etait-il possible de créer un lieu plus détestable? Il empestait, de milles odeurs qui t'étaient hostiles et peu familières, et incroyablement haïssables de par leur simple existance; il puait le danger, l'insécurité, l'incertitude, comme dans un brouillon noir de confusion. Un capharnaüm de destruction, d'une laideur sans pareille et sans aucune trace de vie; avec une palette vide, des couleurs absentes, en soit, il ne t'intéressait que par la répulsion qu'il t'inspirait. Tu comprenais aisément pourquoi on t'avait interdit de mettre les pattes ici. Mais tu voulais contempler à quel point le monde était mal foutu. Un élan de dopamine motiva ton cerveau à te faire sourire : cette scène était vraiment une jolie esquisse de mort, de vanité, qui te faisait trembler tant elle était parfaitement peu élégante, mais quelque part, brillait de par son absence totale de charme et de séduction; une espèce de morbide lieu qui accueillait quelqu'un comme toi, sublimait tout ton être et montrait un visage étonnamment vivant au milieu de son ombre totalement morte.

On t'arracha à ta contemplation. Ces odeurs que tu avait prit comme un bouquet de fleurs entier et complet, étaient composées de quelques traces de vie. On venait de détruire ton délire de beauté. Tes épaules s’affaissèrent légèrement, alors que tu étais encore en plein dans le soleil et la chaleur bouffante : tu te retournais; qui étais-ce que cet idiot là?

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Anonymous
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   Dim 22 Juil - 19:14


La chaleur étouffante de la journée m'avais fait sortir de mon nids, après un bon repos. Il n'était pas question pour moi de rester dans la Jardinerie à attendre que le temps passe. De toute façon qu'avais-je à faire ? Il n'y a pas grand monde voir quasi personne qui avait vraiment envie de me parler. Bon il y avait bien notre guérisseuse qui souvent était de bonne humeur. Mais bon, elle ressemble plus à une enfant malgré son âge, elle est gentille et tout, mais j'aimerais bien être accepté par les autres comme elle le fait. Ce serait bon pour le moral mais bon, laissons les choses faire. La vie fait les choses de toutes façon que je veuille ou non que les choses changent, il y a des choses qu'on pas contrôler.
Si tel était le cas, alors je serais un pacha qui conviendrait parfaitement à mon nom.

Après avoir fais des signes de tête à mes camarades croisée sur le chemin, je m'engagea sur le chemin de sortit après être passé dans les ruines de la ville, tout en prenant soin de passer par le parking pour me rafraichir à la zone d'eau fraîche parfaitement désaltérante, avant de bondir en plein soleil à m'en griller le pelage. Et c'est d'ailleurs exactement ce que je ressentis quand ma tête ressortit enfin à l'air libre. La chaleur se reçu sur moi comme un coup en plein visage. Je ne dis pas que je m'y attendais pas, mais tout de même, une telle chaleur, ce n'est clairement pas agréable. A en réfléchir la seule saison encore agréable dans ce monde déchu c'est bien la saison des fleurs ! Sinon soit il fait vraiment trop froid, soit il fait trop chaud, c'est clairement énervant, mais on pouvait rien faire, alors autant faire avec. Se plaindre ne vas pas arranger les choses.

Je marchais depuis vraiment longtemps, le soleil ayant changer d'angle désormais, et de plus j'avais chaud, j'avais l'impression de presque brûler, fort heureusement j'avais mon chapeau, il fallait dire qu'il était fort utile celui-la, je l'aimais beaucoup !
Je reconnus ou mes pattes m'avaient emmener, cette endroit lugubre, je ne l'appréciais pas vraiment, mais c'était néanmoins souvent un lieu calme et couvert, et l'ombre des arbres me fit du bien comme pour mes pattes qui furent soulagé de marche sur l'herbe. Même si cela faisait un moment que je marcher sur de l'herbe, ici c'était toujours comment dire, un peu plus ombragé. Je pense qu'en rentrant je devrais voir la guérisseuse, elle a peut-être un baume pour les pattes ?

Donc, je reprends la ou j'en étais, je marchais tranquillement, quand je distinguais quelqu'un pas loin de moi dans la lumière du soleil. C'était un matou au pelage brun sombre et une petite queue touffue. Assez mignon dis donc, mais évitons de dire ça tout haut, ce serait idiot de se faire manger les oreille, surtout qu'a en juger la carrure, ce félin était costauds. Mieux vaut pas chercher des noises. Je marcha en sa direction tout en faisant exprès de pas être discret, je n'aimerais pas qu'on croit que je suis un ennemis, ce serait vraiment désobligeant pour moi !
Le félin ne tarda pas à m'entendre, et à la façon de sa réaction, il semblerait que je venait l’enquiquiner. Quels dommage. Sincèrement. Si j'avais su que j'allais ennuyer j'aurais pris un autre chemin, mais je ne suis pas dans la tête des gens. Il se retourna alors et mon regard croisa le sien de couleur dorée, me faisant presque penser au soleil. C'était assez captivant. Je fis encore deux pas avant de m'arrêter et je lui fis une révérence.

- Pardonnez mon intrusion, je ne voulais pas vous dérangez. Dis-je d'une voix sincère, puis je me relevais, pour le regarder à nouveau.J'étais de passage quand je vous ai vus au soleil, j'ai donc été intrigué. Gare à l'insolation par ce temps là ! Dis-je sur le même ton sympathique.

Je voulais lui montrer que je n'étais pas un ennemis, et à en juger par son odeur qui me parvint enfin, je sus que c'était un Caprae. Quand bien même j'étais un messager, je préférais être sur mes gardes, on ne sait jamais. Si il me dit de partir ou qu'il me chasse, je filerais comme le vent, je n'ai pas envie de me battre.
Non, sérieux, il fait vraiment trop chaud pour se battre, j'ai pas envie.

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Anonymous
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   Dim 9 Sep - 16:37


Up ~





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