J'étais allongée sur le dos, de mon petit coussin qu'on pourrait qualifié de légèrement moelleux. Je regardais le plafond de ma sorte de cage qui me servais de couche. Un plafond gris, sans couleur, sans rien. Je levais ma patte, qui fit tout de suite un éclat contrastant avec le reste. Moi le rose, le reste tout gris, fade, nul. Vraiment nul.
Je soupirais, levant les yeux au ciel.
Je me relevais ensuite, n'ayant quasi pas dormis de la nuit, pas le sommeil, mais cette fois il y avait autres choses. Je me souvenais de la bataille, des bruits assourdissant qui grommelait encore dans ma tête, des flash de certaines choses et le sang. Je n'avais pas vu autant de sang sur mon pelage depuis longtemps, et c'était pas le mien.
Je secouais ma tête et marchais, dans l'ombre encore, bien que c'était l'aube, le soleil ne c'était pas encore levé. Il ne tarderait surement pas j'imagine. Les autres dormaient et ronflaient comme des gros vers de terre. Autant sortir de cette pièce, et c'est ce que je fis, je bondissais sortant de la pièce, et me mis à bondir silencieusement comme les gazelles dans le long couloir froid et sans trace de vie.

Seule la lumière blafarde du levé du jour indiqué l'heure, et ou il fallait mettre nos pattes. La première chose que j'allais faire, c'était me rendre à la ménagerie. C'était le seul endroit que j'aimais dans ce monde enfaite. Le seule endroit ou j'avais l'impression que mes pattes touchaient quelque chose ou j'étais encore réel. Peut-être une partie de moi ? Ou peut-être parce que les chatons, à bas âge, ne comprennent pas grand chose car ils sont innocent, des pages blanches, qui ne font que sourire et que jouer. C'est ce que j'aimais. Mais ça ne restait jamais, puisque ils étaient vite tâchés d'encre noire et disparaissaient.

Sortant de mes pensées, je bondissais toujours dans ce couloir, le regard ne cessant d'aller de droite à gauche, quand je finis par me stopper nette devant une pièce. Je me tournais légèrement, et regardais. Il y avait une ombre, une ombre qui ressemblait à un félin dans cette pièce qui pourtant n'était pas vraiment aménagé. Mais avec encore le peu de lumière du matin, difficile à distinguer si ce n'étais pas une illusion du bordel de la pièce ou bien un chat.
J’avançais lentement dans la pièce et m'arrêtais. Difficile de rester sur ses gardes en étant constamment surexcité avec un pelage bien visibles. Surtout avec ma queue fouettant l'air.

- Il y a quelqu'un ici ? J'ignore quel ton avait ma voix, mais j'aurais parié que si un miroir était devant moi, j'avais toujours ce sourire avec mes dents et les yeux grand ouvert.

Les humains avaient encore emporté Suie avec une cage.
Ce dernier, toujours très trouillard sur les bords avait très peur de la où les humains allaient l'emmener.
À vrai dire, les deux seuls réel fois où il à été emmener par eux comme aujourd'hui était pour la première, l'emmener dans les laboratoires pour le modifier génétiquement en le privant par la même occasion de sa.mère et en second, pour l'emmener sur un champs de bataille où le sang et les cadavres régnaient en maître. Ce souvenir le fesait encore trembler de peur.

Mais cette fois ci, ils l'emmenère dans une pièce pas très grande, mais déjà plus grande que sa cage totalement ridicule.
Elle semblait aussi noir qu'une nuit sans étoile mais une petite fenêtre placé plus haut dévoilait plutôt des murs de couleur grisé.
Au sol était placé deux vieux matelas disposé chaqu'un contre un mur, ainsi que deux gamelles respectivement rempli de ce qui semblait être des croquettes et d'eau.

Ils ouvrirent la cage et sortirent plus ou moins délicatement Suie qui se débattait en couinant un peu sous l'emprise des mains humaines.
Aussitôt, ils répartirent laissant Suie seul au milieu de cette pièce pas très rempli.

-"Je... Je suis sensé faire quoi là... ?" dit il avec un ton presque inaudible.

Il ne comprenait pas ce qu'il fesait ici pour la simple et bonne raison que lorsqu'un humain l'emmène quelques part, c'est pour une raison, au laboratoire pour recevoir diverses piqûres où sur le champs de bataille tout simplement pour se battre.

Il décida d'attendre, se disant qu'ils allaient revenir pour le mettre sur une piste.

Après quelques minutes d'attente pendant laquelle il avait regarder la fenêtre, il entendit une voix derrière lui :
-"Il y a quelqu'un ici ?" demanda cette voix sur un ton indescriptible.

Il se retourna prudemment tout en répondant d'un ton calme mais pas non plus confiant :
-"O-oui, il y a moi,Su- HIIIIII !"
Il avait sursauté et limite hurlé en voyant les dents et les yeux se refléter, avec la lumière matinal, d'un félin situé en dehors de la pièce.
Il se rassura un peu en regardant un peu plus le félin dans sa globalité, il ne lui était pas un inconnu.
Ce gars, ou plutôt cette chatte était dans son groupe pendant la bataille.

Il souffla un peu avant de dire doucement:
"-Je... Heu... Hum... Désolé ... Euh .... D'avoir crié .... Comme ça... "

Up

C'était bien un félin, car apres mon interpellation, l'ombre bougeait. Je pouvais ressentir dans l'air une certaine frayeur. Et vue la taille, ce félin etait jeune. Nul doute. Surement un nouveau. Un chaton surement devenue monstre.

-O-oui, il y a moi,Su- HIIIIII

Il c'était retourné et à ma vue avait sursauté. En soit c'était quelque chose de récurrents, ca arrivait tout le temps. J'avais pris l'habitude, alors pourquoi suis-je étonnée? Peut-etre parce que il est jeune ? Peut-etre qu'il me fait encore penser à ces gentilles chaton qui ne distinguent pas encore le mal et le bien, ni ce qui est moche ou beau ,ce qui doit faire peur ou non. Ils n'ont pas conscience.
A le regardet ce félin ne m'est pas inconnue. Un pelage noir et blanc, des yeux bleu saphir aurait pu etre communs, mais ce foulard autour du coup change tout. Je l'ai déjà croisé, il n'y a pas si longtemps. C'etait sur le champs de bataille, le champs de la mort, les cris et les gargouillis des ennemis se noyant dans leur propre sang. Les craquement des os, des nuques, des vies eteintes.
Impossible d 'oublier telle chose meme pour le plus taré des félins. La guerre ne s'oublie pas.
On enfouis, on cache, les morceaux du passé, mais on n'efface pas ces choses.
C est impossible.

-Je... Heu... Hum... Désolé ... Euh .... D'avoir crié .... Comme ça...

Mes oreilles s'agite. Le petit félin a reparlé, je n'en avait pas très fait attentions. Plongé dans les souvenirs de la récente bataille, j'avais oublié ou j'étais et avec qui j'étais. Je levais les yeux au ciel, face à ces excuse. Pourquoi s'excuser ? Une fois que c'est fait, c'est fait. Je ne vais pas m'excuser aupres de chaque cadavre de mes ennemis que j'ai tué.

- Barf, j'ai l'habitude, inutile de s'excuser.

Je pourrais repartir, comme je le fait d'habitude. Je ne me serais même pas fais chier à répondre au félins. Mais son jeune âge me pose question, attise une certaine curiosité en moi. Ils semble froussard, et semble avoir du mal à se battre. C'est un nouveau j'imagine non ? Comment a-t-il fait pour survivre ? Face à des vétérans entrainé ? Peut etre son pouvoir ? Enfaite je ne sais pas. Mais je veux savoir comment il a fait.
Il est peut-etre plus robuste qu'il en a l'air ? Je m'assoie alors, ma queue fouette le sol, et de la poussiere se volatilise immediatement en l'air. Je penche ma tete vers lui, les yeux grand ouverts dans cette pénombre.

- Comment as-tu fait pour survivre sur le champs de bataille ?

Je l'oberve droit dans les yeux. Je ne le quitte pas. Je veux savoir comment il a pu survivre. Moi-même pour a premiere fois je me suis rendus compte tardivement que la mort avait ete bien plus proche qu'autre chose.

Up ~

J'archive ~
MP pour le sortir des archives (caserne).