Les marais. De puis combien de temps n'étais-je pas retourner ? La seule fois ou j'étais allée, ce fut mes premières mésaventures, coincée au dessus de l'eau menaçante sous la moquerie d'un certains Soldat, qui ne tarda pas à être mon premier amis dans cette nouvelle lieu. Malgré qu'on c'était dit qu'il était probable qu'on se croise au détour d'un lieu, je n'ai jamais revue Kaï, mais je sais qu'il est vivant, puisque que Mimosas l'avait aussi rencontré. Alors pourquoi les marais ? Pourquoi un endroit si sinistre et dangereux, un endroit ou ce n'était certainement pas la qu'une guérisseuse allait trouver des plantes, nécessaire. A vrai dire, je ne sais pas. Mes pattes m'avaient porté ici comme par instincts. Je marchais désormais sur cette herbe, dans cette légère brume, évitant certaines lianes mousseuse ou humides touché mon pelage. Attentive au moindre bruit, pourtant c'était le silence qui était présent. Un silence presque étouffant.
Mais une odeur me vint, mettant en alerte tout mes sens, les oreilles dressés haut, mes pattes s’arrêtèrent, mon regard glissant lentement de droite à gauche.
L'odeur du sang était présent ainsi qu'un odeur féline. Je m'accroupis légèrement et trottai à pas feutrée. Nerveuse. Un chat blessée, pour moi méritait d'être soignée, qu'importe la faction. C'est mon devoir. La seule vie que j'ai.
Je m'arrêta car l'odeur était très forte, c'était tout près, pas loin. Surement devant moi. C'est la que 'au détour d'un buisson près de l'eau dangereuse du marais, un tas de fourrure roux était allongée. Je bondis d'urgence en deux fois en atterrissant tout près de sa fourrure. Par instinct ma patte le toucha en le secouant gentiment.

-Hé est-ce que ça va ? Tu es blessé ?

Je regardais attentivement sa tête le moindre signe de conscience, ses yeux, le mouvement d'une patte. Seule sa respirations trahissait qu'il était vivant. L'odeur du sang était bien la, mais je ne savais pas si c'était le sien et je refusais de la bouger si il avait une fracture.

C'est avec soulagement que le félin réagit, car il prit parole :

-Je... Le Noireau ? Est-ce qu'il est... Tu....

Je le regarda incrédule avant qu'il ne finisse  par ouvrir ses yeux. D'ailleurs, c'était hypnotisant la couleur de ses yeux ambrée, leurs couleurs me rappelais les rayons du soleil d'une certaine saison. Je décida de reculer alors, pour lui laisser un peu d'air le temps qu'il revenait à lui et c'est la que je l'étudia plus attentivement. Il avait bien le pelage roux, mais foncée et plus claire par endroit. Il avait aussi sur le sommet de sa tête des mèches rouges foncé.
C'est la que je remarqua que ce félin possédait aussi des ailes, mais ce n'était pas des plumes, c'est tout ce que je pus constater. Elles étaient marrons et avait une forme familière. Enfaite je réalisa que ce félins avait des couleurs qui me rappelait quelque chose. Quelque que chose que j’appréciais et que j'avais vus. L'automne, cette saison que j'ai découverte ou j'ai vus mille couleur, les arbres ont revêtie diverses couleurs, comme si le soleil les avaient peints de ses rayons, mais maintenant les couleurs avaient disparus avec l'hiver. Je secoua ma tête et m'assis près du félin, si jamais il voulais se relever et avait du mal il pouvait toujours se tenir à moi le temps que ses idée soit à nouveau clair.
Je pris alors parole à nouveau d'une voix claire.

-Il n'y a personne d'autre à part toi et moi et surement quelques habitant de la nature qui dorment, et de rares papillons.

Je m'arrêta avant de dire plein de choses qui pourraient paraître insensé. Mais après tout c'était bien en suivant un si jolie papillons dans un endroit aussi triste qui m'avait conduit en ce lieu. Je m'alerta quand je venais de comprendre que je n'avais toujours pas analyser le félin, car il y avait toujours cette odeur de sang. Sans bouger le reste de mon corps, je tournas ma tête pour regarder le félins dans ses yeux.

-Dis moi es-tu blessé quelque part, de l'autre côté , car je sens un odeur de sang, et je suis guérisseuse dans ma guilde, je peux t'aider. C'est mon devoir.

A la fin de ma phrase, je le vis, je vis cela que maintenant, des larmes coulaient le long de sa visage, elles glissaient sur sa fourrure automnale.

Pourquoi n'ai-je pas vus ça avant ? J'étais tellement ailleurs à force de fixer ses yeux qui me rappelait le réconfort ? Ressaisi-toi Terra, ce félins est surement blessé, je ne sais pas par quoi il est passé !

Je m'allongea alors près de lui, pour lui tenir chaud. Après tout j'ignore combien de temps il est rester coucher, peut-être qu'il a encore besoin de repos. Pourtant c'est moi qui eu chaud rapidement à le regardais.

Étrange, ma fourrure d'hiver est trop puissante ?

Regardant l'eau du marais je lui déclarais :

-Enfaite je m'appelle Terra. Si tu as besoins de repos je peux attendre.

Le félins bougea, je m'assis, et lui fait de même, son pelage collé au mien. Je faillis sursauter en sentant sa patte sur la mienne, mon regard tournant instinctivement vers lui, pour ne croiser que ses yeux. Ses yeux si hypnotisant, pour je ne sais qu'elle raisons.

-Je crois que je suis blessé à la nuque... Au fait, moi c'est Aki...

Il y eu un silence, dans lequel ce fut comme si le temps était ralentit, mes pensées elles mêmes semblaient au ralenties, engourdies, distraites par quelque chose qui était centrée sur une unique chose. Je savais deux choses, je savais son nom, Aki. Je le prononça dans mes pensées, pour le mémoriser, ne pas l'oublier, pour je ne sais quelle raison, cela sembla important à mes yeux. A moi même.

-Je... Tu... Commença-t-il avant de s'arrêter.

Je sentis quelque chose cognait contre moi à force de le regarder, je me sentis nerveuse tout à coup et secoua énergétiquement ma tête subitement pour enlever cette effet de ralentit hypnotique. Aki était blessé à la nuque et je me devais de le soigner. D'une voix claire et souriante je pris parole :

-Ne bouge pas, je vais chercher ce qu'il faut !

Aussitôt dit, aussitôt fait, je me retournas, mais en marchant je m'emmêla plusieurs fois les pattes manquant parfois de tomber. Je pesta intérieurement contre moi-même, je me connaissais maladroite mais la c'est pire que tout !
Je finis par trouver ce que je chercher près d'un vieux tronc : des toiles d'arraignée ! En deux trois bond, j'y fus et commença ma récolte en mettant tout sur ma patte avant droit. Je revins vers Aki en claudiquant sur trois pattes, manquant encore une fois de tomber.
Je m'assis près de lui, et regarda la plaie avant de commençais mon travail.

-Je t'applique des toiles d'arraignée pour arrêter le saignement, mais si tu ne vois pas d'inconvénients, tu pourrais me suivre jusqu’à chez moi, dans ma guilde, j'ai tous les remèdes dans ma tanière. Je pourrais désinfecter ça.

Tout en appliquant les toiles d’araignées sur sa nuque, je ne cessais de lancer des regards vers lui nerveux. Je ne sais même pas si j'ai envie d’éviter son regard ou bien croiser le sien. Je ne comprends rien de ce qui m'arrive, je me sens étrange.

Toujours attelait à ma tâche, je sentis quelque chose de doux et chaud contre mon épaule, me faisant arrêter tout mes gestes. Je tournas légèrement ma tête, pour voir sa tête contre mon épaule. Je tourna peut-être un peu brusquement ma tête à nouveau sur ma tâche. Mais je sentis une forte chaleur en moi augmentait. Je ne suis pas malade pourtant ? Je n'ai pas de fièvre, je comprends pas.
Nerveusement tout de même je lui posa une question :

-Heum... Dis moi, tu cherche par hasard un endroit ou dormir ? Tu pourrais rester avec nous, chez les Caméléons ?

Intérieurement, je ne cessais de me répétais en boucle qu'il dise oui, je voulais absolument qu'il vienne avec moi, pas que pour le soigner, mais je voulais qu'il reste dans la guilde, je voulais le connaitre. Je ne voulais pas qu'il disparaisse. C'est comme si cela ne pouvait être autrement, ce ne devait pas être autrement.
Après quelques instants, je venais de finir ma tâche.

-Ça y est ! Ton sang ne s’écoulera plus, on a plus qu'a désinfecter chez nous ! Déclarais-je souriante.

Pourtant malgré ça, je n'avais pas envie de bouger, je voulais rester la, juste maintenant. Que le temps même s'arrête pendant un court instant si il le faut. Ma tête se leva vers le ciel, et malgré les arbres, je pouvait distinguer le soleil de ce ciel d'hiver. Il n'était pas encore couché, il était encore loin on pourrait dire, mais il fallait compter le fait de rentrer à l'Oasis. Avec une pointe de regret en moi je renonça.

-Aki.Je fis une pause, un silence, car il me semblait briser un silence qui pour une fois j’appréciais. La ou nous habitons, il y a du chemin, est-ce que tu penses que tu peux marcher ou bien on attend encore un peu ?

Il se passa un moment de silence qui sembla durer, mais le soleil ne bougeait pas de place. Peut-être que lui aussi voulait que le temps s'arrête pendant un moment ? Puis je sentis la chaleur sur mon épaule disparaître et sa voix résonna dans le temps.

-Je crois que je peux marcher...

Je le regardais, comme lui me regardais, toujours dans les yeux, comme si le regard semblait parler, dire quelque chose. Voir quelque chose de plus puissant. Je ne dis rien pendant un moment, à nouveau. Puis la pensée de rentrer au camps au plus vite se fit dans ma tête, connaissant les dangers de ce lieux surtout quand le soir arrivait.
Je me leva alors en douceur, et me plaça à ses côtés, nos fourrures emmêlées.

-Tu peux t'appuyer contre moi pendant le trajet ! Lui dis-je clairement et souriante, comme à mon habitude.

Puis je pensais a ce que Aki, ne connaissais pas, et tout en marchant doucement, je lui déclaré emerveillé :

-Tu vas voir, la ou nous allons, c'est un très belle endroit, on a de l'eau et il fait bon même en hiver ! La plupart des chats sont sympathiques, même les adultes un peu grognon. Dis en rigolant sur la fin.

C'est vrai je me rappelais de mon arrivée, les adultes étaient si barbant à mes yeux, si ennuyeux, avec leurs ordres, leurs avertissement. Ils ne jouaient jamais et ils étaient toujours sérieux. Pourtant j'avais appris à les connaitre à force de soigner certains, ou une petite visite pour vérifier qu'il n'y avait rien d'anormale. J'avais appris à les connaitre, chacun avait son histoire. Et j’espérais montrer tout ça à Aki, j’espérais que si il voyait la beauté du lieu, les chats sympathiques, il resterait chez les Caméléons. Ils les intégrerait à part entière.
Parce que au fond je voulais qu'il reste, si il partait, rien que d'y penser, j'avais l'impressions d'un vide. Le même vide quand je pense à ma vie d'avant la mutations. C'est a dire que le noir. Ne pas savoir, être perdue sur une chose dont notre patte ne pourras jamais revoir, n'y même toucher.

Le temps passait à une vitesse que je n avais pas prévus. Car en effet le soleil commençait déjà son ascension de disparitions, avalée par la terre à mon grand désarrois. Pourtant je gardais allure mais commençais à m'inquiéter avec la nuit arrivant à grand galop. La nuit dans cette endroit, dans la nature c'était dangereux. Déjà en plein jours c'était parfois horrifiant alors en pleine nuit. Je pense même que ça ne m'était jamais arrivé d'être ainsi en pleine nuit.
Ha si une fois mais c'était différent, j'étais au ruisseau avec Lune. C'est d'ailleurs la que je l'ai rencontré et j'en suis heureuse de l'avoir rencontré. Et même si nous étions en pleins nuit et les dangers nombreux, les nombreux posté de garde Felinae n'étaient pas loin. Hors ici il n'y avait rien du tout. Tout en continuant de marcher je vis sur la gauche, dans le sable du désert encore chaud, une étrange chose ou les rayons du soleil semblait rebondir. Pourtant je continua ma route inquiète et pour une fois je n'étais pas distraite.
Mais la voix d'Aki résonna, elle semblait d abord lointaine avant de se rapprocher de plus en plus. Comme si elle remontait à la surface de l'eau. J'étais trop souvent songeuse dans ma tête et en avait oublier tout ceux qui étaient autour de moi. Cela ne me ressemblait pas. Pas d'être inquiète au point d'être comme je suis.

- Je doute que tes amis soient près d'ici. Et si on passait la nuit ici ?

Je m'arrête un peu trop brusquement à mon goût et me retourna avec vivacité vers lui le regardant avec un drôle d'air à ceux qu'il venait de dire car mille choses pouvaient bien subvenir nous attaquer à tout moment.

-En pleine NUIT ? Dehors et loin du camp ? M'as c'est dangereux !

Mais mes yeux quittèrent son visage pour observer le ciel ou les premières étoiles arrivèrent. Il fallait pourtant bien l'avouer, la nuit arrivait et rester dehors serait une grave erreur surtout à cette endroit. Pourtant la structure étrange ne permettait pas une cachette adéquate. Il fallait y remédier. Je regardai dirigea vers le entrée de cette structure à l'étranger matière et plongea mes pattes dans le sables. Il y avait forcément des graines emmener par le vent. La brise constante l'indiquer. C'est une chose que les Chats adultes avec de l'expérience m'avais dit. J'activais mon pouvoir à une dose moyenne et sentit le liquide verdâtre s'engouffrer dans le sol.
je finis par me retirer et retourna auprès de Aki, assise près de lui. Mais me rendant compte qu'être inquiète de la sorte ne m'étais jamais arrivé. Cela ne me ressemblait pas. Mais pourquoi étais-je inquiète autant ? Pour lui ? Je sais que j'avais peur au fond que quelque chose survienne et en nous attaquant face disparaître Aki sans qu il n'ai connus quoique ce soit d'autres. Peut-être ma nature de guerrisseyse me faisait cela de vouloir à ce que il n'y arrive rien.
Puis plus calmement tout en regardant le sol je pris parole.

-Desoler pour avant, je suis un peu nerveuse la nuit. Puis je releva ma tête vers la structure étrange. Regarde bien !

Au bout d'un instant des plantes vertes commencèrent à sortir du sols, continuant leurs ascension et rampant sur la structure tout en se multipliant par tige. Puis vint les fleurs qui commencèrent elles aussi à sortir. Il n'y avait plus qu'un rideau de fleur qui se dressait à l'entrée.

-Et voilà ! Cache et l'odeur masque par ces fleurs ! Lui dis-je d'une voix heureuse.

Je me leva alors mais chancela. Les conséquence de mon pouvoir se ressentait car je sentais la fatigué me subvenir mars grande vagues. Je le regardai encore une fois.

-Du repos nous ferais du bien une fois à l'intérieur.

Je le regardais en souriant malgré la fatigue et une tête qui commençait à avoir quelques léger vertiges.

Aki se leva, et je pus tenir appuie sur lui, ce qui me permettait de tenir debout au lieu de m'écraser. On rentra dans l’abri,sentant les plantes qui couvraient l'entrée passer sur mon dos. L'intérieur avait l'air confortable et je n'avais plus que une hâte c'était de me reposer, mais j'avais malgré tout peur que l'on nous attaque par surprise, ne serait-ce que par les Soldats. Les vrai, pas les faux.
On finit par s'allonger dont je me coucha directe, et sentit, le pelage chaud de Aki tout près de moi. Sa fourrure me chauffais déjà, par ce temps hivernal qui ne semblais plus vouloir s'en aller. J'avais hâte de voir la saison suivante, celle que je n'avais pas encore vue, la saison des fleurs. J'entendais Aki émettre un ronronnement calme et doux, qui me faisait doucement fermer les yeux de ma fatigue. Mais je rouvrit un peu les yeux pour le regarder.

-Bonne nuit. Chuchotais-je avec un sourire.

Je reposais ma tête sur mes pattes et mes yeux se refermèrent doucement, une nouvelle fois bercée par le doux ronronnement d'Aki. Cela me faisais bizarre de dormir au côté d'un autre chats, de sentir une chaleur rassurante, moi qui avait l'habitude de dormir seule dans l'antre des guérisseurs, ne parlant pas beaucoup avec la nouvelle guérisseuse. Cela faisait du bien. Ça ne réchauffait pas que mon corps, mais aussi autre chose, à l'intérieur de moi.
Les bruits autour de moi, commencèrent à s'estomper, jusques ne plus rien entendre, à part un silence. J’ouvris les yeux, pour y voir un soleil brillant dans un ciel bleu et une prairie qui semblait infinie, remplit de fleurs et de papillons au multiple couleurs que je me mis à pourchasser en courant sans fatigue, dans cette prairie verte.
Je rêvais mais ça je ne le saurais qu'a mon réveil.

Je fus tout doucement ramène à la réalité, loin des rêves quand je sentis qu'il manquait quelque chose à mes côtés. Il manquait quelque chose de doux, de rassurant, de chaud. Et cette odeur étrange, ça n'avait rien de normal. Mes yeux s'ouvraient doucement, clignotant pour me familiariser à la pénombre de la nuit. Je voulais voir Aki en tournant me tête mais seulement voilà il n'y avait personne. Une litière vide de vie. Mes oreilles se dresserent instantanément et mes yeux s'ouvraient en grands. Je me leva cette fois-ci parfaitement réveillé.

-Aki ?!

Je sortis vite fait de l'antre éphémère que l'on c'était faite pour dormir et passa en trombe. D'ailleurs ma patte se pris dans la végétation que j'avais fait pousse ultérieurement dû sûrement à ma maladresse habituelle.
je percutant légèrement quelque chose de doux et d'une odeur déjà qui me semblait familière.

-Aki ! dis-je rassure de le voir.

Mais sa mine semblait inquiète, il semblait pense à quelque chose de lointain, quelque chose l'inquiétant vivement. Je tournais ma tête dans la direction qu'il regardait en avança de quelque pas. Au loin il y avait quelque chose de jaune orange voir même blanc qui briller fortement. Tout comme cette odeur étrange que j'avais l'impression que mes poumons ne supportait guère. Cela donnait envie de tousser. Mais qu'est-ce que c'était ? Une étoile tombe du ciel ? Pourtant j'y voyais des silhouette autour mais je n'arrivais pas à percevoir ce que c'était.

-Aki, qu'est ce que c'est ?

Je pense qu'il doit savoir vu son expressions, ma question va peut être lui paraître ridicule, normal il e sait pas que je suis amnésique de tout et que je ré apprends toujours de la vie. D'une chose que j'avais du connaître dans le passé mais que j'ignore même qui j'étais.

Aki ne tarda pas à me répondre, mais dans son regard, dans sa voix, il y avait plus que de l'inquiétude. Mais j'ignorais au fond ce que c'était.

- Le feu Terra... c'est un feu...

Je sentis les pattes douces de Aki se resserait sur moi, chaleur rassurante. Un peu comme si on se sentait soudainement invincible. Rien qui peut nous arrêter. Mon retard se reporta dans le lointain. La ou on pouvais y voir le feu comme me l'a dit Aki, j étais obnubilé par cette chose. Cette vive lumière qui semblait danser dans la nuit. Et ces silhouettes autour que je ne pouvais distinguer, j'avais envie de savoir ce que c'était et d'où venait le feu ? Est ce que nous aussi les chats pouvons faire ça ?
Je sentis les pattes de Aki se resserait encore plus sur moi. Je portai mon regard à lui. Il me regardait. Et dans ses yeux je pouvais voir l'étoile brillante qui brillait dans le lointain. Le feu, cette petite lueur qui se reflétait dans ses yeux auquel on pourrait s'y noyer. Cette impressions de ne plus pouvoir détacher son regard, pour je ne sais quelle raison. Mais il semblait inquiets, vraiment inquiets. Je le regardai pendant un moment, puis mon regard se riva à nouveau dans le lointain à cette larme de soleil. J'avais l'impression que ce feu pouvait à tout moment devenir une vague, quelque chose de grand et de puissants. Puis tout près de moi, si près que je sentais son souffle, si près de mon museau, que ma respiration s'arrêtait pendant un bref moment. Mon coeur semblait avoir loupé un battement. Peut-être à cause de la situations.

-Nous devrions partir je pense...

Je ne répondis pas toute de suite. Je l'avais entendu, mais c'est comme si malgré ma conscience je ne pouvais émettre un mouvement ou même un son.
Au bout d'un instant je pu à nouveau être maître de moi même. Je lui lançais d'abord toujours le regard rive que la lumière, hypnotisé.

-Non, attends pas encore.

Je me levais alors, debout sur mes quatre pattes et tournais ma tête en direction d'Aki. J'étais déterminé à en savoir d'avantage sur cette lueur et énormément curieuse. Et savoir ce que c'était. Qui étaient autour.

-Il faut que je vois ça de plus près.

Puis je regardais à nouveau face à moi et commençais à marcher tout droit, en faisant le plus attention ou je marchais, en me baissant pour ne pas êtres vus et le plus lentement possible. Les feuilles de certains arbustes touchais mon dos. Et je sentais sous mes pas la terre fraîche. Des bribes de voix d'un langage que je ne connaissais pas ce fit entendre. Je n'avais même pas regarder si Aki m'avais suivis. Après tout il semblait si inquiets. Je tournais ma tête. Mais derrière moi c'était l'obscurité et le silence hormis ces voix. Je regardais à nouveau devant moi. Bizarrement sans sa présence je le sentais soudainement vulnérable. Comme si je venais de sortir d'un abris ou les ennemis pleuvaient tout autour. Je recommençais ma marche vers ce feu et suivit le bruit des ces étranges voix. Vint ensuite un autre bruit. Un bruit de bois qui se faisait lentement manger. Les voix étaient désormais fortes, elles étaient très proches désormais. Je devais être très proche. Je plongeais alors dans un arbuste et sortit tout doucement ma tête, et regardais hébété ce que étaient ces silhouettes.
C'étaient des Humains. Tous assis autour du feu. Je pouvais maintenant clairement le voir. Il dévorait ardemment les branches de bois que j'étais les humains. Des étincelles jaillirent. Une brise soufflait dans ma direction, je sentis la chaleur du feu et quelque étincelle toucheront mon museau. C'était chaud. C'était brûlant. Mais j'étais hypnotiser par cette flamme. Par ce feu. Cette chose qui comme le soleil chauffait.

Je commençais à avancer vers ce feu, ignorant tout autour, avant de sentir qu'on me tirais en arrière. M’éloignant de la lumière chaude et qui semblait rassurant, pour me rapprochait des ténèbres et du froid. Quelque chose m'entourais, c'était des pattes douce comme quand on touche les plumes, et à nouveau cette odeur rassurante. Le feu était toujours la mais je ne sentais plus sa chaleur. J'en ressentais une autre. Différente, mais une chaleur plus que rassurante. Calmante et protectrice. Doucement le feu semblait moindre, et je commençais à nouveau à regardais autour de moi, laissant le feu aller derrière mes pensées. Il devenait plus qu'une moindre poussière sans but. Puis la voix résonna, la voix déjà bien familière, la voix dont je m'étais hypnotise dans le regard, et qui semblait beaucoup mieux qu'un feu.

-Ne t'approche pas trop du feu Terra. Il peut être rassurant, chaud et doux mais il pourrait prendre ta vie en moins d'une seconde. Je ne veux pas te perdre...

Je ne bougeais pas, je ne répondis rien, mais je regardais le feu. Avec une certaine pointe de colère. C'était juste un beau piège. Un piège délicieux et malicieux qui attirait. Qui était attirant pour qu'on s'approche toujours plus jusqu’à ce que l'on soit trop près pour faire demi-tour et qu'il nous entoure de ses longues patte flamboyante jusqu’à ce que nous aussi on devient une lumière dans le ciel. C'était injuste, mais si ça vient des humains, que pouvons-nous faire ? Ils sont dangereux, alors forcement ce qu'ils font doit être dangereux.
Puis de bruit caverneux et lourd semblaient s'entendre te se rapprochait, ne sachant pas je tournais ma tête vers Aki, je sentis son corps se raidirent et dans ses yeux rétrécis, il semblait inquiets. Je me mis à m’inquiéter sous le sol qui vibraient, à chaque pas caverneux qui s’abattaient. Ne sachant pas d'ou ça venait, je me mis debout griffes sortis regardant tout autour, prête a savoir d'ou venait ce monstre. Puis une patte géante s'approcha dangeureussement de nous, pris de peur et panique je feulais avant de griffers cette chose qui recula rapidement avant de hurlais. Par ce moment ultime, je poussais Aki avec ma tête.

-Va t-en ! Droit devant COURS ! hurlais-je.

Le poussant tout en courant, disparaissant dans la broussaille, disparaissant dans la nature, pendant que le monstre hurlait. Il valait mieux partir le plus loin possible avant qu'il nous retrouve et qui sait ce que le monstre ferait ?

Aki avait finis par être à mes côté, on courait dans une même foulé, nous éloignant de plus en plus du danger. Les voix s'éloignaient, comme le crépitement indomptable de la flamme des humains.

-Ne t'arrête pas...


Je ne répondis pas tout de suite, mais nous continuons toujours à courir entre les nombreuses fougère et la végétations luxuriante de cette étrange lieux. Ce lieux ou il semblait que les rencontre que je faisais était bien plus. Je me souviens de Kai, il avait tout changer et maintenant Aki.
Et bien que je viens seulement de le rencontrer, je le sens, ça va être bien plus. Je ne saurais comment l'expliquer, mais quelque chose m'a marquer. Je ne sais quoi, je veux juste qu'il reste et pas qu'il m'échappe d'un coup. On finit par ralentir, mais nous courons toujours, en levant mes yeux je vis que le ciel prenait une nouvelle teinte colorée et jolie. Une nouvelle couleur de feu qui remplissait le ciel, faisant disparaitre le ciel noir. Seul subsistait quelques étoiles les plus lumineuses.
Je me sentis alors un peu fatigué, courir et l’utilisation de mon pouvoir. Le peu que nous ayons dormis m'avait juste un peu aidé. Vivement que l'on soit rentrer.
C'est alors que je sentis Aki qui me soutenait d'un côté et cela m'aida. J’espère juste que ca ne le dérange pas et qu'il n'a pas mal, après tout il était blessé avant ! C'était moi la guérisseuse !

On finit tout de même par s'arrêter, histoire de respirer et surtout que maintenant face à nous se tenait le désert. Plus besoin de courir, on n'avait pas de poursuivant, surement semés depuis le temps.

-Où sont les tiens dans cette vaste étendue de désert ? Tu as besoin de repos Terra... Emmene moi près d'eux. J'ai fait mon choix. Je suis prêt à vous rejoindre... Je n'ai jamais eu vraiment de famille et tu es la seule qui m'ait accueilli dans ce monde si hostile... Je ne veux plus jamais être séparé de toi... On se connait à peine mais je suis sûr qu'on sera des amis inséparables...


Je tourne ma tête vers Aki qui me regarde déjà et lui sourit. Je suis contente, il veut vraiment venir avec nous et lui aussi doit sentir le fait qu'on sera inséparable. J'ai hâte de tout lui montrer ! Puis je sentis une nouvelle chaleur. Pas celle du désert,a lors je jeta mon regard vers la nouvelle source de chaleur et vis le soleil se levait.
C'était beau, c'était merveilleux. Un jour nouveau se levait et il avait l'air déjà merveilleux.
Je regardais à nouveau Aki en lui souriant.

-Dans ce cas allons-y !

Puis nous commençons à marcher ensemble côtes à côtes dans le désert, jusqu’à rejoindre l'oasis, nos empreintes s'effacèrent derrières nous sous la légère brise.