Le soleil était déjà levé, mais le ciel était toujours sombre. Plusieurs Felinae était déjà levés, chacun à son poste. Mais moi, je ne faisais rien. J'étais couchée sur mon ventre, regardant les chats défiler devant moi. Je venais d'arriver il y a quelques jours, à moitié morte, la famine et la fatigue m'avaient envahis, et c'était cette guilde me réanima et me redonna force. J'avais après juré de les aider, en faisant partie des défenseurs. Mais je n'avait aucune idée que ça serait aussi...Ennuyant si j'ose dire. La chaleur était étouffante, et je ne pouvait plus supporter de rester immobile à observer les autres passer.

Je me lève, puis m’étire. Je jette un petit coup d’œil à mon entourage, je ne connais pas encore beaucoup de chats, mais peut-être qu'avec le temps je me ferais des amis?

Des amis, mais oui c'est ça.

Je secoue ma tête en essayant d'oublier mes pensées. Je reste debout un instant, avant de décider de changer ma couleur à celle du paysage autour de moi, des couleurs un peu sombres, mais on doit faire avec ce qu'on a, pas vrai? Je commence à mettre une patte après l'autre, à marcher en me traînant, avec un rythme assez lent. Ce n'est pas la peine de se hâter, il n'y a rien qui me presse. Après quelques minutes, je ne fais plus attention où je vais, je laisse mes pattes faire tout le boulot, après tout, ne faut-il pas faire confiance à son instinct? D'accord, c'est une excuse mais bon, je n'ai pas la force de me concentrer sur le chemin, je n'ai pas la force de faire quoi que ce soit mais avouons que c'est tout de même mieux que de rester allongé une journée entière sans rien faire.

Soudainement, je capte une odeur bizarre. Je m'arrête, puis lève mon museau au ciel, essayant de me concentrer. Je n'avait pas encore bien appris les odeurs de chaque guilde, et ça ne m'arrangeais pas maintenant. Après avoir abandonné mon idée, j'essaye de trouver un endroit ou je pourrait me cacher. Mais il n'y a que des fleurs, et de l'herbe......Des fleurs? De l'herbe?

Cet endroit semble vouloir reprendre vie. Ma mère m'avait bien dit que les humains avaient tout ravagés, que tout n'était que cendres et ténèbres, mais voilà que je fais la connaissance de ce terrain. Maintenant que j'y pense, je crois bien que j'ai entendu d'autres chats des Felinae en parler, je devrais faire plus attention la prochaine fois.

S'il y a une prochaine fois...

J'entends des pas venir ici. Je cours vite près d'une fleur, et m'accroupis en copiant sa couleur vive, et je ferme mes yeux pour ne pas me faire repérer.

Pitié faites que ce ne soit pas un soldat, pitié faites que ça ne soit pas un soldat...

Toujours accroupie, ma respiration s'était ralentie. Je n'avais toujours pas ouvert les yeux, évidemment. Je ne voulais pas que ce ce chat se rapprochait devinait ma présence, bien que mon odeur devait être présente, cela ne servait à rien, je l'avoue, mais au moins mon emplacement restera secret! J'essayais de me concentrer sur ma couleur, sur la couleur de la fleur, sur ce si beau paysage que j'avais vu, afin de me calmer et d'essayer d'oublier le potentiel danger qui rodait près de moi.

Il n'y avait pas de vent, tout était sec. Et rester dans la même position, au sol, pratiquement aveugle avec seulement mon nez et mes oreilles qui pouvaient me permettre de savoir ce qui se passait. Des pas se firent entendre, plusieurs pas, on aurait dit que quelqu'un courait dans cette plaine.

J'aurais fait pareil si je n'étais pas aussi froussarde.

Soudainement, tout bruit s'arrêta, et tout redevint silencieux. Je pouvais entendre le chat devant moi essayer de renifler l'air, il...Ou elle? Je ne savais pas distingué, car tout ce que je pouvais sentir était son odeur, ainsi que l'odeur de la peur. Se dégageait-elle de moi?

-Si y'a quelqu'un, qu'il se montre, et vite s'il vous plais ??

Une voix assez aigu avait pris la parole, c'était donc une femelle. Elle ne se sentait pas à l'aise, je pouvait le sentir. Elle attendit un moment, debout, à quelques mètres près de moi. Puis se remit à marcher, en ma direction. M'avait-elle repéré? Je n'ai pas eu à me poser des question plus longtemps, car cette dernière avait décider de s’asseoir près de moi-enfin, de la fleur je suppose. Sa queue effleura la mienne, ce qui me causa à bondir, mes poils hérissés. Je me suis rendu compte après que j'avais crié, je ne pus m'empêcher de frémir et d'ouvrir mes yeux.

J'aperçu une chatte, plus grande que moi sans doute, son pelage noir mais avec de légers reflets bleus. Ses yeux quant à eux, était violet.Elle possédait aussi une des ailes blanches sur son dos. Une pensée vient à ma tête qui m'amusa.
J'étais toujours déguisée, mais mes yeux eux restaient bleu, et si elle n'avait vu que mes yeux entrain de la fixer au beau milieu de nulle part?

Je l'observais pour un instant, puis décida de prendre ma couleur naturelle. Elle ne semblait pas être une menace après tout, peut-être faisait-elle partie des Caméléons?

Peut-être avait-elle vu mon frère?

Cette question me fit frissonner. Je remua ma tête, essayant de me convaincre que c'était impossible. Puis je pris la parole:

-Que fais-tu ici?

Je ne pouvais m'empêcher de le dire d'un ton assez...Hautain et froid, mais je n'était pas aussi sure, peut-être était-elle une soldate? Envoyée par les humains pour vérifier ces territoires? Si c'était le cas, je me battrais pour qu'ils ne détruisent pas cet endroit.

J'attendais la réponse de la femelle ailée. Tout en la scrutant de haut en bas. J'avais constaté qu'elle avait des oreilles un peu petite que la normale, mais le reste de son corps était fin et avait l'air fort. J'ai aussi remarqué qu'elle était un peu petite, mais je suppose que c'est à cause de ma taille, pas la sienne. J'ai aussi jeté un petit coup d’œil au paysage autour de nous. Toujours pas de vent, et le soleil continuait de nous harceler avec sa chaleur, mais les fleurs colorées, l'herbe fraîche...Je ne pourrais jamais oublier cette vue, on aurait dit un monde d'utopie. Sans humains, sans problèmes...Evidemment c'était impossible...

- Je pourrais dire pareil ?... hein. Sinon je m'appelle Poussière d'étoile et .. toi ? . Si tu a peur que je sois une soldat rassure toi je suis une caméleonne !! Veux être ton amie a moins que tu ne veux-le pas  !!

Je l'avais oublié celle là.

J'avais envie de lui feuler dessus, mais avant que je ne puisse avoir la moindre réaction, elle se leva et se dirigea vers un rocher, puis s'allongea on s'étirant. Cela ne fit qu’aggraver ma colère. Elle se prenait pour qui elle? Je fis sortir mes griffes, et failli griffer le sol, quand je repris mes esprits.
Elle s'était à présent levée, puis m'approcha avec un sourire...Sadique? Bref c'était un sourire qui n'avait pas du tout l'air amical. Cette "Caméleonne" avait tout d'un soldat sans cœur- Bon, j'exagère un peu,je sais. Mais tout de même elle me donnait envie de juste griffer son museau et de courir loin, très loin.

Je m’étirais, puis je me suis levé à mon tour, mon regard ne quittant pas celui de la femelle noire. Je m'approche d'elle, puis je fixe ses ailes intensément. Je leur donne une petite tape, et une plume blanche en sort. Je la prend, puis la pose sur la tête de Poussière d'étoile. Me rappelant sa question, je décide de prendre parole:

- Ce que je fais ici te regardes, bien sur, c'est évident!

Je ferme mes yeux un instant, sans les rouvrir je reparle:

-Candle, mon nom est Candle.

Puis je souffle sur sa tête, ce qui fait tomber la plume. Je ne sais pas ce qui me prend, mais ça m'amuse. Après tout je suis encore une chatonne, non? J'ai le droit de m'amuser moi aussi, même dans un monde sombre ou seul la survie est autorisée.
Je me retourne , je n'ai pas besoin de voir le visage de la chatte ailée, elle est surement en colère, surement....

Je commence à marcher vers un tas de fleurs, puis m'allonge près d'eux sans les écraser, et je m'amuse à changer ma couleur, tout en faisant attention à ne pas rester bloquée sur l'une d'elle.

J'étais toujours entrain de m'amuser à changer de couleur. C'est drôle, toutes ces fleurs, certaines se ressemblent, certaines sont uniques, mais elles sont toujours l'une de l'autre. Une pensée me vint à l'esprit: Les plantes peuvent-elles penser? Peuvent-elles avoir des sentiments? C'est bizarre quand on y pense. Je me demande, est ce que si nous étions des fleurs, la vie serait-elle plus facile? Ou au contraire, deviendrait-elle pire?

Ma tête commença à tourner, j'avais surement une migraine. C'était un signe surement pour arrêter mon "jeu". Je repris ma couleur d'origine, et je commençais à me lécher la patte. Je me laissais tomber sur mon dos, en observant le ciel. Il avait une couleur assez bizarres, une sortes d'orange mélangé à du bleu, mais rempli de poussière qui ne voulait jamais partir. Cette vue me donnait une sensation étrange, je me sentais si faible, si petite, si misérable. Je me demandais si Poussière d'étoile était partie, son odeur était toujours là, mais je n'avais pas envie de me retourner pour vérifier sa présence. Finallement, je me suis levé, et avant de ne faire quoique se soit, j'entendu la voix de la caméleonne.

- Candle que c'est mignon ... ahahah !!!!

Mignon? Mes poils furent hérissés quand j'entendis son rire psychopathe, il me mettait mal à l'aise.

- Oh!! pardon je dois faire peur mais tu sais c'est ma nature je ne peux rien faire . Mais je bien être ton amie quand dis tu hein ??

Je me calme, et laissa sortir un long soupir. La chatte au pelage d'ébène souhaitait-elle vraiment devenir mon amie? Je venais de la rencontrer, et si elle m'avait menti? Et si elle faisait partie des soldats? C'était très possible! Mais....J'avoue, elle semblait être honnête, bien que son sourire et son rire soient, ahem...assez, effrayants. Peut-être devais-je pour une fois essayer de ne pas me comporter d'une façon si immature.

- Alors !!!!

Elle était impatiente de connaitre ma réponse, ça je pouvais le constater. Je baisse ma tête, puis réfléchi pour un instant. Puis je relève mon museau vers elle, et sourit.

-Je ne te promets rien, je ne suis pas très familière à l'idée d'avoir des amis mais...Je te donne une chance.

Je ne suis quand même pas très sure, après tout je n'ai jamais été sociale si on peut le dire. Les seuls amis que j'avais était ma famille, et maintenant que je ne l'ai plus, je me sens seule des fois. Oui j'aime bien la solitude mais, rester trop seule des fois me rend chagrinée, surtout quand je regarde autour de moi, et je vois plusieurs chats être amicaux les uns les autres. Oui je suis prête à tourner la page, même si ça va être dur...

Je l'observais toujours, en essayant de bien me rappeler de son apparence. Son pelage, ses yeux, ses ailes, ses trois queues. Je pouvais dire qu'elle était victime des humains aussi, ne m'avait-elle pas dit qu'elle ne pouvait s'empêcher de se comporter aussi...sauvagement. Peut-être qu'elle était comme moi, et qu'elle avait hérité son apparence, et son pouvoir, si elle en avait un. Pendant que je la scrutais ainsi, je m'arrêtais à ses ailes. Savait-elle voler? Ou peut-être était elle comme Wisp.

Et si moi aussi j'avais des ailes? Seraient-elles un lourd fardeau à devoir porter chaque jour sur son dos, ou au contraire une porte vers la liberté. Je me demandais souvent ce qu'il y avait au dessus des nuages, et au delà même. Est ce que les dégâts des humains s'élevaient jusqu'aux cieux? Je pense que je ne le saurais jamais.

Sauf si Poussière d'étoile sait voler et accepte de te donner un tour.

Je commençais à rire. Je n'allais jamais oser lui demander une telle chose, et j'étais trop lourde et grande pour qu'elle puisse me porter. Au moins j'aurais rêver.

Après plusieurs minutes à la fixer, je remarquais qu'elle faisait de même. Nous n'avions rien dit, et avions passées tout ce temps à nous regarder. Je n'aimais pas que quelqu'un me regardait droit de l’œil, alors j'ai détourné mon regard vers le sol. L'herbe ne semblait pas écrasée par mon poids, et me donnait envie de m'y rouler dedans. Je levais mon museau et fait signe à Poussy. Puis sans attendre une réponse de sa part, je me jetais vers le sol, et commença à me rouler dans cette herbe si fraîche.

Ça me donnait une impression de déjà vu, mais je ne me concentrais pas sur ce fait longtemps. J'aimais bien cette sensation, c'était comme si le monde était rose. Pas de problème, pas de soucis, juste jouer, avoir des amis. La vie parfaite quoi! Je n'allais pas me remettre à déprimer, alors j'essaya d'envoyer toutes ces pensées qui comptaient me déprimer ailleurs.

Après, je restais allongée, toujours en riant, avant de m'arrêter.

-Dis Poussière d'étoile, qu'est ce que tu penses des humains?

Une membre des caméléons avait surement des avis...assez négatifs sur ces nuisances à deux pattes. Je ne pouvais toujours pas comprendre ces soldats, comment un chat peut-il vraiment apprécier c-ces monstres.

J'attendais toujours la réponse de la féline qui n'avait pas encore prit parole. Pendant ce temps, je ne faisais rien, mon esprit était vide de toute pensée, j'étais dans un état assez bizarre. Je commençais à me sentir fatiguée, ma seule envie était de dormir, mais je gardais mes yeux ouverts et essayais de combattre cette envie. Bien que cet endroit paraissait paradisiaque et qu'il n'y avait aucun danger aux alentours- si on pouvait oublier que Poussière d'étoile pouvait se comporter d'une manière assez sadique- je ne pouvais pas me permettre de faire une sieste ici, et je ne pouvais pas me déguiser en dormant, ça je le savais.

Je bailla, puis essaya de garder mes yeux grands ouverts en me concentrant sur le paysage qui m'entourait.

- Je ne voudrais pas te faire peur petite, MAIS...les humains sont terrifiants, ils t'attachent avec des cordes avec des pointes dessus. Mais moi j'ai eu de la chance tu sais...je suis encore belle. Ils te pique avec une seringue énorme et...c'est tous dont je m'en souvienne petite

J'étais tellement choquée par la réponse de la caméléonne que je me suis levée avec assez de difficulté, puis je la regardais. Je savais que les humains étaient horrible mais...

-Ils t'attachent avec des cordes avec des pointes dessus.

Mon imagination débordante commença à créer des scénarios qui me firent trembler de peur. Mon corps entier tremblait, de ma tête jusqu'à la queue.

-Ils te piquent avec une seringue énorme

Je laissais sortir un cri. Je ne pouvais pas croire ça- mon père n'avait jamais parlé d'eux, bien qu'il a expliqué ce que c'était qu'une seringue. Tout à coup, une réalisation me frappa.

-Mais moi j'ai eu de la chance tu sais...je suis encore belle.

Wisp, mon cher frère, fragile comme une plume. Il m'avait quitté pour "demander" de l'aide aux humains, aux soldats. Il était si faible, son corps n'aurait pas pu supporter une telle chose. Et si....Et si il était...Non, ce n'était pas possible. Je refusais de croire à une telle chose, non, les caméléons l'ont trouvé, j-je vais le rencontrer.

-D-dis Poussière d'étoile...

J'avais du mal à parler, je commençais à brédouiller.

-Chez les caméléons...I-il y a un bien Wisp, n'est ce pas? Oui il est là bas, je suis sure- c-c'est un chat blanc, avec des ailes oranges. Il...Il a les mêmes yeux que moi. Il est sain et sauf pas vrai?

Je retenais mes larmes, il y avait encore un espoir. Il était agile, il pouvait s'en sortir. Oui, c'est surement ce qui est arrivé. Il a trouvé les caméléons, ils ont pris bien soin de lui- comme l'ont fait les Felinae pour moi. Il se préparait à les quitter, il...

Il n'était pas avec eux...

J'attendais toujours qu'elle me dise. J'étais sure que sa réponse serait négative. J'étais arrivé pratiquement morte dans le camp des Felinae, et j'avais une chance inimaginable, c'était un total miracle. Je l'avais laissé, seul, affamé, faible, mourant. Je ne me le pardonnerais jamais. J'aurais pu...j'aurais pu le convaincre, l'accompagner, j'aurais préféré mourir à ses côtés que d'être ici sans lui. Mais non, je l'avais abandonné à une fin horrible. Mon comportement m'avais tout causé, non ce n'était pas l'effet de la faim ni de la fatigue...

Wisp, si tu m'entends, je suis désolé...Je suis vraiment désolée...

Des larmes commencèrent à tomber, j'avais essayé de retenir la première de tomber, mais j'avais échoué, et les autres suivirent. Je ne pouvais pas me contenir, mes pattes ne pouvaient plus me soulever. Je me roulais en boule, comme un jeune chaton. Je devais laisser ma peine sortir, je ne pouvais pas la garder à jamais, et c'était à ce moment que j'avais craqué.

-Ton wips je l'ai bouffer hahahahahahahahaahhahahhaha !!!!!!! Non je rigole ton wips, oui il était avec nous jusqu'à il m'a croiser. Il a pris peur est il c'est enfuie comme une sourie cela m'a bien amuser de voir ce petit corps fragile comme toi. De voir se yeux apeurer devant moi!

Mes larmes soudainement s'arrêtèrent, ma respiration devenait de plus en plus lente. Ce sentiment de misère, de tristesse, soudainement était remplacé par un sentiment de haine, de rage.

Il avait trouvé le camp des caméléons, mais c'était enfuit après avoir rencontré cette...démone. Wisp était bien un...froussard, mais je l'était aussi. Je repris espoir, il est surement resté avec eux un peu, juste assez pour apprendre à se défendre. Peut-être...peut-être qu'il trouvera les felinae et me rejoindra! Nous redeviendrons une famille de nouveau!

Mais je foudroyais du regard Poussière d'étoile. Mon coeur battait si vite, je n'avais qu'une seul envie désormais. Me jeter à sa face, et la griffer de toutes mes forces. Mais j'étais bien faible, et elle pourrait facilement me vaincre. Je feula:

-Espèce de...Espèce de démone! Il n'est qu'un pauvre chat, il ne peut pas voler, ne peut pas se protéger! Je...Je...

Mes griffes était dehors, j'étais un un pas de l'attaquer. mais à quoi bon? Je me retournais, et commença à courir aussi loin que je pouvais de la femelle noire. Une partie de moi était soulagée, mais l'autre, oh l'autre, elle était déterminée à le retrouver, quoiqu'il arrive.

HRP: