Cela faisait un moment que je marchais tranquillement dans le désert, la chaleur n'avait pas été écrasante aujourd'hui. Une chance car aujourd'hui comme un peux tous les jours d'ailleurs, je voulus partir en explorations. Mais aujourd'hui les Caméléons avait estimée que je devrais être proche de l'oasis, car mes autres escapades bien trop longues et dangereux leur prenait de l'énergie et des chats pour me retrouver. De plus trouver un chat amnésique de 7 lunes, n'était pas la meilleurs choses à laisser quand elle trainait près de la ville. Et puis étant une surexcitée je ne pouvais pas rester au camps. On m'avait donc envoyer seule encore une fois à cette endroit. C'était proche de l'oasis, je ne risquais pas vraiment grand chose. Mais les Caméléons m’agaçais. Aucun ne voulait me parler. Est-ce que ils agissaient toujours ainsi quand un nouveaux arrivait chez eux ? Ou alors aucun n'aimaient jouer de tant en tant, et voir un peux de positif dans ce monde. Franchement on dirait presque tous une bande de matous dépressif à chaque fois que je les voies. Et puis si ils ont si peur qu'il m'arrive quelque chose, pourquoi m'envoyer ici seule ? C'est vrai un Soldat pourrait se cacher ici !

Mais pas tous...

Je soupira. C'est vrai tous les Soldats n'étaient pas méchants. Kaï était un Soldat, mais il avait l'âme d'un bon chat. Je m'arrêta car j'étais enfin arrivée devant le lieu que je voulais visiter. J'étais face à la chapelle. Elle avait une drôle d'allure d'ailleurs. C'était bizarre ce que les Hommes savaient faire ça m'intriguais. Ils arrivaient à faire de telle chose, alors pourquoi maintenant se servir de nous ? Les Soldats ne servaient pas non plus à grand chose. Quelque chose clochait. Je le savait au fond de moi, les chats n'étaient pas censée vivre ainsi. J'inspirais un bon coup, et me remis en marche. Une fois à l’intérieur je pus voir d'imposantes pierre étranges, à l’allure des Hommes, mais elles étaient inoffensive. Je voulus voir si un chat était présent en ce lieu remplis de mystères. Je cria donc de ma voix :

-Heee! hoooo ! Est-ce que un chat est présent ici ?

Aucune réponse ne me vint, la seule chose que j'entendis ce fut le clapotis de l'eau dans la flaque. Ma joie bondit en moi que je pus me retenir plus longtemps, je bondis en tournant sur moi même, et me je repris paroles d'une voix joyeuse.

-Ho géniale ! Géniale! Géniale ! Un lieux avec personnes d'autres, je vais faire ce que je veux !

Je m'arrêta donc d'un coup, regardant de droite à gauche. Alors je fis ce que je préférais faire. Je me mis à courir dans toutes la chapelle, marchant parfois même sur les murs à ma verticale dû à la vitesse. Je bondissait parfois de pierre en pierre grâce à la vitesse. J'étais folle de joie ! Il fallait que je me laisse aller, pour utiliser toute cette énergie débordante de mon âme. Mais un moment donnée, je finis par glisser sur du sable et fis plusieurs roulade, toujours à cause de la vitesse. J’atterrissais sur le dos, les yeux fermée rigolant de bonheur, oubliant tout autour de moi.

Tandis que le soleil entamait doucement sa descente dans le ciel de l’après-midi, mes pattes foulaient le sol de la chapelle. J’adorais venir explorer cet endroit. Frais, mystérieux, et parfumé. Le sol était recouvert de sable par endroits, mais il était loin d’être brûlant, caché qu’il était de l’astre solaire. Les effluves des fleurs, cachées dans les zones humides et ombragées, m’entourèrent et m’enivrèrent presque aussitôt. Une légère bise s’engouffrait par un vitrail cassé, dont les morceaux brisés gisaient au sol ; lorsqu’un rayon de soleil les atteignait, ils s’illuminaient d’un millier de couleurs. C’était superbe, et cela rajoutait du mystère à cet étrange lieu si silencieux. Je déposai la chouette que j’avais attrapée tant bien que mal dans les dunes et allai me désaltérer à la vieille source. Son clapotis, associé à la délicieuse fraîcheur de l’endroit, me berçait et je décidai de dormir un peu. Je récupérai la chouette et la cachai dans l’ombre d’un pilier de pierre, puis allai m’allonger à l’ombre, au milieu des fleurs. Je m’assoupis presque aussitôt.
Une voix me réveilla. Une voix indubitablement féminine et juvénile. Encore un peu somnolante, je n’avais pas compris ses paroles mais je l’avais clairement entendue parler. M’étirant en bâillant, je jetai un coup d’œil vers l’entrée de la chapelle et l’aperçue. Elle était jeune, pas particulièrement grande, avec un pelage clair. Des petites fleurs semblaient orner son front, tel une petite couronne, et je remarquai qu’elle avait la même chose à la patte. Des petites ailes vertes s’agitaient dans son dos. Soudain, elle sembla terriblement heureuse. Elle commença à sautiller, à tourner sur elle-même dans des petits cris excités. J’eus un sourire attendri devant son énergie débordante et sa bonne humeur. Elle parla de nouveau, probablement pour elle-même, et sa voix résonna entre les arcs de la vieille chapelle :

- Ho génial ! Génial! Génial ! Un lieu avec personne d'autre, je vais faire ce que je veux !

Mes moustaches frétillèrent d’amusement lorsque je la vis s’élancer dans la chapelle, courant dans tous les sens, escaladant les murs avec une agilité certaine, bondissant sur les pierres. Elle roula sur le sable et atterris sur le dos, les yeux fermés, riante, ivre de joie. J’eus un grand sourire puis me levai gracieusement et m’approchai d’elle. Je marchai doucement, je ne voulais pas l’effrayer. Je m’arrêtai à quelques mètres d’elle ; j’étais dans son dos, légèrement masquée par les longues ombres de la chapelle. Je me raclai doucement la gorge pour marquer ma présence puis ajoutai d’une voix douce où pointait mon amusement :

- Navrée de te décevoir, jeune chatte, mais je suis là.

J’attendis quelques instants, puis ajoutai, répondant à la sempiternelle question qu’elle aurait probablement posée :

- Je suis Yenäa, ravie de faire ta connaissance.

Alors que j'avais toujours les yeux fermés, j'entendis un raclement derrière moi, ce qui me fis instantanément ouvrir les yeux. Mais avant que je ne puisse me relever, un voix douce et joyeuse prit parole.

-Navrée de te décevoir, jeune chatte, mais je suis là.

Je me releva alors, et me retourna, pour voir une femelle debout, qui me regardais, un air joyeux pointait sur son visage. Mais elle reprit parole avant que je ne puisse lui poser quelconque questions.

-Je suis Yenäa, ravie de faire ta connaissance. .

Je la regarda alors. C'était une jolie chatte aux yeux ambrées, le pelage blanc, et avec des endroit roux ou des rayures plus foncée se faisait savoir. Je jeta un œil pour voir sa queue. Elle paraissait normal au début avant de se dédoubler en deux partie. Elle était jolie. Je renifla alors pour voir d’où venait-elle. Et ce que je sentis était loin de ce que je pensais être. C'était une Caméléons ! Une Caméléons joyeuse qui venait de me parler. Et en plus de ça elle avait de l'humour. J'étais trop contente ! Enfin une Caméléons m'adressait la parole, une première pour moi qu'un chat de ma guilde daigne à m'adresser gentiment la parole, sans me réprimander ou me dire ou est-ce que je pouvais aller me promener. Mes moustaches frémirent dû à l’excitation omniprésente en moi. Mais avant que je ne bondisse de joie à nouveau, un doute s’initia dans mon esprit.

Et si ils l'avaient envoyé m'espionner ?

Je pris donc parole non sans cacher ma joie bien sur !

-Dis moi ils t'ont envoyé m'espionner, ou tu es vraiment là, juste par hasard ? Mais avant qu'elle ne réponde, je repris parole car j'avais oublié ma formule de politesse.Ho enfaite je me nomme Terra, Apprentie Guérisseuse Caméléons ! Mais si tu ne me connais pas encore c'est normal je suis arriver il y a pas si longtemps que ça et je ne parle à personne de ma guilde. Tu es la première.

J'étais toujours debout, mes moustaches frémissante car oui, j'étais fort heureuse de voir enfin un chat de ma guilde me parler. Et même si c'était pas espionnage, cela ne me poserais pas de problème j'étais bien trop contente.

La jeune chatte se releva et me détailla quelques instants, visiblement désireuse de voir à qui elle avait affaire. Elle semblait heureuse et très excitée, ce qui m'étonna un peu et je me demandai si elle avait déjà entendue parler de moi. Étant l'une des deux seuls chats exerçant le rôle de nourrice, la Guilde connaissait souvent mon nom, qu'ils associaient à mon statut, mais sans plus. D'une voix où pointait son enthousiasme, elle lança :

- Dis moi ils t'ont envoyée m'espionner, ou tu es vraiment là juste par hasard ?

J'écarquillai les yeux d'étonnement et manquai d'éclater de rire. C'était là une réponse que je n'avais pas prévue !
Si je m'attendais à ça !
Avant que j'aie le temps de répondre quoi que ce soit, elle se reprit et ajouta :

- Ho en fait je me nomme Terra, Apprentie Guérisseuse Caméléon ! Mais si tu ne me connais pas encore c'est normal je suis arrivée il y a pas si longtemps que ça et je ne parle à personne de ma guilde. Tu es la première.

Je fis une petite courbette, les moustaches frétillant d'amusement, et répondis d'un ton rieur :

- C'est un honneur ! Et ne t'inquiètes pas, je suis loin d'être une espionne. Je suis bien trop maladroite pour ça !

J'eus un rictus boudeur en repensant à toutes les fois où j'avais trébuché, raté mes chasses, et tout ça sans vraiment d'élégance ou de panache... Je tournai à nouveau mon attention vers la petite Terra et, croisant son regard pétillant de vie, lançai d'une voix plus douce, comme attendrie par les étoiles qui rayonnaient dans ses yeux verts :

- Je suis une nourrice, je m'occupe des chatons et des jeunes qui arrivent dans la Guilde.

D'ailleurs, personne ne m'a avertie de son arrivée.
Elle était jeune, elle était donc automatiquement sous la responsabilité de moi ou d'Alceste, l'autre nourrice, théoriquement. Pourtant, il me semblait qu'aucun de nous n'ait été au courant. Je notai dans mon esprit d'en toucher deux mots aux guérisseurs. Je sortis de mes élucubrations en détournant mon regard du lointain et, pour répondre à sa question précédente, soit si j'étais là par hasard, je miaulai d'un ton paisible :

- Je venais de finir une partie de chasse et je me reposais ici quand tu es arrivée. Tu as faim ?

Je me levai, prête à aller lui chercher la petite chouette du désert qui reposait dans l'ombre si sa réponse se révélait positive.

Yenäa remua ses moustaches instantanément à la fin de ma phrase. J'avais surement dit quelque chose de drôle comme la plupart du temps enfaite. Au moins ce qui était cool, c'est que la chatte avait déjà un bon sens de l'humour, et avait l'air amical. Ça changer déjà de ce que je pensais de ma guilde. Elle me répondit d'un ton rieur, ce qui confirma le faite que ce que j'avais dit était amusant.

-C'est un honneur ! Et ne t'inquiètes pas, je suis loin d'être une espionne. Je suis bien trop maladroite pour ça !

Je retins de rire. Ma parole mais elle avait vraiment un sens de l'humour ! Et elle n'est pas espionnes, ça augmentait automatiquement ma joie encore plus haut. Elle était venus d'elle même me parler. La chatte devant moi reprit parole en me regardant, sa voix était douce et calme.

- Je suis une nourrice, je m'occupe des chatons et des jeunes qui arrivent dans la Guilde.

Ho ! Mes oreilles se dressèrent à cette réponse. Elle était donc nourrice et s'occupait des jeunes et des chatons ? Voila qui s'avérait-être utile. On aurait dit un cadeau qui arrivait au bon moment. En plus d'être sympas, drôle, sympas et douce, la chatte était nourrice. Peut-être était-ce pour cela qu'elle était si douce. Je voulus lui répondre alors, mais la chatte reprit parole d'un ton toujours aussi calme.

-Je venais de finir une partie de chasse et je me reposais ici quand tu es arrivée. Tu as faim ? Elle se leva à la fin de sa questions. Un peu comme si elle était prête à chercher la "proie".

Woaw ! En plus de ça elle me proposais directement de manger avec elle ! Un repas avec une Caméléons ! Le premiers ! Non d'une étoile mais elle était Génialissime cette Caméléons ! Par contre depuis quand je n'avais pas mangé ? En voila une très bonne questions qui révélait une réponse. La réponse fut immédiate puisque je sentis mon estomac vide. Je me rendis compte que je n'avais toujours pas répondus à Yenäa, mais pour cela j'avais une petite questions avant.

- Je ne dirais pas non pour manger ça c'est sur, mais cela ne fait-il rien par rapport à la guilde? Je fis une pause avant de reprendre à nouveau de ma voix joyeuse. T'es vraiment sympas ! Et comme ça je sais ou aller si j'ai des questions dans la guilde !

Je me rendis compte qu'a la fin je sautillais sur place, trop contente, et surement trop excitée comme d'habitude, avec un trop plein d'énergie en moi. Mmmm courir n'avait pas réussis à enlever toute mes forces ma parole.

-Héhé... Désoler, mais je suis trop contente de faire ta connaissance moi aussi ! En plus d'être Caméléons, t'as le sens de l'humour, et t'est douce ! Je comprends mieux pourquoi d'ailleurs tu es nourrice ! Je fis une légère pause mais une autre questions revint à ma charge immédiatement dans mon esprit. Enfaite tu connais beaucoup de jeunes chats chez les Caméléons ?

Je me forças à me taire à cette ultime questions que je venais de poser. Il fallait tout de même que je la laisse répondre mais c'était plus fort que moi. Et puis je voulais vraiment savoir si d'autres jeunes chats de mon âges était présent dans ma guilde. Peut-être que eux aussi aimer jouer et tout ? Ce serait géniale ! Pour le moment Je me rassis pour éviter de sautiller et lui donner le tournis, mes mes deux pattes alterner en se levant légèrement. Décidément c'était vraiment dure de rester sur place aujourd'hui !

Le ventre gargouillant de Terra répondit de lui-même à ma question et j'arquai un sourcil amusé.

- Je ne dirais pas non pour manger ça c'est sûr, mais cela ne fait-il rien par rapport à la guilde ?

J'ouvris la gueule pour répondre quand elle ajouta :

- T'es vraiment sympa ! Et comme ça je sais où aller si j'ai des questions dans la guilde !

Je rougis un peu sous ma fourrure, flattée, puis hochai doucement la tête. Je répondrais à ses questions avec plaisir. Je remarquai soudain qu'elle sautillait sur place, tout excitée. Son énergie commençait à titiller mon envie de courir et sans même m'en rendre compte, je commençai à faire basculer mon poids d'une patte à l'autre. Le petit rire fluet de la jeune chatte résonna entre les arcs de la chapelle :

- Héhé... Désolé, mais je suis trop contente de faire ta connaissance moi aussi ! En plus d'être Caméléon, t'as le sens de l'humour, et t'es douce ! Je comprends mieux pourquoi d'ailleurs tu es nourrice !

J'eus un sourire ému. Elle ne cessait de me faire des compliments, et ça en devenait presque gênant. Je n'aimais pas trop être au centre de l'attention, et beaucoup de compliments pouvaient facilement me mettre mal à l'aise. Je pris une brève inspiration. C'était une jeune chatte, inutile de me mettre dans tous mes états parce qu'elle me parlait gentiment. Et puis, si j'étais la première personne à me montrer amicale avec elle, il n'y avait rien d'étonnant à sa joie.

- En fait tu connais beaucoup de jeunes chats chez les Caméléons ?

J'attendis quelques secondes afin de voir si elle n'avait pas d'autres questions, puis, voyant qu'elle se taisait pour me laisser parler, je me raclai la gorge et lançai dans un sourire amusé :

- Eh bien, tu es pleine d'énergie dis moi ! Commençons par traiter la question du repas...

Je fis volte-face et allai chercher la chouette. Ses plumes me chatouillèrent les moustaches tandis que je la posai devant Terra. Je lui fis signe de se servir, puis m'allongeai ensuite en face d'elle pour poursuivre :

- Si tu as des questions, je me ferai un plaisir d'y répondre... C'est d'ailleurs ce que je m'apprête à faire ! Oui, je connais plusieurs jeunes chats dans la Guilde.

Je m'interrompis quelques instants, toussotai en repensant à ma réponse, et ajoutai en riant :

- Enfin, jeunes ! J'ai tendance à prendre tous les chats plus jeunes que moi pour des chatons ; effet secondaire de mon rôle de nourrice je présume !

Je m'esclaffai en repensant à tous les chats que j'avais traités comme des enfants puis ajoutai entre deux éclats de rire :

- J'ai d'ailleurs dû en vexer plus d'un !

Hors RP:

La jolie chatte en face de moi me sourit avant de prendre parole d'un ton amusé :

-Eh bien, tu es pleine d'énergie dis moi ! Commençons par traiter la question du repas...

Aussitôt elle fit volte-face, pour aller dans un coin chercher le repas. Dont j'ignorais d'ailleurs ce que c'était car dans l'ombre c'était un peu dure de voir les choses au loins. Elle revint vers moi avec sa proie et la déposa sur le sol dont elle me fis signe que je pouvais me servir. Je m'allongea alors pour pouvoir voir ce que cela était. Yenäa s'allongea d'ailleurs aussi face à moi, et repris :

-Si tu as des questions, je me ferai un plaisir d'y répondre... C'est d'ailleurs ce que je m'apprête à faire ! Oui, je connais plusieurs jeunes chats dans la Guilde.

Mes oreilles se dressèrent sur le coup. Elle connaissait d'autres jeune chats dans la guilde en voila une bonne nouvelle ! Peut-être sont-ils aussi plein d'énergie que moi et rêve d'aventure qui c'est ?  Je regarda à nouveau la proie, essayant de me rappeler son nom mais impossible de savoir. Je savais juste que cela était un oiseau à cause des plumes et des ailes, mais rien de plus. Puis je pris conscience que Yenäa toussota et reprit parole en rigolant.

-Enfin, jeunes ! J'ai tendance à prendre tous les chats plus jeunes que moi pour des chatons ; effet secondaire de mon rôle de nourrice je présume !

Mes moustaches commencèrent à frétiller à force de la voir rire. Voir un chat enfin joyeux autre que moi cela changeait de ceux que je voyais d'habitude. Cela était un grand plaisir pour moi. Toujours en rigolant Yenäa ajouta :

-J'ai d'ailleurs dû en vexer plus d'un !

Je finis par rire en pensant à tous les chats qui avaient dû lancer des regards boudeur, ceux qui me fait aussitôt penser a mon amis Soldat, qui lui aussi était un sacré boudeur, mais cela étant dû surtout à sa fierté de matou. Je sortis de ces réflexions pour replongeais sur mon questionnement de la drôle de proie face à moi. Son odeur était forte attachante et me donnait encore plus faim qu'avant. Je commença à approcha ma patte avant droite de la proie. Et la touchant la plusieurs fois, la tâtonnant. Mais avant de la manger, je préféra tout de même lui demander ce que c'était. Pas facile d'avoir été amnésique. Il faut tout réapprendre. Je leva ma tête pour la regarder et lui demander toujours aussi enthousiasme et curieuse.

-C'est quoi cette oiseaux ? Lui demandais-je en pointant la proie à l'aide de ma patte avant droite.

Terra agita les moustaches d'amusement, avant de tourner son attention vers la petite chouette. Elle la renifla attentivement, tendit la patte pour effleurer ses plumes, tout en l'observant avec insistance. Elle semblait intriguée par l'oiseau, ce qui m'attendrit davantage. Comme toujours, devant des jeunes découvrant le monde, je fondais d'affection. Je poussai un petit ronronnement doux, heureuse de partager ce repas avec une petite chatte aussi vive et joueuse, ravie de la voir aussi pleine de vie. Elle releva la tête, pointa la proie du bout de la patte et me demanda, les yeux brillant de curiosité :

- C'est quoi cet oiseau ?

J'esquissai un sourire et lui répondit alors d'une voix enjouée, ravie de partager mes connaissances avec elle :

- C'est une chouette. Il existe de nombreuses espèces de chouettes de par le monde ; celle-ci est une chouette du désert. Elles vivent dans les dunes ; on peut souvent les voir survoler le désert, si on prend la peine de lever le museau. On les reconnaît à leur petite taille, à leurs plumes tachetées et à leur vivacité. Les chouettes sont d'excellentes chasseresses, grâce à leur vue nocturne et leur vol silencieux.

M'interrompant un instant, je me rendis compte que la petite Terra me faisait un peu penser à ces chouettes. Toutes deux petites, mais vives et pleines d'énergie. Remuant les moustaches, je fis un signe de queue pour l'inviter à manger. Voyant qu'elle goûtait enfin la viande, j'ajoutai d'un ton enthousiaste :

- Délicieux, pas vrai ? Bien meilleur que les vipères à cornes. Les serpents, ce n'est rien qu'un tas d'écailles tout visqueux. Enfin, ce n'est que mon avis.

Je me léchai la patte et me la passai sur le museau, songeuse. J'aurais aimé l'emmener dans les dunes pour lui apprendre à attraper des chouettes, mais cela ne faisait pas partie de son apprentissage. Elle était guérisseuse, pas chasseuse. J'en éprouvai un brin de déception, sachant que son rôle futur et le mien ne nous permettraient pas de passer beaucoup de temps ensemble. À moins que je ne réussisse à convaincre les guérisseurs que je pourrais les aider, pour leurs tâches ou pour l'éducation de leurs jeunes. Ravalant mon amertume et écartant ces pensées, je fis un petit sourire à la jeune Terra et lui proposai d'un ton malicieux empreint de gaieté, les yeux plongés dans les siens :

- Quand tu auras terminé ton repas, tu voudras explorer un peu la chapelle ? Elle est grande, et il y a ici et là des petits coins bien agréables, que je prendrais plaisir à te montrer. Qu'en dis-tu ? Partante pour l'aventure ?

Yenäa sourit à ma question avant de me répondre, heureuse visiblement :

-C'est une chouette. Il existe de nombreuses espèces de chouettes de par le monde ; celle-ci est une chouette du désert. Elles vivent dans les dunes ; on peut souvent les voir survoler le désert, si on prend la peine de lever le museau. On les reconnaît à leur petite taille, à leurs plumes tachetées et à leur vivacité. Les chouettes sont d'excellentes chasseresses, grâce à leur vue nocturne et leur vol silencieux.

J'écoutais attentivement, essayant de mémoriser au mieux ce que elle me disait. Une chouette dans le désert donc il en existait d'autre différentes. C'est incroyable, enfaite c'est comme les chats, dans le fond on se ressemble sauf l'extérieur ! C'est assez marrant l’empêche. Elle me fit un signe de tête que je pouvais commencer à manger. Je retire quelques plumes à mes côtés, elles pourraient toujours servir et commence à prendre un morceau. C'est la que je me rendais compte que j'avais vraiment faim. Depuis mon réveil je n'avais pas mangé, mais avais-je seulement manger ce matin ? Je ne m'en souvenais plus, c'était confus. Pourquoi j'oubliais ça ? Mais j'enlevais cette pensée, car manger me faisais du bien, je le sentais. Et puis cette"Chouette" avait très bon goût. Puis Yenäa reprit parole enthousiaste pendant que je continuas de manger.

- Délicieux, pas vrai ? Bien meilleur que les vipères à cornes. Les serpents, ce n'est rien qu'un tas d'écailles tout visqueux. Enfin, ce n'est que mon avis.

Délicieux ça tu l'as dit ! Tout en continuant elle commença à faire sa toilette en passant sa patte sur son petit museau. Elle semblait songeuse, elle pensait à quelque chose, c'était sur, je continuais à manger pour le moment. Après un bref instant je relevas mes yeux et vis qu'elle me regardait avec un sourire, ou elle finit d'ailleurs par s'exprimer heureuse comme avant avec quelque chose en plus. Mais impossible de mettre la patte dessus.

- Quand tu auras terminé ton repas, tu voudras explorer un peu la chapelle ? Elle est grande, et il y a ici et là des petits coins bien agréables, que je prendrais plaisir à te montrer. Qu'en dis-tu ? Partante pour l'aventure ?

Un sourire se dessina sur mon visage j'en étais contente, en voila une super idée ! Je me leva et me lécha les babines pour enlever le sang autour de ma bouche. Cette chouette avait été très bonne, j'en avais mangé la moitié. L'autre serait pour Yenäa, c'est elle qui la chassé. Et explorer la chapelle en compagnie de quelqu'un serait vraiment trop géniale ! J'en avais hâte ! Je pris parole de ma voix habituel joyeuse sautillant presque sur place.

-Ho que oui je veux bien ! Ce serait trop géniale ! Comme ça je pourrais apprendre plein de chose ! Mais je m’arrêta dans mon élans repensant à quelque chose. Je reprit avec un rire nerveux a demi-gêné.Enfaite je risque même de te poser des questions qui peuvent te paraître absurde, mais j'en ais besoins, d'après les guérisseurs je suis amnésique j'ai tout oublier, mais vraiment tout. Sauf mon nom bizarrement.

C'est vrai ça la seule chose qui était rester à mon esprit c'était mon nom uniquement rien d'autre, le reste tout m'étais étranger comme un chaton qui ouvre les yeux sur un vaste monde. Je secoua vite ma tête avant de pousser la moitié de la proie vers Yenäa.

-Toi aussi il faut que tu manges, c'est toi qui là chassé après tout !

Je la regarde heureuse et finit par fermer mes yeux avec un sourire. J'étais contente j'allais pouvoir apprendre des trucs inconnues.

Je vis un sourire étirer ses babines tandis qu'elle dévorait la chouette avec appétit. Elle n'avait pas dû manger depuis un certain temps, pour paraître aussi affamée ! Pourtant elle n'en dévora que la moitié avant de bondir sur ses pattes. Elle piétinait tant le sol d’impatience qu’elle semblait avoir des fourmis dans les jambes. D’une voix excitée et enjouée, elle acquiesça :

- Ho que oui je veux bien ! Ce serait trop génial ! Comme ça je pourrais apprendre plein de choses !

J’agitai les moustaches d’amusement, contente qu’elle se montre si enthousiaste. Ses yeux se voilèrent soudain, ce qui me fit dresser les oreilles, et elle ajouta dans un petit rire sans joie, visiblement gênée :

- En fait je risque même de te poser des questions qui peuvent te paraître absurdes, mais j'en ai besoin, d'après les guérisseurs je suis amnésique j'ai tout oublié, mais vraiment tout. Sauf mon nom bizarrement.

Je fronçai un peu les sourcils, intriguée. C’était bien la première fois que j’entendais parler d’un cas comme le sien. Des chats qui oubliaient une période de leur vie, ou qui oubliaient leur passé ou même tout sans exception, j’en avais déjà rencontré. Mais oublier tout, toutes ses connaissances, en se rappelant pourtant de son nom, c’était pour moi quelque chose d’inédit. Mais je décidai de ne pas lui poser trop de questions ; cela pourrait la gêner ou l’attrister, et je ne voulais surtout pas faire de peine à cette adorable jeune chatte. Ses yeux, voilés comme derrière un rideau de brume, étincelèrent soudain, et elle secoua la tête, comme pour chasser ses pensées désagréables. Son sourire semblait revenu, ce qui me rassura. Du bout de la patte, elle poussa les restes de la chouette vers moi en lançant gaiement :

- Toi aussi il faut que tu manges, c’est toi qui l’as chassée après tout !

Elle me regardait en souriant, les yeux brillants. J’étais heureuse et soulagée de la voir redevenue elle-même, et je me promis, tout en me penchant pour terminer l’oiseau, de répondre à toutes ses questions, quelles qu’elles puissent être.  Je m’accroupis et dévorai les restes en quelques bouchées ; la chasse sous le soleil m’avait donnée faim. Une fois que j’eus terminé, j’enfouis les os sous le sable et bondis sur mes pattes pour m’étirer jusqu’au bout des griffes. Terra avait les yeux fermés, l’air serein, comme pour savourer la petite brise qui nous parvenait de l’extérieur ; son pelage clair étincelait sous les rayons du soleil.  Je lançai joyeusement en remuant la queue avec entrain :

- Allons-y !

Je pris la tête et la menai dans les profondeurs de la chapelle au sol sablonneux. Au fur et à mesure que nous progressions parmi les ombres et les rais de lumière, nos fourrures semblaient onduler comme l’eau. Je la dirigeai d’abord vers un petit coin joliment fleuri, bien que rocailleux, pensant que cela lui ferait sans doute plaisir, vu la nature qui semblait s’épanouir d’elle-même sur sa tête et sa patte. Je cueillis une petite fleur de pancrace qui poussait juste devant mes pattes, et la déposai sur sa tête, derrière son oreille. Ses longs pétales blancs scintillaient, comme s’ils étaient recouverts d’une fine couche de neige. J’eus un petit rire devant les yeux écarquillés de Terra, qui semblait intriguée par la petite fleur blanche ; je lui expliquai alors :

- On appelle ces fleurs des pancraces. Elles poussent dans le désert, souvent près des rocailles. Elles ont une odeur très enivrante, tu ne trouves pas ? ajoutai-je en humant l’air, où flottaient les arômes épicés et doux à la fois, et entêtants des fleurs.

Après avoir admiré le petit coin floral, je la conduisis dans un recoin que j’appréciais particulièrement, tout au fond de la chapelle. Dans un coin, entre des gros morceaux de pierre brisée, s’écoulait un filet d’eau qui formait une petite flaque au sol. Je m’approchai et lapai un peu le précieux liquide qui coulait lentement ; il avait un goût un peu aigre de pierre froide, mais cela restait désaltérant. M’écartant pour que Terra en profite aussi, j’avisai ce qui m’intéressait : une grande plaque de vitrail, posée contre le mur et orientée vers le filet d’eau. Lorsque Terra s’écarta, le soleil, passant à travers une fenêtre brisée d’en face, frappa le vitrail, l’illuminant de mille couleurs chatoyantes.  Les grands faisceaux colorés semblaient gicler partout, rebondissant sur les vitraux d’en face ou sur la petite flaque, nous entourant de lumière scintillante. Je m’assis, l’oeil brillant, pour admirer ce petit spectacle dont je ne me lassais jamais. Je donnai une petite bourrade dans l’épaule de Terra, qui se tenait près de moi, et lui soufflai d’un ton espiègle :

- Pas désagréable à regarder, hein ?

Réorientant mon regard sur les traits lumineux de toutes les couleurs, je lâchai dans un soupir émerveillé :

- Incroyable, n’est-ce pas ? C’est l’un des endroits que je préfère au monde...

Laissant échapper un autre soupir d’extase, je laissai mon regard papillonner d’un rayon lumineux à un autre, presque avide de capter autant de couleurs que je pourrai. Un brin de nostalgie me prit, en songeant que les humains, s’ils arrêtaient de tout détruire, s’ils étaient plus attentifs à ce monde merveilleux qui nous entoure... Peut-être que la paix régnerait, comme il y a très longtemps, lorsque la Terre était encore verte et fertile.  Si seulement ils pouvaient voir cela... Peut-être que le coeur ne serait plus noirci par la colère et la violence.

J'avais toujours les yeux fermés profitant un maximum de cette brise et de ce bonheur qui m'avait emporté, je sais que j'étais vite heureuse pour certains chats mais ou était le mal après tout ? J'entendis au bruits que Yenäa avait commencé à manger l'autre moitié de la proie. Je rouvris les yeux doucement après un moment, de silence et remarqua qu'elle mettait le reste de la proie, c'est à dire les os, sous le sable, avant de finir par s'étirer toute entière sous les rayons du soleil qui passaient. Elle était fine, mais on voyait ses muscle qu'elle avait gagné au fil du temps. Puis elle se tourna et prit parole joyeusement, sa queue ondulant au rythme de sa voix.

- Allons-y !

Elle commença alors à marcher, prenant la tête de l'équipage comme je le dirais, je me leva alors, la suivant à sa suite, près de son épaule. Elle me mena la ou mes pattes n'avaient pas encore fouler ce sol, vue ses étranges murs avec des symboles encore plus compliqué que je ne comprenais pas du tout. Sans oublier ces étrange choses faite de pierre qui ressemblaient aux humains dont certains étaient effrayant. Était-ce des humains parallélisé par les comptes du temps ? Je n'en avais pas la moindre idée, alors je voulus lui poser la question, mais mes yeux piquèrent vif vers un endroit ou les fleurs poussaient entre roche et sol sablonneux. Elles étaient d'un telle blancheur ! Sans oublier cette étrange parfums, c'était ces fleurs qui le faisaient ? J'avais des doutes, mais la patte de Yenäa se posa sur ma tête en particulier près de mon oreille. Je remarqua alors que c'était l'une de ces jolie fleurs blanches. Ce blanc d'ailleurs me rappelait quelque chose mais quoi ? En voila encore une questions ! Mais une des réponse vint à moi quand Yenäa prit parole après un léger rire :

- On appelle ces fleurs des Pancraces. Elles poussent dans le désert, souvent près des rocailles. Elles ont une odeur très enivrante, tu ne trouves pas ? Elle finit sa phrase en humant l'air, respirant sans aucun doute le doux parfum de ses fleurs.

Des Pancraces ? Alors c'est comme ça que ces jolie fleurs s'appelait ? J'aimais beaucoup ! Après ce jolie instant, la jolie chatte me mena encore plus loin, dans les recoin de cette étrange endroit qui semblait recelait tant de mystères. On finit par atterrir dans un endroit à l'ombre, ou les pierre plus grosse étaient bien présente. J'entendis un léger bruit de cliquetis, jusqu’à ce que je comprenne qu'il s'agissait d'une flaque d'eau alimenté par je ne sais d’où quand Yenäa lapa la surface. Je m'approcha alors à mon tour pour boire tranquillement. Cela faisait un bien fous, mais elle avait un autre goût, loin de celle de l'oasis tout comme celle de l'étang. Un goût qui paraissait lointain.
Un fois bu ce que je voulais je relevas ma tête et m'approcha à pas calme près de Yenäa qui était assise face à une drôle de chose. J'avais déjà vus c'était une chose transparente mais fallait se méfier car si on fonçait dedans on se cognait. C’était comme un mur invisible bizarre. Je m'assis alors, me demandant ce que elle regardait comme ça. Mais a peine un bref instant la réponse vint rapidement quand le soleil frappa  le mur invisible dont je dû fermer les yeux sur le cou de l'éblouissement. Une fois habituer à la lumière je rouvrit mes yeux tout doucement et quand je constata ce que je voyais face à moi, mes yeux s’agrandirent d'un coup, mon âme éblouis de surprise elle même devant ce spectacle. Toute autour de moi, les nombreuse couleurs vivante se trouvaient sur les murs, le sol et même la flaque d'eau avait pris ces couleurs. Et tout ce beaux spectacle c'était ce mur invisible qui le fournissaient avec toutes ces teintes qui le coloraient désormais. Je ne l'avais surement pas vus avant quand le soleil n'avait pas encore fait son approche. Je sentis mon pelage s'hérisser tout le long de mon corps. Ce n'était pas par peur, ni pour attaquer, mais parce que j'étais clairement émerveillé comme jamais face à moi. Un myriade de couleur comme j'en rêvais, les couleurs qui pouvaient apporter joie, qui enlevaient la violence, les couleurs de la paix, de la liberté. C'est ce que je ressentais en voyant cela. Yenäa me donna un coup amical dans l'épaule pour me parler, murmurant d'un ton malicieux :

-Pas désagréable à regarder, hein ?

Je ne lui répondis pas, pas parce que j'étais impolie, mais parce que j'étais émerveillé de voir cela, ma bouche grande ouverte mais ou aucun sons n'en sortait. C'était tellement loin d'être désagréable à regarder, j'aimais tellement ! J'entendis alors en coin de l'oreille un long soupir de joie de ma camarade à mes côtés.

-Incroyable, n’est-ce pas ? C’est l’un des endroits que je préfère au monde... Elle lâcha à nouveau ce même soupir.

Après un moment ou je fixais encore cette myriade de couleurs incontrôlable, le son finit par revenir au fond de moi.

-C'est...C'est si beaux, si magnifique qu'il n'y a pas de mot pour qualifier cela !

Je finit par remuer mes oreilles, ainsi que cligner mes yeux, pour revenir a moi, m'étant fait hypnotiser par cela, par cette beauté. Je tournas ma tête vers elle la regardant. Son regard était fixé sur le mur invisible des couleurs, d'ailleurs je remarquais que les couleurs étaient aussi allé sur elle, elle était encore plus belle comme ça. Son regard reflétait toute les couleurs, un peu comme un arc-en-ciel dans ses yeux. Je reporta a nouveau mon attentions sur le mur invisible des couleurs, me demandant ce que cela était. J'en profita pour lui demander alors.

-Dis moi, ce mur invisible des couleurs, il a un nom ? Ça servait à quoi avant tout ça ?Lui dis-je d'une voix émerveillé.

Puis je finit par regarder autour de moi à nouveau, tournant ma tête en tout sens jusqu’à ce qu'elle retombes sur les drôle de chose qui ressemblais a des humains pétrifié. Me ramenant à ma première questions. Je lui redemandant aussitôt curieuse.

-C'est quoi c'est drôle des chose qui ressemble a des êtres humains pétrifiées ?

Je tournas alors ma tête vers, elle regardant son regard devenus arc-en-ciel, par cette myriade de couleurs qui avaient désormais envahis tout les coins.

Nous restâmes ainsi plusieurs minutes, assises côte à côte à observer le ballet des couleurs tourbillonnantes. Je n'arrivais pas à détacher mon regard du vitrail lumineux, comme si les couleurs accrochaient mes yeux et ne les lâchaient pas. La voix de Terra se fit entendre alors, rauque, comme si elle n'avait pas parlé depuis des lustres, et résonna entre les arcs de pierre de la chapelle :

- C'est...C'est si beau, si magnifique qu'il n'y a pas de mot pour qualifier cela !

J'acquiesçai en silence, subjuguée moi aussi par cet incroyable spectacle, à la fois si étrange et si familier. Je jetai un coup d'oeil à Terra, écartant mon regard des rayons lumineux. Les fleurs qui l'ornaient semblaient animées d'une vie propre, leurs pétales illuminés de mille couleurs changeantes.

- Dis-moi, lança soudain Terra d'un air ébahi, arrachant mon regard fixé sur ses fleurs, ce mur invisible des couleurs, il a un nom ? Ça servait à quoi avant tout ça ?

Elle tourna la tête de tous côtés, comme si elle cherchait quelque chose. Son regard se posa soudain, et je le suivis, intriguée. Ses yeux désignaient une statue humanoïde de pierre au visage déformé et aux mains recourbées comme des griffes. Ces étranges hommes figés me faisaient toujours froid dans le dos ; un frisson glacé remonta le long de mon échine. Terra, elle, ne semblait pas du tout incommodée. Elle me demanda, les yeux éclairés d'une lueur curieuse :

- C'est quoi ces drôles des choses qui ressemblent à des êtres humains pétrifiés ?

Elle orienta son regard vers moi, attendant une réponse. Je détachai mon regard des hommes de pierre de la voûte, et me tournai vers elle, soulagée de ne plus avoir à fixer ces statues grimaçantes.

- Ce sont des statues, répondis-je. Toutes celles qui sont à l'intérieur ressemblent aux hommes, mais celles de l'extérieur, celles avec des ailes et des griffes, qui semblent protéger l'entrée de la chapelle, sont des gargouilles. Si ces créatures ont été un jour en vie, elles ont dû terrifier plus d'une personne.

Je lançai un regard au vitrail étincelant, encore touché par des myriades de couleurs, et expliquai, plus détendue :

- Et ça, c'est un vitrail. Ils devaient probablement recouvrir les trous que tu vois dans les murs, mais j'ignore pourquoi ils sont si colorés. Peut-être que les humains d'autrefois étaient aussi sensibles à la beauté que nous aujourd'hui... Je me demande bien ce qui a pu les faire basculer pour qu'ils deviennent ce qu'ils sont actuellement, ajoutai-je dans un soupir.

Je secouai un peu la tête pour chasser les hommes de mon esprit. Pas besoin de ça maintenant ! Je jetai un dernier coup d'oeil au vitrail, puis, touchant l'épaule de Terra du bout de ma queue, l'entraînai plus avant, vers l'entrée. Nous ne pouvions décemment pas rester plantées ici toute la journée, aussi beau que soit ce spectacle. Et puis, la température commençait à baisser, et il faisait trop frais à mon goût, dans le fond de cette chapelle. Surtout avec tous les regards des statues de pierre, qui semblaient me suivre où que j'aille. Avançant jusqu'à une flaque de lumière qui éclairait le sol sablonneux, je m'étirai sous le soleil et m'allongeai sur le flanc, ravie de profiter de la douce chaleur qui précédait le vent glacé apporté par le crépuscule, qui cèderait ensuite sa place à la nuit qui gelait les os et la fourrure. Poussant un petit ronron, j'invitai Terra à venir prendre place près de moi pour qu'elle profite elle aussi de ce petit coin douillet. Lorsqu'elle se fut approchée, je commençai à faire sa toilette doucement. Mon instinct de nourrice me poussait à prendre soin d'elle, qui était plus jeune que moi et un peu perdue dans le grand monde. Désireuse d'en apprendre plus sur elle, je l'interrogeai tout en continuant sa toilette :

- Alors, dis-moi Terra, qu'est-ce que tu apprends avec les guérisseurs ? Tu connais déjà beaucoup d'herbes ?

HRP:

Pendant un bref instant, elle regarda ces étranges choses avant de porter son regard sur le mien.

-Ce sont des statues, toutes celles qui sont à l'intérieur ressemblent aux hommes, mais celles de l'extérieur, celles avec des ailes et des griffes, qui semblent protéger l'entrée de la chapelle, sont des gargouilles. Si ces créatures ont été un jour en vie, elles ont dû terrifier plus d'une personne.
Me répondit-elle.

Son regard se reporta alors sur l'étrange chose en couleur, pendant ce temps moi, je mémorisais ce que elle venait de me dire. Donc ces drôle de choses se nommaient Statues ? Étranges mots. Les hommes ont toujours eu d'étranges mots, il ne fallait pas chercher à les comprendre. C'étaient totalement impossible, en tout cas c'est ce que je trouvais. Et les gargouilles comme elle le disait, c'était donc le nom a ces créature à l'entrée que je n'avais jamais vu auparavant ? Elles sont belles et bien effrayantes. Pourtant, il y a un certain trucs qui me piquent, qui attisent ma curiosité envers ces étranges choses. Mais ça, c'est pour une autre fois, ou bien pour une autre escapade, interroger des anciens ? Mais je tourne ma tête en directions de Yenäa, car elle reprend parole.

- Et ça, c'est un vitrail. Ils devaient probablement recouvrir les trous que tu vois dans les murs, mais j'ignore pourquoi ils sont si colorés. Peut-être que les humains d'autrefois étaient aussi sensibles à la beauté que nous aujourd'hui... Je me demande bien ce qui a pu les faire basculer pour qu'ils deviennent ce qu'ils sont actuellement. Finit-elle avec un long soupir.

Je la regarde pesant ces mots, après avoir appris ce qu'était la chose colorée. Le long soupir qu'elle a émit me fais comprendre qu'au fond cela l'attriste. Je peux la comprendre, quand on voit ce que ils font. Je me demande tellement a quoi pouvait ressembler " l’autre fois " la ou les chats gambadaient sans soucis, et se ressemblait presque tous, sans mutations.
Bizarrement, le fait de penser que je n'aurais plus mes ailes me rend amer. Je sais que je ne peux pas voler, mais elles font partit de moi, je me vois mal ne plus les avoir. Je serais triste. Mais je sors de mes pensées quand Yenäa se met a bouger sa tête frénétiquement, comme pour chasser certaines pensées. Elle finit par se lever et me touche l'épaule m'intimant à la suivre. Je me lève alors calmement et la suit. Après quelques minutes, on finit par arriver dans un endroit ou les rayons du soleil passent sans soucis. Yenäa finit par s'assoir avant de s'allonger sur le flanc m'invitant d'un regard de me rapprocher. Je m'approche alors, et sent les rayons du soleil réchauffait en un coup mon pelage. Cela fait du bien, car je me rend compte qu'il faisait beaucoup plus frais, dans le coin sombres ou nous étions auparavant. Pendant que je m'allonge alors à mon tour, j’entends un ronronnement émanait de Yenäa, je la comprends, il fait bon ici à être au soleil au chaud, sur la pierre encore chaude et brûlante, par les rayons du soleil. Je sens un coup de langue passer derrière ma tête puis encore un autres, d'ou je me laisse bercer par cela, c'est si détendant, et me rappelle une chose a laquelle je n'arrive pas à mettre la patte dessus.

-Alors, dis-moi Terra, qu'est-ce que tu apprends avec les guérisseurs ? Tu connais déjà beaucoup d'herbes ? Me demanda-t-elle d'un coup.

Je rouvre mes yeux que j'avais fermé, et réflechis avant de lui répondre.

-Hé bien, j'ai déjà appris a soigner des blessures courantes, les désinfecter,tout ce qu'ils faut savoir de bases. J'essaie aussi de mémoriser toutes les plantes. D'ailleurs j'ai déjà soigné un chat qui c'était blessé en me protégeant. Les plantes sont les seules choses à laquelle je retiens le mieux, je les reconnais immédiatement. J'en suis assez contente.Je fais une pause, lorsque qu'une question me revient.Et toi ? Ça fait longtemps que tu es nourrice ? Que tu es ici chez les Caméléons ?

Bizarrement oui, ça m’intéresse de savoir combien de temps est-elle présente chez les Caméléons, elle a vus peut-être beaucoup de chats défiler, des chatons devenant grands, ceux avec qui elle c'est occupée, en a -t-elle déjà vus mourir ? Et ceux devenus grands, est-elle triste ?

Up ♪

Les yeux fermés, Terra profita encore quelques instants de la petite toilette que je lui prodiguais, avant de les rouvrir pour me répondre :

- Hé bien, j'ai déjà appris à soigner des blessures courantes, les désinfecter, tout ce qu'il faut savoir de base. J'essaie aussi de mémoriser toutes les plantes. D'ailleurs j'ai déjà soigné un chat qui s'était blessé en me protégeant. Les plantes sont les choses que je retiens le mieux, je les reconnais immédiatement. J'en suis assez contente.

Elle fit une pause, et j’en profitai pour pousser un léger ronron. Si elle était heureuse avec son rôle, alors rien n’était plus important. J’avais hâte de la voir à l’œuvre, une fois qu’elle serait une guérisseuse accomplie ; j’étais sûre qu’elle serait formidable. Terra demanda alors, les yeux luisant d’une lueur curieuse :

- Et toi ? Ça fait longtemps que tu es nourrice ? Que tu es ici chez les Caméléons ?

Cette question me surprit un peu, et je m’accordai quelques secondes de réflexion avant d’y répondre.

- Je suis chez les Caméléons depuis… bien 3 ans. J’ai appris auprès d’une autre nourrice les « ficelles du métier », si je puis dire. Mais on n’en sait jamais assez, lorsqu’on est nourrice. Après tout, chaque chaton est différent, alors même si j’ai le titre officiel de nourrice, je continue d’apprendre chaque jour que je passe près d’eux.

Je m’interrompis un instant ; des images défilèrent devant mes yeux, de jeunes mères, de chatons joueurs, de boules de poils qui grandissaient. Je revis leurs yeux brillants, j’entendis leurs ronrons. Ces images me réchauffèrent le coeur, et je poussai un petit soupir nostalgique ; j’avais l’impression d’avoir le cœur, le ventre, tout mon intérieur qui se gonflait d’amour. Je tournai de nouveau le regard vers Terra et déclarai d’une voix enjouée :

- C’est un travail certes fatiguant, mais très enrichissant ! Et c’est l’un des plus beaux que je connaisse.

Je poussai un petit ronron en agitant les moustaches et ajoutai en riant :

- Avec celui de guérisseur, bien sûr ! Soigner les malades et les blessés doit être un travail compliqué et… parfois dur, mais vous autres guérisseurs apprenez beaucoup aussi.