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Patrouille de deux personnalités opposées [Feat Sparky]

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Anonymous
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   Mer 8 Juin - 15:48


C'était une belle après-midi. Il faisait bon, le ciel était dégagé et, pour une fois, les alentours étaient un minimum vivants. Quelques oiseaux, rongeurs et autres bestioles étaient visibles sur le bord du chemin qu'allaient emprunter les deux soldats. Les feuilles des arbres, aussi petits soient-ils, constituaient assez de barrière au soleil pour que les deux félins disposent d'une ombre rafraichissante. Un agréable vent frais se faufilait entre les arbres, faisant danser les feuilles. A terre, une herbe bien verte, avec quelques fleurs. Le paysage était très doux et on aurait eu du mal à s'imaginer qu'il suffisait de se tourner pour observer un ville détruite, poussiéreuse, respirant la peur des prisonniers.

Quelques minutes plus tôt, un supérieur leur avait demandé, à Kaïgaan et son coéquipier, de patrouille de long de la forêt. Le soldat gris avait poussé un long soupir agacé, comme à son habitude, avant de se diriger vers le point de rencontre. Il n'avait jamais patrouillé avec ce soldat, il ne savait même pas à quoi il ressemblait. Sparky, il n'avait que son nom. Et lorsqu'il avait demandé plus d'information sur son partenaire, les seules réactions avaient été des fonçages de museau. Il n'avait pas l'air bien apprécié des autres félins.

Kaïgaan venait tout juste d'arriver au point de rencontre, sur la frontière invisible où démarrait l'orée de la forêt. Il avait juste eu à traverser un bout de la ville en partant de la caserne pour y accéder. Autrement dit, le territoire ennemi commençait ici. Les immeubles délabrés avaient fait place à quelques arbres verts, poussant sur une bande de terre couverte d'herbe. Cela faisait du bien à Kaïgaan de sentir la verdure sous ses pattes, lui qui sortait rarement de la ville, de peur de croiser des ennemis. Il savoura cette sensation délicieuse avant de prendre une grande bouffée d'air frais. La vie d'un Felinae, en pleine nature, ne devait pas être si désagréable... Ils ne recevaient pas tout ces ordres de surveiller, d'entrainer et de chasser de pauvres matous. Ils s’entraidaient et veillaient les uns sur les autres. Kaïgaan soupira. Certes, il n'avait pas la vie dont il rêvait, mais au moins il était nourri et logé, sans fournir trop d'effort. Il ne se mettait que rarement en danger et cela lui allait très bien comme ça.

Le soldat gris se secoua pour chasser ces pensées et s'assit en attendant son coéquipier, tout en se posant des questions sur le pourquoi d'un tel rejet. Peut-être que lui aussi ne cautionne pas les actes des humains... Il grinça des dents en secouant la tête. Ne rêve pas, il doit juste être un peu asocial. Un peu, si seulement. Un courant d'air apporta au soldat l'odeur d'un des siens, qui devait surement être celui qu'il attendait. Il se leva et s'étira, avant d'aller à sa rencontre. Plus vite on aura commencé, plus vite je pourrais me barrer d'ici.

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Anonymous
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   Lun 4 Juil - 23:56


Uuuup guys :v

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Anonymous
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   Mer 6 Juil - 12:43


HRP:

Tss... Encore une patrouille. Faut qu'ils arrêtent de m'envoyer non-stop en patrouille ! C'est pas parce qu'il fait beau que je dois y aller ! J'vais leur gueuler d'ssus, après. Ils perdent rien pour attendre, même si ce sont mes supérieurs ! Et c'est une après-midi normale, j'vois pas où est le problème ! Et gnégnégné, c'est parce qu'il fait chaud et comme t'es robuste, ben on t'envoie. Ouais, bien sûr, parce que je suis robuste. Y'en a des plus grands que moi et c'est moi qui doit y aller. En plus, j'suis de patrouille avec un chat que je connais même pas. Et en plus, on patrouille à l'orée... Pff. En chemin vers notre point de rencontre, je poursuis un oiseau. Un merle. J'essaye tant bien que mal de l'attraper, mais il vole vite, le volatile. Il se pose sur une branche et me regarde. Il me nargue ! On va voir, si tu es plus rapide que moi... Je commence à grimper à l'arbre, m'accroche à une branche et regarde le merle. Il ne bouge pas, l'imbécile. Je saute sur lui et le tue, net. Propre et sans aucune trace. Je mets le merle dans ma bouche, saute de la branche où je suis, et continus mon chemin vers l'orée. Le vent se lève un peu. Une brise fraîche rendra sans doute mon compagnon de patrouille plus amical... Au loin, j'aperçois les immeubles défoncés. Je dois continuer, mon partenaire m'attend... Je vois une ombre au loin, sur un tas de verdure. Cela doit être lui... C'est Kaïgaan. Je m'avance, le merle en bouche. Autant lui en donner un peu, il risque d'être désagréable si je ne lui en donne pas. Et j'ai pas franchement envie de m'embrouiller aujourd'hui... Je m'approche doucement de Kaïgaan, visiblement fatigué, vu qu'il est affalé sur le sol. Le chat gris secoue la tête, sans doute pour chasser des mauvaises pensées. Soudain, le chat gris s'étire et se lève. Je glisse :
"Pas besoin d'aller plus loin, je suis là, je lui jette alors le merle. Et mange aussi, tu en auras besoin. Cette journée s'annonce lourde" Je m'assois et regarde attentivement Kaïgaan. Chat gris aux yeux bleus. Grincheux, à ce que je vois. Je dis alors, sérieux :
"Aucune remarque sur ma couleur ou mon képi. Sinon, je te ferai pareil que ce que j'ai fais à Laam, une Felinae. Tu n'aimerai pas être aveugle, je suppose." Voilà, on pose direct les limites. S'il fait la moindre remarque, j'étale sa langue par terre et je la coupe, ainsi que ses yeux. On ne se moque pas de moi sans en subir les conséquences... Je dis aussitôt, d'un ton presque certain :
"T'es comme moi, toi, non ? Tu détestes les humains..." Je détourne le regard et regarde la ville délabrée. Quelques oiseaux se posent autour des arbres qui nous entourent. Je feule et mange ma part du merle. Si il ne mange rien, je prends sa part... Je m'assois dans l'herbe et arrache quelques touffes. J'en mange quelques unes parce que j'ai trop faim et regarde l'horizon, penseur

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Anonymous
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   Mer 6 Juil - 13:41


HRP:


Kaïgaan n'eut pas le temps de le rejoindre que Sparky lui indiqua que ce n'était pas la peine. Il portait entre ses crocs un merle, qu'il venait certainement de capturer.

- Pas besoin d'aller plus loin, je suis là. Et mange aussi, tu en auras besoin. Cette journée s'annonce lourde.

Sur ces mots, il lui jeta la proie encore chaude. Mouais, il n'avait pas l'air aussi asocial que les rumeurs le prétendaient. Il était même plutôt amical d'ailleurs. Le matou se dit donc que les ragots étaient facilement amplifiés au fil des répétitions. N'importe quel chat un peu grincheux pouvait devenir un sadique dangereux. Le soldat se détendit donc, s'avançant vers le cadavre de l'oiseau. Il avait déjà mangé ce que les humains lui offraient mais de la véritable viande était toujours un délice. Une denrée rare parmi la pattée infecte donnée aux pions combattants aux côté des Hommes. Sparky s'assit, visiblement calme, mais prit la parole d'un ton sérieux.

- Aucune remarque sur ma couleur ou mon képi. Sinon, je te ferai pareil que ce que j'ai fais à Laam, une Felinae. Tu n'aimerai pas être aveugle, je suppose.

Kaïgaan, qui avait baissé la tête pour prendre un morceau du merle, la releva aussitôt. BON. Sparky n'était pas aussi amical qu'au premier abord. Il devait sûrement se montrer "gentil" pour ne pas être dérangé, et prévenir le soldat devait avoir également le même but. Le mâle électrique se retint de soupirer. Il n'allait peut-être pas se faire un ami aujourd'hui, le matou vert avait juste l'air de vouloir expédier rapidement cette mission... Comme Kaïgaan finalement. Sparky reprit presque aussitôt la parole, d'un ton moins froid.

- T'es comme moi, toi, non ? Tu détestes les humains...

Il détourna le regard et le plongea dans la ville dévastée par la folie de leurs maîtres. Quant à Kaïgaan, il redressa les oreilles, surpris par un tel aveu. Il devait être vraiment certain de ses dires pour les prononcer aussi facilement. Enfin, il resta calme et prit une bouchée de l'oiseau avant de répondre, de façon à garder une ambiance sereine.

- Je me fiche de ta couleur, ou de ton stupide chapeau. Que veux-tu que ça me fasse ? Tu fais ce que tu veux.

Kaïgaan, la tête toujours baissée vers la proie, releva les yeux vers le soldat vert, d'un air détaché. Il se fichait éperdument de l'apparence de ce chat, et encore plus de son képi. C'était original, certes, mais certainement le dernier des soucis du mâle gris. Il finit sa bouchée et se redressa, reprenant la parole d'un ton un peu plus froid, tout en restant détendu.

- Et non, je ne suis certainement pas comme toi. Je ne rend pas aveugle un chat pour une simple moquerie.

Il acheva sa phrase en soufflant du nez, exaspéré. Certains chats étaient agressif et n'avait aucun second degré, c'était un fait. Kaïgaan, quant à lui, aimait se moquer des autres mais n'aimait pas qu'on se moque de lui. Tout comme Sparky finalement. Au détail près que le soldat électrique avait plus de sang-froid, et savait discerner la moquerie amicale de la raillerie agressive. Oh, il aimait se battre et était lui-même assez agressif, mais blesser aussi gravement un chat n'était pas dans sa nature. Et surtout un Felinae. Il ne connaissait pas cette Laam, mais même en étant aveugle, elle voyait plus clair que tous les soldats réunis. Elle avait choisi le bon camp, celui où on le l'obligeait pas à faire des barbaries pour la gloire des tortionnaires de ses camarades félins. Elle avait ce poids en moins sur la conscience. Enfin, il quitta ces pensées de liberté pour se concentrer à nouveau sur le petit chat vert. Tsss, tout de suite en venir à la menace, quelle tristesse. Il laissa un instant passer avant de reprendre la parole, pour donner plus de poids à son accusation précédente. Puis il prit reprit un ton détaché et calme pour conclure.

- Et qu'est-ce qui te fait croire que je déteste les humains ?

Cette question était importante pour le matou. Tous les soldats savaient qu'il n'était pas un fanatique des humains, mais de là à dire qu'il les détestaient, il y avait une différence. Enfin, c'était vrai, bien évidement, mais Kaïgaan espérait que cela ne se voit pas tant que ça, pour éviter les problèmes. Si on remettait en cause sa loyauté, il pourrait se retrouver enfermé, servant de sujet à de nouvelles expériences. Il devait donc rester calme et détaché, pour ne pas alimenter ces rumeurs. Enfin, il doutait que Sparky soit du genre à étaler sur le dos des autres, surtout qu’apparemment, il ne portait pas les Hommes dans son coeur non plus. Kaï avait hâte de savoir quelles étaient ses raisons. Il pouvait très bien les détester pour autre chose que leurs méthodes cruelles et inhumaines. En attendant sa réponse, il prit une dernière bouchée du merle, savourant la viande fraiche de l'oiseau en remuant les moustaches.

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Anonymous
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   Dim 28 Aoû - 21:05


Up!





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