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Libération (mort d'Elli, peuvent répondre les caméléons et des felinaes en visite)

AdminAdmin


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   Sam 4 Juin - 16:39


Cela faisait plusieurs jours qu'Elli souffrait d'une douleur dans le ventre. Mais puisqu'elle était devenue plus résistante depuis que les humains avaient tripoté son troisième œil, elle n'avait pas voulu en parler aux guérisseurs. Elle estimait qu'elle avait passé suffisamment de temps sous leur surveillance -toute sa vie, rien que ça-, cela passerait surement.

Elle continuait donc à se promener dans l'Oasis, profitant de sa nouvelle liberté. Elle n'avait plus à rester immobile et se concentrer pour utiliser son pouvoir sur tous les caméléons. Elle avait enfin du temps pour elle, pour vivre, et elle ne voulait pas le gâcher.

Après s'être arrêté pour voir à l'un des nombreux points d'eau des environs, elle s'allongea sur une grosse pierre pour profiter du soleil. La chaleur de la pierre apaisa ses maux au point qu'elle pu même faire une sieste. Elle en avait vraiment besoin, car elle n'avait pas réussi à fermer l’œil à cause de la douleur, plus intense depuis son dernier repas de la veille. Elle n'avait rien put avaler depuis.

Quelques heures plus tard, elle fut réveillé en sentant la chaleur diminuer et la douleur revenir. Le soleil était descendu et elle était à présent à l'ombre d'un groupe de palmier. Sa queue fouetta l'air avec agacement et elle se releva péniblement.

Elle fut alors prise d'un violent et subis haut-le-corps et rendit sur le sol. Ayant l'estomac vide, ce n'était que de la bile et du liquide gastrique. Sa gorge irritée, elle but quelques gorgées, qui furent immédiatement expulsées à leur tour. Son ventre refusait tout simplement de se remplir encore. En se contractant autant, son corps se libéra également à l'autre extrémité. Elle avait la diarrhée avec ça, génial ...

Tremblante, Elli réalisait qu'il n'était plus temps d'attendre que son corps se défende de lui même. Il fallait qu'elle aille voir un guérisseur au plus vite. Elle tituba sur quelques pas avant de tomber, à nouveau sous le soleil. Le sol chaud l'apaisa quelque peu. Elle pouvait bien rester là encore un peu, le temps de récupérer avant de repartir.

Même un peu plus bas, le soleil tapait encore fort en cette fin de printemps, surtout au milieu du désert. Le pelage noir de la cheffe absorbait toute cette chaleur sans retenue. Elli se mit à haleter, elle avait si chaud, si soif. Son cerveau tournait au ralentit, pourtant elle avait compris qu'elle ne pourrait plus se relever. Seulement, elle était incapable de se rendre compte pleinement de ce que cela impliquait.
Épuisée, elle se rendormit.


Des bruits confus parvinrent à ses oreilles. Elle entrouvrit un œil et regarda les ombres danser. Le soleil était en train de se coucher et le ciel arborait ses plus belles couleurs. Les silhouettes sombres et floues autour d'elle devaient être des chats, ses caméléons s'étaient rendu compte de son retard et étaient partis à sa recherche. Cette idée l'apaisa. Elle allait être prise en charge et sauvée.
Son corps lui semblait être une frêle enveloppe désarticulée enveloppant une boule d'aiguilles chauffées à blancs située dans son abdomen.

Quand on la cala sur un volontaire, elle ferma les yeux en essayant d'oublier la douleur onduler. Elle s'évanouit.


Cette fois, elle était couchée sur des feuilles de palmier, le corps parcouru de spasmes comme des flammes brûlantes qui embrasaient son corps tout entier. Elle se contractait en tentant vainement de vomir sans que rien ne sorte de sa gorge asséchée. Entre deux convulsion, l'image désespérée des guérisseurs s'imprima dans sa rétine. Puisqu'ils ne pouvaient plus rien, qu'ils la tuent ! Que cela s'arrête, maintenant ! Par pitié !

Elle pleura en poussant des couinements, sa gorge trop serrée pour émettre le moindre mot. De toute façon, elle ne sentait plus sa langue.

Quelqu'un, elle ne sut qui, prit pitié d'elle et enfonça quelque chose dans sa gorge. Croc, griffe ou pouvoir quelconque, ce fut rapide et elle n'eut pas le temps de sentir la douleur. De toute façon, elle n'était déjà plus que souffrance.

Son dernier souffle ne fut qu'un gargouillis et son corps retomba, inerte et apaisé. L'expression de douleur s'était évaporée, ne laissant plus que sa figure détendue, comme lorsque l'on dort.



Cette sensation de bien être aurait put être inoubliable pour quelqu'un possédant encore une mémoire. Le carcan qui l'emprisonnait avait disparu, elle n'avait plus aucune sensation désagréable, seulement l'impression d'être libre pour la première fois. Elle pouvait s'étendre à l'infini sans aucune restriction. Ce sentiment de pur bonheur qui l'envahissait lui fit oublier tout ce que sa vie fut et elle s'abandonna toute entière à cette paix bien méritée.


Dernière édition par Elli le Sam 4 Juin - 19:25, édité 1 fois

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   Sam 4 Juin - 19:17


J'étais incroyablement bien. Le soleil commençait à taper fort, certes, mais quand on était dans une oasis, cela n'avait pas tellement d'importance. Après tout, il se doit de faire chaud dans un désert. J'étais venue prendre des nouvelles des Caméléons migrants, et avait remarqué avec joie qu'ils avaient vite pris leur marque. Ils avaient l'air bien. J'avais aperçu leur meneuse partir seule non loin, mais malgré ma curiosité et mon attirance d'aller lui parler, la timidité l'emporta, et je m'étais allongée sur le sol aux côtés d'autres félins. Nous nous étions côtoyés sans aucun dégoût, aucune haine, pas comme celle qui nous rongeait lorsque nous nous battions cotre des Soldats.
Après midi, je voulus descendre aux sources d'eau fraîches pour aller me désaltérer, la gorge sèche, mais il y avait tellement de monde que j'avais décidé 'aller voir ailleurs, là où il n'y avait pas grand-monde. J'avançais parmi les palmiers et le végétation en oubliant un peu mon but, flânant avec grand plaisir.

Des cris me firent brusquement revenir à la réalité. Je me précipitais vers la zone d'agitation, rongée par l'angoisse, et vit un attroupement regroupé autour de quelque chose.
Non, quelqu'un. Je jouais des épaules pour me frayer un chemin ou plutôt pour forcer le passage et apercevoir l'objet de toutes ces peurs, et vit avec horreur qu'on transportait Elli plus loin, dans un endroit plus tranquille. Je demandais aussitôt à aller à son chevet, et je ne sais pas par quel "miracle", mais on accepta.
J'étais avec deux guérisseurs Caméléons. La chatte noire et blanche étendue sur des feuilles de palmier était parcourue de tremblements incessants, et cherchais en vain à rendre. La voir souffrir comme ça me coupait le souffle. Et je réalisais que c'était peut-être comme ça que je mourais de mon étrange maladie. J'eus envie de hurler, mais aucun son ne sortit de ma gueule. Le gémissement plaintif d'Elli me ramena à la réalité. Non, ce n'était pas le moment.

Je scrutais les yeux de la femelle aux trois yeux. Elle pleurait de désespoir, de douleur. Je fermais les yeux et pris une profonde inspiration. Je pleurais à mon tour, et sus qu'on ne pourrait pas la sauver avec des remèdes.
Je baissais lentement la tête et lui mordit la gorge d'un mouvement infiniment doux mais rapide. Elli cessa de trembler, et ne bougea plus. La gueule pleine de sang, je voyais la gorge écarlate et le visage apaisé de la cheffe Caméléonne.
Elle semblait dormir.

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   Mar 7 Juin - 7:54


Enfin de retour !
Avec mon visage brúlé, j'ai pris une bonne dizaine d'heures á rentrer. Il était méme presque la nuit.
Arrivée enfin á l'oasis, je m'apprétais á aller voir une guérisseuse, mais quand j'entrai dans leur taniére, aucun guérisseur n'étaient en vue.

Elle sont probablement en train de faire autre chose.

Je me retournai, mon visage toujours endolori, et vis une foule au milieu de la clariére.
Confuse, je m'approchai. Des gémissement pitoyants. Poussant les plus petits hors de mon passage, j'arrivai au centre du rassemblement. Une vue horrifiante s'offit á mes yeux.

Elli, notre cheffe, celle qui m'a acceuilli lorsque j'avais rejeté les Félinae, gisait au sol.

Non...

Je courus vers elle, oubliant la douleur dans mon visage, et m'aplatis devant elle. Ses trois yeux luisaient sous le soleil du soir, mais elle respirait encore. Je pouvais toujours la sauver.
Je la pris délicatement par la peau du cou, et la hissai sur mon dos. J'ignorai les autres chats, tout ce qui comptait á mes yeux était guérir Elli.

Soudain, elle s'arréta de bouger, et tomba inerte. La reposant au sol, je regardai notre meuneuse dans les yeux. Elle était morte, on aurait dit qu'elle dormait. Sa gorge était un peu ouverte.
Quelqu'un l'avait tué ! Je me retourani furieusement vers le coupable.
Une chatte jaune ailée, avec une plume noir sur l'oreille, se tenait lá, du sang tombant de sa bouche.
Une colére, pareille que celle que j'avais senti á la trahison d'Azuris, remonta en moi.
J'ouvris ma bouche pour hurler, bandis mes muscles pour attaquer, mais je retombai au sol, incapable de faire quoique ce soit.

Puis je me mis á pleurer. La premiére fois oú je pleurais pour de vrai, la premiére fois que je sentais un véritable chagrin. Du moins, depuis la mort de mon pére.
Je laissai mes larmes de sang tomber sur Elli, et, je ne saurais pourquoi, ma gorge se mit á chanter. C'était la premiére fois que je faisais une chose pareille, et ma voix n'était pas des plus belles. La premiére chanson que j'avais entendu, la seule, une berseuse que mes parents m'avaient chanté le jour de ma naissance.
Je sentais qu'on m'éloignait du corps de la cheffe, mais, trop faible pour riposter, me laissai faire.
Je senatis qu'on m'appliquait des herbes sur mon visage, pour l'apaiser, mais rien ne pouvait guérir mon coeur...

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   Mer 15 Juin - 19:30


• Libération ? •
© Katuro

Après les derniers événements douloureux pour les caméléons, l'installation dans leur nouveau foyer s'était bien passé. Derrière de nombreux esprits fortement agités, même les plus jeunes avaient pris leurs marques et ne se sentaient plus effrayés par le changement. Même Hikun appréciait l'Oasis, malgré le fait que le bon vieil arbre creux lui manquait salement.

Il resta à l'écart des autres chats, frottant l'arrière de sa tête avec sa patte droite. Ses coussinets frottaient ardemment sa nuque tant bien que sa tête, qui lui donnait de légers maux de tête à cause des UV qu'émettait le soleil en fin de printemps. Dans le désert, il faisait intensément chaud, ça en devenait intenable avec l'épais manteau de fourrure gris que le matou possédait. Il se leva péniblement, s’étira, puis se dirigea vers l'eau de source pour se désaltérer. Il se pencha, sa langue rugueuse se mit à fouetter le liquide énergiquement pour enfin atterrir dans la gorge. C'était agréable. Hikun se relevait progressivement, puis errait de son regard sur l'ensemble du paysage. D'un côté, plusieurs maigres groupes de félins semblaient se divertir, puis de l'autre, on pouvait apercevoir Elli qui se trouvait face à son sommeil douloureux.

Le grand mâle aurait voulu dialoguer avec cette dernière depuis un bon moment au sujet de son rang, de ses exploits, de ses problèmes, et aider sa cheffe qui n'était pas dans son assiette pour cause de son pouvoir qui la fatiguait constamment. Il n'avait jamais osé, car il considérait cela comme un manque de respect de la part d'un simple gardien.

«- Dommage. » marmonnait-il.

Elle était de plus en plus faible, alors la voir se reposer faisait plaisir à la guilde. Hikun s'arrangea pour la contempler jusqu'à son réveil, au loin.

Le soleil commençait à disparaître à l'horizon vers l'Ouest, et Elli s'avère ouvrir les yeux tout en poussant la terre de ses pattes fébriles pour se redresser. Elle fouetta sa queue avec agacement. Hikun, prit d'un pas assuré, commença à aller lentement dans sa direction. Soudain, la chatte noire et blanche se mit à se recroqueviller, suivit d'un haut-le-cœur. De la bile et des sucs gastriques jaillirent de sa gorge, et elle subissait des tremblements. Quelque chose devait aller mal chez la cheffe : Hikun stoppa d'un réflexe sa marche, et se mit à analyser la situation au plus vite. Aller la chercher, ou appeler de l'aide ? Il se retourna puis se mit à courir dans le sens inverse, là où se trouvait les guérisseurs. En un court laps de temps, il était déjà arrivé devant un groupe de chats, en espérant qu'un guérisseur s'y trouvait.

«- Elli ne se sent pas bien, préparez quelque chose de confortable pour la coucher et appelez les guérisseurs, je m'occupe de l'amener jusqu'ici. »

Il paraissait autoritaire, et restait étrangement calme : pourtant, il était très efficace et très rapide, en prenant les meilleures décisions en très peut de temps. D'un bon aussi puissant que les plus grands félins, il s'élança pour se diriger vers la femelle illusionniste et l'atteignit en premier : elle entrouvrait les yeux vers lui et les potentiels autres chats qui le suivait encore au loin. D'un coup rapide, il prit celle-ci sur son échine solide, et commençait à trottiner vers le camps sans trop secouer Elli. Ses muscles supportaient bien facilement son maigre poids, constatant qu'elle n'avait pratiquement rien mangé ces derniers temps. Il sentait agréablement le petit cœur de la féline battre dans son dos, même si celui-ci s'avérait avoir un rythme irrégulier. Après une maigre minute à porter sa cheffe, Hikun se dirigea vers l'endroit où les chats avaient formé un nid avec des feuilles de palmier, et l'allongea sur le tas vert, avec l'aide des guérisseurs. Hikun serait bien resté avec sa cheffe pour l'aider à surmonter son mal-aître, mais il se devait de calmer la foule qui était terrorisée par l'idée de perdre leur cheffe. Il sortit alors pour se rendre vers le lieu où tous les Caméléons s'étaient regroupés.

Il se mit à se glisser dans l'assemblée, et ordonna à celle-ci de se calmer, essayant de piocher ses mots avec intérêt pour que les cris et la peur cessent d'envahir la guilde. Celle-ci se calmait d'un silence inhabituel, laissant voler quelques chuchotements entre différents matous. Il se mit à informer le groupe de la situation, se dressant sur une bute légèrement plus haute que les autres, pour que tous puissent l’apercevoir.

«- Ecoutez tous, notre cheffe a été très affaiblie ces derniers temps, à cause de tous ces événements. Tous les guérisseurs présents sont déjà entrain de la prendre en charge et de lui fournir des soins le plus rapidement. Vous agitez dans la foule ne fait que semer la panique chez les plus jeunes, essayez d'attendre patiemment qu'Elli se fasse soigner et gardez votre calme. »

Ayant finit son discours, Hikun descendit de la butte où il s'était dressé et se dirigea à l'endroit où les guérisseurs étaient en mesure de s'occuper de la femelle noire et blanche. Il l’aperçoit, inerte, baignant dans une flaque de sang qui venait de couler de sa nuque. Il comprit que les guérisseurs n'avaient rien pu faire, et que plusieurs Caméléons s'étaient infiltrés ici, dont une Felinae. Elle semblait pleurer, du sang coulait de sa gueule. Hikun comprit dessuite que celle-ci avait brisé la nuque de la cheffe, qui devait terriblement souffrir, et les guérisseurs ne devaient sans doute pas avoir assez de courage pour pratiquer cette action. Hikun baissa la tête, fermant des yeux un court instant, puis se redressa. Il adressa la parole à ceux qui se trouvaient en ce lieux, et prit un ton froid.


«- Pleurer ne va pas la faire revenir, nous n'avons pas le temps pour ça. Nous devons rester forts et prévenir la guilde de la mort d'Elli. » il reprit son souffle. « Nous l'enterrerons et la pleurerons ce soir. »

Sans entendre le moindre mot, il fit son retour vers l'assemblé des Caméléons et prit un air désolé, malgré aucun brisement de voix dans son discours. Plusieurs chats pleuraient en silence, d'autres essayaient de se réconforter, et les plus forts tentent de soutenir les plus faibles dans cette tragédie. Hikun essayait tant bien que mal d'aider ceux qui en avait besoin psychologiquement, pendant que les guérisseurs ou quelques félins se prenaient en charge de la tombe d'Elli.






Hors RP :

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   Mer 15 Juin - 20:35


Alors que j'étais assis tranquillement sur un point d'herbe, entrain de faire ma toilette j'entendis des cris. Alerté par tout ce boucan, je courus vars la source du tapage. Je vis tout d'abord la plupart des chats de ma guilde ayant un visage épouvanté, ou bien avec l'horreur qui se lisait sur le visage. Je ne compris pas pourquoi, je ne voyais et ne sentais aucun dangers. Alors que je me dirigea vers un groupe de chat pour demander ce qui ce passe, un matou  aux pelage gris, avec des rayures bleu sur le corps et le bout des oreille violet fila sous ma truffe les rejoindre. Il était de ma guilde et avait une drôle de chose sur sa truffe, mais je ne me rappelais pas de son nom. L'inconvénient quand on est nouvelle c'est de mémoriser tous ces noms.

-Elli ne se sent pas bien, préparez quelque chose de confortable pour la coucher et appelez les guérisseurs, je m'occupe de l'amener jusqu'ici. Leurs-dit il calmement mais avec fermeté.

Mes oreilles se dressèrent instantanément à cette phrase. Je venais d'apprendre la source de ce tapage. Elli ne se sentait pas bien et on avait besoin de l'aide de tous les guérisseurs. Alors que j'allais les rejoindre, pour répondre à mon travaille, un chat s'interposa devant moi.

-Tu es encore trop jeune, tu manques de connaissance pour ce genre de choses. Reste à l'écart avec les autres.

Je ne reconnus pas qui c'était, avec la pénombre du coucher de soleil, et ce qui ce passait, je n'avais pas vraiment réfléchis. Cela me frustra légèrement, que l'on me renvoie.

Je ne servais donc à rien ? je devais donc attendre gentiment pendant qu'un chat souffrait ?

Je soupiras alors. Je ne devais pas penser ainsi, c'était mal. Ils avaient raison, je n'étais pas encore compétente. Et si la situations nécessitait l'aide de tout les guérisseurs, c'est que la situations était grave. Ils n'avaient pas besoin de s'encombrer d'une guérisseuse inutile pour le moment. Je me retourna donc et vis le drôle de matou qui m'avait filer sous la truffe auparavant, prendre Elli sur son dos. Elle avait l'air plus frêle que d'habitude. Je marcha en direction du groupement ou tous les Caméléons s'y trouvaient. Je jeta un œil sur le côté, et vis que plusieurs Felinae s'y trouvaient. Je m'assis donc en solitaire, à deux longueur de queue des Caméléons réunis. Non je ne voulais pas aller plus proche d'eux, je n'en connaissais aucun. Je restais braqué sur mon idée que les Caméléons n'étais pas très bavard, et devenir amis avec eux semblait être impossible. Je soupira à nouveaux sous cette pensée.  Puis mes oreilles se dressèrent à nouveaux quand je j'entendis plusieurs caméléons hurler de douleur, de peur et de désespoir. C'était effrayant. Mais j'imagine que certains devaient la connaitre depuis longtemps. Je rabattis mes oreilles, pour essayer de diminuer le bruit incessant des cris de douleur. Puis je vis à nouveau le drôle de chat d'avant revenir vers le groupe de Caméléons. Je n'entendis pas ce qu'il disait, mais cela apaisa l'assemblé de Caméléons, dans un grand calme et silence. Par l'intermédiaire des chats a mon côté, je compris qu'il s'agissait d'un gardien nommée Hikun.

Au moins je n'oublierais plus son nom maintenant...

Puis je vis justement Hikun grimpais sur une butte. Le silence se fit totale, malgré quelques chuchotements. Il prit alors la parole :

- Ecoutez tous, notre cheffe a été très affaiblie ces derniers temps, à cause de tous ces événements. Tous les guérisseurs présents sont déjà entrain de la prendre en charge et de lui fournir des soins le plus rapidement. Vous agitez dans la foule ne fait que semer la panique chez les plus jeunes, essayez d'attendre patiemment qu'Elli se fasse soigner et gardez votre calme.

"Tous les guérisseurs."

Cela me rendis honteuse. Mais j'essayais de me dire que de toute façon qu'aurais-je pus vraiment faire à part regarder ? Tout ce que je devais faire c'était garder calme et attendre que le temps passe. Et gardez le plus possible espoir pour qu'Elli puisse s'en sortir, qu'elle aille mieux, qu'elle ne ressent plus aucune douleur.
Revenant à la réalité, je vis Hikun se diriger vers le groupe de guérisseurs, soigner Elli. Je vis au loin son regard s’éteindre légèrement. Curieuse je voulus m'approcher, j'avancais donc à pas lents, sans aucun bruits. Mais m’arrêta quand il prit la parole.

-Pleurer ne va pas la faire revenir, nous n'avons pas le temps pour ça. Nous devons rester forts et prévenir la guilde de la mort d'Elli. Nous l'enterrerons et la pleurerons ce soir.

Son ton avait l'air glacial. Mort... Moi mon sang se figea, le temps même sembla s'être stopper. Elli était morte. Notre cheffe était morte. Et même si je ne l'avais pas connus longtemps, le temps passé suffis à me faire découvrir un sentiment que je n'avais jamais ressentit : de la tristesse et de la douleur. Je retournas à ma place, les pattes lourdes.
Hikun quand à lui revint vers le groupe de Caméléons, pour affiché un désoler, qui suffis pour que tous les chats comprennent que notre cheffe était morte. Aussitôt des pleurs, des sanglots se fit entendre. Quand à moi, pour la première fois, des larmes perlèrent sur le pelage de mon visage. Je regardais au loin sans rien voir, aveugler par la tristesse qu'est la mort.

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   Jeu 16 Juin - 20:17


Libération
Merci

 


  Un goût amer avait envahi ma bouche, puis celui métallique, du sang. Afin de me retenir de pleurer devant toute cette foule de félins tous aussi tristes, choqués que moi, j’avais serré les dents, encore, une simple fois de plus. Tellement, que ce sang, cette saveur de vie et de mort, s’était propagée dans ma gueule. Un visage de glace s’affichait sur mon visage, seul les yeux emplis de ce liquide salé ne demandant qu’à couler le long de mes joues, de mon pelage, trahissait le carnage dans mon cœur. Elle, Elli, avait été celle qui m’avait accueillie, toujours avec ce sentiment de fierté dans le regard malgré toute sa souffrance. Bien que l’on n’ait jamais échangé de paroles, elle avait été la seule qui m’avait toujours regardé droit dans les yeux, sans peur, ni haine, reconnaissant simplement ma douleur, mon Démon, mais m’accepté, sans hésitation. Elle m’avait accueilli au sein des Caméléons, m’avait offert un endroit où dormir et une raison de vivre. De simples regards que nous avions échangés jusque-là, avaient réussis à se trouver une place dans mon cœur.

Et j’étais là, crispée, choquée, au premier rang de cette foule de chats. Inconsciemment, mes deux yeux étaient un parfait mélange d’émeraude et de rouge sang. Je n’entendais même plus le rire de mon double, ou alors peut-être c’était-elle tut ? Partageait-elle, ou ne serait-ce que respectait-elle cette douleur me déchirant les entrailles ? J’étais entourée de chats qui m’étaient presque inconnus, et qui, évitaient de me toucher, je m’étais aperçue que les félins présents ne s’approchaient pas à moins d’une longueur de moustaches que moi. Mais peut-importe. On était tous là, devant Elli, ou plutôt devant son cadavre. J’avais regardé faire une Felinae achever ses souffrances. Je ne lui en voulais pas, je n’aurais pas pu supporter de le faire. Le son du dernier soupir aurait probablement fait ressortir mon Démon et j’aurai fait couler du sang, un autre sang que le mien ou celui de ma cheffe.

Tandis que ma respiration était rendu difficile, étouffée par des sanglots que je ne voulais pas laisser sortir, je me coupais petit à petit du monde. Sans m’en rendre compte, je n’entendais plus aucun bruit, plus aucun sanglot ou mot de réconfort. Perdue, je tournai la tête dans les différentes directions, puis me dit que ce calme, occupé seulement par mes pensées, pas même celles de Démone, me faisait du bien. Un vide s’était créé dans mon cœur lorsque je vis le corps d’Elli, qui en représentait plus pour moi qu’une enveloppe de chair, vide de toute âme. Tandis que les guérisseurs s’occupaient sur place du corps d’Elli, et que les autres se dispersaient, je n’avais pas bougé d’un poil, d’une moustache. Je restais là, perdue dans mes sombres pensées, tentant de combattre cette brèche ouverte dans mon cœur. Lorsque Elli se fit enterrer, je ne pus prononcer qu’un seul mot, étouffé, mais à voix assez haute pour que les chats les plus proches de moi l’entende :

«  Merci. »

Merci de nous avoir guidé, nous, félins perdus et fuyant toute cette violence. Merci de nous avoir offert un foyer, de nous avoir permis de nous reconstruire. Merci.
Je me relevai et repartis à travers le désert, laissant tomber sur le sol poussiéreux une larme, une seule, mêlée de sang.
 

 
© ANARCISS sur epicode
 

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   Jeu 16 Juin - 22:13


Je marchais maintenant depuis quelque heures, sans trop savoir où j'allais. La frontière me semblait vide et je m'ennuyais...Mes pattes commençait à me peser...Et je sentis la fatigue m'envahir, la chaleur tombante sur mon dos. Je soupira, mes oreilles basses. J'huma l'air et sentis soudainement, l'horrible odeur âcre du sang. Je me stoppa un instant, le cœur battant la chamade. Je courus, et le fumet se faisait plus fort...Je sentais déjà la panique m'envahir. Puis, plusieurs odeurs félines parviennent à mes narines. Je reconnue facilement celle des caméléons mélangé à des odeurs de ma guilde. Je m'approcha un peu plus en courant avec mon pouvoir. Enfin, j'aperçus une foule réunis. Alors mon inquiétude ce fit plus forte ainsi que ma curiosité. Je dérapa sur le sable chaud de l'oasis. Je vis Auras avec Hikun, Terra et Plume Noire...Je sentais pourtant l'odeur d'Asumi et celle de Elli. La féline défigurée pleurait à chaudes larmes aux cotés de Hikun qui tentait de la consoler du mieux que possible. Je contourna les deux félins, mon cœur palpitant, chacun de mes pas me conduisant peut-être au pire. Je marchais silencieusement, ma gueule entrouverte, les yeux écarquillés par l'inquiétude et la peur. Je me faufila à travers les matous. C'est bon, j'allais savoir la cause de ce boucan. Je ferma mes yeux et pris une inspiration tandis que l'odeur du sang était très forte. J'ouvris mes paupières, et...Sous mes yeux ébahis, je vis Elli, couchée sur un rocher, la gorge ensanglanté et les paupières closes. Je resta pâle d'effrois devant le corps inerte de la femelle. Je ne pouvais à peine bouger, mes pattes tremblantes. Je secoua ma tête et je vis Asumi, penchée sur Elli, la gueule ensanglantée. C'est elle qui l'a tué?! Pourquoi a t'elle fait ça?! Je me tourna vers elle, feulant de rage, mes griffes aiguisées sorties. Comment a t'elle put faire ça?! Tout d'un coup, une colère farouche m'envahie. Je battis l'air de mes trois queues, mes oreilles rabattues sur mon crâne. Je lança alors d'un ton mêlée à la tristesse et à la colère, la voix nouée.

"C'est toi qui a fais ça?! Pourquoi tu as fais ceci?!! Tu te rends compte?!! Criais-je d'une voix forte. Sans réfléchir, je me jeta sur elle, la clouant au sol. Je ne cherchais pas à savoir si c'était elle. Mes crocs pointus étaient visibles, je voulais lui montrer à quel point elle m'avait déçus!  

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   Ven 1 Juil - 15:49


Hors-RP: Mésange:


Quelqu'un se tourna vers moi. Une femelle Camélonne, brune tigrée, je crois. Je ne la regardais pas, j'avais les yeux dans le vague. Je n'étais plus rien. Elli. Elli... Ce n'était même pas ma meneuse, mais l'avoir vue autant souffrir m'avait fait prendre une décision. Mon mouvement avait été mécanique, sans hésitation. Ça aurait pu me rassurer de la voir en paix, mais je n'avais pas osé regarder son visage. Est-ce qu'elle m'en voulait? Elle était déjà montée là-haut? Est-ce qu'elle me détestait d'avoir mis fin à ses jours?
Mais quelque chose m'avait frappée. L'Illusionniste avait eu une crise semblable à la mienne, peut-être pire. Si je n'avais pas planté mes crocs dans sa gorge, elle serait morte comme ça. Moi aussi, je vais mourir comme ça? Je ne voulais pas. Et si c'était moi qui l'avait contaminée d'une façon ou d'une autre?
Un hurlement de rage me parvint aux oreilles. La femelle criait, pleine de reproche.

"-C'est toi qui a fais ça?! Pourquoi tu as fais ceci?!! Tu te rends compte?!!"

La colère monta en moi. Une sombre folie envahissait ma tête et me dictait mes pensées. Presque haineuse, je relevais la tête vers cette pauvre imbécile. Quelle incapable. Elle me hurlait dessus, alors qu'elle n'aurait même pas été capable de le faire elle-même. Elle me sauta dessus et me plaqua au sol. Je ne sentais pas beaucoup de force dans ses membres. Elle était aussi faible physiquement que psychologiquement. Elle se laissait aller sans réfléchir à ce qu'elle faisait, comme un petit.

"-Pauvre crétine, soufflais-je entre mes crocs encore tachés de sang. D'une ruade puissante faite de mes pattes arrières, je l'envoyais valser. Me relevant, je grondais.
"-Ne voyais-tu pas qu'elle souffrait plus que tout? Qu'essayer de la guérir n'aurait fait que prolonger le moment de sa mort? Tu es aveugle! Tu ne pensais donc qu'à toi? Ne me fais pas de reproches, tu n'aurais même pas été capable de le faire! Espèce de lâche!"

Même pas le souffle court, je la foudroyais d'un regard plus que venimeux.
Je restais quelques instants comme cela puis lui tournais le dos et sortais de l'Oasis. Je m'éloignais rapidement de leur camp, avec les sombres images sanglantes de la mort de leur cheffe.

Invité



Anonymous
Invité


   Mer 13 Juil - 2:06


Hrp:


Libération, Mort d'Elli(peuvent répondre les caméléons et des felinaes en visite)



Felinaes et Caméléons




"-Pauvre crétine, fis t'elle en soufflant entre ses crocs tachés de sang. Je serrais mes crocs sous la colère, et sans m'en douter, elle m'envoya valser dans le sol poussiéreux. A présent que volais juste au dessus du sol, j'atterris sur le sol en faisait un bruit sourd. Je me relevais vivement, la fixant d'un regard noir. Je m'ébrouais.

""-Ne voyais-tu pas qu'elle souffrait plus que tout? Qu'essayer de la guérir n'aurait fait que prolonger le moment de sa mort? Tu es aveugle! Tu ne pensais donc qu'à toi? Ne me fais pas de reproches, tu n'aurais même pas été capable de le faire! Espèce de lâche!"
Lors de cette révélation, je restais pâle d'effrois. Je ne savais même pas qu'elle souffrait tant! Comme si j'étais voyante. D'autant plus qu'elle me traite de lâche me mettait encore plus mécontente. Elle partit alors que moi, je restais là, seule en plein milieux des chats. Je lui tournais le dos, rien de plus, déjà que je me retenais de lui bondir dessus. Je m'asseyais près du corps d'Elli et posa ma truffe sur son corps inerte.







By Mésange


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   Jeu 18 Aoû - 18:20


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