Je décidais d'aller faire un petit, ou grand cela dépendait de ma forme, tour nocturne afin de pioncer toute la journée demain. J'avais comme un sentiment d'impatience en moi. Mes pattes engourdies ne me demandaient qu'une seule chose, de marcher. D'habitudes assez restreint dans mon périmètre de sorties, c'était la première fois que mon mental me dit d'aller bien assez loin de là où je me trouvais. Je regardais les gamelles vides de ma chambre. Mes porcs de camarades ont encore bouffé comme quatre. Mais je ne leur en voulais pas, ma faim n'était pas à son rendez-vous. Je réfléchis plusieurs minutes avant de me décider de bouger du matelas. La nuit menait le ciel dans une obscurité noire, sauf la lune qui faisait d'elle une lumière naturelle. Et pour cela, je ne voulais pas y aller seul. Non! Je voulais aller avec ma très chère soldate, la plus belle à mes yeux, Sky. J'entrai dans sa chambre, ma la personne concernée n'était point là. Le stress monta peu à peu. Je sortis à toute vitesse de la caserne pour y suivre la trace de la Soldate.
Les traces n'était pas très étendues. Elles s'arrêtaient dans un lieu, quelque peu inquiétant. Je n'avais sûrement pas peur, j'avais peur pour Sky. Que faisait-elle par ici? Nous avions tous certains endroits à explorer. Peut-être était-ce le cas pour elle? Pour ma part, je n'avais jamais été ici. Et j'adorais cette endroit! J'aimais tous ce qu était glauque, avec plus ou moins des faits paranormaux reportés sur ces lieux. Tous cela me fascinait mais je n'avait toujours pas retrouvé la Soldate. Le crissement d'un buisson me donna une lueur d'espoir. Je me retournai et l'odeur de la Soldate se fit de plus en plus sentir. Je bondis dans le buisson. J’atterris sur Sky et lui dis d'un ton apaisé et à la fois inquiet:
"Tu m'as fais peur! Je t'ai cherché de la Caserne jusqu'ici! Tu faisais quoi? "
Je soufflais un bon coup. J'avais retrouvé Sky, c'était l'essentiel. Mais le lieu ne sentait pas que les Soldats. J'humais mieux l'air et sentis une odeur de Felinaes et de Caméléons. Je me mis en position d'attaque et feulant fort pour que l'on m'entende. Je détestais les Caméléons et les Felinaes. Même si ils étaient beaucoup, j'étais près à me battre. Ils avaient pas intérêt à toucher à Sky, sinon il goûteront à ma colère. J'attendis, les cinq sens en alerte.
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Mer 23 Mar - 19:03
Il faisait déjà nuit, mais j’étais encore pleine d’énergie. Je ne me voyais pas rester là, dans la caserne, à ne rien faire. Il fallait que je bouge. Il me restait encore des lieux à découvrir aux alentours, je me décidai alors d’aller faire un tour. Avant de partir, j’hésitai à demander à Sherkan de m’accompagner en ce lieu inconnu, puis je me dis qu’il avait sûrement autre chose à faire. Je partie donc seule. Dehors, il faisait sombre, seule la lune éclairait le ciel.
Je me dirigeais vers l’Arbre des pendus, un lieu qui m’était totalement inconnu. Je ne connaissais rien ici, à part les quelques histoires étranges que l’on m’a raconté sur ce lieu. L’atmosphère était assez glauque, toute la végétation était carbonisée, ou bien noire de suie. Je restais à l’orée de la forêt, non loin de la caserne, car tout cela ne me rassurais pas. Alors que je continuais de marcher, à l’affut du moindre bruit suspect, j’entendis des pas se dirigés dans ma direction. Je me cachai dans le buisson le plus proche. Quand l’animal me bondis dessus, je reconnu tout de suite Sherkan. Je fût de suite soulagée, car sa présence me rassurait. Il me dit alors :
-« Tu m’as fait peur! Je t’ai cherché de la Caserne jusqu’ici. Tu faisais quoi ? »
Il s’était inquiété de mon absence. Après tout, j’aurais peut-être du lui demander de m’accompagner. Enfin bref. Je lui répondis :
- « Ne t’inquiète pas, tout va bien. J’avais juste envie d’aller faire un tour, et je me suis retrouvée ici. »
C’est alors que je le vis les cinq sens en alerte, à l’affut du moindre bruit. Je sentis alors l’odeur de Felinae et de Caméléons. Je me mis aussitôt en position d’attaque, les oreilles bien dressées. Sherkan se mit alors à feuler en leur direction, pour leur montrer qu’ils n’étaient pas seuls. J’attendais alors que nos adversaires viennent à nous..
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Mer 23 Mar - 19:46
J'avais choisi la bonne décision de suivre le chemin menant à la caserne des soldats afin de recueillir un tas d'informations pouvant servir à ma guilde. Je n'avais pas marché longtemps, mais en chemin, j'avais croisé Cyani, cette caméléon à qui j'avais plus tôt appris à se battre (Rp non fini, mais étant-donné que celui-ci est après notre PV, je le considère ici comme achevé). Pendant le voyage, aucun soldat n'avait été vu. Bon, c'était un peu normal vu la distance que nous avions faite. Le camp des felinaes, soit la sylve, était assez loin de celui des soldats contrairement à l'arbre creux, repaire des caméléons. Il n'y avait pas beaucoup de végétation, mais après cette mauvaise saison elle repoussait peu à peu. De l'eau de pluie recouvrait quelque peu les buissons et les arbres dénudés de leurs feuilles par le vent froid qui soufflait violemment cette nuit-là. La lueur blafarde de la lune cachée par les nuages duveteux exposait sur le sol des éclaircies, avec les étoiles. Quand on levait la tête, on pouvait entrevoir l'obscurité de la couleur bleue du ciel strié de rose pâle, tirant vers le fuchsia. Le ciel était moucheté de plusieurs tâches blanches lumineuses; le firmament. C'était une belle nuit malgré le mistral, mais toujours plaisante. Je me dirige - avec Cyani si elle ne s'est pas perdue en route -, vers la caserne à pas copieux mais bien feutrés, évitant de marcher sur une quelconque chose qui pourrait provoquer un quelconque bruit, comme le gros CRAAAAC que Cyani avait provoqué à l'étang, quand nous étions toutes les deux, seules (toujours dans notre rp PV), en marchant sur un gros bout de bois. Sur le coup, je l'avais remarquée, on s'en doutait. À mesure que nous approchions de l'endroit ciblé, nous nous concentrions pour ne pas faire de bruit - du moins, le moins que possible - et nous mesurions nos bruits de pas, les réduisant à de moins importants frottements. La chose pas pratique, c'était le vent qui soufflait vers les ennemis, emportant leurs odeurs vers eux. Donc, vu que j'entendais des bruits de buissons et tout ce qui va avec, je pensais bien qu'au moins un soldat nous avait repérées. À un endroit, les buissons et les arbres se stoppaient afin de former une cuvette en relief sur le paysage. Je porte mes yeux vers le bâtiment appelé caserne par les soldats, même si je ne le vois pas, pour évaluer la distance qui nous séparent de l'édifice. Je ne sais pas comment ils peuvent vivre dans un endroit pareil, avec des humains qui puent et qui leur font manger des choses atroces. C'était absurde, un chat dans une caserne ! Il n'y a pas pire. Deux paires d'yeux scrutaient les arbres dans notre direction. Moi, fourrée dans les buissons, je les observait avec attention. Ils ne me regardaient pas, ils regardaient au-dessus de moi, attendant quelque chose - quelqu'un. Et bien je pense que c'était nous. Les oreilles plaquées conte leur crâne, les babines retroussées, j'avais entendu le mâle feuler, plus tôt. Ils nous avaient sans aucun doute repérées. Nous étions cuites. Recueillir des infos... Tu parles ! Si c'est pour se battre, non merci. Mais bon, s'il le faut, eh bien.. il le faut. Nous ne pouvions pas rebrousser chemin, ils nous verraient, et nous attaqueraient. De toute façon, ça revenait au même. Pauvre qu'ils doivent être ! Ils ont été anéantis par les humains, et ces hypocrites les ont chouchouté après les avoir si violemment choqués.. Mais comment peuvent-ils ? Ce que j'éprouve pour les soldats, c'est bien de la haine, car ils me répugnent, mais je pense que ça penche souvent vers de la pitié. Tenez, Titan, vous voyez ce soldat de deuxième ligne, il avait apprécié mon pouvoir et m'avait même remerciée à la fin de notre querelle, transformée en combat, car il avait pu joindre sa soeur via ses souvenirs. Il lui avait parlé, et ça l'avait vachement embelli. Les chats, avec la joie, ça, c'en est. Des vrais. Vu que c'était fichu, de toute façon, je bondit et me place devant eux. Je feule, menaçante, plaquant rapidement mes oreilles contre mon crâne et retroussant mes babines. Mon pelage, hérissé, avait doublé de volume : la douce maine coon que j'étais s'était transformée en une véritable furie. Même si je n'étais pas la "Devil Awigen" rencontrée hier dans un deuxième combat avec Titan. Mon cerveau me servait bien pour réfléchir rapidement à un plan d'attaque, même s'ils attaquaient moi je saurai quoi faire. C'était vachement pratique, en vue du combat que nous allions mener. Je crachait au sol, encore menaçante. Mon but serait d'avoir le plus de contact avec eux.
— « Approchez, vermines, que vous vous mesuriez à Cyani, Messagère des Caméléons, et Awigen, Sous-Chef des Felinaes ! Nous vous attendons, excréments du monde ! »
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Jeu 31 Mar - 17:27
À minuit te voir, à l'arbre du pendu
J'étais en train de me promener, sans rien demander à personne, quand j'avais croisé Awigen. Oui, la fameuse Sous-Chef Felinae qui m'avait gentiment appris à me battre ! Je lui en était vraiment reconnaissante, d'ailleurs. J'avais donc décidé de la suivre. Je n'avais aucune idée de l'endroit où elle se rendait, mais je n'avais pas l'air de la déranger, et un peu de compagnie, c'était toujours sympa. Mais il faisait tout de même assez froid : l'air était humide, et les étoiles étaient visibles dans le ciel noir. Je faisais attention à là où je posais les pattes, pour ne pas faire trop de bruit, et accessoirement pour ne pas me ramasser. Bon, j'étais pas totalement silencieuse, mais au moins, je n'allais pas réveiller toute la forêt… Je doutais que notre discrétion serve à grand-chose, car le vent qui m’ébouriffait toute la fourrure soufflait dans notre dos. Au bout d'un moment, je vis Awigen devenir plus méfiante et se faufiler sous un buisson. Je ne savais pas vraiment où l'on était, mais il y avait probablement des Soldats dans le coin. Finalement, il aurait mieux valu que je ne suive pas la Felinae. Parce que je devais quand même être un sacré boulet. Un peu moins qu'avant, mais… Bref. Je me glisse sous un buisson voisin, de manière à voir sans me faire repérer par je ne savais quelle menace. Sans prévenir, la chatte blanche bondit hors de son buisson, les poils hérissés, crachant et feulant. Une vraie furie. Prenant mon courage à deux pattes, je sautai à ses côtés, fourrure dressée, oreilles baissées, mais sans pour autant feuler à tout-va. Puis Awigen pris la parole :
« Approchez, vermines, que vous vous mesuriez à Cyani, Messagère des Caméléons, et Awigen, Sous-Chef des Felinaes ! Nous vous attendons, excréments du monde ! »
Violente la Sous-Chef, je vous le dis. Fixant nos ennemis que j'avais repérés pendant son discours, je n'ajoutais rien, mais je n'en demeurais pas moins agressive. Je devais peut-être même avoir l'air calme, en fait. En réalité, j'avais peur, très très peur. Cependant, hors de question de me défiler ! J'allais prouver à Awigen que je pouvais être autre chose qu'un poids, et à ces satanés Soldats que les Caméléons n'étaient pas des lâches !
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