Médolie
Composer la musique des âmes
• Sur Felinae
• Nom : Médolie
• Sexe : Femelle
• Âge : 1 mois
• Clan : Caprae
• Rang : Candide
• Race : Inconnue
• Pouvoir : Ton pouvoir a une puissance que tu ne sais pas toujours maîtriser. Il est hypnotique, dangereux.
Tes pattes se mettent à taper un rythme langoureux sur le sol. Comme une mélodie, un tambour qui frappe à ton rythme. Charmée, le coeur emplie à la tâche, tu fermes les yeux et une mélodie sans parole sors de ta bouche, emplissant l'espace.
Lorsque quelqu'un entend ce chant, il est comme hypnotisé. Tu modules les notes de ta voix, tu modifie le rythme auquel tes pattes frappent le sol pour lui faire faire toutes sortes de choses, des ordres que tu donnes sans que personne ne sache résister.
Si l'on s'arrêtait à cela tout serait simple, mais les limites de ta voix et ton âme te contraignent à l'utiliser avec parcimonie.
Lorsque tu chantes, c'est comme si tes cordes vocales devenaient aussi fragiles que du verre. La moindre fausse note et ta voix se brise, abîmée pour longtemps.
Ton âme ne peut pas supporter de charmer trop de personnes à la fois, cela fait trop de divisions d'un esprit entier.
Enfin, lorsque tu laisses la musique t'envahir, tu deviens vulnérable. Les yeux fermés, sans défense, tu es à la mercie de qui le veut.
• Physique : Tu est presque normale. Ton pelage brun si pâle qu'on croirait presque que tu es sortie de la forêt, qu'avant vous ne faisiez qu'un, contraste avec tes yeux rouges. Deux petites perles, deux rubis brûlants au milieu de ton visage.
Une natte de poils bruns retenue par une lanière de brindilles tressées glisse derrière ta tête et court derrière tes oreillles pointues comme l'étaient celles de ton père.
Offerte à ta naissance par ta mère, une lanière appartenant autrefois à tes parents entoure ton front et lui donne une légère touche de gris.
Tu aurais aimé que ta personne s'arrête ici, que tes modifications se stoppent là. Mais la nature t'as doté d'autre chose. Deux minuscules ailes pourtant si magnifiques qui naissent pour sublimer la nature sauvage de ton corps. Bien sûr il faut des conditions pour que ces ailes te permettent de planer.
Seulement lorsque tu te jettes depuis un haut point. Ces ailes si petites sur ton dos se tendent, leurs plumes frémissent et te voilà emportée.
- Spoiler:
• Caractère :
Tu n'as peur de rien. Ça on peut le dire, ton caractère à tout épreuve te rend unique. Ta frimousse a beau faire frémir les plus tendres des cœurs, ton caractère espiègle te joue parois de mauvais tours et peut te mettre en difficulté.
Tu laisses la musique de ton coeur, une musique sauvage, primitive, les coups répétés du tambour qui t'habite guider tes pattes. Tout pour toi est musique, les chants des oiseaux sont les coeurs, tandis que la musique de la forêt sont les instruments.
Tu n'as pas besoin de chanter ou d'écouter. La musique vit en toi, elle ne te quitte jamais.
Mais les moments où tu es calme sont plus à craindre que ta joie. Parce que lorsque tu es calme c'est que ton cœur est submergé par toutes tes pensées, ta soif de liberté qui ne sera jamais totalement épanchée, ta vie trop brimée par le danger. La musique en toi s'aténue et tu tombes en une sorte de léthargie, incapable de rien faire.
Et les soirs où tu es calme, ton esprit ne vit que pour regarder la lune et une question te taraude : « D'où est-ce que je viens vraiment ? »
Mais prend garde à toi. Ta curiosité et la musique qui contrôle ta vie pourraient bien surmonter ce en quoi tu crois et souhaite avoir. Les humains peuvent combler tes plus fous désirs mais leur céder serait-il vraiment résonnable.
• Histoire :
Tu ne te souviens pas de grand-chose depuis ta naissance. Tu te souviens du vent qui hurlait, de cris lointains puis cette sensation si atroce que de laisser l'air pénétrer tes poumons. Tu avais soif, tu étais faible, tu avais froid. Tes premières gorgées de lait ont ouvert ton cœur à la vie.
Tu as ouvert les yeux, curieuse de tout ce qui te restait à découvrir. C'est là que tu l'as vue, cette chatte bleue comme le ciel, qui te regardait avec tout l'amour et toute la peine du monde dans le regard. Et ce petit mâle tout fort déjà. Ton frère. Tu les a aimés dès que tu les as vus.
Tes faiblesses sont nées d'un seul coup d’œil.
Tu aurais voulu ne jamais te réveiller le lendemain, ne jamais quitter ce royaumes aux rêves si doux qui te couvraient de leurs ailes. Parce que la réalité n'est pas un rêve. Et que seul dans les rêves on ne peut être libre.
Ç'aurait été tellement simple de passer sa vie ainsi, passer sa vie à la rêver, pouvoir faire ce que l'on veut sans contraintes, pouvoir vivre comme on l'entends. Et même maintenant que ton âme est liée à la terre qui t'a vue naître, tu t'imagines voler, voler loin.
Voler libre.
Code par xLittleRainbow