AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
TCL C74 Series 55C743 – TV 55” 4K QLED 144 Hz Google TV (Via ODR ...
499 €
Voir le deal

Partagez
you're not a shepherd, you're just a sheep ||défi élite||

Invité



Anonymous
Invité


   Jeu 2 Aoû - 10:52


défi elite

Emulp, en 2000 mots ou plus tu devras te rendre sur le sentier. En effet, un chaton imprudent a eu la bonne idée de profiter de la chaleur soporifique pour partir à l'aventure. Ta mission si tu l'acceptes : Le ramener au QG. C'est donc au sentier que tu le retrouves, prêt à se faire capturer par un soldat un peu idiot fraîchement gradé. Il est arrogant, fier, sûr de lui. Peut-être un peu trop. Il te faudra lui donner la leçon qu'il mérite et sauver le jeune explorateur. Mais même une fois débarrassé de l'agresseur, tu ne seras pas tranquille : Le chaton est un vrai moulin à parole, te questionnant sans cesse sur ta vie et ton étrange façon d'être. Auras-tu la patience de le ramener à bon port sans partir en vrille ?

you're not a shepherd, you're just a sheep ||défi élite|||


Emulp est maître du jeu.
Il y avait beaucoup de choses un peu incongrues, qui alignaient les étranges rouages de ce monde-là. Parfois, cela se réverbérait en un être particulier, c'est-à-dire quelqu'un comme toi, et la bizarrerie que tu incarnais révélait déjà en soit que le monde avait glissé depuis longtemps hors de la pâle logique dont il s'affublait autrefois. Parfois, c'était l'incongruité de certaines situations, et, aujourd'hui, c'était ces absurdes conditions qui se réunissaient. C'était pourtant une chose simple. On ne pouvait pas même te faire confiance pour un simple transport de plantes, alors on songeait qu'il vaille mieux te donner quelques petits rôles pour te satisfaire, ou pour éviter de s'enquiquiner trop : quelque chose comme rester exactement à l'endroit où tu appartenais, c'est-à-dire un coin sombre et loin de toute idiotie que tu pourrais produire, ou comme quelques facéties parfaitement dispensables. C'était quelque chose que personne n'avait jamais formulé, mais, quelque part, c'était une de ces lois implicites que tout le monde connaissait naturellement, pour peu qu'on te connaisse toi-même. Il ne fallait aucunement confier quoi que ce soit d'important à Emulp, c'était tout aussi simple à retenir qu'à appliquer. A leurs yeux, tu devais être un éternel chaton, dont il fallait prendre soin parce qu'il était encore trop jeune pour parvenir à étancher ses propres besoins, et trop incapable pour marcher tout seul. Simple, efficace, et sans prise de tête aucune, c'était ce à quoi tu songeais mollement, malgré l'urgence notable de la situation. Alors, comment en était-on arrivés là?

Malgré le fait que tu erre souvent un peu partout dans le Royaume, on ne pouvait décemment pas te faire confiance sur une quelconque connaissance des lieux à cause de tes trois de mémoire. Ni pour retenir les gens, ni ce dont ils avaient usuellement besoin: inlassablement, ils ressassaient le même bouillon de mots, qui te disaient une fois supplémentaire ce que tu devais faire, malgré le fait qu'on te le demandait presque tous les jours. Ce n'était décidément plus amusant au bout de la vingtième fois, commentaient-ils souvent, et ce n'était pas vraiment une exagération. Alors on lui accordait ce regard dédaigneux, fatigué, ou empli d'une frustration contenue chez les plus sensibles, qui cherchaient à ne point te froisser. Ce n'était pas grave, tu ne t'en rendais pas souvent compte, tu n'avais pas que cela à faire : d'identifier les émotions uniques et passives qui dansaient dans leurs pupilles. C'était déjà dur pour toi de faire ta toilette, alors tu n'avais aucunement besoin de te compliquer ton quotidien. Et puis, ça ne pouvait apporter que d'intenses malheurs; comme la dernière fois où tu avais écouté ce qu'on avait à te dire. Mauvaise, mauvaise idée. Tu n'écoutais jamais vraiment, mais ça ne s'était pas arrangé avec le temps. Cette réputation de bon-à-rien t'avait suivi, et c'était plutôt utile puisque cela te dispensait de tout effort. Cependant, puisque tout le monde pensait savoir mieux que les autres, et que tu étais disponible pour à peu près tout le monde, on t'avait collé une tâche idiote dans les pattes. Quelque chose que, même toi, tu savais que tu ne pouvais pas accomplir. Tu ne l'avais par ailleurs pas accepté, c'était quelque chose qu'on t'avait posé là, puisque ton avis n'était pas important quand tu ne servais qu'à aussi peu de choses.

Anselme emprunte le Corps.

La fatigue alourdissait terriblement tes yeux, et ne s'arrangeait guère en constat des courbatures et des crampes qui tordaient ton corps dans des douleurs notables et peu supportables. Comme tu aimerais que cela se termine immédiatement... Par ailleurs, ce n'était pas une chose si importante que cela. Ta mémoire était un peu floue, mais tu avais toujours ignoré tout à propos de toi. Qui étais-tu seulement? Tu ne faisais que te coincer dans un cycle instable et intenable; tu venais là seulement la nuit, et tu avais tant de crainte de l'obscurité que la peur te faisait t'évanouir, couplée à l'intarissable fatigue qui blessait ton être. C'était là le fardeau que tu portais presque toutes les nuits. Mais il arrivait, comme maintenant, que quelque fois la nuit ne se faisait que trop claire, et que tout était parfaitement lumineux; c'était le jour, que tu n'avais pas connu assez pour en comprendre les fonctions. Tu pense que c'était pire que la nuit peut-être, parce qu'on voyait tout et cela t'effrayait grandement. Enfin, tu étais trop fatigué pour t'en soucier vraiment. Tu regardais le chaton à tes pattes, que faisait-il là? Était-ce le tien? Tu l'ignorais parfaitement. Mais tu étais de toute manière trop fatigué pour t'en soucier plus que de raison, alors tu te couchas ici, supposant que tu ne l'aurais pas posé là si c'était un endroit dangereux, le prenant dans tes pattes avant, et ton poitrail affreusement doux, et t'endormis sans aucun mal. Tu ne te souciais souvent de rien, la fatigue te châtiant bien trop de ses caprices pour que tu ne puisse en avoir cure; mais pour une fois, tu sentais que quelque part à l'intérieur de ton corps, tu ratais quelque chose. Oh... Tant pis.

Emulp reprend le corps.

Tu t'éveillas à nouveau, seul. Un chat parfaitement mécontent t'avait tiré de ton court sommeil. Ce n'était pas de ta faute, si on t'avait volé au jour, n'est-ce pas? Tu avais une chose à faire, commença-t-il doucement, une seconde fois le répétant. Selon lui, il s'était absenté trente secondes, mais dans ta tête, cela sonnait trop faux. Malgré tout tu ne lui fis pas de remarque, doutant qu'il voulait simplement souligner ton irresponsabilité. Il semblait troublé, un peu paniqué, et enquiquiné. Certes tout était de ta faute, mais il semblait comprendre doucement qu'il n'aurait jamais dû te donner cette mission pour commencer et que, si cela se savait, il pouvait être tout aussi bien châtié. C'est ce qui l’amena à te proposer un petit marché: ce n'était pas son enfant, et il n'était point vraiment touché; en revanche, il ne voulait pas avoir à payer pour tes erreurs, et toi probablement non plus. Ainsi, il te disait tout simplement de marchander afin que toi et lui ne le cherchiez sans en avertir personne. Après tout, il ne devait pas être très loin, et ainsi, ni toi ni lui ne serez châtiés. Tu ne comprenais toi-même pas pourquoi il s'impliquait dans la punition, mais ce n'était pas important; tu ne voulais pas qu'on te crie dessus encore. Mais ce n'était de toute manière pas de ta faute! Tu n'avais jamais accepté de garder ce petit, encore moins de le retrouver. C'est ce que tu lui dis, mais il balaya tes mots : tu n'avais aucune chance qu'il porte tout le fardeau de ton échec et peut-être que, enfin, tu trouverais ta place hors de la guilde et qu'on se débarrasserait de toi, puisque tu es bien trop enquiquinant pour eux. Tu n'aimais pas sa remarque, mais tu savais qu'il avait en partie raison. Tant pis.

Séti prend le Corps.

Tu grinçais des dents. Tu n'aimais pas la tâche qu'on t'avait donné. Qui était-il, cet abruti fini qui pensait pouvoir te mettre tout cela sur le dos? Comme tu haïssais être le seul conscient de tout cela. Tu trouvas très rapidement le petit qui était pris par un soldat. Suffisait de suivre son odeur. Que faisait-il là en plein territoire ennemi, à se pavaner? Cela ne t'importait pas. Tu sentais quelque chose grouiller dans tes pattes, pendant que tu avais le plus grand mal à réfreiner tes envies.

«Sombre demeuré.»

Tu attendis qu'il t'attaque en premier, comme tu devais toujours le faire pour user de ton pouvoir. Il enflamma sa patte, et te frappa avec force. Tu pris tout le choc du coup, si on pouvait appeler ça un choc, car il retira sa patte avant de te toucher -bien qu'il te toucha effectivement à cause de l'élan, en adoucissant clairement cependant les dégâts dus-. C'était là qu'il était pris dans la toile de ton pouvoir, et que sa patte soudainement fit taire le feu qui la consumait; il devenait parfaitement et dangereusement brûlé. Un cri de douleur s'échappa de sa bouche sale, avant que le désarroi et la surprise mêlée à la rage ne s'en mêla et qu'il te saute dessus. Vous roulèrent au sol, mais tu parvint à user de ta force pour cesser cette mascarade, et tu te tins au-dessus de lui, avec quelques blessures superficielles. Tu le frappas, encore et encore, jusqu'à ce qu'il ne devienne qu'une tâche rouge sur l’herbe souillée. Il avait activé son pouvoir par réflexe, et ne faisait que se brûler un peu plus pendant que tu en profitait pour le coincer, l'empêcher de se défaire de ton étreinte cruelle et sournoise, et que tu épuisais tes pattes sur son visage affreusement difforme. Tu sentis la peau sur tes pattes se meurtrir sous tes coups répétés et toujours plus violents. L'intensité furieuse de toute ta force se déchaînait; la frustration d'un enfant d'avoir été enfermé si longtemps hors du monde hurlait sur ce visage innocent. Il cessa finalement de bouger, mais pas toi. Tu continuas de bouger pendant un très, très long moment.

Tu te retiras vaguement, regardant l'horreur que tes griffes avaient forgé. Des bouts de chair explosés sur le sol, des bouts de crâne, un oeil à moitié défait; des nerfs, on voyait tout ce qu'il y avait à voir. Le petit regardait cela d'un air presque fasciné, dans l'incompréhension la plus totale. Confus, mais curieux, il s'approcha du corps. Comme tu avais toujours les souvenirs convenant, tu le reculas d'un violent coup.

«Toi aussi. »

Bien que tu faisais référence à l'insulte lâchée, le petit laissa échapper un tremblement qui sembla paralyser son corps, laissant voguer seuls ses yeux apeurés sur ton visage, espérant y trouver quelque chose de rassurant. Mais ce n'était plus ce chat-là, celui doux, dont on se moquait gentilement, et avec de jolis accessoires. Cette vision-là, de plusieurs êtres couplés au même endroit, une fois qu'elle prenait une réalité bien plus dense qu'une rumeur, devenait incroyablement terrifiante pour son œil jeune et ignare. Tu entrepris d'ignorer les émotions brouillées qui le traversaient, et tu l'emmenas avec un coup derrière la nuque lui intimant de te suivre, vers le Royaume. C'était là sa place.

Dans ton silence, son cerveau eut probablement plus de temps qu'il ne lui en fallait pour oublier la dangerosité de tes actes. Il était trop jeune et trop idiot pour les comprendre quand il ne les avait plus sous les yeux. Les travers du temps étaient encore plus accentués lorsqu'il s'agissait de personnes comme celui-là.

Alors il commença à te demander qui tu étais. Emulp, tu lui répondis. Il te dit qu'Emulp n'était ni courageux, ni violent. Tu lui disais que tu avais toujours été ainsi, et qu'il était bien trop misérablement jeune pour savoir quoi que ce fut à ton sujet. Mais c'est les autres qui lui avaient dit, continuait-il inlassablement. Les autres finissent la face explosée, lui dis-tu pour l'effarer assez pour qu'il se taise. Nullement content, il te demanda s'il finirait comme ça lui aussi. Peut-être. Mais il n'enlèvera jamais de petit, disait-il. Cela ne dépend pas que de cela. Tu commençais à être outrageusement ennuyé par son comportement. Il continuais en te demandant pourquoi tu n'étais pas belliciste, si tu te battais aussi bien. Tu lui disais qu'il y avait certains facteurs compliqués qui faisaient que la situation était celle qu'elle était.

Malheureusement, tes pattes te brûlaient de plus en plus. Il fallait que tu frappe quelque chose. Ce gamin posait trop, trop de question, et vous n'étiez pas exactement arrivés. Tout te brûlait. Pourquoi avait-il besoin de toutes ces réponses? Ta paranoïa te donnait quelques tremblements nerveux, alors que tu mordais l'intérieur de ta bouche afin de contrôler tes pulsions. Pas les enfants, pas les enfants. Tu étais plus intelligent que ça. Tu étais au-dessus de ça.

Tu ne l'entendais déjà plus. Les battements de ton cœur, le rebond de ton sang, sa courte traversée dans tes veines; résonnaient tous dans ta tête comme une cacophonie terrible et incroyablement bruyante.

Vous étiez déjà arrivés. Ramenant l'enfant, tu sortis immédiatement du camp et court de toutes tes forces. Tes pattes poussaient puissamment la terre, tu esquivais tous les obstacles en travers de ta route. Ton corps faible n'avait jamais connu quelque chose d'aussi démesurément ardu. En fermant les yeux, on pouvait s'imaginer un instant dénué de toute masse corporelle. Tu les rouvris, en face du cadavre du soldat. Tu libéras tes violentes pulsions sur ce qu'il restait de lui, pour éviter de blesser qui que ce fut. Après tout, si tu le transformais en bouillie difforme, personne n'aurait besoin de savoir quoi que ce soit.



Dernière édition par Emulp le Ven 3 Aoû - 1:57, édité 3 fois

Invité



Anonymous
Invité


   Lun 13 Aoû - 18:10


J’archive ~
Page 1 sur 1
Sujets similaires
-
» Searching for cure || RP DCs || DÉFI ÉLITE x2
» Un trésor || DEFI SOLO ELITE
» Unlucky [DEFI SOLO ELITE]
» put them in the cellar with the naughty boys ||DÉFI ELITE||
» Tous paumés dans le même monde || ONE SHOT || DEFI ELITE

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Felinae :: Bien commencer :: Archives :: Felinae V1.0 :: Autre V1.0-
Sauter vers: