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Bouh ! (ft Hel)

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   Lun 28 Mai - 17:49


Dans les égoûts, il fait toujours froid, c'est dingue. Shibaan arpentait les "couloirs" sombres de cet endroit, on peut dire, pas très très ragoûtant, on va pas se mentir.
Mais bien que ce soit peu luxieux, c'est un endroit très pratique lorsqu'on veut passer discrètement, sans se faire repérer. C'est pour cela que le chat sombre passait souvent par là. Car il haïssait le fait de passer parmis les cages pleines de chatons qui miaulaient de peur parce que papa-maman étaient plus là. Non, il préférait encore se salir les pattes que de passer ne serait-ce que dix secondes dans cet endroit pleins de faibles.

C'est donc pour ça qu'il avançait doucement, aussi silencieux qu'une souris. Pas un bruit aux alentours. Pas d'yeux le hépiant, ce qui était déjà arrivé. Pas de queues disparaissant soudainement. Pas de miaulements, faible ou agressifs. Rien, rien du tout.
Mais il était seul, et ça lui plaisait. Il n'était pas assez idiot ou sensible pour faire ami-ami avec les autres soldats et ronronner pitoyablement lorsqu'il les voyait approcher. Même si peu de soldats faisaient ça.
Et de toute façon, qui voudrait de lui ? Personne ne voulait de lui, pour la simple raison qu'il passait sa vie à se mutiler et à mutiler ses ennemis... par plaisir. Eh beh, si ça leur plaisait pas, tant pis pour eux. C'est leur problème.

Le chat sombre allait sauter par dessus un trou lorsqu'il remarqua un mouvement, sur sa gauche. Il fit comme si il n'avait rien vu, s'assit et commença sa toilette. Il regardait très discrètement à sa gauche et fut surpris de ne voir que deux taches violettes. Qu'est ce que deux taches violettes faisaient là ? Mais en regardant mieux, il vit des pupilles.. et une ombre sur le mur.
Tiens tiens...
Est-ce que c'était cette chatte dont il avait entendu des rumeurs ? Une chatte réellement invisible ?
Il reporta son regard sur ses pattes en réfléchissant.
Si c'est bien elle... Pourquoi m'espionne-t-elle ? Elle me cherche ? Ou elle passe simplement par là ?

Puis il se leva et battit de la queue.
En tous cas, il ou elle a pas intérêt à m'embêter.




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   Lun 28 Mai - 20:31


Je m'avançais lentement. La pénombre environnante englobait mon corps invisible. Mes pas raisonnaient dans les égouts faiblement éclairés. Je primais particulièrement cet endroit, seul environnement où mes traits étaient totalement invisibles. Depuis ma rencontre avec Idylle, j'y étais moins allée, préférant les sorties en forêt, meilleur endroit pour chasser. La lumière produite par mes iris fluorescentes se reflétait sur les flaques d'eau boueuses, projetant une orbe violette sur le sol.
Sautant au dessus d'une marre de liquide noirâtre, je reniflais. Une ombre noire se profilait sur ma droite. Tournant la tête, je vis un chat ébène me regardant. Je soutenais son regard. Il détourna la tête, se leva et continua sa route. Une idée naquit dans mon esprit. De ce que j'avais vu, je n'avais jamais croisé ce félin auparavant. S'il ne me connaissait pas, c'était une occasion de m'amuser un peu, comme pour ma rencontre avec Id'. Repérant bien où il était, je fermais les yeux, et avançais sans un bruit jusqu'à être derrière lui. Il me tournais le dos, et je pus rouvrir mes paupières. Si ce chat m'avait l'air costaud, je ne lui donnais pas plus de une ou deux années. S'il était jeune, c'était un bon point, il aurait plus de chance qu'il crie, ou ai une réaction amusante. Je me délectais déjà de ce qu'il allait arriver. Me replaçant bien pour être complètement invisible, je prenais ma voix et lui disait simplement, d'un sourire qui se voulait inquiétant :

« Bouh. »

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   Mar 29 Mai - 18:13


Shibaan sentit ses poils se hérisser d'inquiétude. Il resta cependant assis, sachant que la chatte-il savait que c'était elle maintenant- était derrière lui. Mais il ne pu empêcher ses poils de se hérisser. Il se leva tranquillement, puis fit un pas. Elle m'a fait peur, mais elle va le regretter... Il sortit les griffes. Cette chatte ne savait pas à qui elle avait affaire ! Il n'allait pas se cacher, non. Pas question. Ni fuir en appelant à l'aide. Lui, il était un combattant.

Il baissa les yeux vers ces pattes et fut presque surpris en voyant toutes les marques et coupures qu'elles portaient. Il se les était faits lui-même, car il était en manque de chats à tuer… Et c'est pour cela que personne ne voulait de lui. Elles étaient bien rouges, détonnant avec ses pattes noires et bleues. Et bien, cette chatte tombait bien. Il allait pouvoir se défouler un peu.
Il leva sa patte gauche et commença à tripoter sa lame favorite. Une bonne alliée. Elle lui servirait si jamais cette inconnue avait le dessus. Mais avec sa télékinésie, 'était déjà bien.
Sauf que là, le Soldat ne voulait pas utiliser son pouvoir. Déjà, ça le fatiguait, et en plus, il avait besoin de mordre, de griffer. Il en avait besoin. C'était comme ça.


Il sortit en rentra ses griffes plusieurs fois.
Puis il se retourna brusquement, montrant le côté brûlé de son visage, ce qui déstabilisait toujours un peu l'autre.
Et gronda :


- Tu ne devrais pas jouer avec moi. Mais tu tombe bien, je suis d'humeur bagarreuse !


Puis il banda ses muscles et sauta vers les deux taches violettes. Il lui tomba dessus et mordit ce qui devait être son oreille quand soudain…

Avant même que ses dents aient pénétré la chair, un orage furieux de dents lui tomba dessus. Une douleur atroce, ressemblant à un éclair, alla dans l'une de ses dents, avant de lui lancer la lèvre, de lui "brûler" la joue, la gorge, et cette douleur remonta tout le long de son échine, puis fit le long de la colonne vertébrale en lançant atrocement.


Jamais Shibaan n'avait ressentit pareille douleur, à part peut-être lorsque la mine ou il était avait explosé. Il fut projeté loin de la chatte, et quand il heurta un mur, ses longs poils salis par la boue, le monde devint silencieux. Son crâne vrombissait dans le silence, et il ne voyait que les deux taches violettes qu'étaient les yeux de celle qu'il venait d'attaquer.
Il se releva en chancelant et fit pénétrer l'air sale des égouts dans ses poumons meurtris jusqu'à ce que ses sens reviennent.
Puis il hurla :


- QU'EST CE QUE TU M'A FAIT ?? C'ETAIT QUOI, CA ?? REPONDS, SALETE DE CHATTE INVISIBLE !!

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   Mer 30 Mai - 11:06


Un frisson parcouru son échine, mais sans plus. Je me rassis, déçue. Si seulement ce chat avait été comme Idylle... Mais non, aucune réaction de peur autre que ses poils hérissés de trahissait son angoisse. « Un combattant » pensais-je. Tant mieux, la suite n'en serait que plus intéressante. Si mon pronostic était juste, il allait me sauter dessus, et viendra ce qui arrivera, il tâtera de mon pouvoir.
Je grimaçais quand même un peu. Ça allait me faire mal, très mal. Mais depuis le temps, je m'étais habituée, ça faisait presque trois ans que je supportais ça, et la douleur maintenant, c'était plus que secondaire. Mais je ne pouvais quand même pas m'empêcher d'éprouver une certaine appréhension à l'égard de ce qui allait se produire, je n'aimais pas avoir mal.
Je le vis sortir les griffes et se retourner. Je distinguait sa figure. La moitié du visage carbonisé, l'autre munie d'un œil bleu luminescent. J'arquais un sourcil. « Tiens, ça c'est pas commun » m'étonnais-je. Mais je ne me laissait pas déstabiliser. Tout mon attention devait se porter sur mes membres invisibles. Mon regard se perdis dans le vague. J'étais prête à effectuer la technique des mes mentors. Les seuls êtres qui avaient bien voulu s'occuper de moi, avant que la bataille les emporte. Je secouais la tête. Je ne devais pas me laisser attendrir, pas maintenant. Je commençais à visualiser les liaisons de la douleur s'embourber et se rétracter, comme si je ne ressentais plus rien. Je rouvris brusquement les yeux quand le son de sa voix retentit. Toute ma concentration partit à son cri. Une grimace de dégoût se forma sur mon visage. Je ne maîtrisait pas encore ce principe de self-contrôle, ce qui étais bien dommage, parce que ça m'aurait bien aidé maintenant.
Je reportais mon attention sur le félin s'égosillant en face de moi :

« Tu ne devrais pas jouer avec moi. Mais tu tombes bien, je suis d'humeur bagarreuse ! »

Je levais les yeux au ciel. Et voilà, c'était repartit pour un tour. Abandonna définitivement mes tentatives de restriction de la douleur, et me préparait au choc. Il me sauta d'abord avec mon oreille en visée. Dans un élan de pure provocation, sachant que dans tous les cas je souffrirais, je tendais mon oreille vers ses crocs.
Et là, déferlement de douleur.
Un éclair de souffrance fulgurant me traversa le dos. Je grinçais des dents. Il allait bientôt lâcher, et tout ceci s'arrêterait. Je pliais sur mes pattes, un rejet de bille menaçant de remonter dans mon œsophage. Le corps du malheureux se retrouva projeté en arrière, tandis que je vomis l'intégralité de mon petit déjeuner dans la flaque de boue, remplissant l'odeur déjà souillée des égouts d'une senteur âcre désagréable qui me donnais encore plus envie de vomir.
Je tremblais de tous mes membres, essayant de relativiser un peu, mais la souffrance était telle que je m’effondrais au sol. Mais je me repris bien vite. Il ne fallait pas qu'il me vois aussi faible. Le chat reprenais ses esprits tant bien que mal, et je me relevais d'un bloc, plantant un regard dur dans sa pupille dilatée. La douleur commençais à s'estomper, et je visualisait mes centres de douleur s'éteindre petit à petit, apportant le soulagement avec eux.
Le matou inspira une grande goulée d'air et me regarda, l'air ahuri :

« QU'EST CE QUE TU M'A FAIT ?? C'ETAIT QUOI CA ?? REPONDS SALETE DE CHATTE INVISIBLE !! »

Ouh là, il reprenait bien vite ses esprits le minou. Mais j'allais le calmer tout de suite.

« Ça c'était ta leçon du jour : les gens que tu ne connais pas tu les touches pas mon minou, ça vaudra mieux pour toi. »

Sur ce, je m'éloignais, avec le pressentiment que je n'en avais pas finis avec lui. Collant comme il avait l'air de l'être, il me suivrait sûrement.

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   Mer 30 Mai - 13:16


Les poils toujours hérissés de colère, Shibaan attendit la réponse de la chatte. Elle se leva et s'éloigna en lançant :

- Ca c'était ta leçon du jour : les gens que tu ne connais pas, tu les touches pas mon minou, ça vaudra mieux pour toi.

Le chat noir, bleu et blanc s'assit, pensif. Il n'était plus vraiment en colère, non. Il était fasciné. Qui était donc cette chatte ? Invisible, c'était déjà pas commun. Mais là... Qui était capable de faire ça ? Il se souvenait encore de la douleur qu'il venait de supporter. L'inconnue l'avait-elle fait volontairement ? Pouvait-elle décider d'infliger une pareille douleur, ou était-ce involontaire ? Fallait-il forcément la toucher, ou cette douleur pouvait se manifester brusquement, à distance ? Est-ce que la chatte souffrait aussi ? Peut-être que oui, il avait vu les taches violettes se plisser, comme si elle souffrait. Ce ne serait pas étonnant. En tout cas, c'était un drôle de pouvoir, tout de même. Il n'avait jamais rencontré de chat ayant un pouvoir semblable... Il en avait vu, des pouvoirs effrayants, mais aucun comme celui-là.
Et ça le fascinait.
Bizarrement, il avait envie de la suivre.
Elle aussi, elle était différente.
Peut-être que elle aussi était rejetée, tout simplement parce qu'elle était ce qu'elle devait être.
Il ne voulait pas la laisser passer. Enfin, l'un de ses rêves était à portée de griffes.
Une amie.

Sauf qu'il fallait être prudent. Il ne fallait pas, après l'échange qu'ils venaient d'avoir, courir derrière en lui demandant d'être son ami, non. Fallait mieux que ça.
Il allait d'abord tester son pouvoir.

Il se leva, s'étira et dit :

- C'est d'accord, je ne te toucherais plus. Mais ce n'est pas comme ça que je bat, sur le champ de bataille.

Alors il regarda autour de lui et trouva. Une plaque d'égout, large d'au moins un mètre. Ca devrait aller, il serait juste fatigué le soir.
Il sentit son oeil s'allumer, et réussis à déplacer la plaque. Il la suivait des yeux. Elle était entourée d'une aura bleutée, facile à repérer.

Finalement, il la laissa tomber juste devant la chatte, lui bloquant le passage.

- Alors ?

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   Mer 30 Mai - 14:13


Le silence se fit une minute. Deux peut être, mais pas plus ça c'était sûr. L'avorton se ressaisit bien vite, trop vite pour que je puisse être tranquille. Ceci dit, je pouvais bien lui reconnaître ça : il était persévérant. Je marchais donc lentement dans le noir, mes iris entourées d'une faible orbe violette, quand je l'entendis ouvrir sa grande gueule de chaton collant. Je soupirais et levait les yeux au ciel. Persévérant d'accord, mais collant aussi. Je ne m'étais pas encore remise de la douleur qui était survenue quelques instants auparavant et j'avais la tête qui tournait, m'irritant encore plus. Le son de sa voix, qui résonna dans les profondeurs des tunnels accentua mes maux, ce qui me fit m'arrêter.

"C'est d'accord, je ne te toucherais plus. Mais ce n'est pas comme ça que je bat, sur le champ de bataille."

Ah. Solide le minou quand même ! Aucun de mes adversaires n'avait jamais tenu aussi longtemps face à face avec moi, et la plupart avaient tellement peur qu'ils filaient loin de l'endroit où je me tenais, à tire d'ailes ou non. S'il avait du cran, il était surtout insensé. J'allais le refroidir tout de suite.
Préparant une réplique cinglante, je ne m'attendis pas du tout à ce qu'une plaque d'égouts me tombe sur les pattes. Enfin, pas vraiment sur les pattes, mais juste devant, me frôlant.
J'aurais pu sursauter si je n'avais pas appris une chose : ne jamais montrer ses faiblesses aux ennemis, surtout à un mec qui vient de vous balancer une plaque d'égouts à la gueule. Et surtout pas à quelqu'un possédant une voix aussi suffisante que celle dont il parla :

"Alors ?"

L'irritation me monta à la gorge. C'était à mon tour d'être énervée, mais je ne le montrais pas. Me retournant lentement, je le détaillait du regard. Le visage ravagé par le feu, un œil unique, bleu. Pelage noir, une semblait plutôt imposant. Mais ce qui me marqua le plus se fut ses pattes. Des petites entailles, à peine visibles, rougeoyaient doucement à la lueur de mes yeux. Fichus lampes torches. Je remarquais aussi qu'il portait une sorte de dent, ou griffe en pendentif. En somme, il était visible. Je souris à cette remarque. Bien sûr qu'il était visible, il n'y avait que moi pour être transparente, c'était évident.
Prenant un air méprisant qu'il ne pouvait pas voir, je déclarait d'un ton clair, tout en m'asseyant pour claquer des pattes :

"Bravo petit, tu sais faire voler une plaque d'égouts. Maintenant tu pourrais me dire pourquoi tu me colle ? J'ai autre chose à faire que trainer avec un troisième ligne vois-tu."

L'insulte était à peine voilée, et j'espérais qu'il mordrait à l'hameçon. Si ce petit gars voulait lier avec moi, il fallait me montrer ce qu'il avait dans le ventre.

Je me plaçais à la lueur d'une lampe, de sorte à ce qu'il puisse distinguer les contours de mon corps. S'il était vraiment naïf, il croirait à un deuxième pouvoir, sinon on verrait bien. Je sortir mes griffes et attendait, l'air provocateur.

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   Ven 1 Juin - 20:40



-Bravo petit, tu sais faire voler une plaque d'égouts. Maintenant tu pourrais me dire pourquoi tu me colle ? J'ai autre chose à faire que trainer avec un troisième ligne vois-tu.

Shibaan sentit ses poils se gonfler, mais de colère cette fois. Non mais pour qui cette chatte se prenait-elle ?! Personne ne lui parlait comme ça ! Il brûlait d'envie de lui sauter à nouveau dessus et de lui faire ravaler cette air provocateur qu'affichait ses contours désormais légèrement visible, vu qu'elle c'était mise à la lueur d'une lampe. Sauf qu'il savait ce qui l'attendait dans ce cas-là, et il n'avait pas envie d'en refaire l'experience.
N'empêche, il bouillonnait.
Il avait bien compris que cette chatte faisait ça en sachant parfaitement qu'il ne pouvait rien contre elle. C'était précisément ce qui le mettait hors de lui. Il ne pouvait même pas faire gicler son sang ! Quelle humiliation !

La dernière fois qu'il avait sentit pareille rage, c'était sûrement lorsqu'il était avec l'une de ses soeurs, dans la mine. A ce moment-là, il avait encore ses deux yeux... Bref, il n'allait pas se lamenter sur son sort. Et puis, son oeil aveugle et son visage carbonisé faisaient partie de lui, maintenant, et de son histoire. Histoire que je n'ai jamais racontée à personne... Parce que personne ne voudrait m'écouter.

Mais il devait vraiment de retenir de se jeter sur cette imbécile de chatte invisible et de la tailler en pièces. Incroyable. Il n'avait pas vraiment l'habitude de se contrôler, surtout dans ce genre de situation.

Sauf qu'evidemment, il ne montra rien de tout cela. De l'exterieur, il était on ne peut plus neutre. Il savait bien qu'il ne fallait jamais montrer ses faiblesses aux ennemis. Jamais.

Et c'est là qu'il comprit. Bien sûr ! Il se sentait bête. Elle ne faisait pas ça juste pour l'énerver. Elle le mettait à l'épreuve.
Il s'assit donc et rit, d'un rire rauque et tordu.

- Oups ! Pardonne-moi, je n'ai juste pas l'habitude de rencontrer des gens invisibles qui me balançent plein de douleur à la gueule juste en me touchant. Et si tu ne veux pas traîner avec moi, pourquoi reste-tu ? Tu pourrais partir, et tu ne le fais pas. D'ailleurs, je ne sais pas faire léviter- LEVITER, pas voler- qu'une plaque d'égout. Je pourrait le faire avec toi, si j'avais envie.

Il s'assit ensuite et attendit sa réaction.

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   Mer 6 Juin - 13:41


HRP:

Je m'avançais. Je voyais bien qu'il était en colère. Mais sa menace à peine voilée n'avait aucun effet sur moi. Qu'il me fasse voler au pire, quesce que j'y perdrais, mon baptême de l'air aura été accompli. Ce n'était plus la colère qui bouillonnait en moi, mais l'exaspération. Rien ne m'empêchais de partir il était vrai, mais mon instinct me soufflais de rester ici. Aucun autre chat n'était jamais resté aussi longtemps en face de moi, et cet avorton avait l'air d'être déterminé. Une fine lueur d'espoir brillait en moi, mais la peur prenait le dessus. Jamais je n'avais eu de relation sociale correcte, alors s'il se présentait à moi, que ferais-je ? Je ne savais pas, et continuait de le tester.

"Ouais mon minou, mais ce n'est pas moi qui ai lancé une bouche d'égouts sur mon passage à ce que je sache. Et puis, si tu veux de la douleur, viens la chercher. En attendant, bonne chance pour me trouver. Ciao chaton !"

Et sur ces mots, je reculais dans l'ombre, regardait où le chat était placé, et fermais les yeux. Je marchait à pas de loups sur le côté, et m'arrêtais derrière lui. Entrouvrant les yeux, je brandis ma patte sur son épaule, au cas où il lui viendrait l'envie de me faire voler, et attendit. De toutes façons, s'il me touchait, la douleur ne serait que passagère. J'avais juste à l'ignorer. Je rouvris les yeux, projetant la sempiternelle lueur violette sur le sol, et soufflais bruyament.

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   Mer 6 Juin - 14:11


Shibaan haussa les épaules. Cette chatte ne savait vraiment pas cacher le fait qu'elle le testait. Et elle le traitait comme un apprenti à peine sorti du laboratoire. Très désagréable. C'est là qu'elle dit :
- Ouais mon minou, mais ce n'est pas moi qui ai lancé une bouche d'égouts sur mon passage à ce que je sache. Et puis, si tu veux de la douleur, viens la chercher. En attendant, bonne chance pour me trouver. Ciao chaton !


Puis elle disparut dans l'ombre. Sauf qu'elle n'était vraiment pas discrète : elle soufflait aussi fort qu'un hippopotame enrhumé. C'était la pire discrétion de tous les temps. A moins qu'elle ne fasse exprès. Oui, elle le faisait sans doute exprès : c'était tout du moins le plus probable, car ce qu'elle faisait actuellement ne cadrait pas vraiment avec le peu de personnalité qu'il avait vu et comprit d'elle.

D'un coup, il fut pris de vertiges. Une envie soudaine de bondir sur la chatte invisible l'avait de nouveau assailli. Il avait envie de sentir la fourrure et la peau se déchirer sous ses griffes, de sentir -qu'il soit invisible ou pas- le sang de l'autre gicler entre ses griffes, de planter ses dents dans sa gorge sensible, de la trouer avec sa lame aussi tranchante qu'un rasoir.
Il vit alors que le monde autour de lui tremblait.
Ah, non. C'était lui qui tremblait, en fait.

Il tremblait car il savait que s'il sautait, il sentirait à nouveau cet orage de douleur le foudroyer.
Mais l'envie était trop forte. Il n'y avait qu'une solution pour éviter de réduire la chatte invisible en pièce.

Le jeune chat noir et bleu leva sa patte et mordit dedans, de toute ses forces. Le sang gicla. Son propre sang. Le liquide pourpre coula, détonant tellement avec ses pattes sombres. Il leva les yeux vers la chatte invisible, les crocs tachés de sang.

- Puis-je te demander ton nom ?

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   Mer 27 Juin - 9:51


Alors que j'étais derrière lui, le félin se mordit la patte. Aïe, j'avais horreur du sang des autres. Non pas parce que j'avais peur, mais parce qu'à chaque fois que je rentrais à la caserne, on croyait que je m'étais battue avec un des miens, connaissant ma passion pour les énerver. Je m'écartais d'un bond. Hors de question que son sang se mette sur ma fourrure ! Si j'étais invisible dans l'ombre, au laboratoire on me passerai forcément dans cette pièce blanche pour voir mes blessures. Et s'il découvraient que du sang qui n'était pas le mien tâchait mon pelage, j'étais bonne pour des jours de corvées. Reculant d'une longueur de queue de renard je l'observais curieusement. Voilà bien la première fois qu'un chat se faisait du mal pour éviter de m'en faire et d'avoir mal après. Quoique dit comme ça ça paraissait un peu illogique. Il ne voulait pas s'en faire en me touchant, mais se faisait saigner tout seul ! Voilà toute la logique des chats de nos jours.
Il faut dire que je comprenais. La douleur ressentie quand il se mordait était moindre que celle que je lui infligeait mais quand même, se vider de son sang devant une inconnue n'était pas forcément preuve de force. Mais bon, je n'étais pas là pour l'embêter avec son masochisme, plutôt avec tout le reste.
C'est alors qu'il déclara, en mépris de la douleur qui devait l'assaillir à ce moment précis, des mots assez curieux :
"Puis-je te demander ton nom ?
- Ah oui, on a toujours pas fait ça. Moi c'est Hel. Un peu comme la Déesse de la Mort chez les Nordiques, ça doit être d'ailleurs pour ça qu'on m'a appelé comme ça mais bref. Je vais pas te serrer la patte, la tienne est pleine de sang et je veux éviter au maximum d'avoir à me doucher dans l'eau glacée de la forêt. Et toi c'est quoi ?"
Assez de le provoquer, j'allais voir qui était vraiment ce chaton télékinesiste.

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   Mer 27 Juin - 10:17


Shibaan sentit avec une satisfaction sauvage le dégoût de la chatte invisible à la vue de son sang. Il sentait qu'elle n'avait pas peur-elle avait sans doute vu bien pire que quelques gouttes de sang- mais cela la répugnait. La preuve, elle ôta précipitamment sa patte, recula dans l'ombre, comme si son sang était de l'acide qu'il ne fallait même pas voir.
N'empêche, un drôle de sentiment vint briser cette satisfaction. Pas de la peur ou de la colère, cette fois. Ni cette envie de déchiqueter. Non, une émotion qui lui serrait le coeur... Il n'aurait su l'expliquer avec des mots. De la tristesse ? Ou de la nostalgie ? Bien sûr, il savait d'ou cela venait, mais il refusait de l'admettre.
Mais il savait.

Jamais il n'avait eu de proche. Sa mère était morte trop tôt, et cela ne comptait pas. Ses soeurs avaient été trop faibles, elles n'avaient pas supportés l'opération et de toute façon, le chat sombre de les avait pas tellement appréciées. Ensuite, son père... Il l'avait sauvé, en quelque sorte. Sans lui, Shibaan serait encore avec ses soeurs à chercher de la nourriture. Il serait entièrement noir, sans ses rayures blanches et bleues lui donnant l'air plus effrayant. Il n'aurait pas son aura. Et surtout, il n'aurait pas le pouvoir de la télékinésie. Il ne serait qu'un chat ordinaire.
Bon, cela voudrais aussi dire qu'il n"aurait pas la moitié de son visage en moins. Mais merci de ne pas le mentionner.

Mais là, il se trouvait avec une chatte qui semblait s'interresser à lui... Non pas en amour, évidemment, mais elle était fascinée par lui, tout comme lui était fasciné par elle.
Mais il se reprit. Jamais elle ne devait voir cette faille qu'il y avait en lui.
Brusquement, il se rendit compte qu'elle parlait.
- Ah oui, on a toujours pas fait ça. Moi c'est Hel. Un peu comme la Déesse de la Mort chez les Nordiques, ça doit être d'ailleurs pour ça qu'on m'a appelé comme ça mais bref. Je vais pas te serrer la patte, la tienne est pleine de sang et je veux éviter au maximum d'avoir à me doucher dans l'eau glacée de la forêt. Et toi c'est quoi ?

Hel... étrange, mais original. En tout cas, c'était toujours mieux que s'appeler Chipie ou Pistache !

- On m'appelle Shibaan, fit-il, l'oeil plissé. Mon prénom n'a pas de signification, ou on ne me l'a jamais donnée. Mais je le porte très bien.

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Anonymous
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   Jeu 19 Juil - 13:49


Hel a écrit:
HRP:

Je m'avançais. Je voyais bien qu'il était en colère. Mais sa menace à peine voilée n'avait aucun effet sur moi. Qu'il me fasse voler au pire, quesce que j'y perdrais, mon baptême de l'air aura été accompli. Ce n'était plus la colère qui bouillonnait en moi, mais l'exaspération. Rien ne m'empêchais de partir il était vrai, mais mon instinct me soufflais de rester ici. Aucun autre chat n'était jamais resté aussi longtemps en face de moi, et cet avorton avait l'air d'être déterminé. Une fine lueur d'espoir brillait en moi, mais la peur prenait le dessus. Jamais je n'avais eu de relation sociale correcte, alors s'il se présentait à moi, que ferais-je ? Je ne savais pas, et continuait de le tester.  

"Ouais mon minou, mais ce n'est pas moi qui ai lancé une bouche d'égouts sur mon passage à ce que je sache. Et puis, si tu veux de la douleur, viens la chercher. En attendant, bonne chance pour me trouver. Ciao chaton !"

Et sur ces mots, je reculais dans l'ombre, regardait où le chat était placé, et fermais les yeux. Je marchait à pas de loups sur le côté, et m'arrêtais derrière lui. Entrouvrant les yeux, je brandis ma patte sur son épaule, au cas où il lui viendrait l'envie de me faire voler, et attendit. De toutes façons, s'il me touchait, la douleur ne serait que passagère. J'avais juste à l'ignorer. Je rouvris les yeux, projetant la sempiternelle lueur violette sur le sol, et soufflais bruyament.  

Hello ! et up!
Je passais par hasard dans les rps pour faire le tri, et je suis tombé sur le vôtre (assez court au niveau des posts ce qui m'a intrigué quelque peu). Or, le post que j'ai cité ci-dessus compte 228 mots -hors dialogue- bien qu'il soit obligatoire de poster des rps de 250 mots -hors dialogue- ou plus bien entendu. Je ne vais pas mettre d’avertissement cette fois ci parce que la règle est globalement respectée dans votre rp. Néanmoins cela reste reste une exception, donc la prochaine fois je serai obligée de le poser !
Passez une bonne journée, et bon rp~


Dernière édition par June le Mer 1 Aoû - 21:39, édité 1 fois

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Anonymous
Invité


   Mer 1 Aoû - 21:38


J'archive; n'hésitez pas à me mp s'il faut sortir le rp des archives! [les égouts]





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