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Pan | porte parole. | 100% |

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Anonymous
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   Sam 20 Jan - 16:46



Pan
all my problems on the burning pile, all lit up and i start to smile!


FUN FACTS

• Loyauté : Variable; Nuazù et commence à ressentir un infime attachement pour les Caméléons.
• Alignement : Neutre/bon

• Anecdotes :
— née le 18 octobre 2065
— aime beaucoup tout ce qui s'attache à l'automne
— est une sagittaire
— s'engage difficilement, faire confiance à Nuazù a été un grand pas pour elle
— rit de sa naïveté passée
— aimait beaucoup autrefois jouer avec les petits insectes qu'elle dit inoffensif, surtout ceux dont le physique est amusant
— dort dans des positions étranges
— était autrefois ridiculement petite étant chatonne et adolescente, a eu une poussée de croissance

INFORMATIONS
• Nom : Pan
• Sexe : Femelle
• Âge : 2 ans et quelques mois environ
• Clan : Caméléonne
• Rang : Porte-parole
• Code d'identification : .
• Force : Écrire ici
• Agilité : Écrire ici
• Endurance : Écrire ici
(A répartir une fois que le staff vous ai donné vos points, après l'histoire soit terminée.)

POUVOIR
[Pour contexte, le pouvoir de Pan, expliqué sans logique ni détail, est que la poche de sa salopette n'a pas de limite matérielle. Donc qu'on pourrait y mettre une infinité de choses sans y trouver de limite et qu'elle puisse garder cela sur elle, dans sa poche qui normalement n'aurait pas la capacité d'en transporter autant, évidemment. Merci beaucoup à Lecter qui m'a aidé à le rédiger \o/]

Son pouvoir en a troublé plus d'un, de par sa bizarrerie son excentricité presque comique. On pourrait d'abord naïvement penser que la poche de sa salopette signature est infinie, qu'elle viole tout simplement allègrement toutes les lois connues de la physique. C'est-à-dire qu'elle serait source de son pouvoir, telle une sorte de trou noir portatif, et que Pan pourrait tout simplement y préserver tout ce qu'elle y met, peu importe sa taille ou son poids.

C'est pourtant infiniment plus compliqué que cela.

Le pouvoir de pan est, en réalité, de pouvoir déterminer un endroit, et ce de manière unique et immuable, comme étant un lieu de propriété physiques particulières. Cet endroit, elle l'a défini comme étant sa salopette. Quand aux propriétés physiques, pour peu que la matière entre dans la poche et soit solide, les atomes se compresseront. Non seulement le vide qui les constitue principalement sera complètement effacé, mais les particules et les noyaux réduiront également leur taille, devenant ainsi une matière absolument microscopique. Naturellement, les atomes perdront leurs propriétés temporairement pendant leur confinement (par exemple, si quelque chose de toxique rentre, il ne le sera pas à l'intérieur de la poche). Par conséquent, Pan pourra stocker un nombre quasiment infini de choses dans sa poche, que l'on pourrait assez vulgairement définir comme infini.

C'est toutefois un pouvoir que l'on pourrait presque définir comme « à utilisation unique », tant cela est presque insurmontable pour elle de changer l'emplacement de ce dit lieu.


PHYSIQUE
Pan est maintenant adulte. De taille moyenne, relativement fine mais au poil tout de même très doux et long, son charme est indéniable. Elle est loin d'être parfaite et se trouve toujours un peu courte sur pattes, mais son petit sourire en coin, ses grands yeux ambres, ses petites oreilles rondes et sa bouille joufflue font d'elle une féline plutôt mignonne. On pourrait parler longuement des changements qu'elle a enduré cette année passée mais s'il faut retenir une chose, c'est que sa démarche naïve et maladroite a disparu. On ne peut pas tout à fait parler de prestance parce que, concrètement, elle n'en a absolument pas mais elle a peu à peu perdu cet air béa dans ses yeux et ses manières ridicules qui faisait d'elle une enfant. Oui, physiquement aussi, Pan a grandi.

Pour ce qui est de son pelage, ses couleurs automnales s'accordent ensemble, donnant une palette plutôt harmonieuse de beige et de bordeaux. Ces couleurs ne sont d'ailleurs pas tout à fait naturelles, simplement car si elle n'est pas née de changements majeurs, elle est née avec des couleurs peu communes, même si loin d'être vives. Celle qui recouvre la plus grande partie de son corps est un rouge bordeaux grisâtre, virant presque au violet. Sur son poitrail, le bout de ses pattes mais aussi de sa queue on retrouve une même nuance de crème, éclairant de cette manière toute sa fourrure.
La petite possède aussi des rayures variées, sur ses oreilles et sa queue, mariées avec des sortes de ronds d'une nuance semblable à la couleur principale de son pelage mais en bien plus foncé. Celles-ci sont placées sur la partie supérieure de sa queue, de ses oreilles et sur son dos, ce qui n'est par contre pas visible vu que recouvert par sa salopette. Juste au dessus de la couleur crème sur le bas de ses pattes, on voit une rayure orangée qui s'enveloppe autour de ses pattes. On retrouve aussi ces rayures orangées en dessous de ses yeux, même si celles-ci sont verticales et s'arrêtent en bas de ses joues

Enfin, pour ce qui est de sa salopette, elle est marron clair avec des boutons dorés légèrement décolorés. Les lanières, manches et poches de la salopette sont plus foncées que le reste de l'habit.

Spoiler:
CARACTERE
résumé du caractère passé:

résumé du caractère actuel:

Pan a grandi. Certes, elle garde tout de même ce qui faisait autrefois sa personne, mais cette année et demie passée à vivre au sein des Caméléons ont fait peu à peu disparaître la petite fille naïve et candide qu'elle fut.

Sa nonchalance éternelle et son petit sourire amusé, sa réticence à s'engager, et ses gamineries enfantines ne l'ont pas véritablement quitté mais ses manières crédules et imprévisibles ne sont plus ce qu'elles étaient. Ah, on ne peut pas tout à fait prendre ça comme une prise de maturité pour autant. Sa personne ne se limitait pas à une petite sotte irréfléchie, même il y a un an de cela, mais elle est à présent bien plus consciente d'elle-même et de ce qu'elle est, au fond.

Nuazù est en grande partie celle qui a changé son mode de vie, encore qu'elle refuse obstinément de l'avouer. C'est avec elle que, pour la première fois depuis longtemps, elle se souciait de quelque chose. Elle voulait faire la différence. Même de manière presque imperceptible.

Pan est, en quelque sorte, inatteignable. Bien qu’elle ait maintenant quelques responsabilités, elle s’est toujours contentée de vivre au gré de ses envies et de ses pensées, sans vraiment être influencée par ce que les autres pouvaient lui dire. Toujours à prendre tout à la légère, elle est loin d’être le genre de stressé, frustré de la vie qu’elle a pu connaître. Cela ne veut pas dire qu’elle ne s’applique pas à sa tâche de porte parole, et c’est d’ailleurs une des principale chose qui a changé chez elle; à présent, elle a un but. Et même si elle n’y prend pas particulièrement plaisir, elle perçoit cette nouvelle fonction comme un énième jeu, un défi à accomplir, et elle est à présent dédiée à cela. C’est vraiment la seule chose pour lequel elle prend gare. Autrement, tout ce qui l’entoure, tout ce qui fait partie ou non de sa vie ne sont que des insignifiantes petites choses sans importance.

Sa confiance a toujours été palpable, changeante. Nuazù a peut-être réussi à se rapprocher d’elle mais les autres ne sont presque rien à ses yeux. Cela lui a bien servi, en soi, couper les ponts avec autrui a toujours été un jeu d’enfant, auquel elle se prêtait merveilleusement bien. Ce n’est pas vraiment de la méfiance, au contraire, plus des attentes exceptionnellement hautes pour daigner appeler quelqu’un « ami ». Certains ont souvent bien du mal à le comprendre, d’ailleurs, interprétant le moindre signe amical de sa part comme le début d’un lien inséparable. Ses manières imprévisibles et joyeuses peuvent laisser penser le contraire mais, vraiment, acquérir la confiance de Pan n’est pas donné au premier inconnu.

Après tout, il est vrai que lorsque qu’on se trouve face à une demoiselle aussi rieuse et hédoniste au premier abord, il est facile de se tromper sur sa nature. Pas qu’elle ne soit pas en réalité sympathique, mais ses airs d’imbécile heureuse ne laisse pas voir la profondeur de ce qu’elle est vraiment. Quoiqu’elle semble plus mature qu’auparavant. Alors, oui, il est vrai, elle rit à cœur ouvert. D’une manière dédaigneuse ou chaleureuse, elle trouvera toujours un prétexte pour s’esclaffer, bien qu’elle se retienne à présent lorsque la situation n’est pas appropriée. Toutefois, son rire est devenu moins gras et constant qu’il ne le fut et si elle ne se retient pas, ses manières sont beaucoup moins grotesques que celles de l’enfant qu’elle était.

Une de ses plus grandes qualités peut-être, et une des raisons pour lesquelles elle se retrouve à présent à une place aussi valorisée, est sa vision du monde et des choses tout à fait réaliste. Certes, elle peut faire preuve d’imagination, mais jamais ne s’est-elle pas montrée objective ou franche dans les situations où cela est nécessaire. Elle sait répondre spontanément, justement, et lorsqu’elle s’en donne la peine est capable de dialoguer, ce qui lui sert tout particulièrement dans ses devoirs de porte parole. On ne peut pas tout à fait parler de charisme en soi mais nul ne peut nier qu’elle manie les mots habilement et ne se laisse pas voilée par des idées utopistes et rêveuses. D’ailleurs, sa franchise d’antan ne l’a pas quitté. Sauf peut-être en mission, ou elle tente tant bien que mal d’être impassible mais elle dira autrement tout ce qui lui passe par l’esprit, que cela vous soit agréable ou non. Certains considèrent cela comme un manque inouï de tact, d’autres comme une sincérité plus que précieuse.  

Pan est forte d’esprit, c’est le moins qu’on puisse dire. Tenter de débattre avec elle est imprudent, tant sa ténacité n’a pas de limite. Cela lui sert notablement lorsqu’il s’agit de marchander avec Felinaes ou Soldats; sa persuasion et sa persévérance sont sans faille. Après, cela devient un peu plus agaçant lorsqu’il s’agit de lui parler simplement. Ce n’est pas vraiment par fierté ou orgueil qu’elle est aussi ferme sur cela, plutôt le résidu de son adolescence passée; elle appréciait tout particulièrement agacer autrui avec cela. Après tout, Pan a toujours été quelqu’un d’agaçante. Quelqu'un d’espiègle et surexcitée, mais au fond, la petite est plus qu’attachante.


HISTOIRE

C'était une véritable idylle.

Dans ce monde dévasté par les guerres et la cupidité humaine, ils avaient su trouvé la grande maison, au-delà des terres connues de Felinae. C'était une belle résidence avec trois étages, un grenier poussiéreux et quelques terres aux alentours qui avaient plus ou moins échappées à la mutation de la flore. Certes, le vieux bâtiment était instable, grinçant et il arrivait que certaines parties s'effondrent mais le petit poids des chats leur permettaient d'y vivre malgré tout. Les meubles, l'architecture de la maison était intacte ; un parfait terrain de jeu pour la bande de chatons qui se donnaient un plaisir inimaginable à courir découvrir tous les recoins anciens du bâtiment.
Pan naquit là-bas, éloignée et protégée de tout. Son enfance fut voilée par l'hypocrisie dangereuse et mensongère de ceux qui furent ses parents. C'était utopique, c'est vrai, de vivre ainsi. Elle ne s'en rendit compte bien plus tard, trop envoûtée par les temps heureux de son enfance. Accompagnée de deux frères avec qui elle était inséparable, elle passa les infimes début de sa vie à explorer son petit monde, libre de tout soucis ou angoisse. C'est là-bas qu'elle découvrit pour la première fois les couleurs chatoyantes de l'automne, là-bas qu'elle joua, que son âme se construit et là-bas, d'ailleurs, qu'elle obtint sa salopette.

Un jour en particulier est visiblement clair pour elle, retentissant parmi tous ses autres souvenirs. C’est du haut de ses quatre mois que la petite découvrit son pouvoir, héréditaire. On ne sait trop par quel hasard, celui-ci se déclencha lors d’une bête partie de jeu, altérant les propriétés de la matière de la poche de sa salopette. Sa mère lui avait brièvement expliqué qu’elle et ses frères étaient doués de pouvoirs extraordinaires et qu’elle le découvrirait bientôt. Elle se donna à coeur joie de taquiner ses frères qui eux n’avaient pas encore découvert leur capacité mais elle ne réalisait pas réellement ce qu’avoir un pouvoir lui apportait.

Ces jours paisibles n'étaient qu'éphémères.

Il suffit de quelques heures pour mettre un terme à toute cette mascarade. Les temps s'étaient refroidis depuis bien longtemps, dans le refuge de la petite famille. L’automne avait laissé place à l'hiver qui enveloppa le paysage d'une brise givrée. C'est dans une de ces nuits froides, glaçantes, que la première bombe tomba. Un bruit raisonnant, horrifiant retentit à travers toute la maison et marqua définitivement la fin de sa petite enfance. La nuit fut courte. Pan se rappelle d'un bourdonnement intense, intenable. L'horizon que la fratrie regardait de par la petite fenêtre fissurée du grenier se défigurait peu à peu et tout ce qui avait pu leur être cher se faisait oblitéré dans un orchestre d’explosions vrombissantes. Pan était immobile, ses pupilles réduites à des fentes, ses pattes tremblantes. Jamais n’avait-elle été confrontée à une telle catastrophe, à quelque chose d’aussi horrible et traumatisant. Elle n’avait jamais ressenti cela auparavant, cette peur mordante qui vous cloue au sol, qui vous prive de tout mouvement, cette sueur froide qui la traversait doucement; tout cela était si nouveau. Lorsqu’elle eut repris haleine, son premier réflexe fut d’appeler ses parents, de crier pour sa vie, accompagnée de ses deux frères qui répétaient ses lamentations dans une cacophonie insupportable.

Pas de réponse. Juste un silence si lourd et sonore, qui retentissait gravement dans les oreilles de la petite. Les minutes passèrent et les bombes ne cessèrent pas, tandis que les coups de feu et les voix des hommes se rapprochèrent dangereusement près de la grande maison. Il fallait se rendre à l’évidence, les parents de Pan avaient dû prendre la fuite. Eux qui avaient fait si attention à préserver l’innocence de leurs petits protégés, n’avaient pas hésité une seule seconde pour se sauver lorsque le danger était imminent. Ils avaient abandonné tout espoir pour leur progéniture. C’est là, à cet instant aussi sinistre que révélateur que Pan fit la promesse de ne plus jamais faire confiance à personne, si ce n’est ses frères. Certes, elle n’avait jamais connu quelqu’un d’autre que cette famille dysfonctionnelle mais cela lui avait suffi à comprendre quelque chose d’essentiel; les autres ne sont pas importants. Le temps saurait lui donner raison.

Le reste de ses souvenirs sont flous.

Elle se souvient de petites bribes infimes d’images, de sons, d’odeurs qui lui reviennent parfois. Les bruits se rapprochaient et les feux du combat se transformèrent peu à peu en des voix indéchiffrables. La petite ne pouvait pas le savoir, à l'époque, mais ces cris étranges «provenaient de ceux qu'on appelle les humains. Elle aurait pu rester là, figé dans cette peur qui l’empoignait. Pourtant, dans un ultime instant d’hésitation, son instinct prit le dessus. Elle pria ses frères de la suivre, de courir, de tenter leur chance. Mais ils ne firent rien. Eux n’arrivaient pas à surmonter cette phobie de l’inconnu, de ce qu’il ne connaissait pas. Et en une soirée, ils en avaient vu assez sur ce que le monde était réellement pour renoncer à toute espérance de survie. Du moins c’est ce que Pan conclut pour ne pas avoir sur la conscience la capture de ces deux frères, pour justifier sa fuite aussi lâche que celle de ses parents. Son envie de vivre, cet instinct batailleur qui la tiraillait était trop fort pour résister. Alors que les bruits du champ de bataille se rapprochaient dangereusement, elle posa le regard une dernière fois sur ses frères immobiles, les suppliant à nouveau de la suivre, sans pour autant qu’ils bougent de leur léthargie. La plus étrange des sensations la brûlait. L’idée même que tout ce qui lui était cher avait été emporté la déchirait. Naïvement, elle pensait avec espoir que ce n’était pas la fin, qu’elle serait un jour réunie avec ses frères. Ce n’est que bien plus tard qu’elle réalisa que jamais plus elle ne les reverra. A présent, leurs prénoms sont effacés de sa mémoire.

Que pensait-elle bien faire, du haut de ses huit mois ? Quelle chance de survie pouvait-elle avoir sans expérience, sans aucune conception de la vie extérieure et de ses dangers, avec un esprit aussi pur qu’abruti ? Toutefois, elle prit ses jambes à son coup, dévala maladroitement l’escalier grinçant de la maison qui avait été témoigne du début de sa vie et, sans savoir où elle se rendait, bondit à l’extérieur. Ce sol qu’elle avait pourtant foulé un million de fois lorsqu’elle avait joué dehors avec ses frères lui semblait glacial et étranger.

On ne peut pas vraiment prétendre avoir vécu durement en ayant toujours connu un foyer, quel qu’il soit. Si Pan, contrairement à ses frères, eut la chance d’échapper aux griffes des hommes, elle connut la cruauté de l’hiver et de l’inconnu. Après cette nuit-là, Pan marcha. Sans réfléchir, sans s’arrêter, elle voulait s’enfuir et pousser hors de son esprit toutes les horreurs dont elle avait été la témoigne. Ses chances de survie seules, sans force, en territoire hostile, en plein hiver était tout à fait catastrophiques. Le froid lui mordait la peau et ses compétences de chasseur se résumait aux parties de jeu enfantines qu’elle avait eu avec ses frères. Elle se battit, vraiment, de tout son possible, pour lutter contre la faim et le froid et trouva refuge au creux d’un arbre pour une première nuit. C’était pourtant insensé ; une chatonne dans son genre, quoique plutôt bien dodue rentrerait en hypothermie dès l’instant où elle s’arrêterait de bouger. Mais son adrénaline se dissipa enfin et la fatigue ne lui laissa pas de choix. Elle n’était pas bête, elle savait bien que la mort l’attendrait sûrement dans son sommeil.

Pourtant, elle se réveilla bel et bien, quelques heures plus tard. Tremblotante, elle leva la tête pour apercevoir le visage surpris d’un chat plus âgé qu’elle. Cette petite boule de poile dissimulée par la neige avait intrigué le jeune chat, étonné qu’elle puisse même être en vie. Elle ne réalisait pas l’immense chance qu’elle eut à cet instant là. La première chose qui l’aurait trouvé aurait très bien pu être un monstre, qui l’aurait déchiqueté en mille morceaux. Ou bien un être malintentionné, qui aurait profité de sa naïveté pour la manipuler. Ou, plus probablement, elle serait morte sous le poids de la nature. Le chat qui apparut devant elle fut comme un ange gardien tombé du ciel. A son grand déplaisir, elle devrait faire confiance à ce chat sans avoir le choix. Sa fierté avait toujours été immense, mais son instinct la guidait à nouveau, lui disant de suivre ce félin. De survivre.

***

Très vite, sa vie fut révolutionnée par ce chat. Là voilà arrivée aux camps des Caméléons, guilde à laquelle il appartenait. Elle découvrit un nouvel environnement, l'Oasis. La chaleur ne lui plaisait pas, mais toutes ces nouvelles choses ne lui donnaient pas l'occasion de se plaindre. Imaginez simplement quelqu’un qui n’a jamais entendu parler de Soldats, de guerre, d’humains, des Felinaes, des Caméléons et qui se retrouve en l’espace de quelque jours exposée à une telle quantité d’informations nouvelles, accompagnées d’un nouveau mode de vie. Les quelques premières semaines furent une période de trouble et d’incertitude pendant laquelle Pan tenta tant bien que mal de se repérer. Il lui fallut comprendre, appréhender une infinité de concepts incroyablement plus complexes que la vie futile qu’elle avait menée jusque là en un rien de temps. Cela explique d’ailleurs pourquoi elle a toujours été un peu déconnectée de la réalité, qu’elle ne se rendit jamais compte des dangers -ou bien qu’elle n’en avait rien à foutre, au choix-.

Peu à peu, elle s’intégra auprès de son nouveau foyer. Encore jeune, le souvenir de son ancienne vie finit peu à peu par s’obscurcir jusqu’à ce qu’elle ne parvienne plus à se rappeler du visage de ses frères. Et enfin, elle oublia leur existence à part entière.

Son air innocent et son sourire constant lui valut d’être appréciée de certains de ses camarades, sa salopette attirant l'attention des curieux.  Peut-être la considéraient-ils comme une amie, qui sait. Ce n’était toutefois pas réciproque, bien qu’elle s’amusa avec nombre d’entre eux. D’autres la moquait pour son immaturité, mais ceux-là n’étaient que de vieux grincheux insignifiants, selon elle. Elle fut vite nommée messagère, remarquée pour son pouvoir remarquablement utile. Ca l’occupait, de faire passer des messages. Et, sans mentir, elle était plus que douée à cette tâche.

Les choses demeurèrent ainsi pendant plus d'un an. Ce temps-là lui permit de grandir, aussi bien physiquement que mentalement. Au fil des expériences et des connaissances, Pan développa un argumentaire éloquent, un regard amusé sur le monde, sans pour autant que celle qu'elle était avant disparaisse entièrement. Peu dérangée par les évènements de l'extérieur, la mort de Millie ne lui sembla pas être importante, jusqu'à ce qu'elle fasse une rencontre qui avéra changer définitivement le cours de sa vie.

C'était une des sous-cheffe, quelqu'un qu'elle connaissait de vue mais auquel elle n'avait jamais vraiment prêté attention. Celle-ci s'approcha d'elle, un jour, alors que le camp des Caméléons était encore en deuil. Pan jouait distraitement avec un tas de sable, lassée de l'atmosphère pesante de l'Oasis. Nuazù, c'était ça son nom. L'élégante chatte blanche fut claire dans ses propos. Elle avait des chances de devenir cheffe. Le pouvoir de Pan lui était très précieux. Elle lui proposait une place importante parmi les Caméléons. C'était simple, basique. Pan resta figée là, souriant bêtement, sans réussir à cacher sa surprise. Elle réfléchit, longuement et sérieusement pour une fois. Quoiqu'elle avait l'habitude de prendre les choses à la légère, elle n'était pas sotte.

Quelques jours plus tard, ce fut décidé. Pan accepta. Ce n'était pas particulièrement par loyauté, plus par le désir de s'occuper, d'essayer des choses.

Elle ne sut pas prédire qu'elle se rapprocherait de Nuazù comme jamais elle ne s'était rapprochée d'un autre en plus d'un an. Nuazù était spéciale et ses manières froides faisaient rire Pan, qui ne se lassait pas de leurs discussions. Les deux eurent mêmes des discussions assez profondes, sur le futur, ce qu'il se passera quand elle sera à la tête de la guilde. Pour la première fois depuis son enfance, Pan s'était attachée à quelqu'un. La petite ressentit un peu d'amertume lorsqu'elle s'en rendit compte, attachée à son passé, mais elle finit par accepter ce lien grandissant entre elle et Nuazù. Celle-ci lui parla de deux autres chats, Danteh et Camaël, qui eux aussi auraient une place importante au sein de la guilde.

C'est ainsi que commença le rôle de porte-parole de Pan. La petite chatte tremblante, naïve, idiote qu'elle était autrefois avait changé. Et dieu sait que ce qui l'attendait ensuite la changerait mille fois plus.



IRL


GENS
• Pseudo : Anch' — Anchantée
• Âge : treize ans, parfois onze
• Comment as-tu découvert le forum ? Pan est un DC, je suis admin bonsoir ❤
• Autre chose ? //
• Je souhaite avoir un parrain/une marraine pour mon premier rp. Si oui, qui ? //
QUIZZ
Validé par RaKaï ~




Dernière édition par Pan le Lun 7 Mai - 23:27, édité 31 fois

Invité



Anonymous
Invité


   Sam 20 Jan - 23:35


"âge: treize, parfois onze" PARFAIT
cc bb

Invité



Anonymous
Invité


   Dim 8 Avr - 14:07


Up de la fiche : si aucune nouvelle d'ici deux semaines, celle-ci sera archivée ~

Invité



Anonymous
Invité


   Dim 22 Avr - 22:19


J'archive ~

AdminAdmin


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   Ven 11 Mai - 18:38


Je (m'auto) valide \o/





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