Le vent soufflait légèrement durant un après midi tout à fait calme, les restes de la tempête passée s'estompaient peu à peu, ainsi que tout les problèmes qu'elle avait pu amener avec elle. C'est durant cette après midi que beaucoup d'animaux sortirent de leur terrier, que beaucoup d'oiseaux s'envolèrent, tout comme ces insectes de malheur. C'est durant cette après midi que j'arrivais ici, au gré de mes pas, sans savoir où réellement j'allais, laissant mon instinct me guider. Quel jour était-il? Quelle heure? Je n'en avais pas conscience, et pour être sincère, je n'en avais pas grand chose à faire. Je profitais simplement du soleil de fin d'après midi qui perçait le pelage des grands arbres plus ou moins normaux, ainsi que de la brise qui amenait une odeur d'humidité typique de cette endroit de la forêt. Un mince filet d'eau y coulait, laissant le son des clapotis emplir l'endroit de leur doux son divin, se mêlant aux bruits des animaux en tout genre et à celui du bruissements des feuilles craquants sous mes pattes. Cette forêt m'avait manqué, surtout ces lieux qui étaient à la fois beaux et majestueux, montrant la beauté de la nature d'entant. Et bien voilà à quoi je ressemblais maintenant, à un vieux chat qui raconte des histoires à dormir debout, et bien Tsuko tu as drôlement changer. Où est donc passé le fier chat qui combattait contre plusieurs ennemis à la fois sans prendre une seule égratignure? Où est passé le fier solitaire qui ne laissait pas le temps lui causer des soucis? Il est bien loin ce chat, il est maintenant quelqu'un de bien plus respectable qu'il ne l'était réellement avant tout cela. Le sang, la mort, la solitude, c'est fini ces conneries ! J’accélérais le pas, voulant rapidement arriver sur le lieu du rendez vous, le coeur battant, j'avais enfin réussi à chasser ces voix de ma tête, ces voix qui devenaient de plus en plus courantes quand vous étiez solitaire, et maintenant, elles ne sont plus rien pour moi ! J'arrivais enfin là où je devais me trouver, à l'orée de la forêt. J'observais l'endroit, le regard brillant et émerveillé, cette endroit avait été épargné par la tempête finalement? A part quelques arbres tombés au sol, je ne voyais aucun changement !

Je tendais l'oreille, un bruissement attirait mon attention pendant une seconde, derrière un buisson assez épais, celui ci était entièrement de couleur jaunâtre, vivement que l'automne se mette en place, je trouvais cette saison magnifique. Je m'approchais lentement, laissant cependant mes pattes faire craquer toutes ces feuilles et ces branches au sol, je n'en avais pas vraiment grand chose à faire pour être sincère. Je tendais l'oreille, ainsi que la tête au dessus de ce buisson, ma grande taille me le permettant, gardant la queue tendue au cas où un danger viendrait de derrière, encore un réflexe de solitaire tiens donc. Je reculais soudainement quand une sorte d'ombre fondait sur moi, pour me transpercer de part en part, comme un fantôme. Mais attends, les fantômes n'existaient pas ! Surtout pas ici surtout pas en pleine journée ! Je me retournais lentement, mon unique oeil bleu glacé écarquillé par la peur de ce que j'allai découvrir d'ici quelques secondes, et le spectacle qui s'offrit à moi me fit rater une inspiration. A...Alsidiah?! C'est précisément le nom qui me venait à la tête soudainement, sa longue silhouette noire qui se dessinait devant moi, ses yeux d'un violet rougeâtre qui me regardait, et son expression, voilà le spectacle auquel j'avais le droit. Je tentais de m'approcher, le corps tremblant, la mâchoire ouverte légèrement, mais mon corps restait bloqué, refusant de m'obéir. Je commençais à paniquer intérieurement, une douleur sourde s'insinuait en moi, pendant que les yeux de la chatte en face de moi me transperçait comme deux piques de bois. Elle chuchotait quelques mots, que je ne comprenais pas, mes oreilles étant complètement brouillées par un son affreux qu'on entend après une explosion ou un autre son très fort. Elle s'approche d'un pas. Puis deux. Puis trois. Pour finalement être juste en face de moi, et elle chuchotait ainsi à mon oreille "Oublie moi, Oublie moi immédiatement". Je me souvenais d'une chose alors. Alsidiah était muette. Du moins, elle ne parlait pas avec son pouvoir qu'elle ne contrôlait pas. Je fermais alors mon oeil, la seule partie de mon corps qui m'obéissait et je me mordais la langue, ce qui eut pour effet de me réveiller avec au moins autant de délicatesse qu'un troupeau de monstre.

Je relevais la tête, le coeur battant, le souffle court et haletant, et mon oeil écarquillé. J'étais couché là, sur une pierre toujours à l'orée, caché derrière un buisson épineux. Je regardais rapidement autour de moi, aucune trace, ni même aucune odeur d'un quelconque animal autre que des rongeurs ou des oiseaux. Je soupirais rapidement, foutu cauchemar, ce n'était pas la première fois que je le faisais, mais c'était certainement la première fois qu'il faisait aussi mal, je pense que cela devait être lié à ce lieu, l'endroit où elle m'avait sauvé il y a ... presque deux ans non? Je me levais doucement, quelle heure était-il? Je regardais vers le soleil, remarquant que celui ci était très bas, merde j'ai encore dormi toute la journée, j'avais promis de ramener quelque chose pour la tribu !...Quel boulet je faisais ! Je m'étirais rapidement, baillant nonchalamment. Je descendais de mon rocher, me glissant dans un passage en dessous du buisson épineux que j'avais creusé pour pouvoir tranquillement flemmarder à l'abri des regards. Je sortais de cette endroit, et regardais au dessus de moi, j'étais dans quelle partie de l'orée déjà? Par où était le camp déjà? Bon je le retiendrai une autre fois je suppose, pour le moment j'avais juste à attraper quelques proies pour pouvoir me ramener tranquillement au camp sans risquer un sermon de ces chatons râleurs ou bien de ces vieux vétérans qui voulaient tous une part de privilégiés. Je soupirais agacé, la vie de Felinae était dur, surtout quand on avait vécu une vie d'associable pendant plusieurs années de sa vie, même si je n'étais pas encore très vieux, les habitudes ont la vie dure, il faut bien se le dire ! Je tendais l'oreille, tentant de trouver une potentielle proie bien dodue qui m'empêcherait de détruite toutes formes de vie ici présent, car oui c'était bien beau d'attraper des proies, mais après vas savoir où est ce qu'elles peuvent se barrer si elles ont pris peur. Je secouais la tête quand des scènes de mon rêve me revinrent en tête, par pitié pas encore, la dernière fois que c'était arrivé j'avais du demander à prendre une plante contre le choc pour me déstresser, je n'ai pas vraiment envie de devenir guérisseur pour connaître ces plantes par coeur ! Je secouais la tête pendant bien vingt secondes avant de me remettre les esprits en place. Une autre présence se faisait sentir, une présence physique cette fois, une délicieuse odeur me vint aux narines, quel jours étions nous? Et quel est cette endroit? Quelle heure est-il? Il était l'heure de le découvrir avec cette personne dont j'attendais la venue en l'ayant à la fois oubliée.

Aujourd'hui etait une belle journée, même si il y avait des choses négatives, je préférais voir le bon côté des choses ces temps-ci. J'ignore pourquoi enfaite, il se peut que mon pouvoir m'influence.
La saison des feuilles coloré etait désormais là, la forêt avait adopté de toutes jolie couleur flamboyantes, les couleurs du feu. Mais si je regardais l'avenir, je sais qu'il est de mauvaise augure. La vie pendant la saison froide est dure je m'en rappelle trop bien, de celle il y a 1 ans. Si dure...J'avais bien crus mourir ce jour-la, et ma patte...

Je ne boitais plus autant, mais quelque chose etait resté. Je claudiquais toujours legerement, je ne pense pas que cela partira, ca restera à jamais.
Quand j'y pense, cela fait pratiquement 1 ans que j'ai quitté les Soldats por une vie de Solitaire. Je n'y suis pas malheureuse, mais je ne suis pas non plus au sommet du bonheur. J'ai fais beaucoup de rencontre, mais malgre tout je reste ce petit arc-en-ciel qui passe furtivement dans un environnement apocalyptique. Seule. Je sais que je m'etais fermé aux autres, à la sociabilité, mais pourtant la solitude me pèse.

J'ai passé presque tout l'été près des pics rocheux, seule, mais j'ai repris des forces, mon pelage a retrouvé son jolie blanc neige étincelant et les jolies couleurs qui m'orne sont flamboyantes. Piur une fois que mon pelage me fait sourire à le voir ainsi, j'en avais oublie les couleurs joyeuses.
Mais maintenant que l'hiver n'est pas loin, j'ai dû quitter ce petit chez moi que je m'etais construit. Je ne veux certainement pas être un chat congelé moi !
Du coup me revoilà dans cette forêt automnale, mes pattes foulant les feuilles mortes, depuis l'aube ou j'étais partie. Et je savais ou allait, l'endroit que j'avais adoré par sa beauté, son calme. Je pourrais me reposer la-bas, mes pattes, mes coussinets que je sentais meurtris par le long trajet.

Je finis par me souvenir de l'endroit, qui commencais à me redevenir familier, avec un sentiments de bien-être qui s'evailla en moi.
J'entendis un bruissement, bien trop gros pour être un petit animal. D'instinct et méfiante, je marchais vers la source du bruit, dépassant plusieurs buissons avant de m'arreter d'un ton sec. Je sentais mes yeux s'aggrandirent, parce que je dois dire, je ne m'attendais pas a voir ca ou plutôt cette personne.
Je ne savais que dire, quoi faire, j'avais l'impression que mon coeur avait rompus l'osmose avec mon corps. Ils etaient décalé, à me demandé si tout cela etait un rêve ou un passage dans une autre dimension.
Mais non, il etait la, devant moi, à quelques longueurs de queue de chat. Ce pelage gris et blanc, cette oeil d'un bleu percant océan, ses deux bois sur la tête.
C'était la réalité, les senteurs automnale arrivait à moi et la brise ondulait mon pelage et chatoyais mes moustaches.
Quand je recouvris enfin l'usage de ma voix, je ne sus que dire cela, toujours figé.

-Tu es revenu.

Ce pelage si particulier qui était le sien, ces tâches arc en ciel sur ses oreilles, sa queue et son dos ainsi que ses épaules, son pelage blanc comme neige, ses yeux d'un rose fushia pur, voilà la vision qui s'offrait à moi à cet instant précis. Ses yeux se posèrent sur moi, sa bouche s'ouvrit en une moue surprise et son regard s'écarquilla sous la surprise, elle ne m'avait alors pas oubliée. Après un long instant à nous fixer comme deux idiots, un son s'éleva dans l'espace, elle me disait que j'étais de retour, et bien oui, de retour d'entre les morts j'imagine arc en ciel. Je clignais lentement de mon unique oeil, m'approchant lentement, sentant son odeur si agréable me monter au museau, sentant son regard me picoter la peau à travers mon fin pelage, bon dieu que ces sensations m'avaient manqué, mais pourquoi au juste? Je n'avais pas aimé quelqu'un, enfin autant apprécié quelqu'un depuis si longtemps, enfin pas depuis Alsidiah, je veux dire...Ouais j'suis complètement pommé c'est officiel ! Je m'asseyais en face d'elle, calmement, les frissons qui me parcouraient le corps étaient si agréables, tout comme sa présence, même si j'avoue avoir très mal au coup à force de baisser les yeux pour pouvoir la regarder sans avoir l'air supérieur, c'est pas très pratique d'être grand dans ce genre de situation, c'est ce qu'il faut se dire ! Je lui souriais doucement, un sourire que je voulais doux, un sourire que je voulais sincère, tout comme les sentiments que je ressentais quant à notre nouvelle rencontre aujourd'hui. Je m'éclaircissais doucement la gorge, rentrant et sortant machinalement les griffes dut au stress important que je ressentais, je ne savais pas trop comment engager la conversation, du type vraiment pas. Je prenais une grosse respiration, de moins en moins sur de moi, qu'est ce qui me prenait, je devais avoir l'air d'un idiot ! Mettant de côté mes pensées, je laissais les senteurs automnales ainsi que son odeur m'envelopper dans un doux voile calmant, me laissant bercer par la mélodie du vent.

"-Arc-en ciel c'est bien ça? Je suis étonné que tu te souviennes de moi ! Comment vas tu petite?" Mon ton était taquin, mais aussi très hésitant, chaque mot sortait de ma bouche après un certains d'en d'hésitation sur la choix de ceux ci. Je tremblais légèrement, qu'est ce que j'avais encore une fois?! Je tentais de ne pas montrer mon trouble à la jol...jeune femelle en face de moi, en affichant un sourire sur de moi, enfin c'est ce que je souhaitais montrer, visiblement j'étais pas si doué que ça, mes années de solitaire me manque parfois, juste pour ne pas à avoir à sourire tout le temps pour dissimuler ton trouble, ou tes sentiments, bordel Tsuko réveille toi un peu mon vieux ! J'ouvrais de nouveau la bouche pour continuer à parler, d'une voix que je suppose terriblement tremblante. "-Qu'est ce que tu viens faire ici? Même si je pense que l'endroit est souvent visité par les solitaires d'imagine, si c'est toujours ce que tu es après cette longue année !" Je lui souris doucement, je me sens terriblement et étrangement bien à ses côtés, les battements de mon coeur son effrénés, je n'arrive plus à rien contrôler chez moi, on dirait que je suis un adolescent à la recherche du grand amour, et qui tombe amoureux de la première femelle qu'il croire ! J'avoue que je doit beaucoup ressembler à ça, sauf que l'adolescence est très loin pour moi, oh ça oui très loin ! Un boudonnement résonnait à mon oreille droite, celle qui entendait le mieux en fait, je tâchais de l'ignorer royalement, cet insecte finirait bien par se lasser d'embêter les chats ! Nous n'étions pas de gros animaux puants nous ! Même si j'avoue prêter assez peu d'importance au fait de "sentir bon" je sais quand même être propre sur moi. Je la détaillais un peu plus du regard, elle n'était plus aussi maigre qu'à l'époque où elle m'avait sauvé la vie de ces soldats ridicules, elle avait gagné en musculature, son pelage me paraissait plus soyeux, "-j'aimerai bien le toucher, rien qu'une fois"...Attends quoi?!

Je secouais la tête frénétiquement, reculant d'un pas, qu'est ce que je venais de penser...Je me sentais rougir de manière incontrôlée, qu'est ce qu'il me prenait, je venais à peine de la revoir, est-ce que ce sont les mêmes sentiments qu'à l'époque ? Ces sentiments brûlants et dévorant qui me consumaient à chaque fois que je sentais son odeur, voyais son visage ou bien pensais simplement à elle? Est-ce que je devenais totalement fou? Je ne s'avais presque rien d'elle ! Rien de son histoire, rien de sa vie, même pas si elle avait une famille, je ne pouvais pas tomber amoureux à nouveau, pas après ma putain de vie ! Je la regardais, dans les yeux, cherchant une réponse à toutes mes interrogations, et tout ce que j'arrivais à y voir était la vérité, je l'aimais. C'était irrémédiable, bordel que ça avait l'air niais dit comme ça ! Je n'étais plus à ça près, certes, mais retomber amoureux était un gros risque, et je suppose que ce n'était clairement pas réciproque, surtout que là actuellement mes yeux allaient tout seuls, regardant son pelage, ses yeux, son museau, ses oreilles, ses pattes, son corps en entier, j'avais enfin d'en savoir à propos d'elle, mais j'avais également très peur de ce que j'allais découvrir ! Cette impression que mon coeur allait rompre avec le reste de mon rythme corporel, c'était si douloureux, mais à la fois si agréable, j'avais peur, terriblement peur, mais j'étais terriblement bien et terriblement excité à l'idée d'en savoir plus, ou de lui parler tout simplement ! Je soufflais doucement, chassant doucement la chaleur qui tournait dans ma tête de moineau stupide, et je m'asseyais calmement, léchant doucement ma patte avant droite, ne quittant pas des yeux la be...solitaire, attendant avec une impatiente incontrôlable sa réponse, que j'espérais au moins chaleureuse, et non pas froide, un frisson me parcourut, et si elle m'en voulait pour avoir disparu? Que ferais-je alors? Rainbow pitié, ne me hais pas pour cette disparition, je n'y survivrais probablement pas !

Le felin qui m'avais tant surprise semblait lui aussi derouté, peut etre se demandait-il les même chose que moi ? Comment savoir ce que l'on ne pouvait pas ? Je n'étais pas médium, un pouvoir de ce genre m'aurait ete bien utile ma fois. Mais que peut t'on faire ?
Bref retournons à ce present, ou je suis toujours figé face à lui, face au temps qui c est écoulé depuis la derniere fois face a une disparition si soudaine. Comment pourrait-on prendre cela ? Il marcha, de sa haute silhouette ou saillait tous ses muscles malgre les cicatrices sur son pelage. D'ailleurs ce pelage etait comment dire, assez lumineux ? Bien entretenue ? Même son pelage, son odeur à ce quelque chose de différent. Une odeur que je n'avais pas toujours appreciée. Une odeur de Felinae. N'etait-il pas solitaire avant ? Comme moi ? Il a rejoint cet guilde ? Bon apres il n'y a pas que d'horrible chat dans cet guilde, il y en aussi des sympathiques.
D'ailleurs le felin au bous majestueux vint s assoir face a moi, me faisant sentir petite, et meme protégé ?

-
Arc-en ciel c'est bien ça? Je suis étonné que tu te souviennes de moi ! Comment vas tu petite?

Un grand sourire s'affiche sur son visage et malgre le fait qu'il m'ai qualifie de petite, coment pourrais-je lui en vouloir ? Il se souvient de moi, son unique oeil bleu petillant et ce sourire d'ange ? Non, il m'etait tout simplement impossible de faire la tete face à lui pour je ne sais qu'elle raison. Il semble avoir retourné mon cerveau contre moi même. Il repris parole, tandis que mes yeux replonge dans son unique regard rappemant le beau ciel d'été.

-Qu'est ce que tu viens faire ici? Même si je pense que l'endroit est souvent visité par les solitaires d'imagine, si c'est toujours ce que tu es après cette longue année !

Je levais un sourcil, surprise de la logique de cette question. Elle manquait de sens non ? Il avait bien etait solitaire avant ou bien il a zappe cela ! Quoique il en soit je vois bien qu il a dû compter le temps qui passe puosque il sait combien de temps cela fait qu on ne c'est plus vue. C est fort interessant et bizarrement ca fait du bien au coeur. Un peu comme si il chauffait alors que le temps lui même allait se rafraîchir. Rien n'avait de sens, mais j'aime cela pourtant. Je voulais lui répondre, enfin lui dire tout ce que je pensais, répondre à ses question. Mais il reprit parole, bien que je pense qu'au fond il n'avait pas craiment voulus.

-J'aimerai bien le toucher, rien qu'une fois.

Il semblait dérouté de ce qu'il venait de dire, sa tete se secouant régulièrement apres avour recule. Non en effet ce qu'il venait de dire tout haut n'était autre que des pensés. Hé bien que si j'avais l'esprit mal tournée, j'aurais pensé à autre chose de plus vicieux, j'avais bien compris qu'il parlait de mon pelage. Je lui fis un sourire taquin en plissant les yeux et me leva, m'avancant de lui de plus en plus, puis je passais pres de lui, mon pelage frôlant le sien, puis ma queue passa sous son menton, et je lui susurrait à l'orreille droite.

-Je dirais que cet endroit et l'un des meilleurs, n'est ce pas Tsuko ?

Je fis un tour complet autour de lui, lui frolant le pelage avant de me placer à nouveau devant lui, la truffe touchant presque la sienne, mais je savais ou m'arrêtais.

-Comptes-tu rester ou disparaitre à nouveau ?

Je le fixais, ses yeux etait proche des miens, bien que je devais levais la tete pour le voir, je sentais son souffle sur le moi. Je ne sais pas pourquoi j'agissais comme ca, c'est comme si quelqie chose avait besoin de le faire, un instinct, je sais juste que mon coeur battait tellement fort dans mon poitrail et que tous les maux du passé semblait s'effacer des que je le regardais.

Un sourire taquin se dessinait sur le beau visage de l'arc en ciel en face de moi, un sourire emplie d'une chaleur impressionnante, me rassurant à propos de plusieurs points, et donc sur le fait que peut être elle ne m'en voulait pas pour avoir disparu? Je devrais peut être bien lui expliquer le pourquoi du comment. Son regard se plissait doucement, ne laissant voir que légèrement la couleur rosé de ses yeux, je retenais mon souffle, que préparait-elle? Elle s'approchait de moi, d'un pas lent, comme pour me faire languir, comme pour me faire patienter après tant de temps d'attente, après cette trahison que j'avais pu lui faire. Nos pelages se touchèrent, d'un mouvement lent et mesuré de la femelle, un frisson incroyable s'emparait de mon corps, et de mon coeur, bien que celui ci battait la chamade, dut probablement à l'excitation de ta revoir enfin. Je sentis sa queue légèrement touffue à cause de son pelage d'hiver passer sous mon menton, je baissais doucement les yeux, la regardant avec un regard doux, mais à la fois ardent, je ne me sentais pas comme d'habitude, c'est comme si cette fille, que je connaissais à peine pour être honnête, prenait possession de mon corps, de mon âme, c'est comme si je suis appartenais entièrement. Sa voix suave légèrement grave résonnait dans ma tête, retournant encore et encore mon cerveau déjà bien endommagé par sa présence, je sentais comme une sorte de brume soporifique dans ma tête, comme si je n'étais rien d'autres qu'un monstre sans aucun contrôle de soi. Elle disait que cette endroit était l'un des meilleurs, demandant probablement mon avis d'un air un peu provocateur à mon goût, je trouvais cela particulièrement plaisant. Elle me tournait autour doucement, son pelage restant plaqué au mien, avec une douceur qui me ravit entièrement, cette fois c'était certains, ces sentiments n'étaient clairement pas de l'amitié, c'était quelque chose de bien profond, quelque chose de bien plus fort, une chose incontrôlable, une chose qui ne s'arrêterait pas. La suivant du regard, en tournant légèrement la tête pour toujours la voir, même avec mon handicap, je ne pouvais plus détacher mon regard d'elle. Elle s'immobilisait devant moi, les yeux calmes, la truffe à quelques centimètres de la mienne.

La question suivante me frappait tel un coup de tonnerre frappant les arbres hauts, allais-je rester ou repartir? Je sentais les battements de mon coeur s'affoler en sentant son regard rosé sur ma prunelle bleuté, nos yeux se complétaient en un cycle étrange, tout comme ce monde après tout. Observant le mouvement de son pelage dut à la brise qui soufflait ici, je souriais finalement, un rire doux et franc, bien qu'un peu moqueur sur les bords. Sans un mot, j'ouvrais doucement la gueule, penchant légèrement la tête, chuchotant ces quelques mots "Cherche tu à connaitre une réponse que tu connais déjà Rainbow? Je pense que ma place est ici, déjà bien ancrée." A ces quelques mots, je rapprochais encore nos deux visages, sentant le souffle froid de la femelle sur mon museau, et surtout sur mon visage, il avait une odeur si agréable, il portait son odeur. Nos museaux s'effleuraient, provoquant un boum dans mon cerveau et surtout dans mon coeur, un boum qui résonnait dans mon âme, et je pourrais le parier qui résonnait tout autour de nous tellement il était fort. Je plissais les yeux doucement, fixant les prunelles de la femelle en face de moi, ces belles prunelles roses qui me faisaient craquer, qui faisant que mon coeur ne se contrôlait plus. Je ne sais presque rien de ce qu'elle a vécu en tant qu'ancienne soldate, mais je me doute que la vie de femelle chez les soldats ne doit pas être de tout repos, je dois lui faire oublier tout ça, avec tout mon possible, tout ce que j'avais sur le coeur. Je m'asseyais doucement, continuant de la fixer, mon oeil scintillant dut aux sentiments forts que je ressentais. Le temps autour de nous semblait s'être totalement arrêté, je n'entendais plus le son des arbres, celui des oiseaux, ni même celui de l'eau coulant parmi les quelques fissures dans le sol. Non plus rien de tout cela n'existait pour moi. Plus que nous deux dans un monde fou. Nous deux perdus entre deux mondes. Nous deux perdus sur notre monde. Je reculais doucement, fermant mon oeil voyant, un sourire aux lèvres, la bouche entrouverte, la queue flottant doucement au vent, reprenant doucement mes esprits, non je n'avais pas rêvé cette fois. C'était bien une explosion que mon amour me faisait vivre.

"-Cela répond-t-il à ta question jeune fille? Ma place n'est pas ailleurs, si je suis parti c'est uniquement par obligation, uniquement car j'y ai été forcé. Maintenant je suis peut être un felinae, une guilde que tu ne porte pas dans ton coeur, mais sache que moi mon coeur, il te porte, et il te porte avec toute l'ardeur dont il est capable. J'ai déjà aimé. Mais jamais autant que toi." Je gardais un ton solennel, même si je gardais ce sourire, ce sourire que je voulais siginificateur de tout mon amour pour elle, même si je venais de la revoir, ces sentiments n'avaient clairement pas disparu, ils s'étaient même intensifiés avec le temps. Mes yeux restant totalement clos, j'attendais calmement la réponse à ma déclaration, même si c'est elle qui m'avait provoqué, peut être que ce n'était pas ça, seulement un jeu, un simple jeu, même si les solitaires sont rarement disposés à rigoler de ce genre de chose, nous nous connaissions, et je sais que la confiance pouvait s'installer rapidement, surtout entre nos personnalités comme les notre. Je tendais l'oreille, entendant le son du vent, mais également le son mélodieux de sa respiration s'y mêlant, c'était agréable, tous ces sons qui me venaient comme ça, tous ces petits bruits que je n'entendais pas d'habitude, mais que cette fois je pouvais décrire un à un sans problème. Mon coeur était brûlant, comme si une braise avait été posée dessus, comme si un dragon avait soufflé sur celui ci, comme si je me changeais en lave. Je n'attendais plus qu'une chose, qu'elle me donne sa réponse, achevant enfin ma reconstruction ou terminant ma destruction définitive. J'espérais simplement qu'elle ne me repousserait pas, j'avais aimé une fois, cela m'avait presque entièrement détruit à sa mort, j'avais aimé une autre fois, sa disparition soudaine m'avait entièrement brisé, un peu comme la santé mentale de ces soldats brisée par tout les traumatismes, j'étais un malchanceux de la vie, et un malchanceux de l'amour. Je ne souhaitais pas partir dans l'autre monde avant d'avoir été heureux, rien qu'une fois dans ce misérable monde qui était celui ci. Je ne souhaitais pas partir sans avoir une seule fois entendu quelqu'un me dire ces mots que beaucoup redoutait. Je ne souhaitais pas partir sans sentir la chaleur d'une autre personne se mélanger à la mienne durant les longues nuits d'hiver.

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