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Duo de dadets bien dodelés [Feat Kaigaan](FINI)
Felinae :: Bien commencer :: Archives :: Felinae V1.0 :: Autre V1.0Aller à la page : Précédent  1, 2

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   Jeu 28 Sep - 16:29


Kaï fit la moue puis sourit, un peu crispé.

- Bon déjà de un: Je ne suis PAS dodu. Non mais.

Je lui envoyai le plus étincelant de mes sourires de la gamme malicieuse, qui s'effaça tout de suite quand il reprit la parole, cette fois les traits creusés et la voix plein de doutes, de crainte. Je me figeai, comme glacé par une bourrasque hivernale, ou plutôt comme si l'on m'avait transformé en une statue de pierre. Mince mince mince, j'ai dit quelque chose qui n'allait pas? J'aurais dû dire dodelé?

- Et puis donne un nom à notre groupe si ça t'amuses, mais n'oublie pas que c'est sérieux tout ça. On ne sait même pas si on va finir cette stupide mission vivants. Si tant est qu'on la réussisse. On sera juste deux pauvres abrutis devant une armée de soldats et d'humains. On aura de la chance si on ne finit pas nos jours en tant que cobayes.

Ma tête prit une expression un peu triste face aux angoisses enfin révélées de mon ami avec une pointe de pittoresque, tandis que celui-ci baissait la tête en soupirant ceci:

- Désolé... Tu as de l'espoir et je casse tout.

Le regard que je portai sur mon nerveux d'ami était assez triste à vrai dire.
C'est vrai que lui vit dans  un univers tellement plus lugubre que le mien. Moi encore j'ai eu de la chance et je ne suis resté que peu de temps, un bout de mon enfance minime, aux laboratoires, ayant réussi à m'enfuir, mais lui y est depuis toujours et pour l'instant y reste.
Ce que j'ai pu voir et dont je me souviens encore a de quoi redresser le poil franchement. T'as l'impression que c'est ta mort qui est projetée dans le regard vide des pauvres matous cobayes. Et pourtant le sol est blanc et l'endroit est à l'intérieur blanc, voir aveuglément blanc. Un enfer blanc, si c'est pas ironique. Enfin, c'est que lorsque l'on est dans une salle d'expérience que le lieu révèle sa vraie nature. Des taches de sang par-ci par-là, un vert dégueulasse partout. Même un cimetière pourrait paraître plus rassurant. Et encore je n'ai vu qu'une infime partie du laboratoire où j'ai été envoyé chaton étant.
Mon coeur se serra à la vision de toutes les horreurs de là-bas, tous ces chats malheureux et souffrants qui me reviennent à la mémoire, ces humains aux yeux blancs si étranges et dérangeants. La folie règne à flots là-bas, et pour cause.
Je regardai un instant le ciel si beau malgré tout le bordel qui se passe juste au-dessous de lui, soupirai et m'avançai vers Kaï. Je vais devoir mettre les points sur les i quant à mon opinion et mes pensées sur notre mission.
Je pris sa tête entre mes pattes avant de telle sorte à ce que nos regards et expressions faciales se rencontrent franchement sans aucune possibilité de fuite.

- Ecoute Kaï. Ce que je vais te demander est sûrement difficile vu que l'on ne peut pas déclarer que l'on se connaît depuis une plombe.

Et c'est le visage tellement sérieux qu'il en était un peu dur, la voix calme et étonnamment réfléchie, mais surtout une aura de détermination aussi flamboyante qu'écrasante s'émanant de moi, que je dis ces mots qui allaient sonner comme les termes incontestables d'un contrat.

- Fais-moi confiance.

Je le lâchai, et continuant de le fixer ardemment, parlai.

- Je veux que tu me fasses confiance. Je me rends bien compte que l'on prend des risques sûrement démesurés et que ce sera aussi sûrement dangereux. Ce n'est pas un jeu, je le sais, et jamais je ne m'amuserai à faire comme si la liberté de ces félins n'était qu'un passe-temps. Si j'avais voulu rester sans rien faire et vivre une vie calme et à peu près tranquille, je serai allé chez les Caméléons, en retrait. Je donnerai tout de moi. Et l'idée ne me vient même pas à l'esprit que ça sera autrement pour toi.

Je fis une pause, me détendis un peu et esquissai un sourire.

- Montrons de quoi sont capables les 3D+B, et libérons ces chats qui n'ont peut-être même pas la force ou l'envie d'espérer.

La voix enflée de volonté, je lâchai ce mot comme s'il s'agissait d'un coup de poing que j'envoyais dans la gueule de tous ceux qui tenteraient de nous empêcher d'atteindre notre but.

- Agissons.

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   Sam 7 Oct - 20:00


Kaïgaan jeta un oeil à son ami qui, fait assez inhabituel, n'avait toujours pas ouvert la bouche. Sans redresser la tête, il pu croiser son regard triste, qui fit assez mal au coeur au soldat. C'était étrange de voir ce chat, d'ordinaire si énergique et souriant, avoir une expression plus grave. Le matou électrique s'en voulait un peu. Gwei était cette lueur d'espoir et de volonté dont il avait cruellement besoin, et voilà qu'il soufflait sur cette flamme, la faisant vaciller. D'un autre côté, il ne pouvait nier qu'il était satisfait que sa réplique ait fait mouche. Au moins, il n'imaginerai plus leur mission comme une sympathique aventure. Gwei devait la prendre au sérieux, ou il risquait de mourir, c'était aussi simple que ça. Cette boule de positivité, aussi motivante soit-elle, devait apprendre la réalité du terrain en un sens. Cela blessait un peu le soldat de lui avoir parlé aussi durement, mais le Felinae allait au moins garder ça en tête.
Kaïgaan sentit un mouvement, puis des grosses pattes prendre une nouvelle fois sa pauvre tête. Gwei le regardait, non, le fixait, droit dans les yeux.

- Ecoute Kaï. Ce que je vais te demander est sûrement difficile vu que l'on ne peut pas déclarer que l'on se connaît depuis une plombe.

Le matou détourna légèrement le regard, n'osant pas affronter l'expression sérieuse de son ami. Voir ce malade mental prendre une expression calme et dure était plutôt perturbant et Kaïgaan s'en voulait d'avoir provoqué ce changement. Le voir triste, réfléchissant à ses paroles... C'était assez perturbant.

- Fais-moi confiance.

Le soldat plongea enfin son regard dans celui du Felinae, sentant son coeur se serrer dans sa poitrine. Ce n'était pas une simple phrase, prononcée joyeusement comme Gwei en avait le don. Non, il parlait sérieusement, de tout son coeur, déversant la force de son âme sur les doutes de son ami. Là était le pouvoir du félin à la montre. Il changeait du tout au tout, s'adaptant au moindre problème pour aider, réconforter. Il savait utiliser le contraste entre son énergie débordante et sa détermination infaillible. Une force inébranlable. Il finit par lâcher Kaïgaan, qui ne pu quitter des yeux le matou.

- Je veux que tu me fasses confiance. Je me rends bien compte que l'on prend des risques sûrement démesurés et que ce sera aussi sûrement dangereux. Ce n'est pas un jeu, je le sais, et jamais je ne m'amuserai à faire comme si la liberté de ces félins n'était qu'un passe-temps. Si j'avais voulu rester sans rien faire et vivre une vie calme et à peu près tranquille, je serai allé chez les Caméléons, en retrait. Je donnerai tout de moi. Et l'idée ne me vient même pas à l'esprit que ça sera autrement pour toi.

Kaïgaan sourit doucement en coin. C'est à peine si sa joue s'était relevée, mais son regard mixant émotion, tristesse et joie était plus que voyant. Comment avait-il pu douter de lui ? Bien sûr qu'il était déterminé, à fond dans ce plan misérable. Il essayait juste de motiver les troupes, de se donner de l'énergie, de la force, de la vivacité. C'était juste que le soldat ne l'avait pas vu sous cet angle.
Ils allaient tout donner pour leur mission. Mais même de ça Kaïgaan en doutait. Evidement que Gwei serait à fond, il l'était toujours, pour tout. Mais le matou électrique ne pouvait s'empêcher d'avoir peur, de douter, de se dire qu'il ne serait pas à la hauteur. Et si sa lâcheté reprenait le dessus et qu'il abandonnait tout ?...

- Montrons de quoi sont capables les 3D+B, et libérons ces chats qui n'ont peut-être même pas la force ou l'envie d'espérer. Agissons.

Bon sang, ce chat avait un don pour motiver le sac de pessimisme qu'était Kaïgaan. Il ne devait pas s'en faire, juste garder son objectif en tête et tout faire pour l'atteindre. Ne pas penser au pire. Enfin, c'était impossible pour ce félin, mais il devait faire au moins un petit effort. Débordant d'une détermination nouvelle, dû à l'énergie débordante de son camarade, le matou tigré leva la tête, le regard planté dans ses yeux vairons, et hocha la tête d'un air déterminé.
Bon, il n'avait pas abandonné l'idée de leur nom, tant pis. Cela sonnait un peu trop enfantin pour le soldat, mais soit. Kaïgaan lui sourit, rempli d'émotion.

- Oui, nous allons les aider.

Sa voix était déterminée, grave, comme s'il essayait de se convaincre lui-même, de se transmettre encore plus de motivation et de courage. Puis, son regard enflammé devint plus tendre, plus doux.

- Merci... Je n'en serai pas là aujourd'hui sans toi.

Il le pensait sincèrement, c'était une vérité indiscutable. S'il n'avait pas rencontré Gwei, il serait encore un simple soldat, faisant son travail sans penser à l'avenir, sans but. Une simple machine de guerre travaillant pour recevoir sa pâtée, rien de plus. Il ne serait rien.
Mais maintenant, il avait un avenir, un but, une vision du futur. Il allait faire quelque chose de bien, de grand. Et peut-être qu'en chemin, il se donnerait un peu plus d'estime. Il allait devenir quelqu'un. Quelqu'un de bien. Quelqu'un qui peut se regarder dans un miroir sans détourner le regard. Et tout cela, c'était grâce à cet abruti. Il lui sourit, sentant son coeur se serrer sous le coup de l'émotion.
Il aurait pu rester des heures ici à s'abreuver de la détermination communicative de Gwei, ce félin qui lui avait peut-être sauvé la vie sans le savoir. Il avait changé sa vie, c'était certain. Mais la nuit avançait et les félins allaient bientôt devoir rentrer chez eux. Mais cette fois, ils auraient plus de motivation, de détermination et de courage que n'importe quel félin de ce monde.

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   Lun 23 Oct - 19:20


Je crus un instant que mon partenaire ne me répondrait jamais, mais enfin, il prit la parole, avec cette fois sur la face non pas une expression découragée et pessimiste, mais une expression pleine de volonté.

- Oui, nous allons les aider.

AH BEN VOILA IMBÉCILE C'EST CA QUE T'AURAIS DU DIRE DES LE DÉBUT ABRUTI D'ANDOUILLE D'IDIOT DE COPAIN SOLDAT DE MES DEUX. J'étais tout content qu'il se soit relevé et que ce qui venait de se passer n'était qu'un coup de mou sûrement dû à la fatigue. J'allais parler, ma bouche s'entrouvrit, mais l'expression de son visage modula de nouveau, un peu plus tendre, et il ajouta:

- Merci... Je n'en serai pas là aujourd'hui sans toi.

Et avec ça il me sourit en m'adressant un regard sincère. Je me sentis rougir sous le compliment, sûrement un peu flatté. Je me mis sur mes quatre pattes un peu vivement, et réajustai ma gavroche, comme à chaque fois que j'étais gêné, de telle sorte à ce que mon visage ne se voit pas.

- Euh.. ouais euh de rien! Enfin c'est normal quoi, on est partenaires, faudrait pas que les troupes tirent au flanc tout en s'apitoyant misérablement sur les malheurs du monde, les autres sont là pour le faire à notre place.    ,   plaçai-je maladroitement, comme un chaton qu'un supérieur aurait félicité.

Je ricanai nerveusement. Ouais, y'a aussi que je suis un peu fatigué je pense. ATTEND. Gweithwyr la boule d'énergie chatonesque fatigué?! C'est pas vraiiiiii.
Je jetai un coup d'oeil au ciel. OH MAIS.
Je sursautai. Le temps était passé vachement vite. Trop vite. Je soupirai un peu. Je suis déçu qu'on ne puisse passer plus de temps, Kaï et moi. C'est bête que nos deux groupes empêchent nos disponibilités de se croiser plus fréquemment. De mon côté, je suis pris par mon boulot de chasseur chez les Felinae, et il faut très régulièrement, environ cinq fois par jour, vérifier l'état des stocks de nourriture. Et quand on considère qu'il n'y a là pas assez de quoi nourrir le Clan, il faut filer choper deux ou trois proies.
Et y'a aussi le travail de tri. Bah quoi, on va pas laisser des charognes avec de la chair toute fraîche non, c'est du gâchis? C'est pour cela que très tôt le matin ou très tard le soir, quelques chasseurs doivent mettre la main à la pâte pour faire cette besogne mécanique. Quoi que ça vide la tête. Mais heureusement, on parle entre nous, donc l'ambiance n'est pas austère, et au contraire, est généralement très cordiale. Enfin, ça dépend d'avec qui on se trouve. Mais c'est assez agréable souvent. Comme je n'aime pas énormément me lever très tôt aux aurores, je m'occupe habituellement de le faire avec le groupe du soir.
Non franchement, je ne regrette ni d'être chasseur, ni d'être à Felinae. Y'a de l'action quoi, et tous les chats présents sont unis par un même passé, aussi douloureux soit-il, ce qui permet de créer des liens qui n'auraient jamais existé sans cela. Je songeai à Elidea, la jeune aveugle, Plume et Phénix Doré qui ont toutes deux des ailes, Lune, Opaline qui est chasseuse elle aussi, et même aux divers Caméléons que j'ai rencontrés, notamment Terra. Je repensai à notre rencontre avec la créature écoeurante et comment elle lui a vomi dessus. Je me retins de pouffer afin de ne pas passer pour quelqu'un d'encore plus taré, mais intérieurement je ris de bon coeur.

- Pff... hahaha!  , ne pus-je retenir malgré moi.

Je regardai Kaï un instant.

- Ah non c'est rien, je viens juste de me souvenir d'une aventure récente avec une jeune Caméléonne du nom de Terra. Pffhahahaha! Je te raconte?

Et sans attendre son avis, je me mis à lui raconter les faits.

- Et là, elle... HAHAHAHA.... ELLE LUI A VOMI SUR LA GUEULE! SI TU AVAIS VU LA TÊTE DE LA BESTIOLE HAHAHAHAHAHAHAAHA!

Et je partis dans un fou rire, roulant au sol en me tenant les côtes, ce que je n'avais pas pu faire à ce moment de l'histoire. Et enfin, je finis de lui raconter mon court récit épique où je n'ai eu de cesse d'être courageux et héroïque comme un lion, avec expressivité, changeant les tons, modulant les voix, de telle sorte à ce que limite Kaï ait l'impression de voir la scène devant ses yeux. Enfin c'est l'impression que je me donnais. Les chatons disent que je suis bon conteur et je suis souvent réquisitionné par eux avant leur coucher pour qu'ils dorment la tête pleine de rêves où vivent mes histoires et les contes et légendes que j'ai entendus de-ci de-là. J'aime bien les petits chatons, ils sont trop chous avec leur yeux tout ronds. Et puis ce sont de vraies petites boules de poils. Je craaaaaaque complétement. Enfin, sauf avec les pourris gâtés, je les supporte pas ceux-là. Je suis surtout un peu déçu en général par leur comportement, car je suis certain qu'ils pourraient être très gentils, et que c'est du gâchis. M'enfin, personne n'est parfait hein!
Je me rassis correctement, tellement bien que l'on aurait pas dit que j'étais en train de me rouler dans l'herbe quelques instants plus tôt en me tenant des côtes souffrantes tellement je riais. Après, peut-être que le moment du vomi ne fait rire que moi. Je n'en sais rien. J'adressais à Kaï un sourire encore plein d'excitation causée par mes fous rires d'il y a peu, la face pleine de malice et et les yeux brillants d'espièglerie. Je me demande si Kaï va aussi se mettre à me raconter une de ses aventures récentes ou pas récentes, ou s'il va décider de partir. J'ai envie de savoir ce qu'il a vécu ces derniers jours, afin qu'on en sache plus l'un sur l'autre. Car franchement, être coéquipiers et ne pas se connaître vraiment, c'est le comble quand même!
Et puis aussi, au fond, je le considère déjà comme un ami très précieux, et il va de soi avec moi que l'on sache quasiment tout l'un de l'autre. Enfin, je sais d'expérience que Kaï n'est pas vraiment du genre à se confesser comme ça, c'est des choses qui prennent du temps. Mais j'ai confiance. Je le corromprai au besoin. Niéhéhé.

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   Ven 27 Oct - 23:58


La nuit, l'air doux, les plantes endormies, la lune pour les éclairer, cette belle phrase de Kaïgaan... Ce moment était un instant émotion parfait. L'amitié entre les deux chats était plus forte à chaque rencontre, à chaque réplique, à chaque seconde. Pourtant, ils étaient différents, si ce n'est les parfaits opposés. Un jeune hyperactif, fonceur et bavard, et un adulte moqueur, méfiant et calme. Deux caractères. Deux camps ennemis. Deux mode de vie. Un seul but.

- Euh.. ouais euh de rien ! Enfin c'est normal quoi, on est partenaires, faudrait pas que les troupes tirent au flanc tout en s'apitoyant misérablement sur les malheurs du monde, les autres sont là pour le faire à notre place.

Gwei sembla rougir, avant de se cacher sous sa gavroche et rire nerveusement. Kaïgaan sourit en coin, levant la tête pour regarder de haut son ami avec un air moqueur sur le visage. Owh, le Felinae serait-il sensibles aux compliments ? Voilà une information que le soldat n'allait pas oublier. La prochaine fois, Gwei allait y passer, c'était inévitable. Mooo, le petit foufou était gêné, comme c'était mignon. Et c'est qu'il avait rougit le bougre. Mais soudainement, le bougre en question éclata de rire, ce qui ne manqua pas de faire sursauter Kaïgaan.

- Ah non c'est rien, je viens juste de me souvenir d'une aventure récente avec une jeune Caméléonne du nom de Terra. Pffhahahaha ! Je te raconte ?

Evidement, le félin électrique savait qu'avec Gwei, ce n'était pas la peine de répondre, il allait le faire de toute façon. Au début de leur rencontre, Kaïgaan se faisait sans cesse couper, ne sachant pas à quel point le matou pouvait être bavard. Il inspirait en vue de répondre avant que le Felinae ne repart dans un monologue. Mais maintenant, il se contentait de sourire légèrement pour toute réponse. Essayer n'en placer une quand Gwei voulait raconter quelque chose était peine perdue. On ne pouvait qu'attendre que la tornade passe.
Néanmoins, Kaïgaan tiqua sur le nom de la fameuse Caméléonne. Terra. Il l'avait rencontrée au marais, pas le plus charmant des cadres pour faire la connaissance d'une chatonne mais soit. A deux, ils avaient combattu un scarabée géant, réussissant à le retourner avec l'utilisation des pouvoirs des deux chats. Sacrée journée. Depuis, il l'avait revu rapidement à côté du refuge occupé par les caravanes, mais sans pouvoir lui parler. Au moins il avait pu voir qu'elle allait bien, c'est tout ce qui comptait.
Kaïgaan écouta l'histoire de son ami, sans vraiment s'impliquer émotionnellement. Il imaginait, sans être à fond ni attendre impatiemment chaque phrase. Il soufflait tout de même du nez, amusé, quand la situation s'y prêtait. La nuit était bien entamée et le soldat était sans doute un peu trop endormi pour être aussi absorbé que Gwei.

- Et là, elle... HAHAHAHA.... ELLE LUI A VOMI SUR LA GUEULE ! SI TU AVAIS VU LA TÊTE DE LA BESTIOLE HAHAHAHAHAHAHAAHA !

Kaïgaan, malgré le sérieux et le sang-froid qui le caractérisaient, ne pu s'empêcher de lever les yeux au ciel en souriant joyeusement. Ce qui, ma foi, était déjà pas mal vu le tempérament du félin. Il n'en fallu pas plus à Gwei qui parti en fou rire incontrôlable aux pattes du soldat, qui le regardait d'un oeil malicieux, un sourire en coin sur les lèvres.
Le Felinae apportait une touche de vivacité à la vie du soldat. Il la rendait plus étrange, plus imprévisible. Et cela avait du bien de remuer le sac logique et méfiant qu'était le félin électrique.
Gwei finit de raconter sa petite histoire avant de s'assoir gentiment. Il regardait le soldat d'un air malicieux, excité, comme s'il attendait quelque chose. Une activité, une histoire, une anecdote ? Au grand désespoir du chat à la gavroche, Kaïgaan n'en avait pas. Enfin, si, il avait vécu quelques histoires plutôt folles, mais contrairement à Gwei, le soldat n'était pas un compteur. Sa vie, il ne la dévoilait que très rarement. Pas vraiment par manque de confiance -enfin, pas avec Gwei- mais plutôt parce que ce n'était tout simplement pas son genre. Il s'en tenait au minimum, aux informations logiques et importantes, et à des moqueries soigneusement et délicieusement placées quand une occasion se créait. Bref, il était loin de raconter de lui-même une de ses aventures, aussi passionnante soit-elle.
Il prit une grande inspiration, savourant l'air frais de la nuit, avant d'expirer lentement. De temps en temps, il aimait apprécier le calme, la fraicheur, le silence. La nuit était bien avancée, Kaïgaan allait devoir retourner chez lui avant que les humains ne se penchent un peu trop sur le traceur GPS de sa puce. Saleté. Il leva un regard sympathique mais désolé à Gwei, lui faisant comprendre que leur discussion allait devoir s'arrêter ici et maintenant.

- Je vais devoir rentrer. Ça m'a fait vraiment plaisir de te revoir.

Il lui sourit calmement, histoire de faire baisser la pression, avant de se lever et de commencer à partir. Il donna un petit coup d'épaule amical à son ami Felinae, avec un léger sourire moqueur sur les lèvres. Y'a pas à dire, Gwei lui donnait le sourire, toujours.

- A la prochaine.

Juste avant de partir définitivement, il lança par dessus son épaule, un petit sourire en coin sur les lèvres.

- Au fait, ton Eriandalaf est un vieux matou doré. J'ai entendu dire qu'il trainait près du quartier nord.

Gwei ne repartirait pas bredouille de son aventure nocturne au moins. Il savait qu'il mettait fin un peu brusquement à leur rencontre, mais il savait aussi que les soldats restant trop loin de chez eux trop longtemps, surtout en pleine nuit, allaient ensuite être surveillés plus étroitement. Et ça, Kaïgaan ne pouvait pas se le permettre. Il jeta donc un dernier regard amical en direction de l'hyperactif qui lui servait de pote et s'en alla chez lui, si tant est qu'il se sentait chez lui à la caserne...


Dernière édition par Kaïgaan le Ven 3 Nov - 15:28, édité 1 fois

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   Dim 29 Oct - 14:44


Kaï inspira puis expira longuement, semblant apprécier un air plus pur que celui de la Ville auquel il est habitué, et il me lança un regard gentil bien qu'avec une petite lueur désolée. Je devine déjà à peu près sa réponse. Mince, j'aurais vraiment voulu qu'on reste un peu plus longtemps à parler ensemble de ce que l'on fait, pense, dit. Qu'on se raconte notre quotidien et ce qui en sort un peu comme nos aventures, nos épopées, nos rencontres. Qu'on se soutienne si besoin est aussi. Bref, de vrais amis. Mais j'ai confiance, ça viendra. Et puis on est déjà vraiment liés d'une manière assez proche. C'est fou quoi, juste deux rencontres, et bim! meilleurs potes. C'est fou les mystères de la vie, t'y piges que dalle mais t'es content quand même.

- Je vais devoir rentrer. Ça m'a fait vraiment plaisir de te revoir.

Le Soldat me sourit, et se leva lentement, prenant un peu son temps. Lui aussi aimerait sûrement que cela dure plus longtemps j'imagine. Je le suivis des yeux tandis qu'il avançait vers moi, et lorsqu'il fut plus proche, il me donna un petit coup d'épaule empreint d'une grande amicalité avec une nuance virile, son habituel sourire moqueur toujours là sur ses babines. Je fus un instant surpris par ce geste corporel de la part de Kaï qui d'habitude est si réservé. Puis, je lui souris à mon tour, et lui rendit gentiment son coup d'épaule.

- A la prochaine.   , dit-il pour conclure notre rencontre.

Et tandis que je le suivais du coin de l'oeil en lui lançant un petit "A plus!", il s'éloigna, et au moment où je pensais qu'il allait disparaître de mon champ de vision pour de bout, il stoppa un instant et me lança par dessus son épaule:

- Au fait, ton Eriandalaf est un vieux matou doré. J'ai entendu dire qu'il trainait près du quartier nord.

!
Et il partit définitivement vers la Ville. Je restai un moment immobile, ingérant cette info. Vieux matou doré... Eriandalaf.... Quartier Nord... Traînait.... OH PUTAIN MAZETTE. J'étais légèrement choqué, la respiration un peu bloquée sous le coup. Mon coeur s'accéléra tandis que je pensais: "Est-ce...est-ce lui? Est-il vraiment vivant?". J'enfonçai mes griffes dans le sol et déglutit ma salive.
L'aube commençait à poindre dans le ciel, les fins rayons de ses doigts de rose commençant petit à petit à éclairer notre monde rempli jusqu'alors des ténèbres de la nuit. Le soleil commençait à joindre ses rayons à ceux du début de la journée, faisant monter la luminosité des lieux lentement, au rythme de la planète. Je fermai les yeux, profitant des doux rayons apportés par la fin de la nuit, qui s'infiltraient dans mon corps à travers mon pelage et me réchauffaient agréablement, me détendaient, et effaçaient un peu la fatigue causée par le manque de sommeil apporté par une nuit blanche ainsi que l'appréhension par rapport aux dernières paroles de Kaï. Je prenais plaisir à sentir les premières lueur de la matinée, immobile et assis tranquillement, me reposant un peu ainsi dans une position que je tentais relaxante afin de mieux réfléchir, quand tout d'un coup j'entendis un énorme baillement à côté de moi. Je sursautai, et regardai autour de moi. Rien de vraiment suspect. Je me remis en position détente, quand s'ensuivirent d'autres séries de baillements. Et puis là, un éclair me passa par la cervelle!

- AH MERDE!  , jurai-je.

Je me levai en un bond et me retrouvai sur mes quatre pattes, le poil hérissé. Ah oui c'est vrai que les plantes se réveillent pendant la journée. Et que là, elles deviennent vraiment dangereuses, du genre à te bouffer tout rond tout cru un chat qui prend un petit bain de soleil matinal!
En effet, les fleurs se redressaient un peu en baillant, et semblaient encore un peu engourdies de sommeil.
Ah et bien, je n'hésitai pas une seconde, ni une ni deux d'ailleurs, je détalai et fonçai en direction de la forêt sous le regard peu alerte de certains végétaux encore un peu somnolents. Je bondis par dessus de multiples buissons et racines, et lorsque je fus sûr d'être bien éloigné de l'endroit dangereusement suicidaire, je m'arrêtai, le coeur battant. Je me rendis compte que j'avais utilisé mon pouvoir pour m'accélérer. Ouhla, je sens que je vais me taper une de ces migraines en rentrant au camp moi... Un peu comme lors de notre première rencontre Kaï et moi, dans la sylve. Lorsque j'étais rentré au QG de Felinae, une migraine d'enfer m'avait pris, car j'avais quand même utilisé mon pouvoir pour m'accélérer, puis pour décélérer Kaï, alors bon, ça se paye. Heureusement ça n'avait pas duré plus d'une demi-heure, car heureusement j'avais fait gaffe à ne pas l'utiliser trop intensément; de toute façon ça aurait été du gâchis autrement. Bon, cette fois-ci je ne l'ai pas trop utilisé là pour m'échapper de la prairie aux plantes grignoteuses de pattes, je serai bon pour une demi-heure aussi je pense... enfin j'espère que ce ne sera pas plus.
Je repérai une souris un peu plus loin, et l'attrapai avant de lui briser la nuque entre mes crocs. Ce serait pas mal que j'apporte une proie à la réserve de nourriture en effet, bonne idée Gweithwyr!
J'entrai au camp, déposai mon tribut, et allai à la tanière pour m'écrouler sur ma couchette, sentant cette fois bien la fatigue monter, et pire qu'elle, un mal de crâne d'allure tenace s'installer. Comme prévu, il prit une demi-heure à me torturer avant de s'en aller pendant laquelle je me tenais la tête dans une position de compression de celle-ci. Une fois ma tête calmée, je pus m'endormir d'un sommeil tranquille et sans rêve, ah si peut-être quelques brèves visions de poils dorés et de sourires moqueurs, et je le fis le sourire aux babines tandis que le soleil commençant à se lever indiquait dans le ciel à tous les habitants de la Terre du secteur qu'il est bientôt cinq heures.

[Fin de mon côté!]





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