AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -20%
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, ...
Voir le deal
399 €

Partagez
Duo de dadets bien dodelés [Feat Kaigaan](FINI)
Felinae :: Bien commencer :: Archives :: Felinae V1.0 :: Autre V1.0Aller à la page : 1, 2  Suivant

Invité



Anonymous
Invité


   Lun 27 Mar - 19:47


La veille au soir, j'avais griffé le champignon indicateur qui nous permettait de nous joindre, Kaïgaan et moi. J'avais enfin fini notre QG champpignonesque! Ca m'a prit du temps de le creuser et tout et tout, et le résultat est juste bluffant. Et comme ça, si jamais on est poursuits, on pourra se planquer dedans, d'autant plus qu'il y a un passage jusqu'au chapeau tout en haut! C'est juste génial. Y'a de la place pour accueillir au moins une dizaine de chats je dirais. Ca m'a prit toute une saison, et voilà que mon projet est abouti. C'est non seulement l'occasion de le montrer à Kaï, mais aussi celle qu'il me raconte si il a chopé des informations pour notre futur projet.

Dans ce but, me voilà en train d'attendre devant ledit champimaison, mon coéquipier. La lune est pleine, comme lors de notre première rencontre, le ciel bleu sombre est éclairé par de multiples étoiles aux éclats lumineux et célestes. Il faisait assez tiède, et une brise passait de temps à autre caresser les pelages et les feuillages.
Je plantai mes griffes et les ressortai machinalement, patientant. Mais tout d'un coup! ... Un bruit m'attira, enfin, attira mon attention. Ca venait de la prairie carnivore d'après mon ouïe très précise.
Bien évidemment, comme tout bon curieux, je suis allé là-bas, vous vous en doutez bien! Même si ça a pris du temps de marche. Mais comment je savais que c'était la prairie, c'est quand même loin? Je sais pas, mon cerveau me dit que c'est là-bas, alors je ne vais pas le contredire hein.

Quand j'y fus, un bruit de marche derrière moi me fis retourner d'un bond, surpris. Que je fus rassuré de voir que c'était Kaïgaan.

- Ah c'est toi! Tu m'as fait peur! , dis-je.

Je repris après:

- Comment ça va?

La politesse avant tout, telle est ma devise ou pas. N'empêche heureusement que mon côté curieux ne se soit activé qu'à ce moment là, en pleine nuit, car en plein jour, j'aurais été................... dévoré. Et bien oui, c'est pas la prairie CARNIVORE pour rien hein. C'est très dangereux d'y aller quand les plantes sont réveillées. Mais je sais bien que comme je ne suis pas idiot, je n'y serai pas allé. Quoique. Oh bon on s'en fiche, revenons à notre début de discution je vous prie. Ah oui c'est vrai j'attend que Kaï me réponde!
N'empêche, quand les plantes dorment, on dirait de vrais plantes normales qui te bouffent pas au moindre mouvement. Bon, si on exclut certaines qui ronflent, mais sinon tout semble normal. Mais juste semble. Car c'est pas vrai. Là tu vois la petite marguerite à ta droite là. Et bien attend que le soleil vient et tu verras si elle est si petite que ça et si ses pétales sont pas des crocs. Tu vas voir que ça fait très mal. Je souffre rien que d'y penser hein.


Dernière édition par Gweithwyr le Dim 29 Oct - 15:47, édité 2 fois

Invité



Anonymous
Invité


   Ven 14 Avr - 11:17


Plusieurs mois s'étaient écoulés depuis la rencontre entre Kaïgaan et Gwei, son premier ami Felinae. Son amitié avec lui était bien plus qu'un simple lien amical comme il en avait avec bien des chats. Non. Gwei était le premier, le meilleur, mais surtout celui avait qui il avait élaboré ce plan consistant à faire évader un maximum de prisonniers. Cela avait donné un sens à l'existence du soldat un but à sa misérable vie. Et même si son estime de lui-même n'était toujours pas au top, il se sentait enfin utile, vivant. Depuis ces quelques mois, il n'avait pensé qu'à ça. Connaître le rythme des patrouilles, apprendre où se trouvait les failles... Il revenait aujourd'hui avec quelques informations, mais il savait que leur plan demeurait plus que risqué. Ils n'étaient ni les premiers, ni les derniers à tenter ce genre de chose, et plusieurs avaient échoué avant eux. Mais il fallait tenter le coup. Au moins Kaïgaan mourra en ayant vraiment eu l'impression d'avoir vécu. Sa recherche d'information avait bien failli lui couter sa perte à de nombreuses reprises. Certains soldats commençaient à douter de sa loyauté et les deux compères devaient faire vite avant que le matou gris ne soit totalement démasqué. Les soldats savaient bien qu'il n'avait jamais été un fada des humains, qu'il ne les servait que pour son confort. Mais il devait le reconnaître, il n'avait pas été assez discret et son comportement pouvait parfois laisser semer le doute dans l'esprit de ses collègues. Il avait donc redoublé de prudent ces dernières semaines.

Ce jour là, Kaïgaan avait manqué de pousser un cri de joie quand il avait vu le fameux champignon marqué d'un coup de griffe. Gwei voulait qu'ils se voient. Enfin ! Avait-il changé en ces quelques mois passés ? Pour ce qui était du félin électrique, il avait gardé quelques cicatrices de son combat contre le scarabée géant en compagnie de Terra. La peau de ses pattes était légèrement craquelée, mais cela ne se voyait que si on écartait ses poils. Il avait également fait de multiples rencontres, bonnes comme moins bonnes. Son caractère avait également changé, devenu un peu plus doux, moins lâche. Mais tout était à relativiser.
Enfin, Kaïgaan avait entrepris de se rendre à la sylve le plus vite possible, tout content de pouvoir enfin retrouver son ami. Mais bien évidement, rien ne pouvait être simple. En pénétrant dans la forêt de champignon, il avait repéré l'odeur d'une patrouille de soldat, droit sur son passage pour rejoindre le q.g des deux guignols. Ni une, ni deux, Kaïgaan avait décidé de contourner la patrouille en passant par la prairie carnivore. Il était hors de question d'attention ne serait-ce qu'une nuit de pluie pour revoir son coéquipier et de toute façon, la prairie carnivore n'avait rien de carnivore en pleine nuit.
Le soldat gris marchait donc sur l'herbe tendre, jetant régulièrement des coups d'oeil méfiants autour de lui. Il n'avait rien perdu de sa prudence légendaire. L'endroit était pourtant aussi vide que la boite crânienne de ses collègues, aussi silencieux que le centre de la forêt. Seuls quelques insectes virevoltaient parfois autour du soldat qui les repoussait d'un mouvement violent de queue.
C'est au bout de quelques minutes de marche silencieuse que Kaïgaan entendit un bruit devant lui. Méfiant, il s'en approcha avec prudence, se tassant machinalement au sol. Qui pouvait être dehors à cette heure de la nuit ? Une bête ? Un autre félin ? C'est avec un soulagement non dissimulé qu'il vit, pour la première fois depuis des mois, Gwei. Relâchant toute la pression, il s'avança gaiement vers lui. Son ami l'entendit enfin arriver et se retourna brusquement en sursautant, ce qui fit également sursauter le matou électrique. Décidément, Gwei n'avait rien perdu de sa vivacité. C'est avec une certaine joie qu'il commença leur discussion.

- Ah c'est toi ! Tu m'as fait peur !

Kaïgaan remua les moustaches, amusé, et laissa son ami continuer.

- Comment ça va ?

Le soldat ne dissimula pas du tout sa joie de revoir son ami. Il lui sourit donc et lui répondit calmement.

- Je vais bien et toi ?

Il avait hâte de discuter plus sérieusement de lui mission, mais puisque Gwei voulait vraiment passer premièrement par quelques formules de politesse, il n'allait pas le brusquer. Kaïgaan s'assit donc sur l'herbe grasse et fraiche de la prairie, éclairé par la magnifique pleine lune.

Invité



Anonymous
Invité


   Ven 14 Avr - 16:57


Kaï semblait aussi content de me voir que moi je l'étais de le voir. Il me répondit en souriant:

- Je vais bien et toi ?

Et il s'assit sur l'herbe endormie- ça fait bizarre de se dire que c'est vivant, enfin, l'herbe c'est vivant à la base, mais là vivant qui mange; encore plus bizarre de l'entendre ronfler. Je pouffais intérieurement.

- Aussi bien que peut se porter un Gweithwyr en bonne santé et content de voir un ami! , répondis-je, tout joyeux.

J'avais été tenté de dire "meilleur ami" mais ça aurait fait bizarre étant donné que ce n'est que la deuxième fois que l'on se voit. Comme quoi y'a des gens avec qui on se rapproche plus vite qu'avec d'autres. Ca m'étonnera toujours.
C'est une étonnante coïncidence de se retrouver là alors qu'il était justement prévu de se voir- mais à côté de notre QG -qui est maintenant tout fini!
Autant en profiter pour parler de ce dont on doit parler. Aussi lançais-je la discution avec cet habituel entrain qui me caractèrise.

- Ca tombe bien que l'on se retrouve là! J'ai de mon côté des choses à t'annoncer; et toi, as-tu des informations? Les autres Soldats ne se méfient pas trop de toi?

Et ce n'est pas fini, après l'avoir assailli de questions, j'ajoutai un peu plus bas, coupant peut-être ce qui était un début de réponses de mon coéquipier en chef:

- Attend, mieux vaut parler dans un coin un peu plus reculé; on pourrait peut-être surprendre nos échanges.

Oui, c'est peut-être de la paranoïa, mais mieux vaut être prudent. On risque pas mal de choses- enfin surtout Kaïgaan mais quand même- si un Soldat nous surprend en train de conspirer tous les deux. Déjà rien que le fait qu'un Felinae et qu'un Soldat se retrouvent paraîtra louche, mais si en plus cerise sur le gâteau, il entend de quoi nous parlons, tout va être foutu en l'air, et on sera en danger lorsque l'on tentera l'opération.
Bref je repère un endroit discret, à l'ombre, à l'écart, et d'où on pourra voir les chats-s'il y en a- qui passeront par là- un endoit parfait pour parler de plans d'évasion. Alors mieux vaut être à la limite de la paranoïa pour éviter de se faire choper que de se dire qu'on risque rien. Les arbres et l'herbe ont des oreilles, et parfois même des oreilles de chats...

Je sautai en l'air lorsque une petite douleur inattendue jaillit de ma patte droite.

-AÏE! , dis-je, plus de surprise que de douleur en fait.

Une petite fleur dans son sommeil me mordillait la patte! C'est ce que je découvris en tout cas lorsque je baissai le regard vers ma patte souffrante. Aucun risque que la fleur se réveille, alors je secouai la patte en jurant à voix basse pour la décrocher de la petite plante. AH MAIS CA VA S'ENLEVER BON SANG DE BONSOIR DE.... Aaaaaah ça y est elle a décroché! Saleté!
Je m'éloignai de la plante en lui jetant un regard méfiant. Saleté de double saleté de saleté de plante carnivore qui se croit permis de me croquer les pattes.

Je me tournai ensuite vers Kaï, puis après un sourire gêné, ouvrit la marche vers le coin que j'avais repéré. En espérant qu'il n'y ait pas des plantes grignoteuses de pattes ici.

Invité



Anonymous
Invité


   Jeu 20 Avr - 21:50


Gwei li répondit gaiement sans se faire attendre.

- Aussi bien que peut se porter un Gweithwyr en bonne santé et content de voir un ami !

Kaïgaan sourit à son tour. La joie du Felinae était partagée. C'était étrange comme, malgré le fait que ce n'était que leur deuxième rencontre, les deux félins s'entendait aussi bien. Le soldat avait la forte impression de retrouver un vielle ami, perdu de vue mais avec qui il était resté très proche. Quant à Gwei, il n'avait pas perdu de sa vigueur. Comme lors de leur première rencontre, c'était lui qui menait la conversation de par son énergie incroyable. Kaïgaan, plus calme, se contentait de répondre en recadrant toutefois ses idées lorsqu'elles lui paraissaient trop farfelues. Les deux matous se complétaient parfaitement : L'un calme et réfléchi, l'autre entrain et débordant d'idées. Dire que leur histoire avait commencé par une bagarre...

- Ça tombe bien que l'on se retrouve là ! J'ai de mon côté des choses à t'annoncer ; et toi, as-tu des informations ? Les autres Soldats ne se méfient pas trop de toi ?

Kaïgaan avait beau ne pas être de nature très curieuse, il avait hâte de savoir ce dont Gwei pourrait bien lui parler. Cependant, il ne lui répondit pas immédiatement. Si le soldat se souvenait bien d'une chose de leur rencontre, c'est que le félin à la montre parlait énormément. Lors de leurs premières discussions, le félin électrique avait été coupé dans son élan de nombreuses fois, et il n'allait pas se refaire avoir aussi facilement. C'est donc en soufflant du nez d'amusement qu'il pu observer son ami reprendre la parole le plus naturellement possible.

- Attend, mieux vaut parler dans un coin un peu plus reculé ; on pourrait peut-être surprendre nos échanges.

Oh, Kaïgaan était agréablement surpris. Gwei devenait prudent, plus méfiant qu'auparavant. Et bien soit, cela ne pouvait qu'être bénéfique à leur duo. Pendant que son ami cherchait du regard un endroit où se dissimuler, le soldat gris se demandait ce qu'il avait bien pu vivre durant ces quelques mois. Avait-il changé ou était-il le même Gwei maladroit et sympathique qu'il connaissait ? Le félin moqueur fut sortit de ses pensées en entendant un petit couinement de douleur. Levant la tête, il aperçut son coéquipier livrant un terrible combat face à une minuscule plante carnivore qui avait décidé de lui mâchouiller la patte. Adorable. Kaïgaan sourit en coin en le voyant jurer contre le végétal, se disant que non, il n'avait pas changé, au grand bonheur du soldat.
Gwei lui lança un sourire gêné en l'invitant à le suivre. Le félin électrique le rejoignit en quelques bonds, évitant soigneusement la plante guerrière mangeuse de chat. Une fois arrivé à sa hauteur, il ne pu retenir une moquerie amicale.

- Et bien, si tu te bas contre les soldats comme avec les plantes, on va les écraser, c'est certain.

Il sourit en coin, le regard malicieux, puis remua la patte avant comme l'avait fait Gwei pour éjecter la plante.

- Tu as appris cette attaque redoutable chez les Felinaes ou grâce à ton immense expérience du combat ?

Bon, il allait s'arrêter là pour les moqueries. Du moins, jusqu'à sa prochaine réponse. Son ton ironique à souhait lui était très agréable et il adorait lancer ses petits pics adorés. Il ne l'aurait peut-être pas osé immédiatement face à un chat inconnu mais Gwei pouvait bien supporter son caractère moqueur. Il ria doucement, toujours son sourire moqueur au lèvres et une lueur malicieuse illuminant son regard.

Invité



Anonymous
Invité


   Mar 16 Mai - 16:14


- Et bien, si tu te bas contre les soldats comme avec les plantes, on va les écraser, c'est certain.

Kaigaan imita le geste que j'avais fait auparavant pour me débarrasser de mon ennemie végétale, une lueur malicieuse dans les yeux et un sourire moqueur aux babines.

- Tu as appris cette attaque redoutable chez les Felinaes ou grâce à ton immense expérience du combat ?

Il ria doucement, et je répondis, souriant et amusé:

- Là c'est sûr que t'as raison, les soldats qui comptent se mettre sur notre route ont intérêt à dégager avec cette attaque super mortelle de la mort qui tue de malade! Tu vas voir, je vais t'apprendre toutes mes techniques de combat qui pètent, et à nous deux on va tout faire sauter dans tous les sens!

Pour illustrer mes mots, je fis un salto avant dans l'air, me donnant un coup de pouce en utilisant mon pouvoir légèrement afin de me donner plus d'élan. Puis, pour finir ma chorégraphie de ouf, je donnais quelques coups de patte à un adversaire invisible. Pour un peu, on se croirait parler avec un chaton. Mais la bouffée d'excitation et de joie que m'apporte la présence de mon ami est trop importante pour que j'arrive à la contenir.

- Tarariiiiiiiiillaaaaaaaaaaa prend ça toi et puis aussi ça! Attend tu vas voir c'est pas fini! , clamais-je avec une attitude qui serait apparue vaillante et guerrière (surtout avec mon cri de guerre "tarariiiiiiiiiiiiiiiiiiillaaaaaaaaa!") si j'avais été en face d'un chat ennemi et non pas en train de causer à du vide.

Je respirai un grand coup. Bon. Il est temps de se calmer, de se poser. Il faut maintenant causer de choses importantes. Je me secouai un peu la tête, et me rendit compte qu'on était arrivé au Petit Coin Discret. Je m'assis, toussotai, et commençai:

- Hum hum... Tu veux commencer à raconter ce que t'as fait de ton côté ou je commence?

Je me demande bien ce que le vaillant matou soldat parfois dangereusement électrique a pu faire pendant tout ce temps que l'on ne s'est pas vus. De mon côté j'ai fait pas mal de rencontres...
J'espère qu'il ne mène pas une vie trop dure là-bas avec les autres Soldats. J'espère aussi qu'il a des camarades comme lui et qu'il ne se retrouve pas comme le seul matou à tendance libératrice parmi ses collègues sadiques, maboules, tarés, psychopathes et autres noms d'oiseau qui plaisent beaucoup. Heureusement que Kaigaan est plus calme que moi, sinon je ne pense pas qu'il serait là à me parler. Peut-être est-ce dû à sa vie près des humains et des autres Soldats?
Je me mis à m'imaginer la vie si j'avais été chez les Soldats et non pas chez les Felinae. Aurais-je été un monstre ou est-ce que j'aurais été comme Kaigaan, le modèle de courage et de solidarité que j'apprécie grandement? J'aurais été capable de torturer d'autres chats, ou même pire, de les tuer sans raison apparente? Ou sinon d'arracher des chatons à leur famille pour qu'ils deviennent cobayes? C'est trop horrible. Je ne comprendrais jamais pourquoi ils font ça, et comment ils y parviennent sans culpabiliser à mort. J'imagine que c'est ça quand on a perdu son âme de chat. On devient infélin; ou sinon si c'est pour les humains qui deviennent comme ça et perde la leur, ils deviennent inhumain.
Et est-ce que j'aurais retrouvé Eriandalaf, mon père adoptif? J'espère pouvoir le revoir un jour. S'il n'est pas déjà mort bien sûr, mais je n'ose pas y penser.
D'ailleurs ça me fait penser à quelque chose cette histoire de chatons arrachés à leur famille.... Peut-être que?...

BON TRÊVE DE RÊVAGE, FAUT QUE JE ME CONCENTRE SUR CE QUE VA ME REPONDRE KAIGAAN. J'ai vraiment trop tendance à me disperser, c'est pas bon ça c'est pas bon, je risque de louper des informations. Heureusement que je ne suis pas comme ça en plein combat ou quand je chasse!

HRP:

Invité



Anonymous
Invité


   Mar 16 Mai - 23:33


HRP:

Son ami lui répondit rapidement, amusé.

- Là c'est sûr que t'as raison, les soldats qui comptent se mettre sur notre route ont intérêt à dégager avec cette attaque super mortelle de la mort qui tue de malade ! Tu vas voir, je vais t'apprendre toutes mes techniques de combat qui pètent, et à nous deux on va tout faire sauter dans tous les sens !

Le soldat sourit en coin. Gwei était toujours une boule d'énergie, c'était toujours impressionnant à voir. C'était comme s'il était constamment de bonne humeur, jamais accablé par la dure réalité qui les entourait. Enfin, tant mieux pour lui. Il illustra ses mots de victoire par une chorégraphie de bagarre contre un ennemi invisible, le mettant apparemment au tapis. Il n'était jamais fatigué, c'était incroyable.

- Tarariiiiiiiiillaaaaaaaaaaa prend ça toi et puis aussi ça ! Attend tu vas voir c'est pas fini !

Oh mon dieu. Kaïgaan s'attendait à une nouvelle danse de la mort, une tuerie de soldat, un génocide de méchant, mais au lieu de cette hécatombe, le félin se calma en deux secondes. Cette faculté qu'avait Gwei de changer très rapidement d'état d'esprit était plutôt impressionnante. Il pouvait être complétement barjo, parler sérieusement puis repartir dans ses délires de chaton bagarreur. Mais le soldat gris l'appréciait comme il était et c'était en grande partie grâce à lui qu'il se sentait un peu mieux dans se pattes, qu'il avait enfin trouvé un sens à son existence.
Les deux matous arrivèrent dans un endroit plus discret de la prairie carnivore, où ils ne pourraient pas être visibles du moins. Kaïgaan avait beau se dire que toutes les fleurs étaient fermées, endormies, il ne pouvait se retenir de les imaginer ses réveiller et les attaquer. Il n'avait jamais eu affaire à un végétal agressif, et pour tout dire, il n'avait pas envie de commencer aujourd'hui.

- Hum hum... Tu veux commencer à raconter ce que t'as fait de ton côté ou je commence ?

Kaïgaan entreprit tout d'abord de s'assoir dans l'herbe grasse et fraiche de la prairie. Il répondait toujours calmement à son ami, contrastant avec l'enthousiasme débordant de ce dernier. C'était comme si, inconsciemment, il le calmait à travers son attitude plus calme que le Felinae. Ces deux là se complétaient à merveille.

- Je commence.

Il fit une pause, passant un coup de langue sur son poitrail pour calmer le rythme de la conversation et surtout garder l'attention de Gwei l'intrépide. Il prit ensuite une grande inspiration et commença son récit.

- J'ai repéré quelques failles dans le rythme des patrouilles, quelques coins à éviter également. La plupart des prisonniers se sont montrés agressifs envers moi mais ça se comprend. Malheureusement, je ne nous ai trouvé aucun allié chez mes adorables collègues... J'ai aussi appris que certains soldats commençaient à me voir d'un mauvais oeil. Enfin c'est réciproque donc je m'en fiche. Ça va être difficile mais si on agit au bon moment, au bon endroit, et qu'on a de la chance, on devrait y arriver.

Cette dernière phrase reflétait tout le pessimisme de Kaïgaan. Il espérait vraiment pouvoir réussir cette mission de sauvetage, mais sa raison lui hurlait qu'il allait juste y laisser la vie sans pouvoir aider personne. Il était réaliste, pessimiste, et n'avait aucune estime de lui. C'était un bon combo pour penser que cette mission allait signer son arrêt de mort. Mais il avait envie de la mener à terme. Car il vivait et se battait enfin pour une raison. Même s'il demeurait souvent apeuré, son courage grandissait chaque jour un peu plus et il se sentait parfois pousser des ailes. Son coeur lui disait qu'il allait enfin pouvoir accomplir quelque chose et rejoindre les Felinaes, sa raison lui hurlait de tout abandonner pour retourner à sa vie sûre de soldat.
Cependant, il se gardait bien de se confier à son ami l'hyperactif. Ce n'était pas son genre de parler de lui, de ses sentiments, et il ne voulait pas l'inquiéter. Douter le faisait paraître faible, il avait bien trop de fierté -malgré une estime de soi quasi inexistante- pour montrer cette faiblesse, même à un ami de confiance.
Kaïgaan se contenta donc de se lécher la patte, montrant qu'il avait fini sa partie de l'histoire et qu'il passait désormais la main à Gwei. Il était très calme, contrastant avec l'enthousiasme de son ami, mais son esprit fonctionnait à toute allure. Il était prêt à écouter son ami Felinae et à réfléchir à tout ce qu'il pourrait apprendre.

Invité



Anonymous
Invité


   Sam 27 Mai - 10:35


- Je commence. , dit-il.

Kaigaan fit une pause puis se passa un coup de langue sur son poitrail pour enfin prendre une grande inspiration et parler.

- J'ai repéré quelques failles dans le rythme des patrouilles, quelques coins à éviter également.

Ca c'est bien, c'est très important sinon on risque de se faire choper avant même d'avoir pu faire trois pas.

-La plupart des prisonniers se sont montrés agressifs envers moi mais ça se comprend.

Ah mince! Il va falloir que l'on s'attire leur sympathie car si ils refusent de nous suivre, on aura l'air bien concon. Enfin sans qu'ils lâchent sans faire exprès -ou pas- le secret de notre future opération.

-Malheureusement, je ne nous ai trouvé aucun allié chez mes adorables collègues...

J'ai comme l'impression que l'adjectif "adorables" a une consonance ironique, faux? Je souris.

- ...J'ai aussi appris que certains soldats commençaient à me voir d'un mauvais œil. Enfin c'est réciproque donc je m'en fiche. Ça va être difficile mais si on agit au bon moment, au bon endroit, et qu'on a de la chance, on devrait y arriver.

Kaïgaan se lécha la patte, et je devinai que c'était à mon tour de parler. Il en avait fait des choses pendant tout le temps où l'on ne s'est pas vu! Je suis impressionné.

- Wouaw, toutes les informations que tu apportes là vont nous être super utiles! , dis-je, tellement enthousiaste que je couvrais les idées pessimistes qui émanaient du regard de Kaigaan. Enfin j'espérais que ça les couvraient en tout cas. Il ne faut pas baisser les bras, et il faut avoir confiance, sinon ça ne va pas marcher.

Bon, à mon tour quoi! En tout je n'ai fait qu'un truc, mais j'espère que ça va pouvoir aider.

- Hum, donc, de mon côté j'ai fini notre QG-champignon. J'ai aussi parlé à certains Felinae qu'un nouveau chat allait venir, et qu'il est un ancien Soldat, ainsi tu ne te feras pas agressé- en tout cas je l'espère. Si jamais par malheur- on ne sait jamais- je ne pouvais venir avec toi et les prisonniers libérés, il faudra que tu fonces avec eux à la Sylve. Je te le dis: si jamais l'un de nous deux se fait prendre, il faut que l'autre se débrouille pour s'enfuir avec tous les prisonniers et qu'il les emmène en sécurité chez les Felinae.

J'espère que ce ne sera pas Kaigaan qui sera capturé. Etant Soldat à la base, je n'ose imaginer ce que ses "adorables" collègues comme il le dit, lui feraient subir en châtiment. En fait j'espère qu'aucun de nous deux ne se fera prendre, et que l'on réussira tous les deux à mener à bien notre mission.
Je me mis à faire les dix pas de gauche à droite, car lorsque des idées me travaillent, je n'arrive ni à dormir, ni à rester assis, immobile. Faut que je bouge.
Finalement, je m'arrêtais dans notre ombre protectrice feuillue et contemplai le ciel et ses étoiles. La lune éclairait de sa douce lumière la prairie.

Non, il ne faut pas que je montre ma montée de stress sinon je risque d'angoisser mon Compatriote.

- Elle sont belles les étoiles ce soir, pas vrai? , dis-je, cachant ainsi mes pensées. Il faut rester optimiste, positiver. Après tout, ça a toujours marché, pourquoi ça ne marcherai pas là?

Invité



Anonymous
Invité


   Lun 5 Juin - 20:10


Gwei ne tarda pas à s'exprimer, comme s'en doutait le soldat.

- Wouaw, toutes les informations que tu apportes là vont nous être super utiles !

Kaïgaan, qui avait le regard plongé sur sa patte qu'il léchait avec soin, releva le regard vers son ami sans relever la tête, lui donnant une expression assez... Dubitative. Il n'avait pas l'impression d'avoir tant aidé que ça, mais après tout, il était si pessimiste qu'il pourrait sauver tous les prisonniers en ayant encore des regrets. La victoire lui semblait tellement loin, heureusement que Gwei était là pour maintenir le félin gris sur la bonne voie.

- Hum, donc, de mon côté j'ai fini notre QG-champignon. J'ai aussi parlé à certains Felinaes qu'un nouveau chat allait venir, et qu'il est un ancien Soldat, ainsi tu ne te feras pas agresser- en tout cas je l'espère. Si jamais par malheur- on ne sait jamais- je ne pouvais venir avec toi et les prisonniers libérés, il faudra que tu fonces avec eux à la Sylve. Je te le dis: si jamais l'un de nous deux se fait prendre, il faut que l'autre se débrouille pour s'enfuir avec tous les prisonniers et qu'il les emmène en sécurité chez les Felinae.

Kaïgaan se raidit trois fois durant cette tirade.
La première fois quand Gwei annonça qu'il avait parlé de lui à d'autres Felinaes. Le soldat aimait être discret et à vrai dire, bien qu'il comptait très certainement intégrer les Felinaes, il ne se sentait pas à l'aise à l'idée de vivre avec eux, bien trop différents de l'éducation qu'il avait reçu. Entendre que Gwei confirmait qu'il allait les rejoindre le stressait encore plus. Allaient-ils vraiment l'accepter alors que cela faisait deux ans qu'il travaillait pour leurs pires ennemis ?... Son ami était enthousiasme, optimiste, mais peut-être l'était-il un peu trop...
La deuxième fois que le félin se raidit presque imperceptiblement, c'est lorsque son ami aux poils gris parla de se faire capturer. Non. Juste non. Ils avaient commencé cette aventure stupide à deux, ils allaient la finir à deux. Bien sûr que le pessimisme de Kaïgaan le poussait à penser que tout ne se passerait certainement pas comme prévu, mais le fait que son ami le pense aussi le rendait encore plus tendu.Bon sang, cette idée le terrifiait. Gwei capturé subirait les pires expériences, surtout que son pouvoir était plutôt intéressant. Quant à Kaïgaan, officialisé traitre, il serait certainement traité comme un prisonnier ordinaire, enfermé à jamais et souffre-douleur de ses anciens collègues... C'était bien le pire scénario qui se dessinait dans la tête du soldat.
Enfin, il se raidit égoïstement quand Gwei lui annonça qu'il devrait donc rejoindre les Felinaes seul. Seul face à ce nouveau monde. Bien sûr que le félin électrique connaissait d'autres Felinaes mais son ami ne serait pas là pour plaider sa cause, pour le protéger. Il devrait se débrouiller seul face au jugement des félins libres... Enfin, le regard des autres ne comptait pas vraiment pour Kaïgaan, qui avait l'habitude avec ses collègues ou les prisonniers trop agressifs. Mais Gwei manquerait dans sa nouvelle vie, et il ne pourrait le laisser pourrir en cage sans agir.
Le Felinae à la montre commença à marcher, presque trottiner. Restant sagement assis, son camarade le regarda faire des aller-retours dans la prairie. Le matou commençait à réfléchir, peut-être à stresser. Et pour une chat actif comme lui, marcher était presque vital pour se déstresser. Enfin, c'est ce que se disait Kaïgaan. Finalement, il s'arrêta à quelques mètres, observant la voute céleste.

- Elle sont belles les étoiles ce soir, pas vrai ?

Kaïgaan sourit en coin, son regard s'adoucissant. Gwei voulait penser à autre chose car, enthousiaste comme il l'était, il ne se serait pas gêné de continuer son discours si quelque chose ne le tracassait pas. Le soldat vint s'assoir doucement à ses côtés, enroulant sa queue autour de ses pattes.

- Étrangement, elles me paraissent toujours plus belles vues de la forêt.

Sous-entendu : Profiter de la beauté de la nature entouré de celle-ci était bien plus plaisant qu'en pleine ville, où les lumières artificielles cachaient celle des étoiles. S'il lui serait certainement très difficile de s'adapter à la vie de Felinae, Kaïgaan apprécierait avec délectation de vivre dans la nature, si pure et douce. Cela lui changerait des routes et autres pavé durs et secs de la ville.

Invité



Anonymous
Invité


   Dim 23 Juil - 21:12


Up~

Invité



Anonymous
Invité


   Jeu 17 Aoû - 20:14


- Etrangement, elles me paraissent toujours plus belles vues de la forêt , dit Kaï en s'installant près de moi.

Nous restâmes un moment silencieux tous les deux, profitant avec délice de l'instant présent.
C'est si calme... tellement reposant. Enfin, si on oublie les ronflements des plantes.
On ne croirait presque pas que c'est le bordel dans le monde, tout autour de nous.

- Hé, dis Kaï, ça ressemble à quoi la vie en ville? , murmurais-je à mon ami, ne voulant pas trop troubler la quiétude présente dans ce lieu.
Je ne quittai pas le ciel du regard.
Ma curiosité me poussait à vouloir en apprendre plus sur le Soldat révolutionnaire. C'est vrai quoi, c'est bête de se connaître... sans réellement se connaître. Et puis j'aimerais tellement qu'il m'ouvre son coeur... qu'il me fasse part de ses pensées secrètes et de ses angoisses. Et vice versa.
Ouipe, qu'on soit un peu comme les deux faces d'une même pièce.
Depuis toujours je rêve d'avoir une de ces amitiés tant racontées et valorisées dans les récits d'aventure. Ces sortes d'amitiés impossibles à rompre, qui survivent à toutes les épreuves. Mon instinct me chuchote que je ne suis pas bien loin de mon idéal.
Je risquai un coup d'oeil vers le matou électrocuteur. Quelle est son histoire? Quels souvenirs, bons ou mauvais, cache-t-il derrière son flegme et son calme?
Et je pris conscience que moi-même, je n'en sais quasi-rien de la mienne. Enfin si, je la connais, mais y'a pas vraiment de trucs intéressants à raconter à qui que ce fut. Je soupirai intérieurement.
Y'a toujours un vide dans ma mémoire quant à ma famille... Je ne comprend pas.
Il y a d'autres félins que je connais qui ont été arrachés à leur famille très jeune aussi et qui, sans l'avoir énormément connue, ont quelques remembrances.
Et bien moi, nada. Rien de rien de rien de rien. Nothing, nichts, niet, que dalle. La loose quoi. Je soupirai une deuxième fois au fond de mon esprit. Pourtant je SAIS qu'il y a quelque chose. Mais POURQUOI je ne me souviens PAS? J'ai pas la mémoire si courte quand même! Une odeur, un pelage, des couleurs, des noms, des voix; RIEN de tout cela. Ca me dépite. La seule famille que je connaisse et dont surtout je me souviens, est Eriandalaf, actuellement porté disparu, probablement capturé par les Soldats pour je ne sais quelles raisons obscures. Je ne vois pas comment ça pourrait être autrement que ça. Eriandalaf m'aurait contacté s'il l'avait pu. Ou alors, c'est qu'il est ...
Je frissonnai malgré la douceur de cette nuit.
Stop Gweithwyr, tu arrêtes tout de suite, je te vois plonger de loin dans le cercle vicieux des idées noires...
Alors tu arrêtes ça sur-le-champ sinon je te fiche une de ces baffes, et tu t'en souviendras d'elle, au moins.
Voilà, je vais me concentrer sur ce que dit Kaï et sur mon environnement extérieur. Aaaaaaaaah, là ça va mieux. Je me préfère comme je suis habituellement, et vous?

Invité



Anonymous
Invité


   Ven 18 Aoû - 12:33


Quelques instants de calme pur passèrent, bercés par le vent faisant danser l'herbe fraiche de la nuit. Kaïgaan appréciait ce calme, ces instants paisibles, surtout avec un ami d'ordinaire aussi actif. Il était heureux de voir que Gwei était capable de se calmer de temps en temps.

- Hé, dis Kaï, ça ressemble à quoi la vie en ville ?

Kaïgaan serra les dents une minuscule seconde. Il était habitué à ce genre de question. Beaucoup de Felinaes la lui avait déjà posée. Mais ce n'était jamais une belle histoire à raconter, surtout que Gwei n'était pas du genre à écouter sans réagir. Mais bon, soit. Le soldat soupira avant de commencer, cherchant rapidement ses mots.

- C'est gris, terne, métallique. On patrouille entre les cages, on mange la même chose tous les jours... Y'a pas grand chose à dire. C'est fade mais on est en sécurité.

Il se coupa presque à la fin de sa phrase, comme s'il se rendait compte de ses paroles. Une vie de soldat ne serait jamais aussi belle que celle d'un Felinae, avec la conscience bafouée et la morale à faire taire. Mais ils avaient la sécurité d'un monde dangereux et le confort d'une chambre individuelle, la nourriture venant sans devoir la chasser... Il avait une vie de prince à côté des chats libres, même s'il avait dû donner son "innocence" pour y accéder.
Raaah, plus il réfléchissait, plus son coeur était balancé. Quitter tout ce qu'il connaissait pour un monde dangereux et inconnu était la pire chose à faire. Même s'il détestait être un soldat, au fond, c'est ce qu'il était. Il avait grandi ainsi, s'était entrainé avec eux, comme eux. Et rejoindre les Felinaes serait comme abandonner une immense partie de lui. Il ne se sentait à sa place nul part. Un soldat qui pensait comme les Felinaes, mais en plus violent dû à sa vie de soldat. Et un Felinae qui n'en serait jamais totalement un, gardant pour toujours ses habitudes de chat des villes.
Il devait arrêter d'y penser. Plus il réfléchissait, plus il se faisait mal. Kaïgaan avait peur. Peur de quitter sa vie, peur de ne pas être accepté chez les chats libres, peur de rater la mission, peur de ne pas se sentir à sa place chez les Felinaes... Mais ici, il se sentait bien. Au calme, la nuit, dans la forêt avec son ami. A chaque rencontre, il appréciait Gwei un peu plus, toujours plus. Ce chat à la montre était le parfait félin pour remettre Kaïgaan d'aplomb quand celui-ci hésitait. Il savait lui redonner de l'énergie, du courage. Et le soldat savait calmer l'excitation de son ami. Ils se complétaient parfaitement.
Le mâle gris soupira en souriant, levant la tête vers les étoiles.

- Et toi, c'est comment chez les Felinaes ?

Il ne décrocha pas son regard du ciel noir étoilé. Les chats libres l'étaient-ils vraiment ou devaient-ils encore se plier sans discuter à un chef. Enfin, Kaïgaan se doutait qu'ils devaient avoir un chef, le contraire serait idiot. Mais pouvaient-ils faire ce qu'ils voulaient s'ils n’avaient aucune obligation ? Peut-être que le soldat grandissait trop la vie de Felinae...

Invité



Anonymous
Invité


   Ven 18 Aoû - 12:51


Kaïgaan sembla se crisper légèrement, et je crus qu'il ne répondrait pas ou qu'il changerait de sujet, mais il finit par dire après avoir soupiré:

- C'est gris, terne, métallique. On patrouille entre les cages, on mange la même chose tous les jours... Y'a pas grand chose à dire. C'est fade mais on est en sécurité.

Je contemplai un instant mon camarade. C'est vraiment différent de ma vie. Ici c'est un mélange de formes, de couleurs, d'odeurs et de sons. Soit, il y a les dangers représentés par les prédateurs mutants, les plantes bizarres, les humains et certains Soldats.
Est-ce que je supporterai de passer d'un coup dans un monde en noir et blanc? De manger la sorte de pâtée marron et informe que l'on m'avait donnée quand j'étais petit et prisonnier?
J'eus une illumination. En gros les Soldats.... ils sont soit ici pour le plaisir du sang, soit parce qu'ils y sont contraints...... par la peur?
J'aimerais pouvoir insuffler un peu de courage à Kaï histoire qu'il déprime pas, mais malheureusement ça se met pas comme un vaccin avec une seringue dans le sang. Je baissai à demi mes paupières.
Kaï soupira, souriant, et leva la tête vers les étoiles.

- Et toi, c'est comment chez les Felinaes ?

Le chat gris ne décrocha pas son regard du ciel noir étoilé. Serait-ce de la souffrance que je sens à travers ce sourire triste?
Je tentai de percer l'âme de mon interlocuteur de mes yeux, essayant de comprendre ses sentiments à travers son ton, sa voix, ses actions et ses paroles. Comprendre le mécanisme. Boh, il finira bien un jour par se confier à moi, je vais pas le forcer, ça ne servirait à rien. Je préfère autant répondre à sa question.
Je penchai la tête légèrement de côté et reportai mon regard sur les étoiles moi aussi.

- "Et bien, on a un chef avec des sous-chefs, mais qui n'ont rien à voir avec ceux que j'imagine comme des tyrans chez les Soldats. Ils distribuent les rôles, vérifient que tout va bien, proposent des décisions en vérifiant qu'elles nous conviennent à tous. Ils se battent pour la Guilde, font tout en sorte que l'on manque de rien, et s'entraînent avec nous pour préparer d'éventuels combats avec des ennemis.

Je continuai, les yeux brillants, et me tournai vers Kaï:

- Chacun a un rôle précis. Tiens, moi par exemple, je suis chasseur, ainsi mon rôle est de vérifier les stocks de nourriture avec les autres chasseurs et d'aller.... chasser. On doit faire le tri afin d'éviter la contamination de la nourriture avec la charogne histoire que personne ne meure de douleurs à l'estomac.
Non, franchement, je trouve que c'est une vie bien agréable, surtout pour ceux qui veulent agir."

Agir contre quoi? Contre les humains, se battre contre les mauvais traitements qu'ils infligent aux animaux. De toutes façons faut bien que quelqu'un le fasse. Sinon, au rythme auquel ça va, ils auront bientôt peuplé la planète d'êtres aussi étranges que dangereux. Et accessoirement, ils auront détruit la planète, notre maison.
C'est une bénédiction que les zones que je connais ne soient pas apocalyptique mais juste un peu étranges. Qu'elles n'aient pas perdu leur beauté. Tiens, regarde cette petite marguerite. Bon, bien qu'elle te bouffe en moins de deux, elle est belle! Si on oublie les grincements de dents...

Invité



Anonymous
Invité


   Ven 18 Aoû - 13:38


Un bref silence se fit, pendant lequel le soldat senti le regard de son ami sur lui. Kaïgaan ne réagit pas. Il n'avait pas envie de se lancer sur ce sujet et n'était pas le genre de chat à se confier. Encore quelque chose lui venant de son entrainement. On ne se plaint pas, on encaisse et on se bat. Finalement, il aperçu du coin de l'oeil Gwei lever la tête à son tour puis répondre à sa question.

- Et bien, on a un chef avec des sous-chefs, mais qui n'ont rien à voir avec ceux que j'imagine comme des tyrans chez les Soldats. Ils distribuent les rôles, vérifient que tout va bien, proposent des décisions en vérifiant qu'elles nous conviennent à tous. Ils se battent pour la Guilde, font tout en sorte que l'on manque de rien, et s'entraînent avec nous pour préparer d'éventuels combats avec des ennemis.

Gwei se remis à le regarder et, par réflexe, Kaïgaan baissa aussi le regard pour observer son ami, dont les yeux brillaient. Cette excitation fit sourire en coin le soldat, alors que le Felinae continuait.

- Chacun a un rôle précis. Tiens, moi par exemple, je suis chasseur, ainsi mon rôle est de vérifier les stocks de nourriture avec les autres chasseurs et d'aller.... chasser. On doit faire le tri afin d'éviter la contamination de la nourriture avec la charogne histoire que personne ne meure de douleurs à l'estomac. Non, franchement, je trouve que c'est une vie bien agréable, surtout pour ceux qui veulent agir.

Agir... Agir contre la folie de se monde, contre les humains le détruisant, contre les soldats qui les aidaient. Kaïgaan agissait si peu. Il n'attaquait pas les Felinaes, les aidaient quand il le pouvait mais sinon, il suivait la masse. Il ne faisait rien qui puisse changer les choses. Ah si, cette fameuse mission. Pour l'instant, elle ne révélait que du rêve, une chimère qu'on essaie à tout prix d'atteindre. Ah, elle semble si loin. Y arriveront-ils un jour ? En attendant, c'est contre des chats comme lui que se battaient les Felinaes. Lui qui patrouillait, gardait les prisonniers, apprenait sans cesse à se battre... Kaïgaan soupira une nouvelle fois. Puis, enfin, il parla de lui. A travers une minuscule question, sans même qu'il y réfléchisse.

- Tu penses vraiment que tes supérieurs m'accepteront, après tout ce que j'ai pu faire contre vous ?

Il serra les dents à la fin de sa phrase, comme s'il venait de se rendre compte de ce qu'il venait de dire, avant de détourner rapidement le regard. Kaïgaan n'aimait pas avoir l'air d'un pauvre chaton apeuré, hésitant. Il était un soldat merde ! Les crocs serrés, il remua la queue. Le douceur de la nuit, le vent frais... Tout ça l'aidait à se sentir plus ouvert, et il n'aimait pas ça. On ne montrait pas ses sentiments chez les soldats. On restait dur, il n'y avait pas de place pour la compassion.

Invité



Anonymous
Invité


   Ven 18 Aoû - 16:37


HRP:

Kaï soupira encore une fois, et me demanda:

- Tu penses vraiment que tes supérieurs m'accepteront, après tout ce que j'ai pu faire contre vous?

J'aurais sûrement sautillé de joie que mon ami me communique une de ses craintes, si je n'avais pas porté autant mon attention sur ses paroles.
Je retournai vivement la tête vers lui, les yeux grands ouverts, et avec une expression exprimant la surprise collée au visage.

- Mais évidemment! , m'écriais-je doucement. Pourquoi ils ne t'accepteraient pas? Tu n'es pas le premier Soldat qui nous rejoindrait, ni le dernier! Et puis si en plus tu apportes en prime des prisonniers Felinae et Caméléons, à coup sûr que c'est limite s'ils ne te prendront pas dans leurs pattes pour te faire un câlin! Aussi certain que je me nomme Gweitwyr! , pouffais-je en exagérant un tout petit peu sur la fin.

C'est sûr qu'il y aura certains Felinae qui verront d'un mauvais oeil qu'un chat du camp adverse nous rejoigne, mais ils oublieront vite de ronchonner en voyant arriver les rescapés des laboratoires.

- Non, crois-moi, ils t'accepteront. Et si je me trompe, je te défendrai, okay? C'est pas comme si tu avais tué un Felinae ou un Caméléon auparavant, non? C'est obligé. Ce sera chouette, tu rencontreras des personnes qui te changeront de tes... "adorables" collègues. , finissais-je avec un sourire en coin lorsque le mot "adorables" eut franchi mes lèvres.
Mes yeux était plongés dans les siens pendant tout mon discours. Regarde mon âme à travers mes globes oculaires, et tu verras que je suis sincère.
En même temps, je me sentais coupable. N'est-ce pas par pur égoïsme que je lui dis cela? Juste parce que ça me plairais qu'il soit avec moi à Felinae? N'est-ce pas dégueulasse de le pousser à quitter tout ce qu'il connait? Même si ce que j'ai dis est vrai?
Je fus pris un peu de vertige. Et s'il décidait à la suite de cela de ne plus être mon ami? Et si je le dégoûtais malgré et contre tout?
Je baissais un peu plus ma gavroche tout en repositionnant ma tête face aux arbres, afin qu'il ne lise pas mon trouble sur mon visage, car j'avais la crainte d'être trop transparent. Les poils de ma nuque se dressèrent doucement un court moment puis retrouvèrent leur position initiale.
Je n'ai pas lieu de m'inquiéter. Je ne dois pas paniquer comme ça! Ce n'est pas digne de ce que je suis. Allez, zen....
Je me calmais et remis ma gavroche en place, la face de nouveau gweithwyrienne au lieu de sombre.

Invité



Anonymous
Invité


   Ven 18 Aoû - 17:55


HRP:

Gwei tourna le visage très rapidement, sa grosse face de chat surpris à quelques centimètres de celle de Kaïgaan. Le soldat sursauta presque de surprise devant une réaction aussi spontanée. Il s'était habitué au calme, et voilà que son ami repassait en mode actif.

- Mais évidemment ! Pourquoi ils ne t'accepteraient pas ? Tu n'es pas le premier Soldat qui nous rejoindrait, ni le dernier ! Et puis si en plus tu apportes en prime des prisonniers Felinaes et Caméléons, à coup sûr que c'est limite s'ils ne te prendront pas dans leurs pattes pour te faire un câlin ! Aussi certain que je me nomme Gweitwyr !

Le regard de Kaïgaan s'adoucit et un petit sourire apparu sur son visage. Gwei avait raison, encore une fois. Il ne serait ni le premier, ni le dernier soldat. Ses peurs n'avaient aucune raison d'être aussi fortes. Bien sûr qu'il douterait toujours. Il était pessimiste après tout, douter était normal pour lui. Mais son ami n'en avait pas fini avec ses remontrances.

- Non, crois-moi, ils t'accepteront. Et si je me trompe, je te défendrai, okay ? C'est pas comme si tu avais tué un Felinae ou un Caméléon auparavant, non ? C'est obligé. Ce sera chouette, tu rencontreras des personnes qui te changeront de tes... "adorables" collègues.

Il finit sa réplique sur un sourire en coin. Il avait repris l'expression que répétait si souvent Kaïgaan, ce qui lui fit étrangement chaud au coeur. Gwei était si enthousiaste, c'était à peine croyable. Et cette qualité était communicative, grâce à lui. Le Felinae enthousiaste et fonceur donnait de l'espoir au soldat pessimiste et méfiant, alors que ce dernier calmait parfois ses ardeurs. Ils se complétaient. God, c'était beau.
Non, Kaïgaan n'avait jamais tué de Felinaes ou de Caméléons. Il avait eu des dizaines d'occasion mais, contrairement à d'autres camarades, il avait réussi à les éviter. Une excuse, une blessure, une prétendue flemme... Tout pouvait être bon pour ne pas se salir les pattes. Non, il n'avait jamais tué (mais je pense le aire tuer un soldat pendant le sauvetage). Et ce n'était que par ruse, sinon il aurait autant de sang sur les pattes que n'importe quel soldat. Finalement, il s'en sortait bien.
Gwei détourna soudainement la tête et Kaïgaan le connaissait assez bien pour savoir que quelque chose le tracassait. Le soldat leva la tête vers le ciel, ne posant pas la question. Il s'était confié de lui-même, Gwei pouvait en faire autant.
Cependant, il pouvait le remercier. Ce chat était si important pour lui. C'est lui qui lui avait donné un but à sa vie, qui lui donnait l'espoir, qui apaisait ses doutes... Le regard plongé vers le ciel noir étoilé, il parla d'une voix douce, calme, apaisée.

- Merci... Je dois avoir l'air d'un vieux ronchon à toujours douter, mais tu me redonnes toujours espoir...

Il détourna son regard de la nuit pour tourner la tête vers Gwei, un sourire aux lèvre, les yeux fermés. Ce félin comptait tant pour lui, il n'aura jamais les mots pour le définir. Il l'avait sauvé d'une vie de soldat pitoyable, caché, pour le transformer en chat plus courageux, préparant une évasion... Merci.

HRP:

Invité



Anonymous
Invité


   Ven 18 Aoû - 19:23


HRP:

- Merci... , commença-t-il d'une voix douce, sans doutes cette fois-ci, apaisée.

Je sursautai à ce début de phrase, à ce mot. Je retournai la tête vers Kaï pour la millième fois de la soirée, les yeux légèrement écarquillés. Ais-je bien entendu?

- Je dois avoir l'air d'un vieux ronchon à toujours douter, mais tu me redonnes toujours espoir.

Et lui aussi tourna la tête vers moi, souriant, les yeux clos.
Je sentis monter l'émotion en moi en même temps que les larmes aux yeux. AH NON, C'EST PAS LE MOMENT DE FAIRE SON CHATON EMOTIF, HEIN!
Je rabaissai doucement ma gavroche, un sourire joyeux éclairait mon visage bien que celui-ci ne soit visible à l'instant que par sa moitié non dissimulée par le haut-de-forme. Ses paroles me faisaient chaud au coeur, ou plutôt l'effet d'un dégel. Pourquoi est-ce que j'ai eu des craintes à un moment? Définitivement, nous sommes des amis, et c'est ainsi que doivent être les choses. Et c'est tant mieux! Je n'arrive pas à voir les choses autrement en fait. Et dire qu'au début on s'est un peu tapé dessus! J'en ris rien que d'y penser. Tout déroule de là. Quand je l'ai immobilisé en le ralentissant au maximum grâce à mon pouvoir, quand je l'ai "libéré" de cet état et qu'on a parlé. On a parlé, parlé, parlé, et encore parlé, jusqu'à l'aube. Et de cette discussion est née notre amitié et notre but commun: LIBERER LES PRISONNIERS DES LABOS.
Que peut-on rêver de mieux comme relation? On se soutient, se complète mutuellement. Je ne comprend pas encore très bien comment j'ai pu faire pour vivre sans tout cela. C'est peu mais en même temps énormément de choses. Je suis juste... comblé!

- Ronchon, ça c'est sûr, mais pour vieux, faudra voir! , plaisantais-je en pouffant.

Et là, un énorme grognement retentit dans la prairie, se répercutant presque dans les lieux voisins à celui-ci. Non, ce n'est ni un prédateur, ni une plante carnivore. Je rougis, gêné.

- Hum... Je crois bien que tu n'es pas le seul à être ronchon: mon estomac aussi! Je meurs de faim d'un coup! Faut dire que ça creuse de discuter aussi longtemps! Ca te dit d'aller chasser avec moi? ,fis-je en me dandinant d'une patte à l'autre. (HRP: crois-tu que Kaï pourrait manger avec Gwei? J'ai eu une putain d'idée illuminante xD)
Ca me gênerait un peu de me goinfrer tout seul, j'espère qu'il va accepter. Et puis comme ça je vais peut-être pouvoir lui apprendre quelques trucs de chasse s'il ne s'y connait pas déjà!

Invité



Anonymous
Invité


   Ven 18 Aoû - 20:58


A nouveau, son poto gris tourna vivement la tête vers lui. Décidément, Kaïgaan s'avérait surprenant. Gwei abaissa sa gavroche, comme à chaque fois qu'il ne voulait pas montrer son trop plein d'émotion. Mooo, qu'est ce qu'il était mignon. La moitié de son visage était caché par son chapeau adoré mais le soldat devina rapidement qu'il était en train de sourire.

- Ronchon, ça c'est sûr, mais pour vieux, faudra voir !

Oui bah il comptait bien être vieux un jour ou l'autre, tant qu'à faire. Il sourit en coin mais se crispa quand un bruit raisonna.
Oh.
Son regard bleu descendit jusqu'au ventre de son ami, qui avait décidé de se manifester. C'est un Felinae rougissant de gêne qui remit ce fauteur de trouble à sa place.

- Hum... Je crois bien que tu n'es pas le seul à être ronchon : mon estomac aussi ! Je meurs de faim d'un coup ! Faut dire que ça creuse de discuter aussi longtemps ! Ça te dit d'aller chasser avec moi ?

Kaïgaan remua les moustaches avant de se souvenir d'une chose, d'un détail : Il ne savait pas chasser. Personne ne lui avait appris et chez les soldats, on ne s'embêtait pas à attraper de la nourriture puisqu'elle tombait directement dans leurs assiettes, sans le moindre effort. Mais en attendant, le matou gris allait passer pour un abruti devant son ami. Un chaton incapable de chasser. Enfin, ce n'était pas la première fois qu'il était face à ce genre de situation et de toute façon, il était certain que Gwei savait que si il se moquait de lui, il allait recevoir quelques railleries en retour. Pas méchamment, ces deux félins étaient amis, Kaïgaan ne lui ferait jamais mal au coeur intentionnellement. Le soldat fini par toussoter, un peu gêner, avant de rappeler ce petit détail à son ami hyperactif.

- Je veux bien mais chez les soldats, on apprend pas à chasser.

Il sourit en coin d'un air de défi et regarda son ami l'air de dire "vazy essaie de te moquer pour voir". Mais pas méchamment, bien entendu. Si Gwei décidait de le taquiner un peu, Kaïgaan ne le prendrait pas mal, même s'il répliquerai à son tour. Il savait que son ami ne le rabaisserait pas au point que le matou électrique ne soit touché dans sa fierté. Enfin pas trop. Et puis bon, quelques moqueries entre amis, ça n'a jamais tué personne. Le second degré, c'est la vie.

Invité



Anonymous
Invité


   Ven 18 Aoû - 23:05


HRP:

Kaï remua les moustaches, mais après, toussota, gêné, et m'avoua finalement:

- Je veux bien, mais chez les Soldats, on apprend pas à chasser.
- Ah... ah oui, en effet, ça va être pratique. , répondis-je en le taquinant un peu.

Je bondis sur mes pattes, surexcité.

- Allons bon! Je vais relever le défi et t'apprendre à chasser avant le lever du jour! , déclarais-je solennellement. Allez-viens, suis-moi!

Et je sautai, trottinai vers les bosquets, tout content de pouvoir rendre service à mon ami. Et puis faut dire que j'adore apprendre des choses aux autres! Les voir avancer pas à pas vers le savoir est tellement gratifiant! C'est pourquoi j'apprécie particulièrement les chatons par le fait qu'ils ne savent encore pratiquement rien. Et puis ils sont chous avec leurs petites bouilles et leurs yeux tout ronds. Ca me fait fondre! Jusqu'au moment où ceux qui sont pourris gâtés se révèlent, et alors là j'avoue perdre facilement avec cette espèce.
Je pense que j'aurai parfaitement pu être nourrice. Mais chasseur me va tout aussi bien! Je pense que j'aurai du mal à rester à longueur de journée au camp. J'aime bien me sentir libre et en pleine phase avec la nature. Et puis à chaque fois que je reviens avec un beau butin, je me sens l'âme d'un héros sauvant la veuve et l'orphelin de la mort par la faim. Voir tous le monde au camp rassasié et en forme pour repartir à leurs tâches c'est... c'est... je ne peux pas y coller de mot, c'est difficile à décrire. En tout cas, ça me rend trop plein de joie. Et c'est trop bien!

Une fois arrivés dans l'enceinte de la forêt, je me mis tout de suite dans la peau d'un professeur:

- Là! Attend, tu entends? Il y a une souris dans le creux des racines de cet arbre là-bas! , chuchotais-je en pointant de la patte la cible. Elle est sortie!
En effet, le rongeur était imprudemment sorti de sa cachette et ne nous avait pas encore repérés. Je murmurai à Kaï:

-Le tout c'est de faire le moins de bruit possible étant donné que ces proies ont une ouïe surdéveloppée. Et de ne pas marcher comme une brute car leur sens du toucher est tel qu'elles perçoivent les vibrations dans le sol. Fais comme moi, regarde-moi bien.

Je me mis en position de chasseur, c'est-à-dire légèrement baissé, la queue un peu relevée afin qu'elle ne touche pas les feuilles au sol et ne fasse pas de bruit. Les muscles tendus, j'observais ma proie. J'avançais pas à pas vers elle, camouflé par un buisson et aussi silencieux que le silence même.

- Quand elle baissera sa garde, on lui sautera dessus, puis on lui cassera la nuque d'un coup de croc, alors, prêt? , dis-je le plus bas possible à l'intention du matou gris.

Invité



Anonymous
Invité


   Sam 19 Aoû - 0:47


Comme prévu, Gwei le taquina un peu, sans être agaçant.

- Ah... ah oui, en effet, ça va être pratique.

Ouais t'as vu ? Là, Kaïgaan ne pouvait pas trop faire le malin. Mais le Felinae ne perdait pas son entrain et sauta sur ses pattes, toujours surexcité par tout et n'importe quoi.

- Allons bon ! Je vais relever le défi et t'apprendre à chasser avant le lever du jour ! Allez-viens, suis-moi !

Purée, la nuit allait être très longue...
Le matou à la gavroche parti immédiatement en trottinant vers la forêt, la queue flottant au vent. Grandiose. Kaïgaan soupira en souriant légèrement. Il n'avait pas spécialement eu l'envie d'apprendre à chasser maintenant mais l'occasion se présentait et au moins il n'aurait pas l'air complétement stupide s'il arrivait chez les Felinaes un jour. Il suivit donc son ami, en trottinant tout de même moins rapidement, étant d'ordinaire bien plus calme. Une fois tous les deux arrivés près du bosquet, Gwei ne perdit pas une seule seconde, alors que Kaïgaan ne se gêna pas pour bailler.

- Là ! Attend, tu entends ? Il y a une souris dans le creux des racines de cet arbre là-bas ! Elle est sortie !

Le soldat plissa les yeux, se retenant de s'exclamer d'un "oh !" quand il repéra à son tour la souris. Un soldat qui apprend à chasser, mdr. Il devait avoir l'air fin. Un peu plus de deux ans avec des connaissances de chatons, chapeau le gros matou.
Gwei murmura. Il murmura purée, incroyable. La chasse rendait vraiment les chats très différents. L'hyperactif était calme, discret. S'il lui poussait des ailes dans le dos, Kaïgaan ne serait pas surpris, juré.

- Le tout c'est de faire le moins de bruit possible étant donné que ces proies ont une ouïe sur-développée. Et de ne pas marcher comme une brute car leur sens du toucher est tel qu'elles perçoivent les vibrations dans le sol. Fais comme moi, regarde-moi bien.

Dit comme ça, les souris avaient l'air d'avoir des super pouvoirs. Kaïgaan observa son ami se mettre en position de chasse, ma foi plutôt sympathique. Ça ne devait pas être si compliqué n'est-ce pas ? Et puis pourquoi Gwei s'embêtait à chasser ? Il n'avait qu'à ralentir la souris, ou s'accélérer lui-même, n'importe quoi qui aurait pu lui faciliter la tâche !

- Quand elle baissera sa garde, on lui sautera dessus, puis on lui cassera la nuque d'un coup de croc, alors, prêt ?

Le soldat hocha la tête, maintenant plus concentré. Pendant deux années, tout ses instincts de félins avaient été emprisonnés. Il ne pouvait pas se déplacer librement, ni chasser, ni vivre en solitaire. Sincèrement, il se demandait s'il avait encore ne serait-ce qu'un soupçon d'instinct de prédateur. Et voilà qu'il chassait... Mal.
Car en effet, malgré toute la bonne volonté dont il était capable, sa position de chasse était déplorable. Un vraie misère. Le cul trop haut, tout comme la queue. Au moins, elle ne touchait pas les feuilles. Un carnage. Le si vaillant soldat ressemblait à un chaton trop nourris.
Concernant la discrétion... C'était plutôt pas mal. Kaïgaan avait été entrainé pour se battre et en tant que seconde ligne, il pouvait parfois être désigné comme espion. De ce fait, il savait parfaitement se déplacer silencieusement. Ça faisait au moins une chose de potable dans sa technique de chasse.
Pour tuer un petit rongeur, ça allait être la foire. Attaquer un chat, il savait, il avait appris. Mais tuer un truc aussi ridicule qu'une souris ce serait pas aussi facile. Kaïgaan dû se retenir de remuer les moustaches quand il se rendit compte avec amusement qu'il était plus capable de tuer un chat combattant qu'une misérable souris. Ce n'était très drôle, m'enfin.

Il continua de s'approcher du rongeur, toujours très discrètement. De temps en temps, il jetait un oeil à Gwei, histoire qu'il ne fonce pas sur sa proie en même temps que lui. ils auraient l'air malin s'ils se cognaient la tête l'un contre l'autre, avec la souris déguerpissant au milieu.
Quand il fut assez proche, Kaïgaan sorti lentement ses griffes. Il espérait que son instinct de prédateur lui dise quoi faire mais il avait besoin de plus de parties de chasse pour revenir... Quelle tristesse, un chat ayant perdu son instinct. C'est tragique. Ou peut-être qu'il réfléchissait trop. Habitué à tout prévoir, à attaquer intelligemment, il n'écoutait plus cette voix intérieure qui lui disait comment chasser. Après deux ans pendant lesquels il l'avait fait taire, cette petite voix le boudait maintenant...
Enfin, il devait attraper cette maudite souris. Quand il lui sembla être le mauvais moment, Kaïgaan fondit sur elle, dans un saut plutôt bien maitrisé. Mais il avait prit une mauvaise position de chasse, ce qui avait alerté la souris, et même s'il lui était effectivement tombé dessus, il fut perdu quand il s’agit de la tuer. Où pouvait-il mordre ? Un truc aussi petit, c'est fou tout de même. Elle en profita pour lui glisser rapidement entre les pattes, comme un serpent, et entreprit une fuite bien méritée.
Kaïgaan tenta de lui sauter à nouveau dessus mais se ramassa la tête au sol, les pattes avant étendues loin devant lui. Sa tête, posée dans l'herbe, fut le témoin du petit cul du rongeur qui s'échappa en courant. Sans se relever, il marmonna, grognant contre cette maudite souris qui n'avait pas voulu crever aujourd'hui.
Le soldat se redressa et s'ébroua, ayant trop de brindilles sur son pelage suite à son plongeon dans l'herbe. Sans quitter des yeux l'endroit où avait disparu la souris, il s'adressa à Gwei d'un ton dur, même si la situation lui retirait toute crédibilité.

- Un mot, à qui que ce soit, sur ce qui vient de se passer, et je t'étripe.

Il n'était pas sérieux, si ?
Kaïgaan avait plus l'air d'un gosse froissé dans sa fierté que d'un tueur. Surtout avec sa trace de terre sous le menton. Un vrai guignol. Le félin électrique n'était rien d'autre qu'un gamin râleur, boudeur. Personne n'aurait pu le prendre au sérieux à cet instant précis. Même pas lui. Il faisait le fier aujourd'hui mais plus tard, il en rigolera.

Invité



Anonymous
Invité


   Sam 19 Aoû - 19:26


Je ressentis que ce serait bientôt le moment propice de passer à l'attaque. Mais tout d'un coup, la souris se redressa sur ses pattes arrières et se mit à renifler frénétiquement l'air, la truffe au vent.
Un mouvement à ma gauche attira mon regard. C'est Kaï qui... Ah mais non mais qu'est-ce qu'il...

- Non! Pas tout de suite! , m'exclamais-je à voix basse malgré moi.

Trop tard. Mon ami avait déjà sauté en direction de la souris. Ma foi, il atterrit sur elle, mais elle était déjà prête, et lui échappa par deux fois. Elle disparut dans les broussailles tel un éclair lors d'une nuit d'orage.
Je m'approchai de mon compagnon tandis qu'il se relevait en marmottant dans ses moustaches, et il s'ébroua, envoyant de-ci de-là des brindilles accumulées sur son pelage pendant son combat chevaleresque contre le rongeur.

- Un mot, à qui que ce soit, sur ce qui vient de se passer, et je t'étripe. , me dit-il durement.

Mais en réalité,je me retenais avec peine d'éclater de rire, surtout à la vue de la trace de terre sur son menton, vestige de sa bataille épique avec son ennemi à longues dents, et ça devait se voir. Et puis, son air mécontent bon dieu!... Oh, c'est trop tentant.... Allez je vais lui faire la blague...

- Oh la vache Kaï! Oh lalalalalalalalalala! Mais c'est terrible ça dis-moi! , dis-je avec un air tout à fait sérieux. Attend, il faut à tout prix que je vérifie ça! Prend ta position de chasse. (HRP: ça te dérange si je fais comme si Kaï obtempérait? Si ça t'embête ce petit power gaming, je changerai ma réponse! d;)
" C'est bien ce que je pensais.... , diagnostiquais-je avec un air grave. Tu es la victime du syndrome..... du cul fier! , finissais-je d'un petit éclat de rire.

Puis, ne voulant pas trop le vexer, j'ajoutai:

- Baah! Ne t'inquiètes pas pour ça! On dit ça à la Guilde pour détendre les jeunes ch.... débutants, qui apprennent. Ce n'est pas méchant, rassure-toi.

Et puis je lui expliquai tous les problèmes qu'engendre ce "syndrome" pendant une partie de chasse.

- Je vais t'expliquer pourquoi il ne faut pas faire ça ainsi. Quand tu lèves ton fessier ainsi, tu fatigues tes pattes arrières pour rien, alors qu'il est primordial de leur laisser le plus de largeur manœuvre possible en vue de leur rôle très important, qui consiste à te faire bondir sur ta proie. Mieux tu les laisseras du champ libre, mieux tu réussiras ton saut, qui sera beaucoup plus précis! Mais tu ne t'es pas trop mal débrouiller pour une première fois! Niveau discrétion, c'était vraiment bien!

Et avisant sa frimousse, je dis:

- Ah non!

Je m'approchai de lui et tirai ses babines ce qui lui donna une face assez marrante avec cet étrange sourire étiré que je leurs donnai.

- Tu arrêtes de faire cette tête tout de suite hein!

Je le lâchai, et pouffai. Allez, je suis sûr qu'il va y arriver la prochaine fois! C'est pas Kaï pour rien après tout.
Déjà je repérai une autre proie. Oh, mais c'est...
Je fis signe à Kaï de se taire si ce n'était déjà pas le cas. Je lui montrai de la patte une tache blanche un peu plus loin.

- A l'odeur sucrée qu'il dégage, c'est un lapin. Reste ici, je vais l'attirer vers toi, et tu auras juste à t'occuper de son cas. , lui indiquais-je avant d'aller à ma place, un peu à l'opposé d'où se trouvait mon ami électrique.
Je bondis de là où j'étais en faisant un maximum de bruit. La proie détala comme prévu, et je n'eus même pas besoin de l'orienter. Maintenant, à toi de jouer, Kaï!

Invité



Anonymous
Invité


   Sam 19 Aoû - 21:39


Gwei resta silencieux quelques secondes, comme si une tempête se préparait. Sauf que la tempête, c'était lui. Mais finalement, il répondait sérieusement, ce qui surpris le soldat gris.

- Oh la vache Kaï ! Oh lalalalalalalalalala ! Mais c'est terrible ça dis-moi ! Attend, il faut à tout prix que je vérifie ça ! Prend ta position de chasse.

Kaïgaan arqua un sourcil, regardant son ami quelques secondes. Mouais. Gwei sérieux, c'était assez étrange pour avoir des soupçons mais soit, il s'y connaissait mieux que lui pour la chasse. Le soldat prit donc la même position de chasse qu'auparavant, ne se gênant pas pour grommeler un peu. Cette impression de retourner en début d'entrainement n'était vraiment pas agréable. Gwei ne mit pas longtemps à critiquer son corps d'athlète d'un ton grave.

- C'est bien ce que je pensais... Tu es la victime du syndrome... du cul fier !

Kaïgaan arqua un sourcil et tourna rapidement la tête vers son ami, le visage exprimant un magnifique "Wesh t'es sérieux ?", mais le barjo continua immédiatement.

- Baah ! Ne t'inquiètes pas pour ça ! On dit ça à la Guilde pour détendre les jeunes ch... débutants, qui apprennent. Ce n'est pas méchant, rassure-toi.

Ah bah ça, il était rassuré. Il avait le niveau d'un jeune débutant. A deux ans d'entrainement au combat. Purée.
Il n'aurait jamais dû accepter cette partie de chasse, ça allait durer des heures et ils finiraient tous les deux étendus dans l'herbe, l'un se marrant et l'autre ronchonnant. Mais Gwei n'en avait pas fini. Une fois que le Felinae était lancé, il pouvait toujours courir pour l'arrêter. Kaïgaan pensa sérieusement à l'assommer pour avoir le silence. Un petit coup derrière la nuque, tac, et le calme pendant quelques heures. Roooh, ça va.

- Je vais t'expliquer pourquoi il ne faut pas faire ça ainsi. Quand tu lèves ton fessier ainsi, tu fatigues tes pattes arrières pour rien, alors qu'il est primordial de leur laisser le plus de largeur manœuvre possible en vue de leur rôle très important, qui consiste à te faire bondir sur ta proie. Mieux tu les laisseras du champ libre, mieux tu réussiras ton saut, qui sera beaucoup plus précis ! Mais tu ne t'es pas trop mal débrouiller pour une première fois ! Niveau discrétion, c'était vraiment bien !

Évidement que c'était bien, il avait été entrainé pour tuer des Felinaes sans se faire prendre. La joie. Le soldat soupira en détournant son regard râleur, accompagné d'un visage boudeur. Ne pas réussir le faisait chier et cela diminuait sa patience avec cet hyperactif grisé qui lui servait de pote. Purée, qu'est-ce qu'il pouvait être grognon quand il s'y mettait... Un vrai grand-père, jamais content, râlant au moindre problème. Mais ce n'était visiblement pas assez pour diminuer l'enthousiasme légendaire de Gwei. Où puisait-il toute cette énergie ?

- Ah non !

Quoi, "ah non" ? Il tourna à nouveau la tête vers le félin tacheté et vit deux grosses pattes s'approcher de sa face, agrippant à ses babines noires pour les étirer. Bon sang, sa vie était un sketch.

- Tu arrêtes de faire cette tête tout de suite hein !

Il le lâcha d'un coup et pouffa, visiblement très content de rider son pauvre ami soldat. Raaaah, il n'en pouvait plus ! Il prit une grande inspiration, immense, prêt à s'énerver contre Gwei. Oh, pas méchamment, plutôt comme une dispute de chaton. A ce stade, il faudrait que le Felinae fasse quelque chose de vraiment méchant pour que Kaïgaan se retrouve vraiment en colère. Il savait que le matou à la gavroche n'était pas méchant et ne pensait pas à mal. Mais bon sang qu'est-ce qu'il était chiant. Alors c'était à son tour de le faire chier, de le calmer un peu ! Ses poumons remplis d'air, il allait commencer à déblatérer ses moqueries quand Gwei lui fit signe de se taire. Mais... Mais... ARF. Il expira tout son air d'un coup, si bien que son ventre auparavant gonflé perdit la moitié de son volume. Ah... Sacré Gwei, toujours là pour lui faire vivre des situations amusantes...
MAIS DE OU IL LUI DISAIT DE SE TAIRE WESH C'EST LUI QUI L'OUVRAIT DEPUIS TOUT A L'HEURE ?!

- A l'odeur sucrée qu'il dégage, c'est un lapin. Reste ici, je vais l'attirer vers toi, et tu auras juste à t'occuper de son cas.

Sur ces mots, cette horripilante créature s'éloigna, ratant de près le coup de patte de la mort que lui prévoyait Kaïgaan. Zut. Sa patte frôla le chapeau si particulier de son ami, qui ne remarqua pas le coup de vent provoqué par le mouvement. Un sketch vous dis-je.
Mais il n'eut pas le temps de préparer un autre plan machiavélique que Gwei avait déjà fait fuir le lapin à l'aide de sa sale tronche. Bon, Kaïgaan ne devait pas le rater. Ses yeux bleus électrique rivé sur la proie, il se mis immédiatement en position, prenant garde à son cul fier. Déjà, il avait un beau cul, ça aurait été dommage de ne pas le montrer lel. Quand le lapin courut vers sa position, le soldat lui sauta dessus, le plaquant au sol. Sans attendre, il planta ses crocs dans la nuque du malheureux, déjà plus facile à atteindre que celle d'une toute petite souris.
Il releva la tête, le lapin entre les crocs, la queue bien droite. Kaïgaan faisait son fier mais comprenez-le, c'était tout de même sa première proie. L'excitation provoquée par la chasse était si importante qu'il sentait l'électricité chatouiller ses coussinets. Mais il se contrôlait assez pour ne pas lancer une décharge à la moindre réussite.
Le soldat attendit que son ami le rejoigne pour lâcher sa proie, qui tomba mollement au sol, et prendre la parole en se grandissant avant que le taré ne le fasse avant.

- Voilà, monsieur le défigurateur de visage. Maintenant, j'attends les compliments. Et vite.

Bien sûr, Kaïgaan n'était pas ce genre de chat narcissique à désirer des louanges au moindre pet. Mais il s'amusait de la situation, se détendant en compagnie de son ami.

- Et UN MOT sur mon cul et je m'assois sur toi.

Il regarda Gwei d'un air vicieux, le regard moqueur mais amusé. Kaïgaan sentait son coeur plus léger. Il oubliait ses soucis, ne se posait plus de question. Il voulait juste s'éclater avec son ami, même s'il était bien moins actif que lui.

Invité



Anonymous
Invité


   Dim 20 Aoû - 11:10


Je revins vers Kaï, tout content qu'il ait réussi son coup. Je me retenais de rire à la vue de sa position de chat fier, c'est-à-dire la tête bien haute et la queue bien droite, car vu sa tête il m'aurait volontiers assommé pour les affronts commis par moi-même auparavant. Bwaa, il est trop magnon, on dirait un chaton!

- Voilà, monsieur le défigurateur de visage. Maintenant, j'attends les compliments. Et vite. , me dit-il après avoir laissé notre butin au sol.

Baah, je comprend qu'il soit fier, tous le monde l'est après sa première proie... enfin, surtout les chatons en général, mais je ne pense pas qu'il soit judicieusement pour ma propre survie de lui dire ça.
Je souris, amusé, et le regard avec un peu de tendresse.

- Et UN MOT sur mon cul et je m'assois sur toi. , ajouta-t-il avec un air tout à fait vicieux et son habituel regard mi-moqueur, mi-amusé, qu'il réserve pour les occasions où il place des blagues généralement.

Je ris, puis lui répondis, les yeux brillants d'humour et de plaisir, car j'étais tout contente de trouver quelqu'un avec qui échanger des petites piques amicales:

- Je dirais juste une chose: il est magnifique ton cul! Je te conseille vivement de le montrer aux filles car je suis persuadé qu'elles en tomberaient raides dingues de toi!

Et je sentis tout le poids de la menace de ses paroles en remarquant son visage. Oups?

- Noooooon, pardonne-moi oh grand maître suprême de la chasse au lapin, je regrette sincérement tout ce que j'ai pu dire à l'instant, alors s'il-te-plaît, épargne mon corps de l'excellente lourdeur du poids du tien! , riais-je, tout foufou, en courant pour lui échapper si il me poursuivait afin de rendre réelle sa menace de plus tôt.
On aurait limite pu croire que l'on était frères, et on ressemblait à de vrais chatons, à force de se chamailler pour le plaisir de se détendre entre amis. Si ça c'est-y pas beau la vie d'avoir un super pote? D'autant plus qu'il a un putain de c... bon j'arrête, car imaginez qu'il puisse lire dans mes pensées?... Je ne donnerai pas cher de ma peau dans ce cas là, alors autant ne pas tenter le diable, haha!
Puis, je m'arrêtai enfin, en sueur et tout haletant, et me positionnant derrière le lapin, je suggérai à mon camarade de récré afin de faire une diversion et avoir un répit avant le moment fatal où il me rattraperait et me punirait:

- Stoooooooooooop! Je propose que l'on se régale de notre butin durement acquis, avant que les mouches ne s'y en prennent! Après, tu auras ta revanche..... Peut-être!

Le lapin était fort dodu ma foi, et il s'en dégageait une odeur de viande très douce et assez plaisante à l'odorat. Je me léchais les babines, l'eau à la bouche. J'avais presque oublié que j'avais faim. Mais je peux compter sur mon estomac pour me rappeler à l'ordre. Il gargouilla d'ailleurs férocement, protestant vivement que l'on retarde ainsi la digestion d'un tel festin.

Invité



Anonymous
Invité


   Dim 20 Aoû - 13:11


Gwei était visiblement de très bonne humeur, comme toujours d'ailleurs, riant et lui répondant avec joie.

- Je dirais juste une chose : il est magnifique ton cul ! Je te conseille vivement de le montrer aux filles car je suis persuadé qu'elles en tomberaient raides dingues de toi !

Oh purée. Il allait tellement mourir.
Kaïgaan regarda son ami, le regard sombre, cruel, même si de la malice y brillait tout de même. Bien, il allait devoir poser son humble fessier sur le visage du Felinae. C'était le châtiment. La sentence. Le soldat s'avança d'un pas, puis deux, faisant exprès de garder un rythme lent pour être encore plus terrifiant. Toujours avec de la terre sur le menton, ne l'oublions pas.

- Noooooon, pardonne-moi oh grand maître suprême de la chasse au lapin, je regrette sincèrement tout ce que j'ai pu dire à l'instant, alors s'il-te-plaît, épargne mon corps de l'excellente lourdeur du poids du tien !

Sur ces mots, il prit ses pattes à son coup, galopant devant le bosquet, la queue flottant au vent. Kaïgaan n'allait pas s'embêter à lui courir après, surtout qu'avec son pouvoir, Gwei aurait toujours l'avantage. Mais l'énergumène s'arrêterait bien un jour. Le soldat se posta donc près du lapin, histoire que personne n'ose lui voler son butin. Et surtout pas un maboule hyperactif.
Ledit maboule arrêta sa course folle devant le lapin, le ventre faisant bientôt plus de bruit que les machines humains. Et Kaïgaan savait de quoi il parlait.

- Stoooooooooooop! Je propose que l'on se régale de notre butin durement acquis, avant que les mouches ne s'y en prennent ! Après, tu auras ta revanche... Peut-être !

Kaïgaan releva la tête pour regarder de haut son ami, un sourire vicieux sur les lèvres. Sa revanche n'était pas forcément un bon coup de patte dans la gueule, il pouvait encore s'amuser autrement avec les nerfs de son pauvre petit ami famélique.

- Oooh... Tu as faim ? Tu dois avoir hâte de manger ce délicieux lapin, si dodu... Si ferme... Il a l'air tellement bon...

Et PAF, il s’assit dessus. MOUAHAHAHAH !
Il sortit les griffes, pas pour attaquer, mais pour s'aider à rester fixé au sol si Gwei essayait de le bouger. Il avait tellement de raisons de se venger de son ami... Son attaque lors de leur première rencontre, ses moqueries, le sourire qu'il lui avait forcé à faire... Ooooh, il allait payer.
Quand Gwei s'approcha de lui pour lui piquer son lapin, Kaïgaan utilisa sa botte pas si secrète de la mort qui tue pas. Rapidement, il posa sa patte sur la joue du Felinae, mimant une gifle. Sauf qu'au lieu d'envoyer sa tête faire un tour du monde, il toucha légèrement sa peau et utilisa son pouvoir. Mouahaha, il adorait faire ça. La décharge ne fut pas puissante, il ne voulait pas lui faire du mal. C'était un peu comme s'il touchait une clôture électrique. Surprenant mais pas douloureux. Kaïgaan leva une nouvelle fois la tête d'un air supérieur, un sourire vicieux aux lèvres puis parlant d'un ton malicieux.

- Oooh, je ne t'avais pas prévenu ? J'aime les ambiances... Électriques.

Il faisait son malin oui. Mais maintenant, les deux félins étaient quittes puisque Gwei s'était aussi fait avoir par surprise. Na ! Il aurait aimé pouvoir ensuite toucher quelque chose de très conducteur, comme de l'eau ou du métal, afin de rajouter un côté badass à sa démonstration. En effet, quand il utilisait son pouvoir sur quelque chose de très conducteur, il arrivait que le courant passe alors que son coussinet ne touchait pas forcément le matériaux. On pouvait alors apercevoir un éclair passer dans ce petit interstice. Et ça c'est cool vois-tu. Mais bon, mais de métal ni d'eau aux alentours, alors tant pis pour le côté badass. M'enfin, il restait fier de lui !

Invité



Anonymous
Invité


   Mer 23 Aoû - 12:23


Kaï releva la tête et me regarda d'un air hautain et un sourire aussi plein de vice que son regard un peu plus tôt. Pourquoi je sens qu'il vas me faire un truc bâtard?

- Oooh... Tu as faim? Tu dois avoir hâte de manger ce délicieux lapin si dodu... Si ferme... Il a l'air tellement bon...

J’acquiesçai doucement mais vivement à ses paroles, car les entendre ne faisaient que confirmer à mon estomac qu'il avait raison quant au goût que devait avoir le bestiau... et l'on vit ma face toute pleine de vie se décomposer petit à petit tandis que Kaï le vilain prenait place SUR le lapin! Je le regardai avec incompréhension, décontenancé. Maiiiiiiiiiiiiiiiis euh! C'est pas justeuh!
Je souris, mes yeux brillants de motivation. Très bien, si tu veux jouer à ce jeu, alors allons-y... Je m'approchai lentement avec une expression à la fois enjouée et moqueuse. Je pourrais utiliser mon pouvoir mais ce serait inégal par rapport à lui et ça ne me fatiguerai plus qu'autre chose. Et puis je ne tiens pas à le blesser.... AÏEOUTCHOUTCHOU CA PICOTE!
En effet, Kaï avait agi tellement vite que MOI, le maître du rythme, n'eût pas l'occasion de penser à l'esquiver.
Au lieu de l'élancement ordinaire qu'aurait causé une baffe normale, celle-ci était.... comme un coup de jus!
En fait j'étais plus surpris que souffreteux. Mon visage prit une expression stupéfaite et mes yeux était grands ouverts, ébahis. Je portai ma patte à ma joue où les poils s'étaient dressés sous le coup de l'électricité, tandis que Kaï, avec la même tronche supérieure d'aristo et un vilain sourire, me parlais avec un ton plein de malice:

- Oooh, je ne t'avais pas prévenu? J'aime les ambiances..... Électriques.

Les yeux toujours grands et ronds comme des soucoupes, j'émis un long sifflement d'admiration.
Puis, un sourire malicieux et une étincelle aux yeux, je pris une position légèrement moqueuse.

- Ah bien, finalement tu n'auras pas besoin de leur montrer ton cul, puisqu'avec tes pattes il suffit de les toucher pour provoquer un coup de foudre! , lui assénais-je en riant et lui tirai la langue. Pire que des gosses je vous dis. Et je sens qu'il va bientôt me tuer héhéhé.

Et je me mis à tourner autour de lui tel un requin autour de sa proie, lentement et déroulant les muscles de mes épaules avec langueur, et le sourire toujours aussi malicieux.

- On peut dire que tu sais électrifier l'ambiance. Mais je trouve que ça va un peu trop lentement. Tu permets que j'augmente un peu le rythme?

On ne vit à peine une sorte de trace grise floue de là où j'étais jusqu'à Kaï et notre lapin. Cela ne dura qu'à peine deux secondes. J'avais aussi veillé à bien calculer ma trajectoire et la distance qui me sépare de mon but histoire de ne pas percuter Kaï. On aurait dit que je n'avais pas bougé de là où j'étais. Oh bien sûr, après j'aurai sûrement soit mal au crâne, soit une petite fatigue vu que j'ai utilisé une dose d'énergie minime. Mais puisqu'on y est, pourquoi ne pas jouer le jeu? Chacun sort ses bottes secrètes et se révèle à l'autre.
Je me léchai les babines tout en contemplant avec envie ce qui se trouvait à mes pattes, mais une expression espiègle sur le visage indiquant au mâle électrique que je lui avais joué un tour.

- Ca te dérange si c'est moi qui coupe équitablement notre repas en deux parties? , pouffais-je en coupant à l'aide de mes crocs et de mes griffes le pauvre animal, comme si c'était ce que je faisais depuis tout à l'heure alors que je viens à peine de le faire. ALLEZ BAM C'EST MOI QUI AI LE LAPINOU VLAN DANS TES DENTS MWAHAHAHA.
Car oui, le lapin tant convoité, et je le lui avais chipé en m'accélérant, héhéhé! Bien fait! Niarkniarkniark.
Je donnais sa part à Kaï avec une gestuelle pleine d'espièglerie.

- Allez, on est quitte maintenant, faisons la paix. , lui proposais-je, les yeux souriants, le toisant avec amicalité.
Une fois qu'il eût pris sa part, je déclarai solennellement:

- Mangeons ce lapin en l'honneur de ce jour et de notre amitié. Tiens, on va l'appeler le Lapin de l'Amitié, comme ça on s'en souviendra! riais-je de bon coeur.

Une fois repus, je m'allongeai pour ma part sur le dos, le regard fixé sur le ciel, la lune et les étoiles si scintillantes qu'elles éclairaient les lieux comme en plein jour. J'inspirai profondément et poussai un soupir de contentement. Je fermais les yeux un instant et les rouvris.

- Ah ça fait du bien d'avoir le ventre plein! , souriais-je à mon ami le pro de l'électrocutage de joue.

Je restai muet ensuite un petit moment, songeur, sentant une idée géniale pointer le bout de son nez dans mon esprit.
Et brusquement, dans un sursaut d'inspiration, je me relevai, tout excité, le regard brillant.

- J'ai trouvé! Nous allons nous appeler les 3D+B!

Et, voyant le regard de mon coéquipier, je m'expliquai:

- Ben oui, 3D+B... Duo de Dadets Bien Dodus! Il y a trois "D" plus un "B", d'où 3D+B! , m'exclamais-je avec enthousiasme.

J'étais de nouveau un chaton, surexcité, euphorique, enthousiaste, bref! Comme d'habitude quoi!

HRP:

Invité



Anonymous
Invité


   Dim 27 Aoû - 13:15


L'expression stupéfaite de Gwei avait refait la journée du soldat. Une merveille. Kaïgaan ne pu se retenir de relever la tête quand son ami siffla d'admiration, étant un félin plutôt fier de nature. Mais le plaisir n'allait pas durer bien longtemps avec un énergumène pareil comme compagnon de route.

- Ah bien, finalement tu n'auras pas besoin de leur montrer ton cul, puisqu'avec tes pattes il suffit de les toucher pour provoquer un coup de foudre !

Le soldat gris remua les moustaches, même s'il ne pu s'empêcher de penser à Opaline. Il aurait bien aimé que les paroles de Gwei soient réelles... Quoique, contrôler les sentiments des autres d'un simple touché n'était pas vraiment moral. Et le jeu n'en serait qu’appauvrit. Le Felinae se mit à lui tourner autour, avec un sourire assez malicieux pour que Kaïgaan bande ses muscles, amicalement méfiant. Ce chat allait faire une connerie.

- On peut dire que tu sais électrifier l'ambiance. Mais je trouve que ça va un peu trop lentement. Tu permets que j'augmente un peu le rythme ?

Le soldat écarquilla les yeux, comprenant immédiatement ce que son ami allait faire. Mais bien sûr, il n'eut pas le temps de réagir que Gwei s'était déjà emparé du lapin, allant si vite qu'on aurait dit qu'il se téléportait. Le félin électrique avait déjà été victime de cette vitesse faramineuse et à vrai dire, il en était presque jaloux. Gwei avait un pouvoir très puissant, pour peu qu'il soit bien utilisé. Le matou rapide lui sourit d'un air espiègle, faisant sourire en coin le soldat.

- Haha, très drôle.

Mais bon, Kaïgaan préféra ne pas relancer le Felinae dans une bataille de moqueries. Gwei avait faim et le soldat commençait également à ressentir un creux dans son estomac. Il n'avait pas autant la dalle que le félin à la boussole mais il se rendit enfin compte que c'était la toute première fois qu'il chassait. Ce lapin était sa première proie et au final, il n'avait jamais mangé de viande fraiche, non transformée.

- Ça te dérange si c'est moi qui coupe équitablement notre repas en deux parties ?

Kaïgaan plissa les yeux, comme s'il s'attendait à ce que Gwei garde une part énorme pour lui-même. Mais non, il partagea bien en deux parts égales. Visiblement, la phase de jeu était vraiment finie, la faim avait remporté la partie.

- Allez, on est quitte maintenant, faisons la paix.

Oui, l'heure était à la bouffe. Mais alors que le soldat comptait avaler ce pauvre lapin d'une bouchée, gouter enfin le goût de la vraie viande encore chaude, Gwei prit un ton étonnement solennel, faisant arrêter le matou dans son commencement de dévorage.

- Mangeons ce lapin en l'honneur de ce jour et de notre amitié. Tiens, on va l'appeler le Lapin de l'Amitié, comme ça on s'en souviendra !

Kaïgaan souffla du nez d'un air moqueur, avant de parler amicalement.

- Je ne risque pas de l'oublier, avec ou sans nom.

Sur ces mots, les deux félins sautèrent sur leur part respective. Le soldat n'en croyait pas sa langue. Le goût était vraiment fort comparé aux croquettes de la caserne. Peut-être un peu trop fort pour lui, trop habitué à la nourriture fade et sans saveur. Pourtant, il ressentait un plaisir immense à la manger, se sentant enfin comme un vrai chat, un vrai prédateur. Bon sang, c'était le pied.
Après leur repas, Kaïgaan resta assis, méfiant quant à son environnement, pendant que le patapouf qui lui servait d'ami s'était étalé au sol. Enfin, Gwei pouvait littéralement voir les ennemis arriver au ralenti s'il le fallait, ça pouvait expliquer son attitude constamment décontractée.

- Ah ça fait du bien d'avoir le ventre plein !

Kaïgaan tourna lentement la tête vers le Felinae. Lui avait toujours le ventre plein, étant nourris tous les soirs avec de la nourriture nutritive. Mais les chats sauvages... Peut-être dormait-il parfois le ventre vide, ne trouvant pas de nourriture dans la mauvaise saison. Ils avaient une vie tellement différente, le soldat devait avoir l'air d'un pacha à côté de lui. Le félin gris déglutit, mal à l'aise en pensant à tout ses privilèges. Mais cela n'eut pas l'air de traverser la tête de son ami puisqu'il se leva soudainement, de nouveau surexcité sans raison.

- J'ai trouvé ! Nous allons nous appeler les 3D+B !

Kaïgaan arqua un sourcil, complétement paumé sur cette addition de lettres sans aucun sens. Mais c'était sans compter sur la logique unique de Gwei, qui s'empressa de lui expliquer.

- Ben oui, 3D+B... Duo de Dadets Bien Dodus ! Il y a trois "D" plus un "B", d'où 3D+B !

Si le soldat avait pu faire un facepalm, il l'aurait fait. Gwei était gentil, mais parfois, Kaïgaan se demandait s'il prenait vraiment leur groupe au sérieux, si tout cela n'était pas qu'un jeu pour lui. Après tout, le Felinae ne risquait rien pour l’instant, mais avait-il vraiment conscience des risques qu'il allait prendre ? S'ils s'en sortaient tous les deux, ce serait déjà un miracle. Oui, Kaïgaan était très pessimiste. Mais lui connaissait la réalité du terrain, ce qu'ils risquaient à se faire capturer. Alors il n'avait pas spécialement envie de prendre cette mission à la rigolade. Peut-être était-ce son entrainement de soldat qui le forçait à réfléchir, à ne pas s'amuser de quelque chose de sérieux. Surement. Mais le fait est que le mâle électrique ne pouvait pas rire autant que son ami en pensant à ça, c'est tout.
Il sourit néanmoins à Gwei, histoire de ne pas passer pour un gros méchant pas marrant. Bouh. Il soupira avant de prendre la parole d'un ton amical, mais mimant un air outré.

- Bon déjà de un : Je ne suis PAS dodu. Non mais.

Il prit un ton plus grave, teinté de tristesse et de peur, pour continuer.

- Et puis, donne un nom à notre groupe si ça t'amuse, mais n'oublie pas que c'est sérieux tout ça. On ne sait même pas si on va finir cette stupide mission vivant. Si tenté qu'on la réussisse. On sera juste deux pauvres abrutis devant une armée de soldats et d'humain. On aura de la chance si on ne finit pas nos jours en tant que cobaye.

Il baissa la tête en soupirant.

- Désolée... Tu as de l'espoir et je casse tout.

Il était vraiment désolé. Gwei et lui se complétaient, certes, mais tout l'enthousiasme de son ami n'empêcherait pas Kaïgaan d'être pessimiste, sérieux devant une telle situation, imaginant le pire. Certains jours, il avait vraiment l'impression qu'ils allaient réussir. Et d'autres, tout cela lui semblait n'être qu'une immense blague.
Si Gwei arrivait à donner la niaque à son ami, lui s'occupait de le ramener sur Terre quand il s'imaginait devenir un héro et s'amuser de cette aventure. Avait-il seulement déjà été en cage ? Savait-il toutes les horreurs qu'il allait voir en mettant une patte dans la ménagerie ? Ces chats sans âme, attendant la mort. Muté jusqu'au os, malade, mourant. Ça n'allait pas être une partie de plaisir, et Kaïgaan le savait bien. Contrairement à Gwei, il ne s'imaginait que le pire...





Contenu sponsorisé


   


Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant
Sujets similaires
-
» C'est bien mieux que le marais ! (feat Kaïgaan-part 2) [TERMINER]
» Un chat ici ? (feat Kaïgaan)FINI
» Promenade nocturne (feat Kaïgaan ) [FINI]
» Que pouvait-il bien se passer après la mort ?(Feat Nokken)FINI
» Sur le sentier du danger • [PV Kaïgaan] • [FINI]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Felinae :: Bien commencer :: Archives :: Felinae V1.0 :: Autre V1.0-
Sauter vers: