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L'envol [RP de mort]

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Anonymous
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   Lun 2 Jan - 20:01


Je me réveillais, quelque chose n'allait pas.
Suite à ma romantique journée avec Thaiko et mes petits, j'étais rentrée dans la pouponnière, exténuée, et m'étais endormie rapidement, mes petits collés contre mon ventre.

Mais ils n'étaient plus là. La tanière était froide, j'étais seule, même les autres mères n'étaient plus là. Bien qu'il fasse nuit, je me précipitait dehors. Personne. Les autres dormaient dans leurs tanières, aucun bruit ou indice.

Je cherchait avec ma truffe une piste, et sentit bien vite une odeur fraiche de mes quatre enfants. Sans réfléchir ni réveiller personne, je me lançais à leur suite, avec tout mon courage de mère. Mon cœur battait dans ma poitrine, bien plus fort qu'à l’accoutumé. Je n'entendais que le son du sang pompé et du vent dans mes oreilles, j'allais si vite dans ma course que j'avais la sensation de ne faire qu'un avec le vent.

La piste m’emmenait loin, comment de jeunes chatons de quatre lunes avaient ils pu aller aussi loin ? Depuis combien de temps étaient ils partis ?

Des larmes roulèrent sur mes joues. Il n'y avait pas d'odeur de sang ou de prédateurs aux alentours, mais une odeur...

Une odeur de mort. Que j'avais appris à reconnaitre : un esprit les suivait. Ou les avait emporté, plus probablement. Un esprit puissant, dans ce cas. Un frisson parcourue mon dos, les esprits ne pouvait pas parler à autre qu'à moi, ni même se montrer ! Comment aurait il pu se manifester auprès d'eux ? Ou alors...autre chose ?

Ma piste me mena aux montages rocheuses, mes pattes peinaient à me tenir à cause de ma course, mais je continuais d'avancer : l'odeur des petits était plus forte, ils étaient proches !

Je criais : " He-Ho ! C'est moi! Laos, Timmy ! Saria, Petit Lys, est ce que quelqu’un m'entend ? "

Je ne reçu aucune réponse.

"He-Ho !"

Un écho me répondit. Mais la voix était différente, moqueuse. Je croyais à un défaut de mon imagination mais j'entendis un rire discret au dessus de moi.

Suivi d'un piaillement aiguë de chaton.

Je grimpais les rochers quatre à quatre, inutile d'être discrète, l’ennemi savait que j'étais là. je sautais sur un plateau et me retrouvai face à une caverne, je laissais le vide derrière moi et avançai vers l'antre d'où sortait les cris de détresse de mes amours. malgré le rire que j'avais entendu, j'entrai sans me poser de questions.

J'aurais du réfléchir.

En entrant dans la caverne, une vague de froid me submergea, une sorte de brume de consistance solide, un peu gélatineuse. je retiens un haut le cœur et m'approchais rapidement des quatre boules de poils frémissantes roulées en boules dans un coin, serrées les unes contre les autres. je les entourais de mon corps aussitôt et les frictionnais avec ma langue afin de les rassurer.

Des larmes de soulagement coulèrent sur mes joues. Ils étaient terrorisés et ne proféraient aucun mot, mais ils n'avait aucune blessure. Des centaines de questions parcouraient mon esprit, mais le temps n'était pas aux réponses, il était à la fuite.

je m’apprêtais à m'en aller, deux petits dans la gueule et les deux autres sur mon dos, quand un petit rire venant de l'intérieur m'arrêta. L'odeur de mort prit le dessus sur celle, humide et viciée, de la caverne. Un esprit ? Un solitaire avec de grands pouvoirs ? Ou un soldat ? Je n'en avait aucune idée...

Je courus vers la sortie avec les rescapés et entreprit de m'éloigner au plus vite de la menace. Les montagnes rocheuses ? Mes petits ? Rien n'avait de sens...Un solitaire qui les voulait ? Ou mes petits qui l'aurait suivi par curiosité ? C'était bien le genre de Timmy et Saria...

De nouveau sur le plateau, un coup sur la nuque que je ne vis pas arriver me stoppa dans ma course. Un chat transparent dont les bouts des membres étaient invisibles, aux yeux très bleus, me sourit d'un air narquois. D'un coup de patte, il me faucha et je tombais à terre, écrasant les chatons qui étaient sur mon dos.

-Et bien et bien, jeune coureuse, que veux tu donc à mes invités ? M'interpella le mâle, d'une voix effacée et lointaine. Je regrettais d'être seule, il était bien plus grand que moi, et ils pouvaient à tout moment s'en prendre à l'un des enfants tétanisés qui se pelotonnaient derrière moi.  

-Ce que je leur veux, c'est qu'ils rentrent à la maison ! Je na sait pas qui vous êtes, ce que vous me voulez, mais si vous ne faites rien et que vous me laissez partir je peux vous promettre que tout se passera bien...

L'inconnu émit un petit rire et chuchota presque en se rapprochant de moi :

-Dommage...Je préfère quand ça se passe...Mal !

En disant cela, il bondit sur moi...Je reculai vivement mais n'arrivais pas à esquiver le coup de ses griffes, qui me heurtèrent en plein poitrail. je gémissait de douleur, ils avançaient vers moi, tapie à terre. Je me détendait brusquement comme un serpent afin de le mordre au museau, ce qui me permit de constater qu'il avait bien un corps malgré son apparence fantomatique.

Ce qui ne faisait pas de lui un vivant pour autant. Son pelage était glacé, et même si il ressentait la douleur, j'avais l'impression de me battre en réalité contre quelque chose...d’immatériel.

La lutte dura ainsi un temps indéterminé. Je me débattait de toutes mes forces, mais la lutte était inégale. Je commençais à cracher du sang, mais j’entrevis une ouverture. D'un coup, je mordis la gorge de mon adversaire qui me lâcha. je lâchais l'ennemi et criais de toutes mes forces au enfants :

-Allez vous en ! Partez ! Allez chercher de l'aide !

J'avais à peine finis ces mots que l'inconnue revint à la charge, me sautant dessus et me plaquant au sol. Du coin de l’œil, je vis mes quatre amours, mes fruits, mes chéris, fuir à toutes pattes en pleurant, et je lâchais un cri de peur, de douleur et de soulagement mêles. Un peu de sang dégoulina de ma bouche entrouverte.

le poids de l'ennemi sur mes épaule s’effaça. je respirai un grand coup et pris une pause avant de me rendre compte qu'il suivait la route des petits. Je me relevai immédiatement et le plaquais au sol de toutes mes forces, lui labourant le dos et lui déchiquetant les oreilles de mes griffes en hurlant. Il poussa un cri de douleur et se retourna, ce qui me fit tomber pour la troisième fois.

En sang et épuisés tout les deux, rien ne se passa avant un long moment quand je ressentit une douleur aiguë me vriller la tête. les yeux bleus glacés de l'inconnu fixaient intensément les miens, et je ne pouvais plus ni parler ni bouger. Une sensation de froid et d'engourdissement commençait à poindre dans mes pattes, et je sentait mon corps se raidir. Le regard hypnotisant soutenait toujours le mien et je sentait le sommeil m'emporter...Je luttais intérieurement pour rester éveille, me débattre, mais cela ne changeait rien.

-Bien bien bien...Tu m'as l'air courageuse, n'est ce pas ? Et tes enfants ont l'air de beaucoup t'aimer...Si je prends ton corps, ils ne me fuiront pas...Ce que je vais en faire ? Je sais que tu te demande ça, je commence déjà à atteindre ton esprit, je sais ce à quoi tu penses, ce que tu as vécu, et comment je pourrais me faire passer pour toi...C'est plutôt amusant, non ? Vois tu, je ne sais pas encore...Des esclaves ? Des armes ? Des repas ? Si ils ne m'avaient pas pris en filature, je n'aurais pas à me poser la question...Mais les enfants sont bêtes, que veux tu ?

Le froid montait, montait, et soudain, plus rien. Je me levais, comme si de rien n'était. Aucun poids sur mes épaules, et le mâle était étendu à mes pieds, mou comme une poupée de chiffon, ses yeux étaient opaques. Mort.

Je tentais de comprendre, quand mes pattes se mirent à bouger toutes seules. Elles se dirigeaient vers la route du retour. Je crus à un réflexe, quand un rire, à l'intérieur de ma tête, se fit entendre. Je compris tout en une seconde. Je n'avais plus le contrôle de mon corps.

Ma propre voix me répondit :

-Ne soit pas si surprise, c'est bien ce que je t'avais promis, non ?

Mon enveloppe physique n'était plus à moi, mais à un inconnu, un inconnu qui voulait du mal à mes enfants ! Qui pouvait vendre la guilde! Qui pouvait tout détruire ! Tout ce que j'avais construit, tout ce que j'avais aimé, tout ce que les autres avaient construits, au prix de leurs sacrifices, de leurs larmes et de leur sueur.

Je ne le laisserais pas faire ça !

Mentalement, je formais ces quelques mots :

Je . Ne. Te. Laisserai. Pas. FAIRE !

Mon corps eu un sursaut de surprise, le marionnettiste était déstabilise. Je sautais sur l’occasion et courais. J'avais repris le contrôle de mon corps, et je courais. J'avais pris ma décision au moment même où j'avais compris. Je savais ce qu je devais faire. Je courais. Mes lèvres lâchèrent les mots "je vous aiment. Thaiko, mes enfants." Je courais.

Et sautais dans le vide.


Une douce sensation de liberté me caressa. J'avais l'impression de voler. mes yeux se fermèrent.

un bruit me réveilla. J'étais dans le vide, des ailes me portaient. Une personne ailée me portait. Je ne sentait plus mon corps, je compris quand je le vis en contrebas, désarticulé.

Je levais les yeux et croisait le regard vert d'une femelle au pelage noir.

-C'est toi ?

-Oui grande sœur.

Apaisée, je volais vers la lumière. La lumière d'un coucher de soleil m'enveloppa, et à mes oreilles sonnaient les tintes clairs de la musique de ma vie.

L'envol.

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   Dim 5 Fév - 19:59


Le mont Rocheux était un endroit magnifique, enfin surtout quand on ne partait pas à la recherche des chatons d'une reine de ma tribu, j'étais encore jeune, mais je possédais un très bon odorat, et ce que je pouvais sentir ne me disais rien de bon du tout, oh non rien de bon du tout. J'avançais, terriblement prêt des bords, je sentais l'odeur des petits, mais aussi une odeur de peur, j'avais moi même peur, mais ce n'était pas ma propre peur que je sentais, c'était celle d'un autre chat ainsi que de 4 autres entités plus petite et plus faible, une autre odeur me chatouillait les narines, un solitaire? Oh mon dieu ! Je me mis à courir, dérapant et manquant de tomber à plusieurs reprises, mais je ne n'abandonnais pas, je ne voulais pas voir ce que je risquais de voir mais j'ignorais le présentiment en moi qui me disait d'aller chercher du renfort ou bien de me cacher au fond de ma tanière encore et toujours. J'arrivais enfin au niveau des autres chats, Patte d'Ecume criait à ses chatons de partir, je la regardais inquiète, un imposant mâle se trouvait en face, je voulais me jeter dans la combat, mais mes pattes ne m'obéissait déjà plus. Je me retournais et vis une grande femelle, probablement 3 fois comme la crevette que j'étais les yeux brillant avec un sourire moqueur sur le visage, elle me plaqua au sol d'une patte puissante et me mordit la patte avant avec violence.

Je me débattais avant de fermer les yeux, je concentrais toutes ma force dans mes pattes arrières, comme à l'entrainement et je frappais la femelle au ventre en poussant un miaulement furieux, celle ci surprise par la force du choc recula. Je sautais alors sur un rocher puis me cachais dans une petite cavité quelques mètres plus loin. L'eau était bien présente au fond de la cavité, si bien que son odorat dut être brouillé car elle pesta avant de partir, un problème de moins, elle était tellement grande. Je sortais la tête, un corps se situait derrière elle, et son expression était étrange, je m'avançais doucement, espérant que l'autre pimbêche n'était plus là, elle avançait vers l'odeur des chatons, je paniquais un peu. Pourquoi cette expression menaçante sur son visage si doux habituellement? Qu'est ce qu'il lui avait fait?!

Je continuais à m'approcher, elle ne semblait pas me remarquer, et à mon avis heureusement pour moi, je la regardais, son pas était assez lent et son corps était par moment secoué de spasmes anormaux, même terriblement étrange en fait, je voulais l'attaquer, pour sauver et les chatons et leur mère, qui sait ce qui allait arriver !? Je continuais à le suivre quand les spasmes devinrent plus puissant, et surtout des bruits s'échappaient de la gueule de la chatte, son corps se dirigeait elle même vers le bord, je voulus hurler un nom, mais trop tard, je m'approchais en courant, le regard affolé, peut être avait-elle trouvé un appuie alors que l'autre avait été tué? Non, rien du tout, absolument plus personne, juste ce corps qui tombait, cette tâche presque invisible au loin, je commençais à avoir les larmes au yeux, je devais me reprendre, mais comment quand tes pattes tremblaient sous le coup de la tristesse et de la peur. Je courrais alors le plus vite possible pour suivre la traces des chatons, mes pattes me portaient, je ne pouvais pas réfléchir, je tombais sur eux, blottis les uns contre les autres. Ils semblaient tellement frêles, je les prenais contre moi pour les rassurer, d'un signe de la queue je leurs indiquais le chemin du camp, ils me demandaient ou était leur mère, j'étais dans l'incapacité de répondre, je préviendrai Dariel, ou bien Thaiko, le premier que je trouverai en rentrant au camp, en attendant, la vie devait poursuivre son cours.

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Anonymous
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   Dim 2 Avr - 10:32


Up ! ♪

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Anonymous
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   Ven 18 Aoû - 1:26


J'archive~





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