| Kaïgaan marchait péniblement entre les arbres verdoyants de la forêt empoisonnée. S'il était plutôt satisfait d'avoir quitté la pollution omniprésente de la ville où il demeurait, il avait oublié à quel point il pouvait faire chaud ces derniers temps. La chaleur était infâme et le soldat électrique devait éviter toute parcelle de soleil pour éviter de brûler son pelage. Cependant, malgré la canicule de ce début d'après-midi, quelques oiseaux chantaient et l'air était bien plus respirable ici. Plus léger, plus propre. Ses coussinets bleus caressaient doucement de ses pas l'herbe restée à l'ombre, profitant de cette fraicheur pour se rafraichir. Maigre consolation face aux rayons brûlants de l'astre lumineux. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas pénétré la forêt empoisonnée. Enfin, pas depuis son épopée en compagnie de Terra, à la recherche d'une stupide plante pour soigner leurs blessures. Cela avait pourtant fonctionné, même bien plus qu'avec un médicament humain. Ah, malgré toutes ces péripéties, cela avait été une journée haute en couleur, faite de nouvelles rencontres et de pas mal d'action. Et mise à part sa rencontre avec Mephisto le Felinae, ainsi que leur bataille contre cet ours démoniaque, il n'était pas vraiment sorti de la ville. En effet, il avait appris que certains soldats le suspectaient de ne pas vraiment être des leurs, de souvent, trop souvent, trainer près du territoire des Felinae. Et bien évidement, comme Kaïgaan voulait éviter de mourir, ses collègues ne devaient pas savoir qu'il prévoyait de faire évader des prisonniers avec l'aide de Gwei, son ami Felinae. Alors il avait mis de côté ses escapades, tentant de se concentrer sur ses devoirs de soldat le temps que les doutes disparaissent.
Ses devoirs de soldat, c'est ce qui l'avait mené ici. En effet, il était censé retrouver un autre soldat sur la route pour une mission de reconnaissance. Plus précisément, un collègue avec qui il n'avait jamais parlé devait le rejoindre sur la route de la décharge, et ils devaient trouver, ou non, des traces de Felinae. Les informations ainsi récoltées étaient censées aider leur supérieur à mieux connaître les lieux de prédilection de leurs ennemis et ainsi mieux organiser les patrouilles. Arf, il faudrait que Kaïgaan prévienne Gwei concernant cette stupide mission, certains des siens pourraient se faire prendre. Tout en marchant, le soldat gris laisser son imagination voguer vers son coéquipier du jour. Il n'espérait qu'une chose : Qu'il ne soit pas comme Ryuk et Tardon. Il ne pouvait pas supporter ces deux mâles au caractère abjecte. Oh, il savait bien que tous les soldats n'étaient pas le pire cauchemar des Felinae. Certains ne faisaient cela que par obligation, ou pour leur confort. Kaïgaan était dans ce cas il y avait quelques semaines à peine, et voilà qu'il prévoyait the big plan d'évasion. Peut-être que ce félin partageait la même vision des Hommes que lui ? Qu'ils étaient des créatures abjectes, sadiques et horribles, ne voyant que des armes dans les vie des chats... Non, le mâle électrique rêvait, il était fatigué ces derniers temps, à force de s'inquiéter. Enfin, spéculer ne servait à rien. Il ralenti donc le pas, histoire de ne pas trop prendre d'avance sur son partenaire, mais aussi pour profiter de l'ombre avant de se retrouver en plein soleil à la décharge. Il espérait ne croiser aucun Felinae, craignant la réaction de son collègue. D'ailleurs, une odeur de soldat lui parvint au museau. Il se retourna et vit effectivement le félin blanc arriver. Kaïgaan dû retenir un soupir. La mission venait de commencer. Il salua tout de même le matou d'un ton calme, quoiqu'un peu blasé.
- Salut, je m'appelle Kaï.
Il n'avait pas été vraiment très chaleureux, faisant tout de même un effort pour ne pas montrer son agacement de se retrouver à devoir faire une mission pour les Hommes, alors qu'il pourrait rester au frais. Pourtant, malgré lui, le félin dressa légèrement les oreilles, curieux de voir quel genre de félin était le matou en face de lui.
Mikelats rentrait d'une patrouille servant à surveiller la ménagerie. Cet endroit, qu'il détestait, l'avait abrité durant sa jeunesse, enfin pour être exact, il fallait plutôt dire durant ses premiers mois. Il se rappelait très bien le visage de ses deux sœurs et de son frère bien qu'à part Eliena, il ne savait pas donner un nom à ces silhouettes sortant de son imagination. Eliena... elle était morte, tué par un vulgaire soldat, certes il lui en voulait, car elle était morte sur le chemin qui devait la mener à la liberté chez les Felinaes. Si elle n'avait pas été aussi impatiente, ils y seraient tous les deux, libres, heureux, enfin ils auraient pu vivre une vie presque normale. Mais cela ne s'était pas passé ainsi. Sa sœur était partie mais un soldat l'avait tué.
Son supérieur ne lui avait pas laissé le temps de souffler, aussitôt arrivé dans la caserne, il était venu lui dire qu'on lui avait confié une mission de reconnaissance avec un autre soldat qui était déjà en chemin, il lui pria donc de se dépêcher.
Les humains se croient vraiment tout permis, un jour je leur prouverai que je ne suis pas à leur service et j'ai une idée de comment le faire mais patience...
C'est ainsi qu'il se retrouva à marcher vers la forêt empoisonnée, sous une chaleur accablante. Il n'était aucunement pressé d'accomplir sa mission, mais il se mis à courir pour se retrouver plus vite sous l'ombre des arbres.
Il découvrit un félin brun rayé de noir et d'autres rayures, prouvant sa gêne modifié était bleues.
- Salut, je m'appelle Kaï.
Le matou blancs le fixa de ses yeux verts avant de le saluer d'un signe de tête.
"Moi, c'est Mikelats, enchanté."
Le dernier mot prononcé faisait contraste avec le ton blasé qu'il avait employé. Il se mit à marcher, faisant un signe de la queue à son partenaire pour qu'ils avancent vers le lieu de la mission.
"J'ai pas écouté ce qu'on m'a demandé, faut qu'on aille voir s'il y a des Felinaes, c'est ça?"
Mikelats se fichait pas mal des ordres qu'on lui donné, il les appliqué un minimum pour qu'il ne soit pas pris pour un traitre ou qu'il ne soit pas puni d'une quelconque manière. Il n'avait aucune envie de faire cette mission, alors il espérait que son coéquipier ne soit pas un soldat qui suivait chaque ordre à la lettre, ou encore un soldat assoiffé de sang.
Après un minuscule instant, le matou fit un signe de tête et salua Kaïgaan.
- Moi, c'est Mikelats, enchanté.
Cette phrase fut courte mais pouvait néanmoins montrer que ce félin avait l'air sympathique. Enfin, il n'avait pas vraiment sourit mais était calme, poli. C'était presque étonnant pour un soldat. Le matou immaculé fit un signe de queue pour inviter son partenaire à le suivre. Oui, il ne fallait pas perdre de temps. Alors qu'ils marchaient sans grande détermination vers le mont de déchet, une question parvint aux oreilles du soldat moqueur.
- J'ai pas écouté ce qu'on m'a demandé, faut qu'on aille voir s'il y a des Felinaes, c'est ça ?
Kaïgaan ne pu se retenir de soupirer, partagé entre l'agacement et la flemme.
- Ouais, ou au moins des traces de leur passage.
Il remua la queue, agacé mais espérant qu'ils ne trouveraient rien. Les chats libres devaient déjà galérer à trouver à manger, il devait éviter de leur compliquer la tâche en rendant plus dangereux à point de chasse. Tout en marchant, il jeta un oeil à son partenaire du jour. Celui-ci avait l'air quelque peu blasé, plus dérangé qu'autre chose de devoir sortir par cette chaleur. A vrai dire, s'il le pouvait, Kaïgaan évitait de discuter avec un de ses collègues. La plupart était le cliché parfait du soldat : Grand, fort, détestant les Felinaes, arrogant, serviteur dévoué des Hommes. Mais Mikelats avait quelque chose de différent. Il était calme, poli sans en faire trop, et à vrai dire, quelque peu blasé lui aussi. Bref, le doute était permis. Après tout, il pouvait très bien être sympathique tout en soutenant les humains. C'était le cas de Perle Noire, que Kaïgaan avait rencontré il n'y avait pas si longtemps. Mais bon, il pouvait très bien partager la façon de penser du soldat électrique, tout comme Hishika... Une lueur d'espoir brillait dans le coeur du mâle gris, aussi infime soit-elle. Enfin, il devait en apprendre plus sur son camarade avant d'être sûr de quoi que ce soit. Le regardant à nouveau, il sourit très légèrement avant de prendre la parole d'un ton quelque peu moqueur, plus chaleureux.
- Tu n'es pas très emballé par cette mission n'est-ce pas ?
Cela se voyait à des kilomètres, et Kaïgaan était tout aussi blasé que lui par cette sortie tout sauf distrayante. Mais cela pouvait être aussi la chaleur qui le rendait aussi mou, frappant leur pelage avec force. Ou peut-être que même s'il avait la même estime des humain que lui, Mikelats ne lui dirait pas, par peur d'être trahi. Hum, il valait mieux y aller doucement. Cette mission allait peut-être s'avérer plus intéressante que prévue finalement. - Ouais, ou au moins des traces de leur passage.Un soupir las s'échappa de la bouche de Mikelats. Il contemplait la montagne de déchets qu'ils se trouvait devant eux. Dès écrans carrés, des sortes de ronds creux couverts de noir, des grandes boites rectangulaires blanches s'y trouvaient. Il y avait là toutes sortes d'objets, tous plus ragoutants les uns que les autres. On pouvait entendre des petits couinements, provenant surement de rats. Le chat blanc regardait avec dégoût toutes ces choses entassées ici par les humains, créatures qui se croyaient supérieures, mais qui, en réalité, étaient sous le seuil d'idiotie autorisé. La chaleur, étouffante était apportée par cette boule lumineuse, appelée soleil, parfois Mikelats se demandait si même là-bas, les bipèdes avait laissé leur trace en polluant comme il savait si bien le faire. Mais, ce que notre soldat détestait le plus, c'était cette odeur. Une odeur qui collait à la peau, infecte.
- Tu n'es pas très emballé par cette mission n'est-ce pas ?Le matou aux yeux verts le fixa, moqueur et un sourire sarcastique. L'évidence de la réponse n'était pas à remettre en doute et son partenaire semblait aussi ravit que lui.
"Il est vrai que me balader parmi des déchets en état de décomposition et sentir une odeur infecte de pourriture et de rats sont mes passes-temps favoris."Le chat blanc escalada les objets, faisant bien attention à ne pas chuter car tout ceci n'était pas très stable. Il s’arrêta sur une surface assez plane en bois et se retourna vers son compagnon de mission. En shootant dans une boule étrange avec ses pattes pour illustrer ses propos, il répondit, la lassitude et l'agacement se lisant dans sa voix:
"Plus sérieusement, seul un apprenti à qui on attribut sa première mission pourrait être content de venir ici et encore, j'en suis pas sur."Il monta de plus en plus haut, pour pouvoir apercevoir l'étendue de cette décharge. Arrivé en haut, il n'en crut pas ces yeux. La bêtise humaine était-elle aussi importante? Des montagne de déchets semblait prospérer ici depuis des siècles, s'étendant à l'infini. Il se positionna et se tourna de nouveau vers son camarade et dans un geste théâtre et avec une voix de présentateur, il annonça:
"Je t'annonce Kaï, qu'on va rester toute notre vie!"- HRP:
désolée pour le retard :/
- HRP:
Pas grave ^^
Mikelats sourit d'un air moqueur, avant de répondre d'un air sarcastique à souhait. - Il est vrai que me balader parmi des déchets en état de décomposition et sentir une odeur infecte de pourriture et de rats sont mes passes-temps favoris.Kaïgaan dressa les oreilles et prit la liberté de remuer les moustaches. Ah, enfin il rencontrait un chat maniant le sarcasme, adepte du second degré. Le regard du soldat électrique se fit moins dur, enjoué par la rencontre de ce matou. C'était assez impressionnant, ce félin était tout de même le premier soldat qu'il rencontrait pour qui il avait rapidement de la sympathie. Ce même matou commença à escalader le monticule de déchets amassé par les Hommes, faisant attention où il mettait les pattes. Kaïgaan le suivi à distance raisonnable, histoire de prévenir une éventuelle chute de ces choses qui semblaient presque en équilibre sur le sol détruit où elles reposaient. Il y avait de tout : Objet de laboratoire, mais aussi d'autres choses que les humains utilisaient quotidiennement, que Kaïgaan pouvait facilement observer lors de ses balades citadines. Et dire que tout cela se retrouvait entassé ici, sans le moindre respect pour la nature qui leur avait pourtant tant donné. Ah, les Hommes étaient une espèce bien égoïste, ne pensant qu'à leur propre confort. Enfin, ce n'était pas avec ses pensées pessimistes qu'il allait changer le monde. Il fut d'ailleurs ramené à la réalité quand son compagnon de fortune se retourna vers lui pour s'exprimer d'un ton bien plus las que précédemment. - Plus sérieusement, seul un apprenti à qui on attribut sa première mission pourrait être content de venir ici et encore, j'en suis pas sur.Oh oui, cette décharge sentait assez fort pour bloquer complétement l'odorat de Kaïgaan. S'il y avait des Felinae ici, il n'était même pas certain de pouvoir les repérer. Néanmoins, il était sûr que certains soldats seraient très heureux de pouvoir prouver encore et encore leur loyauté aux Hommes, tels des serviteurs devant leur Dieu tout puissant. Ces chats étaient complétement instrumentalisés, répondant au doigt et à l'oeil à leurs maîtres vénérés. Le félin électrique se doutait bien que ce n'était pas le cas de Mikelats, mais à quel point n'aimait-il pas les actes des Hommes ? Peut-être que Kaïgaan en espérait trop, peut-être qu'il était le seul à vraiment vouloir s'échapper, tout en conspirant contre ceux qui l'avaient élevé. Son partenaire blasé était entre-temps monté au somme de la montagne de détritus, se retournant vers le félin électrique en prenant un ton théâtrale. - Je t'annonce Kaï, qu'on va rester toute notre vie !Kaïgaan remua les moustaches, répondant rapidement d'un ton moqueur, maniant l'ironie avec plaisir. - Quelle tristesse, moi qui mourrai d'envie de rejoindre mes collègues adorés et leurs discussions frôlant le génie...Il sourit en coin, son petit tic après une moquerie. Les discussions de la majorité de ses collègues se résumait en quelques mots : Bagarre, haine des Felinae, bagarre. C'était fin, rempli de poésie et d'intelligence. Il détestait être avec d'autres soldats, se sentant bien trop différent d'eux. Et pourtant, Mikelats était aussi différent, mais encore fallait-il apprendre à le connaître plus amplement. Il le rejoignit alors, sautant entre les objets avec précaution. Il se prit néanmoins un objet dépassant de sa piste d’atterrissage, manquant de se ramasser. Se relevant rapidement après avoir trébuché lamentablement, il grogna en soufflant du nez. - Stupides humains et leurs déchets, on devrait leur faire bouffer.Bon ce n'était pas très fin non plus, mais enfin. Arrivé aux côté de Mikelats, Kaïgaan pu en effet constater que la déchetterie était bien plus grande qu'il ne l'avait imaginé, recouvrant complétement la végétation à certains endroits. Avec les rayons du soleil frappant de toute leur force, les objet métalliques étaient devenus brulant, réchauffant encore plus l'air déjà lourd. Mais malgré la chaleur, les nuages commençaient à percer le ciel, délaissant leur couleur blanche pour un gris de plus en plus menaçant. Ils recouvriraient bientôt le ciel entier et la pluie ne devrait pas tarder à tomber. Formidable, un orage arrivait.
Kaï remua les moustaches avant de répondre, moqueur, l'ironie sonnant dans sa voix.
- Quelle tristesse, moi qui mourrai d'envie de rejoindre mes collègues adorés et leurs discussions frôlant le génie...Mikelats fit un petit sourire, son camarade et lui semblaient d'accord sur ce point, comme sur beaucoup d'autres. Il commençait à apprécier le personnage, chose qui s'était faite bien plus rapidement qu'il n'en avait l'habitude. Le chat blanc était souvent distant des autres et en général, avaient avec ses collègues ou tout autre félin une relation neutre, de courtoisie de simple bonjour quand on se croise et parfois, tel un déferlement d'émotion, un sourire. Mais il est vrai, que la plupart des soldats qu'il avait croisés étaient fidèles aux humains, pensant que ceux-ci les adoraient parce qu'il était meilleure chose qu'il leur était arrivé. Or, la vérité était tout autre. Pour les bipèdes, ils n'étaient que des expériences réussis, des sujets. Ils ne les chouchoutaient seulement pour que ceci leur obéisse sans objection. Certains plus utiles que d'autres car ils avaient un pouvoir plus intéressant. Mais dès que les humains auront trouvé mieux, plus rapide, plus contrôlable, avec plus de chance de réussite, ils le feront et abandonneront à leur sort, les créatures qu'ils ont eux même modifiés à leur sort.
- Stupides humains et leurs déchets, on devrait leur faire bouffer.Mikelats hocha la tête pour donner raison à son partenaire qui l'avait rejoint, non sans trébucher. Le matou sourit à l'idée qu'un bipède mange ces grands objets issus de leur laboratoire, en étouffant presque. Combien de fois avait-il rêvé de faire subir à ces êtres qui se croyaient tout permis la piqûre et sa douleur? Des centaines de fois. Retrouvant son sarcasme, ils dit d'une voix exagéré:
"Mais non voyons! Ces pauvres choux auraient une indigestion!" Il reprit plus sérieux et d'un ton critique: "Quoique, ils auraient une idée du gout de leurs infects médicaments qu'ils nous administrent."Le ciel était devenu plus noir, l'atmosphère plus lourde, et les nuages se gonflaient comme annonçant la pluie. Un orage. Plus loin, dans les déchets se formaient une sorte de creux où ils pourraient se mettre à l'abri. Mikelats le montra à Kaï, attendant son avis. - HRP:
Désolée du retard à nouveau :/
Le félin blanc hocha la tête avant de sourire, l'air imaginatif. Kaïgaan ne pu s'empêcher de sourire également, appréciant la compagnie de ce matou immaculé. Il était vrai qu'ils partageaient le même humour, et surtout la même affection pour les Hommes. Le soldat électrique se sentait quelque peu libérer de rencontrer un tel chat parmi ses rangs, néanmoins, il restait prudent, n'en dévoilant que le minimum. Le temps se chargerait de savoir à quel point Mikelats avait les mêmes pensées que lui. Enfin, celui-ci, après avoir repris son air de matou sarcastique, annonça d'un ton très familier à Kaïgaan :
- Mais non voyons! Ces pauvres choux auraient une indigestion!
Le chat gris remua les moustaches, amusé par le ton cynique de son camarade. Les Hommes étaient capables de bien des choses, si ce n'était risquer leur propre peau. C'était si facile d'envoyer des animaux dans la bataille, mourant fièrement sous leur commandement. Aaaah, et dire que certains soldats les appréciaient, il n'arrivait pas à les comprendre. Ses pensées furent coupées quand Mikelats reprit la parole d'une voix plus sérieuse.
- Quoique, ils auraient une idée du gout de leurs infects médicaments qu'ils nous administrent.
Oh oui ! Et surtout de la douleur engendrée par leurs expériences horribles, les pertes, la peur... Toutes ces choses qu'ils faisaient subir, sans qu'aucune justice ne vienne sauver les chats de leurs bourreaux. C'était pourtant la triste vérité. Tant que les humains vivraient, il y aurait toujours de la souffrance et des pertes. Mais face à un tel ennemi, que pouvaient-ils réellement faire ? Les Hommes les contrôlaient, pouvant retracer leur moindre mouvement à l'aide de la puce que les soldats avaient sous la gorge, cachée sous leur peau barricadée de cicatrice en tout genre.
Mikelats leva à son tour la tête vers le ciel, encore plus couvert qu’auparavant, constatant que la nature ne les aiderait pas aujourd'hui. Montrant un abri, Kaïgaan acquiesça quand une goutte lui tomba sur le museau. Il grogna, plus un simple râlement qu'un réel agacement.
- Formidable, il ne manquait plus que ça à cette formidable journée.
Remuant la queue, il dû contenir son côté râleur pour se hâter de se réfugier dans l'abri sale et puant le déchet, espérant avoir Mikelats derrière lui. Dans sa hâte, il manqua de tomber plusieurs fois que quelques objets métalliques glissants mais parvint à l'abri de fortune sans offrir une démonstration acrobatique à son collègue.
Bien, ils étaient maintenant coincés ici jusqu'à la fin de l'orage. Sauf si quelque chose de plus dangereux qu'un éclair pouvait leur tomber dessus, ce qui ne serait pas si surprenant dans cette forêt. Le tonnerre commençait déjà à gronder, se rapprochant des deux félins, alors que la pluie se faisait plus forte également. Il fallait parler des humains pour que le ciel se déchaine, génial. Pour arranger le tout, Kaïgaan allait devoir marcher dans l'eau pour le retour, en plus du métal. Lui qui n'aimait pas mettre les pattes dans des éléments conducteurs, il était servi. Certes, il maitrisait bien son pouvoir, mais il s'avérait aussi très prudent. Il sentait la tension électrique de l'air parcourir ses pattes, le ressentant dans ses coussinets bleus, espérant qu'un air chargé d'électricité n'aurait pas d’influence sur son pouvoir. D'ailleurs, il ne connaissait toujours pas celui de son partenaire. Etait-il seulement modifié ? Après tout, un chat blanc aux yeux verts, c'était normal, non ?
- Formidable, il ne manquait plus que ça à cette formidable journée.Mikelats acquiesça, comprenant l'agacement de son compagnon, partageant celui-ci avec lui. Kaï partit en premier vers le seul abri qu'ils avaient pu voir, au milieu de tant de déchets. S'il y avait eu des felinaes ici, ils avaient du fuir. Le chat blanc courrait, espérant de pas se blesser les coussinets, qui abîmés avait du mal à utiliser leur pouvoir. La cavalcade des deux chats se trouvait dans un endroit qui n'était pas très approprié pour la course, une course d'obstacle mais assez dangereuse. Lé félin aux yeux verts avait bien failli y coincer une de ses pattes. Arrivé à la petite tanière de fortune, ce ne fut que soulagement pour les soldats. Cela puait, cela était très incommode, mais il avait de quoi se réfugier, ce qui était l'essentiel. Il n'y avait plus qu'à espérer que cet orage ne dure pas trop longtemps. La pluie tapait les multiples cadavres d'objets qui parsemaient ce lieu. A ce moment, les deux compères auraient pu être à l'abri chez les humains, l'immaculé n'aimait pas se le dire, pourtant les bipèdes leur apportés abri, nourriture et une bonne couchette pour dormir. Là où ils étaient bien nourris, les Felinaes et Caméléons devaient affrontés famines, tempêtes, grandes chaleurs et grands froids. Une vie facile en quelques sortes, si on oubliait les moments comme celui-ci. Une grognement se fit entendre. L'immaculé se releva brusquement et s'avança vers l'entrée, afin de voir ce qu'il se passait à l'extérieur. Il se tourna vers son camarade et lui demanda: "A ton avis, c'est quoi?"- HRP:
désolée du retard, en plus c'est court et nul :/
- HRP:
Meuuuuh non, tes rp sont superbes ^^
La pluie se faisait de plus en plus forte au fur et à mesure que l'orage se rapprochait d'eux, et l'es éclairs avec. Les gouttes tombaient avec violence sur les objets métalliques, dans un vacarme bien plus bruyant que Kaïgaan ne l'aurait imaginé. Mikelats l'avait rejoint, aussi joyeux que son collègue gris. Alors quoi, ils étaient coincés ici jusqu'à ce que le ciel veuille bien les laisser partir ? Un grognement se fit entendre, faisant dresser les oreilles des deux soldats. Mikelats s'avança vers l'entrée de leur abri, cherchant l'origine de ce maudit bruit, sans grand succès. - A ton avis, c'est quoi ?Kaïgaan grinça des dents, inquiet. - N'importe quel chat censé ne resterait jamais sous une pluie orageuse pareille... Son regard passa de son camarade à l'entrée de l'abri. Les oreilles tournées vers l'arrière, le mâle gris avait les muscles tendus. La poisse les suivait de près, c'était incroyable. Kaïgaan rejoignit le mâle blanc, se postant à ses côtés. Un nouveau grognement se fit entendre. Bien, si c'était un chat, il était sacrément muté. Il plissa les yeux, tentant de voir entre la pluie et la montagne métallique. Rien. Rien que des objets morts, immobiles. Rien de vivant qui pourrait venir s'abattre sur eux et les tuer. Un autre bruit se fit entendre, mais cette fois, c'était un craquement métallique, et il venait du ciel. Non, la bête était juste au-dessus d'eux. Kaïgaan plaqua ses oreilles contre sa nuque, levant la tête. Les craquements se faisaient de plus en plus intenses, la bête était tout près, marchant sur le toit de leur cachette. Cachés dans leur abri misérable, est-ce qu'elle les trouverait quand même, malgré la puanteur et la pluie ? Rester cachés était risqué, fuir sur cette montagne métallique était dangereux, et se battre sur un terrain métallique et mouillé était presque impossible pour Kaïgaan, car il ne pourrait pas contrôler parfaitement son électricité, qui se propagerait dans ces éléments conducteurs. Purée, cette journée pouvait-elle être pire encore ? Il se tourna vers Mikelats, ne pouvant pas parler pour ne pas attirer la bête vers eux. Elle se rapprochait déjà, et Kaïgaan était déjà prêt à bondir hors de l'abri, sans vraiment savoir ce qu'il pourrait faire en dehors. Purée mais quelle était cette bête ? "N'importe quel chat censé ne resterait jamais sous une pluie orageuse pareille..." Mikelats se doutait bien que l'être qui rodait n'était pas un simple chat, premièrement il ne pouvait pas pousser un grondement pareil et deuxièmement, les chats normaux ne courraient pas les rues. Un compère d'espèce muté? Comme l'avait dit Kaï, c'était compliqué à croire. Si c'était le cas, ils étaient deux et peut-être que le pouvoir de son camarade pouvait l'aider. Celui-ci se mit à côté de lui, observant au alentours. Un nouveau bruit se fit entendre, d'en haut cette fois-ci. Les deux soldats comprirent que cette créature non identifiée était au-dessus d'eux. L'immaculé commençait à avoir peur, même s'il se refusait à se l'avouer. Bientôt, cet animal, allait surement se trouvait face à eux, les piégeant comme des rats. Le seconde ligne vit son camarade se tournait vers lui, ne pouvant pas parler sou peine d'attirer ce qui était au-dessus d'eux. Il n'y avait plus qu'une solution. Mikelats leva sa patte et se lécha son coussinet. Kaï devait le prendre pour un fou, un maniaque ou un prétentieux qui n'avait pas d'autres dernière volonté que de se faire beau. Quand il finit, il passa à l'autre. Le nettoyage terminé, il regarda dehors la couleur dominante qui était celle du métal. Il en trouva une plaque, non loin de lui. Il alla vers elle, tout doucement, sans bruit. Il posa ses pattes avants dessus et ferma les yeux. Il imagina la matière rentrer dan son corps et sentit une énergie l'irradier. Quand il dévoila son regard, toujours verts, il portait désormais la couleur du métal, il pouvait donc totalement se camoufler. Il fit signe à son compère de ne pas le suivre. Il sortit à peine pour voir ce qui était au-dessus d'eux. Il pria pour cette bête ne le trouve pas. - HRP:
Merci mais les tiens sont mieux quand même! ^^ désolée j'ai pas d'idée de bêteeeeeeee
Le stress montait et les battements de coeur des deux félins allaient de pair avec la pluie diluvienne. Quand tout à coup, dans un élan de surprise incroyable, imprévisible... Mikelats commença à faire sa toilette. Bien. Parfait. Kaïgaan cru faire une crise de nerfs. Il allait lui sauter au cou, le secouer, lui donner le choc électrique de sa vie, le réveiller, le faire disparaître, le... WHAAAAAT ?! D'où c'est qu'il est le matou blanc ? Le soldat gris ouvrit grand les yeux, en mode solo tête sous l'eau. Lonely. Son camarade pouvait se téléporter ? Devenir tout petit ? Ridicule ? Microscopique ? Soudain, deux yeux verts apparurent, flottant dans leur abri misérable. Kaïgaan cru hurler. Mais il ne le fit pas, parce que les beaux gosses ne hurlent pas tavu. Bon reprenons notre sérieux. Mikelats pouvait devenir invisible, sauf ses yeux qui flottaient de manière malsaine, et ils ne savaient toujours pas quelle était cette foutue bestiole qui marchait tranquillement sur leur maisonnette. Le chat blanc, maintenant transparent, fit signe à Kaïgaan de ne pas le suivre. Il en était outré. Choqué déçu. Un grognement se fit entendre, reconcentrant le soldat électrique sur le danger. La bête se rapprochait de l'entrée et donc de la face angélique de son ami. Elle s'approchait... Une ombre grandissait... Puis une patte. Bien dégueu, sans poil, quoique quelques touffes par ci par là, et surtout des pustules peu ragoutant. Kaïgaan, encore surpris du pouvoir de son ami, redescendit sur terre immédiatement. Il savait quelle était cette bestiole, il en avait déjà affrontée une en compagnie de Mephisto, un ami Felinae. C'était un ours horrible, un korth. Mais purée elles étaient censées sortir la nuit ces bêtes là ! Enfin, avec la pollution et le manque de nourriture, elles devaient peut-être modifier certaines de leurs habitudes. Mais là n'était pas la question. Un korth était juste au-dessus d'eux et ils étaient dans un cul de sac. L'animal à l'odeur putride sauta devant l'entrée de l'abri et même si sa vue était déplorable, ce n'était qu'une question de secondes avant qu'il ne les sente. Kaïgaan dégluti, essayant d'être le plus immobile possible. L'ours était très près de Mikelats, il allait bientôt le remarquer, invisible ou pas. Son ami devait fuir, faire diversion, n'importe quoi, mais Kaïgaan ne pouvait pas sortir sans se prendre un coup de patte de la mort. - HRP:
Si la bébête ne te convient pas je peux toujours la changer, ça ne me dérange pas ^^ Et désolée, mon rp n'a pas vraiment fait avancer grand chose mais je ne savais pas vraiment quoi écrire vu que Kaïgaan est bloqué...
L'ombre d'une bête planait sur les deux chats, Mikelats, sortit et vit une immonde créature, sans poils ou presque. Celle-ci descendit de l'abri, coinçant Kaï à l'intérieur de celui-ci. L'immaculé avait beau être camoufler, il pouvait très bien se faire voir, ou tout simplement sentir. Il avait déjà entendu parlé de ce monstre un korth mais ils étaient censés dormir le jour! Certes la couche de pollution et l'orage rendait le soleil invisible, mais cela était assez surprenant. Et surtout inquiétant. Le matou aux yeux verts voulait absolument aider son camarade mais il n'était pas insensible à la peur. En plus de cela, il ne pouvait pas devenir "visible" tout de suite, il devait attendre. Alors, même si la crainte le paralysait, il feula voulant attirer l'ours modifié vers lui. Celui-ci se tourna, et un grondement s'entendit. La puanteur de la gueule de l'animal donna des nausées à Mikelats. Soudain le korth donna un coup de patte t l'immaculé l'évita d justesse, il était repéré. Il courra, faisant suivre la bête, il alla assez loin pour que l'autre soldat puisse s'enfuit. Cependant, le matou n'était pas prêt de s'enfui, le korth prenait des objets et les jetait sur lui. Si cela continuait, il allait se faire écraser par l'un d'eux. - HRP:
Excuse moi pour ce truc tout POURRI, en plus j'ai du retard, c'est nul, idiot, court vala vala
Kaïgaan, qui d'ordinaire faisait preuve d'assez de sang-froid, était terrorisé. Il était incapable de fuir l'ours qui lui barrait la sortie, ne pouvant qu'attendre que son bourreau le remarque avant de lui livrer un coup fatal. Il se surpris à imaginer des tentatives désespérées de creuser dans les métaux, d'utiliser son pouvoirs malgré les risques... Mais il ne pouvait rien faire. Sur un sol métallique, trempé jusqu'au os, il allait juste réussir à se tuer lui-même. Le soldat commençait à imaginer sa mort. Une morsure, un coup de patte, se faire écraser. Tant de belles façons de dire adieu au monde, au milieu d'un mont de déchets humains, en plein orage. Même le soleil semblait avoir renoncé à donner de l'espoir aux deux félins, complétement masqué par les nuages noirs de la tempête. Les gouttes de l'averse tombaient avec fracas sur les objets métalliques de la décharge, tel une symphonie démoniaque faisant la bienvenue à mâle gris aux portes de l'Enfer. Il était fini, et il ne pouvait même pas se battre, mourir fier. Non, il allait mourir telle une proie accablée dans son terrier, puant la peur de se faire dévorer.
Un feulement se fit entendre et Kaïgaan se senti à nouveau dans l'instant présent, et non plus piégé dans l'ouragan de ses pensées. Mikelats, toujours invisible, venait d'attirer l'attention de la bête maléfique. Celle-ci grogna avec une telle puissance que les oreilles du félin électrique sifflèrent quelques secondes. Le Korth parti, libérant la sortie, partant à la poursuite de son coéquipier. Le coeur de Kaïgaan battait à tout rompre, se rendant compte qu'il venait de frôler la mort, l'entendre lui murmurer ses derniers instants. Mais il était toujours là, et devait maintenant fuir. Il sortit de la cachette qui s'était transformée en piège, regardant autour de lui avec vivacité. Puis il les vit. Le Korth, lançant de ses pattes énormes des objets sur Mikelats, qui s’efforçait de les éviter. Kaïgaan fit un pas dans la direction opposée, prêt à courir pour sa vie.
Un pas. Il n'en fit pas un de plus. Il s'arrêta, sentant les gouttes tomber sur son pelages, lui faisant l'effet de poignards.
Chaque goutte d'eau tombée coulait jusqu'à ses pattes, le séparant de plus en plus de son pouvoir qui lui était si cher. Dire que sans cet orage, il aurait pu se défendre équitablement contre cette bête énorme. Il aurait pu lui envoyer des décharges électriques, le paralyser... Mais pour l'heure, il n'était qu'un chat banal, incapable d'utiliser son pouvoir. La pluie diluvienne entourait ses coussinets, glissait sur tout son corps. S'il envoyait de l'électricité, elle allait se propager sur son propre pelage, le tuer sur place.
Il montra les crocs, comme pour faire fuir sa propre peur. Un pas, c'est tout ce qu'il avait fait, mais il ne s'éloignerait pas plus. Il ne donnerait pas un seul mètre de plus à sa lâcheté. Il se retourna en grognant, puis se mit à marcher. Un mètre. Deux mètres. Puis il couru. Il couru avec une rage profonde, cherchant à dominer sa peur, cherchant à ne pas mourir sans se battre. Encore une seconde de course et il serait à la hauteur du Korth, l'abominable créature. C'est alors qu'il hurla de toutes ses forces, comme un cri de guerre vers la mort.
- Hé gros plein de soupe !
L'ours tourna la tête vers lui, le regard fou. Kaïgaan sauta, lui griffant le visage avant qu'il ne pu se défendre. La bête hurla de douleur et de rage, mais le soldat savait bien que cette griffure n'était rien pour un animal de cette taille. Le félin gris atterrit sur le sol, manquant de se tordre une patte sur un objet dur. Mikelats et lui ne pouvaient vaincre une bête aussi lourde... Mais oui ! Elle était lourde ! Dans un hoquet de surprise, Kaïgaan esquiva de justesse une patte énorme venant se fracasser au sol, avant de courir rejoindre Mikelats. La bête était lourde et la montagne de déchets était instable par endroits, surtout dans les pentes ! Il "suffisait" de l'attirer vers le haut d'un monticule et avec un peu d'aide, les déchets crouleraient sous son poids, tel un glissement de terrain métallique.
Les deux félins n'avaient pas d'autres choix, sachant que l'ours était plus rapide qu'eux, et qu'il était capable de leur lancer des objets. Kaïgaan rejoignit son camarade de galère, lui hurlant son idée.
- Il faut l'attirer vers une pente ! Le faire monter sur une pente !
Il remercia le ciel de voir les yeux verts du félin immaculé, comme un espoir lui montrant qu'il n'était pas seul. Il finit à peine sa phrase qu'il sentit la bête sur ses talons, enragée, bien décidée à le rattraper. Il indiqua à Mikelats de le suivre, repérant un mont plus haut que les autres. Kaïgaan osait à peine regarder derrière lui, sachant que l'ours était proche, mais également de peur de ne pas voir son ami le suivre. Il priait pour sentir la présence du chat blanc à ses côtés, les yeux rivés vers la montagne de détritus, commençant son ascension. Le soldat n'était pas lourd et pourtant, rien que sous son poids, certains objets se décrochaient pour rouler vers le bas de la pente, le confortant dans son idée. L'ours serait trop lourd pour cela et serait entrainé par la chute des objets. Encore fallait-il qu'il les suivent. Mikelats tentait désespéramment d'éviter les objets qu'il recevait, lancé par le mutant rageur. Un le frôla, écrasant un autre à son arrivée. S'il ne faisait rien, il allait finir comme lui dans une mort des plus honorifiques si l'ont voulait être le dieu de la honte et de la connerie. Il se voyait déjà, aplati, le korth s'approchant de lui, le prenant par la patte, et le mettant dans sa bouche, mâchant allègrement. Un petit frisson le parcourut il tenait à la vie, même si personne d'autre ne tenait à la sienne. Peut-être que Kaï aura de la compassion pour lui mais ça s'arrêtait là. - Hé gros plein de soupe !La bête se retourna, regardant le compagnon de l'immaculé d'un œil fou. Le matou aux rayures bleus et QUEL Taré!sauta sur lui et le griffa le visage, la créature hurla, plus de rage que de douleur. Le chat camouflé dans son pelage couleur de métal regarda les yeux grands ouverts la scène, heureusement l'autre soldat atterrit correctement, ne se brisant rien. Soudain ce dernier se précipita vers lui et lui cria son idée, sonnant comme le dernier espoir.
- Il faut l'attirer vers une pente ! Le faire monter sur une pente !Mikelats hocha la tête, remerciant secrètement son compagnon d'avoir cette idée, à présent il ferait un culte à Kaï Toujours Des Bonnes Idées Au Bon Moment. Il commença l'ascension comme son compagnon qui était déjà devant lui. Il grimpa, manquant plusieurs fois de trébucher, la monstruosité les suivait, ne semblant pas comprendre le piège. Il les rattrapait vers la pente. Mikelats accéléra, l'ours chuta apporté par sa vitesse et les objets qui portaient vers le bas. Cependant l'immaculé partit aussi. La peur et l'instinct lui ordonnèrent de se retourner il fit courant sur les prises encore stable, il prit appui sur la dernière et sauta, s'il se ratait, il était un chat mort. - HRP:
Désolée du retard :/ J'espère que tu trouves ça mieux que mon dernière réponse ^^
Si Kaïgaan avait pu pousser un soupir de soulagement en voyant son camarade blanc à ses côtés, il l'aurait fait. Mais son cœur battait la chamade et sa respiration rapide l'empêchait même de parler. Il courait comme il ne l'avait jamais fait. Sautant par dessus la ferraille, concentrer sur l'endroit où ses pattes se posaient frénétiquement, ne levant les yeux que pour garder conscience de sa trajectoire. Son énergie avait redoublé en sachant que Mikelats était à ses côtés, tel un ange invisible ne le laissant pas seul. Celui-ci avait l'air d'avoir compris son idée, avec une simple phrase pour toute explication. Mais le soldat gris se réjouirait de leur jolie connexion plus tard. Sautant de plateforme en plateforme, il poursuivait son ascension, toujours plus haut vers le point culminant de la montagne de détritus. L'ours abominable les suivait de près, si bien que sa course faisait trembler les objets sur lesquels Kaïgaan posait maladroitement ses pattes. Un premier déchet chuta, roulant vers le sol, en entrainant d'autres. Puis d'autres, jusqu'à former une avalanche d'objets durs et tranchant. L'ours mutant ne pu prendre d'appui et chuta, se faisant rapidement recouvrir par plusieurs dizaines de kilos de pneus, d'appareils électroménagers et autres métaux. Quant à Kaïgaan, il avait réussi par il ne savait quel miracle à atteindre une plateforme plus stable au sommet de la pente. Il se retourna immédiatement, le sang battant dans ses oreilles et son cœur se propulsait violement contre sa poitrine. Ses pupilles bleues électriques purent voir Mikelats sauter pour échapper à la marrée d'objets roulant au sol, ne laissant apparaître que ses yeux verts. Un saut magnifique, grandiose. Enfin il l'aurait été si autre chose que ses yeux aurait été visible. Si aucun son ne sortait de la bouche du soldat aux marques bleues, son être entier espérait que son camarade transparent réussisse à atteindre la plateforme stable sur laquelle le matou moqueur se trouvait. Tout ses muscles étaient tendus, prêt à aider Mikelats s'il venait à perdre l'équilibre à la réception. - HRP:
Désolée du retard \o/ Je n'ai pas osé décider de la réussite ou non du saut de Mike, au cas où ça faisait genre je décide de ses actions x)
Hail to the King
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