• Nom : Alceste
• Sexe : Mâle
•  ge : presque trois ans; probablement.
• Clan : Caméléon
• Rang : Nourrice
• Race : presque pleinement maine coon

• Pouvoir :

Alceste a un poil spécial. Il a la capacité d’absorber la lumière du soleil pour la nuit, à sa guise, la réfléchir. On pourrait aisément dire qu’il a un pelage-veilleuse. Enfin, à sa guise. Cela n’est pas tout à fait vrai. En situation de calme complet, il en a la capacité totale de contrôle; mais s’il panique ou expérimente de fortes émotions, il sera incapable de cela, et son pelage s’illuminera ainsi machinalement. S’active également indépendamment de sa volonté à chaque fois qu’il s’endort. La plupart du temps, la lumière est légèrement bleutée. Cette contrainte du calme est la seule probable; mis à part que cela ne marche pas en endroit où il a accès à cette même lumière du soleil, où son pelage adopte un comportement de recharge, et n’use aucune énergie récoltée. Également, s’il passe des jours sans voir la lumière du soleil, ce pouvoir ne marchera plus. Ce n’est pas un pouvoir extrêmement utile; malgré tout il n’en a nulle honte et cela lui est d’une forte utilité lorsqu’il en vient à s’occuper de petits ayant des troubles du sommeil. Cela l’est fort moins lorsqu’il tente de se cacher de quelque prédateur nocturne et que cela le rends absolument visible.

• Physique :

La première chose qui se remarque chez Alceste, c’est probablement son écharpe. Un espèce de tricot conséquent, de plusieurs couleurs dont il serait futile de décrire l'arrangement; disons simplement qu’ici-bas se couple du rouge pâle, du beige plus sombre et terne que son pelage, un espèce de jaune doucement orangé, du brun, du vert presque considérablement kaki, et du gris. Bien qu’il ait un pelage rudement épais, aisément bouclé, plutôt doux et chaleureux, et d’un espèce de beige pâle plutôt joli, il a une frêle constitution qui l’oblige à souffrir du froid. Ainsi, il ne sort jamais sans son écharpe. De plus, il a une longue et profonde cicatrice sous la gorge, témoignant d’un rapport avec la mort plus que proche; et, n’aimant ni en parler ni la montrer, il la conserve ainsi, de telle sorte que personne n’en est encore au courant dans son entourage.

Plutôt frêle, de taille moyenne et tassée, comme s’il avait souffert de malnutrition durant son enfance et que cela avait entaché croissance. Quelque chose qui laisse tout de suite à prévoir que ce n’est pas un chat qui vit une vie saine.  Il a, en toute bonne race qu’il est, un pelage plutôt épais, et une queue anormalement touffue et longue. Ses traits sont plutôt fins. Il possède deux yeux rouges ternes, presque doucement rosé, sans pour autant réellement tomber dans un autre critère que du rouge. Eux-même sont cernés par d’épaisses marques. Également, ses jours et son museau sont tachetées de tâches de rousseur, d’une couleur semblable, pour ne pas dire identique, à ses iris.

Autre chose, et d’une importance peu moindre, est à préciser. Alceste est narcoleptique. Cette maladie est une dyssomnie rare ; un trouble du sommeil. Essayons d’être bref. Principalement, cela se caractérise par un temps de sommeil plus que poussé. Il n’est également pas rare de le voir s’endormir indépendamment de sa volonté à un moment peu opportun; et il a énormément de mal à ne pas ressentir une quotidienne fatigue. Couplé à une ivresse du sommeil -soit le fait de ressentir une grande difficulté à émerger du sommeil-, apparaît également des faiblesses musculaires sous des émotions trop brutales. Plus précisément, quelques muscles peuvent lâcher jusqu’à tout le corps; mais sa conscience reste terriblement éveillée. Ah, si seulement ce fut tout ; des troubles de mémoires apparaissent, ses capacités psychomotrices peuvent être altérées et ralenties, et il ressent des difficultés, de temps à autres, de concentration.

Spoiler:

• Caractère :

Alceste est une personne bienveillante. Une personne altruiste, qui aime à donner tout son être pour aider les autres. Ah, peut-être jusqu’à se laisser abuser si la personne sait user de calculatrices manipulations. N’étant pas spécialement naïf, cela ne fonctionnera bien évidemment pas à tous les coups; néanmoins, rapidement, peut être observé qu’il est bien trop dévoué à sa tâche, qu’il aime servir et que le bonheur des autres défini le sien, pour qu’on ne puisse profiter de lui. Mieux vaux, en revanche, et ce suggéré plutôt timidement, qu’il s’en rende compte. En réalité, il se sent extrêmement inutile et a un désir plutôt fort qu’autre chose qu’une passive faiblesse le définisse; il veux une indépendance notable, et qu’on reconnaisse quelque chose de ses actes. Ah, ce n’est pas un excès d’ambition; simplement, après qu’il jeta un regard minutieux aux membres de son clan, il se trouva bien inutile, et cette simple idée de ne faire que de moindres choses ne le satisfaisait nullement. Il aide ainsi dès qu’il le peut et dans une limite assez floue de ses moyens; il n’a que peu conscience de ses capacités et pense que toute personne qui a un tant soit peu de détermination peut surmonter, dans une certaine limite physique cela dit, absolument tout ce qu’il pense nécessaire de faire.

Ah, de la détermination, Alceste en a plus que de besoin. Cela est néfaste, bien entendu. Cela ne lui sert qu’à empiéter sur sa santé. Cette sorte d’inconscience est entachée par son indécision; a quel point est-il seulement déterminé à agir, et ainsi il se torture la tête tant qu’il n’aura pas conclu, sous tous facteurs, que cela est la meilleure chose à faire, ou qu’une personne de confiance le lui ait assuré. Bien malheureusement, il est aisé de gagner sa confiance. Également, aisément distrait et ayant peu de mémoire, il n’est pas rare qu’il en oublie sa tâche principale pour quelque autre évènement qui l’aurait tiré de ses réflexions. Pas qu’il le fasse spécialement volontairement ou que cela montre le désintérêt quelconque qu’il porterait à ce qu’on lui demande; simplement, sa maladie l’empêche, parfois, de correctement se concentrer; son caractère en lui-même étant d’un naturel distrait, ce couple ne l’aide nullement à se remettre.

En somme, c’est une personne calme. Il n’aime pas le bruit; il n’aime pas la foule. Il supporte aisément les petits, en revanche. Qu’ils crient; hurlent; qu’ils bougent; qu’ils soient cent, ils ne peuvent entacher sa patience. Car c’est une personne très patiente ; et encore plus avec les enfants. Ah, il se dit probablement que ce n’est que des chatons, qu’ils grandiront un jour. Il supporte ainsi tous leurs caprices et aime à discuter longuement avec eux, avec des mots simples et des métaphores parlantes, pour ainsi les aider à comprendre. En parfait professeur, il aime à expliquer ses thèses et s’étaler de longues heures sur un même sujet. Un âme plutôt philosophe, et ouverte à tous les sujets. Sa voix, telle une sorte de mélodie, est plutôt faible en revanche; il n’aime crier. Cet espèce de voix faiblarde peut faire croire à une timidité recluse et un besoin nettement effacé de s’exprimer; or c’est faux. Nous reviendrons sur son rapport avec l’introversion plus tard; restons, ici, sur sa capacité à s’exprimer. Il aime donner son avis tant qu’il le juge utile; et n’a aucune honte à afficher ce qu’il pense. Le premier à dire tout haut -mais doucement- ce que tout le monde pense tout bas. Plus pour les autres que pour lui, mais cela reste un fait établit.

Lucide et objectif dans ses discours, il a un point de vue d’observateur externe. Capable sans grand mal de déceler les failles dans ses propres alliés ; ah, certes, son avis sur lui-même, il ne préfère pas en parler. Plutôt complexé sur le moindre de ses actes, et le moindre de ses traits de personnalité, lui-même est la seule chose sur lequel il se sent incapable de pousser quelque réflexion que ce fut. Plutôt intelligent et perspicace, pour peu qu’il ne s’endorme pas en plein milieu de la discussion, il représente un partenaire d’argumentation plutôt intéressant. Également très laxiste et ouvert d’esprit, il n’a aucun avis définitif sur une question et saisit avec une certaine joie tout élément nouveau à n’importe quelle affaire; le concernant ou pas. Cependant, même un avis bien argumenté représentant une antithèse au sien, pour peu qu’il ait un avis fort sur la question, rien ne lui empêchera de conserver son discours inchangé.

Ainsi, son rapport à l’introversion. La plupart du temps, il est très extraverti et se comporte exactement de la même manière avec un de ses compagnons de clan qu’avec un soldat, même s’il parait dangereux aux abords. Parce que c’est une personne très sympathique. Il se peut, cependant, que si la personne l’intimide vraiment, où qu’il ressente quelque chose de fort à son contact, qu’il s’emploie à être timide; mais, autrement qu’en situation d’insécurité, il l’es très rarement. Autre chose de plutôt gênant; il est très tactile. Cela n’est pas vraiment gênant en présence de chatons; mais n’importe qui qui décide subitement de dormir près de lui se retrouvera le lendemain matin avec cette espèce de boule de poil beige et fluffy très proche. Il se peut qu’il ait besoin de toucher ce dont il parle ; où s’il pose une question à propos de quelque chose de physique, par exemple, il se sentira obligé de vous toucher. Aussi, il aime être proche d’une personne, et ne ressent aucune gêne à cela. Si vous le lui faîtes comprendre, il n’insistera pas; il reste respectueux.

Attentionné et compréhensif, il est d’une notable empathie. C’est probablement pour ça qu’il a tant de pitié pour qui que ce soit; qu’il pense que tout le monde à droit à une bonne quinzaine de secondes chances; et qu’il s’abandonne à comprendre tout être qui en a besoin. En somme, il est toujours là pour quiconque à besoin de lui. Encourageant et optimiste, il se laisse rarement -mais tout de même quelques fois- aller à la tristesse. Quelques fois, c’est-à-dire quand cela ne concerne pas sa maladie. Il n’est pas très optimiste à ce propos.

Il se retrouve cependant à être anxieux plus souvent qu’il ne le voudrait. Lorsqu’il se trouve en situation d’incompréhension, de doutes. S’il est capturé et enfermé, il sera constamment paniqué et incapable de raisonner; arracher ses racines, sa base, c’est considérablement altérer son état mental. Le problème étant que la cataplexie aime à apparaître en situations émotionnelles fortes; et que lui-même est très émotif. Susceptible, également. Mais jamais vraiment mauvais.

Bien que maladroit, c’est un fervent pacificateur. Il déteste le combat, la violence, la vulgarité. Pas que ça le choque; il n’aime simplement pas ça. Assez paradoxalement, il est prêt à se battre pour cela. Quoi que peu vif, presque amorphe, il reste un adversaire dans la moyenne pour ce qui est du combat.

Ce n’est pas un mauvais chat, et il fait tout pour rester quelqu’un de bien..

Résumé :
Altruiste - attentionné - calme - compréhensif - déterminé - dévoué - parle faiblement - empathique - encourageant - intelligent - lucide - objectif - observateur - ouvert d’esprit / laxiste - pacificateur - philosophe - patient - émotif - amorphe - anxieux - complexé - distrait - peu de mémoire - indécis - maladroit - susceptible - un peu triste parfois - timide dans certains cas - très tactile.

• Histoire :

Il y eut un temps d’acalmie. Un long, certes, mais notable temps où tout allait bien. Où il vivait avec sa mère et ses deux frères chez les soldats. Il avait un père, d’aussi loin qu’il puisse s’en souvenir. Quelque chose de flou et sombre brouille ses parents; il n’a aucune image précise d’eux, et il lui sembla avoir été élevé par quelque chose comme son grand-père. Du moins, il l’avait toujours considéré comme tel; ce vieux chat grisâtre et blanc, aux dents à moitié cassées, couvertes de cicatrices. Et tout allait bien. Quelques mois, sans plus. Le temps qu’ils furent assez grand et faiblement constituées pour pouvoir avoir la moindre chance de survie à ces expériences terribles que menaient les humains. Et c’était douloureux, de voir pour la première fois ces mains pâles l’attraper, lui, puis sa fratrie. Il y avait si peu de chances d’en revenir, il le savait déjà à l’époque. Parce que son grand-père n’aimait pas cette idée, il avait l’air inquiet, comme si c’était la dernière fois qu’il les voyait. Probablement. Et Alceste le savait, et ça l’effrayait vraiment. Mais il n’avait nulle possibilité d’agir contre la volonté des humains; ils étaient suprêmes roi dans un royaume glacé par l’avarice. Et rien ne changerait cela.

Il n’avait même pas été piqué pour qu’il s’endorme. Il s’était toujours endormi assez rapidement, indépendamment de la situation. On lui diagnostiqua immédiatement sa narcolepsie, tristement. L’un de ses frères, en tout contraire, souffrait d’insomnies flagrantes. Et il y avait celui en parfaite santé, qui survit. L'autre céda. Ah, enfin, en quelques sortes. Il devint un espèce de monstre affreux, dénué de toute volonté; un grand félin beige tigré, qui avait perdu toute raison. Alceste, à son réveil, en était effrayé. Il ne voulait pas considérer cette chose nouvelle et dévorée comme son frère; mais la pitié et l’empathie le pris; l’obligea à se sentir dévasté par ce nouveau monde. Ah, il restait bien son frère qui n'était nullement insomniaque; et c’était ce qu’il avait avec son grand-père.

Peut-être était-ce une confusion; le fait qu’il avait toujours vécu avec des hommes, ou le fait que le destin aimait faire des jeux de mots avec son prénom, mais il tomba rapidement conscient d’un fait; qu’il aimait son frère encore vivant. Celui-là, et d’un amour inconditionnel et peu fraternel. Lui, avait gagné en pouvoir la capacité de brûler tout ce qu’il touchait avec ses coussinets; de chauffer ses griffes à une chaleur étourdissante. Ah, c’était un pouvoir bien utile; et lorsque l'on constatait celui d’Alceste, cela était risible. Mais son grand-frère ne s’en moquait pas; et il l’appréciait. Ils étaient plutôt proches, en somme.  

Ce qui devait arriver arriva; et le grand-père mourut de vieillesse. Alceste fut extrêmement touché et triste, et resta amorphe des semaines. Des semaines et des semaines qui passaient sans grand mal, se transformant en des mois. Il avait plus de deux ans, à présent; ce n’était plus un enfant.

Et il n’aimait pas les soldats. Il avait toujours voulu s’en aller, mais son frère le retenait. Et il était heureux comme ça. Même si ses sentiments n’étaient pas réciproques; il obéissait aux caprices du destin, et tout allait pour le mieux. Et une nouvelle année passa. Tout allait bien.

Excepté qu’il voulait vraiment, vraiment s’en aller.

Et il tint ce discours envers son frère. Parlant de cruauté, de meurtres et de toutes ces choses affreuses et inimaginables. Et puis il s’énerva. C’était leur première querelle. Et puis il devint violent, et lui colla les griffes sous la gorge, menaçant sa vie, en lui rongeant la peau. Et c’était la discorde, affreuse et irréparable.

Alceste se sentait faible, et avait froid. Il n’avait plus personne pour dormir. Probablement plus pour un jeu qu’autre chose, un humain lui accorda une écharpe. Et la vie sembla un peu mieux; parce qu’il pensait que c’était un cadeau, un signe d’encouragement. Et puis il décida de s’en aller définitivement. Ah, il lui était impossible d’accomplir cela; il profita seulement du départ d’un autre chat pour s’en aller.

Il erra un peu, seul. Et puis il rejoignit les caméléons, parce qu’il ne voulait pas se battre. Parce qu’il ne voulait vraiment, vraiment pas se battre.

• Pseudo le plus souvent utilisé : Noah
•  ge : toujours 14 :3
• Comment as-tu découvert le forum ? Pareil que les deux premières fois :3
• Autre chose ? Nullement.

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