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A seth heure là ~ [pv Seth et Vuoksi]

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Anonymous
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   Lun 20 Juil - 0:17





" Buaaaaaaaaaaaaah buah buah buah"

Célèbre soupire-baillage-étirage du matin. Ou peut-être de l'après midi en faite. Merde, on est quel jour ? Combien de temps j'ai dormis ? Pouaaaah j'avais passé 3jours consécutifs en mission et m'étais endormi en plein milieu du couloir de la caserne. Je m'étais écroulé en pleins milieu avant de même d'atteindre ma chambre. Personne ne m'avait réveillé donc ça signifie que je devais pas ronfler très fort au point d'empêcher toute la caserne de dormir. Arrrg j'avais de ces courbatures en plus ! Il fallait vraiment que je sois plus endurant moi. Tiens, pourquoi pas allez faire un tour au champ d'entrainement dans ce cas ? C'est jamais mauvais de se muscler un peu, et tant qu'à travailler, autant le faire plusieurs jours pour mieux tenir la prochaine fois. Qui sait, je serais ptetre le plus jeune vétéran à venir ? Mhh...Ca méritait vraiment d'y réfléchir, un ptit objectif comme ça dans ma vie ça pouvait toujours se révéler intéressant. Brefouille voilà comment je me retrouvais à 4h du matin dans le champ d'entrainement. Personne ne s'y trouvait, j'allais pouvoir crâmer quelques arbres sans que personne viennent râler. Sans m'attarder plus longtemps je débutai en faisant trois tours du champ d'entrainement, trottinant d'une allure rapide tout en me concentrant sur une respiration régulière et efficace.

Pfiouh. Maintenant les choses sérieuses. Je m'élanceai en courant vers un arbre soigneusement choisi pour son écorce particulièrement facile à escalader. Faisant crisser mes griffes sur le bois agonisant, j'arrivai à me hisser sur la plus haute des branches. D'ici, je pouvais voir à des kilomètres à la ronde. Je me sentais d'autant plus puissant que d'habitude, mais ça n'était pas le but recherché. J'allais améliorer ma puissance de tire de flamme avec ma queue. Il arrivait que quelques stupides pigeons passent dans la ville et, aveugler par les nuages de pollution, ils venaient trouver logement ici après avoir été attiré par l'air plus pur et le ciel clair qui recouvre le zoo. Je souris. Vous avez compris : le but est de lancer des boules de feux pour les calciner en plein vol. Ce qui n'est pas franchement simple. Je plantai mes griffes plus profondément dans la branche afin d'avoir la position la plus stable possible. Plissant les yeux a la recherche  d'une ombre dans le ciel. Cependant, un mouvement attira mon attention vers le bas. Une silhouette, je n'arrivai pas à distinguer qui exactement, mais un soldat s'approchait. Merde, finalement je n'étais pas seul. Bon tant pis pour la séance de calcination des piafs, c'était trop dangereux quand il y avait du monde. Et les humains seraient furieux si je brûlais un de mes camarades. Je décidais de rester là sur ma branche pour épier les gestes du nouvel arrivant.



Dernière édition par Seth le Lun 20 Juil - 16:21, édité 2 fois

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   Lun 20 Juil - 11:24


J'ignorai encore pourquoi ce matin, je m'étais levée d'une humeur aussi massacrante. La légendaire patte gauche qui foule le sol en premier, sans aucun doute. Toujours est-il que j'étais d'une amabilité à en pleurer. Il était tôt, trop tôt à mon goût, mais j'avais beau me tourner, me retourner, sur le dos, sur le ventre, sur le flanc, il n'y avait pas moyen de me rendormir. Cette maudite queue, qui plus est, se trouvait toujours dans mon chemin. Dure bataille contre ce membre qui devenait semblable à une entité à la volonté propre, ou plutôt ne possédant qu'une seule volonté: Chatouiller ma truffe et s'entortiller entre mes pattes. Il y avait des jours comme ça, où rien ne voulait fonctionner correctement. Je m'étais donc résolue à abandonner ma nuit de sommeil, le poil encore ébouriffé et les yeux agressés par la faible lueur matinale. Quatre heures. Quatre foutues heures. Ce n'était pas félin, de se lever aussi tôt sans raison. Sortant les griffes, je me grattai l'oreille en regardant dehors, peu motivée à bouger ma carcasse d'ici. Ce qui me décida? Ma queue qui revenait à la charge. Je me levai et me trainai vers le seul endroit ou je pourrai la gérer sans asséner des gifles accidentelles à ceux qui m'approchaient: le champ d'entraînement.

Vous connaissez le problème de ce genre de pouvoir? Moi, on ne peut mieux. Il suffisait que je sois un peu fatiguée, ou que je néglige la musculation de cette arme, pour qu'elle se retourne contre moi. Finir avec une queue de deux mètres, flasque et traînant au sol telle une limace, très peu pour moi. Je me devais de la garder en bon état de marche. Quatre heures du matin, le minois renfrogné, la soldate tirée du lit de force, autant vous dire que je souhaitai tout sauf être ici. Tandis que je progressais, je levai ma queue haut, bien haut au dessus de ma tête. Signe distinctif? Oui, entre autre. Si je pouvais éviter de me faire piétiner par un chat pressé, c'était tout aussi bien. J'étais surtout ravie de ne pas la sentir traîner et s'accrocher au sol à chaque foulée.

Arrivée au champ d'entraînement, je m'assis dans un petit coin confortable, balayant le sol de mes coussinets afin d'en retirer certains graviers que je jugeai alors envahissants. Certains courraient, d'autres travaillaient leurs griffes. Moi, mon entraînement consistait à me soulever par la force de ma queue. Ridicule, j'avais toujours l'impression d'être une chose non identifiable. Et d'une, et de deux, et d'une... Le monde en petit, le monde en grand, le monde en petit... Quelle étrange scène pour un visiteur de passage que de voir une tête féline apparaître et disparaitre régulièrement. Je baillai, contemplai mes pattes, léchait l'une d'elle. C'était ennuyeux mais obligatoire. Un échauffement comme un autre avant de pouvoir utiliser mon pouvoir sans me briser un os. Que de préparations que je préférais effectuer pour éviter un accident... En d'autres circonstances, j'aurais sûrement pu apercevoir l'autre soldat, qui me fixait avec des yeux dignes d'un merlan frit. Seulement, j'aurais pu m'endormir debout sur ma queue. Il ne fallait pas non plus trop m'en demander.

Les muscles rendus moins raides après de longues minutes à m'ennuyer dans un silence religieux, je pouvais enfin passer aux choses intéressantes. Je dressai ma queue dans mon dos, frémissante d'excitation. Voilà une chose que j'aimai faire. C'était drôle, surtout le son qui en résultait. Le fouet claqua rapidement au sol, dans un bruit caractéristique, et enfin un sourire en coin étira mes lèvres. Nul doute qu'il disparaîtra à la seconde ou l'autre énergumène se dévoilera à mes yeux.

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Anonymous
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   Lun 20 Juil - 16:08




Au fur et à mesure que le chat approchait, je me rendais compte de plus en plus que quelque chose ne tournait vraiment pas rond dans sa silhouette. Voir que ce félin était complètement mal foutu : un tout petit début de corps traînant une espèce de grosse masse derrière lui. Je me demandais même comment il pouvait marcher. Celui-ci ne semblait pas me voir et avança tranquillement juste sous l'arbre juste en face. Je décidai de ne pas sortir de ma cachette maintenant : J'allais épier un peu cet... cet bestiole, parce que je sais pas si quelqu'un oserait appeler ce "truc" un chat, et analyser un peu sa façon de s'entraîner pour noter les points négatifs et me sentir ô combien supérieur. Bha oui, faut bien donner un coup de pompe à son estime de temps en temps. Bon ok, j'lavoue, dans mon cas, c'est carrément tout le temps en faite...

Le vent m'apporta une odeur délicate. Tiens, on dirait bien que cette bestiole était une femelle. Elle avait vraiment pas d'bol quand même. Tomber sur une malformation pareil lors de son expérience et devoir traîner un boulet pareil de queue. Je ricane silencieusement : Bha au moins ça doit être pratique pour balayer le sol, si ça strouve ils l'utilisent pour faire le ménage dans les couloirs de la caverne : Ouuuh je sais c'pas très sympathique de juger les gens, mais, c'est quand même très très amusant.

La femelle s'assit et sous mes yeux écarquillés, elle se souleva par la seule force de sa queue dans les aires. La surprise passée, je ne pu m'empêcher de retenir un léger pouffage de rire. C'était tellement ridicule ! La voilà qui faisait le ressort sur sa propre queue en mode " sdouing sdouing". Mais ce n'était toujours pas le moment d'intervenir. Regarder cette créature s'échauffer était un vrai spectacle. Spectacle qui se termina lorsqu'elle se fit une ptite toilette avant de passer aux choses plus serieuses. Elle fit claquer sa queue comme un fouet. Ouaw, c'était donc ça son pouvoir. Mhh, en effet pratique dans certains cas...

Bon, ça faisait maintenant un bon quart d'heure que je traînais la haut, et puis il commençait à me tarder de venir à la rencontre de ce félin. Bon allez, bouges ton cul Seth. Je me lève. Oh et puis non, autant rester là haut en faite, comme ça elle ne m'atteindra pas avec sa queue si il s'agissait d'une folle dingue associable. Je m'allonge sur ma branche et pose mon menton sur mes pattes avant. Je décide de la surprendre d'une voix suave et pleine se sarcasme.


- Tsss..tsss Tu devrais mieux t'echauffer que ça tu sais, avec ta queue aussi déglinguée tu pourrais crever un oeil à quelqu'un.


Je la regardai en plissant légèrement les yeux d'un regard amusé et moqueur tout en affichant un éternel sourire sur le coin de ma lèvre. Je suis curieux de voir sa réaction.

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   Lun 20 Juil - 16:32




La ptite rosette ( on va l'appeler comme ça faut l'avouer les rayures roses c'pas un truc très commun ) Releva la tête et poussa un drole de miaulement. D'abord surpris, je fronçai les soucils. NAN MAIS D'OU TU TE PERMETS DE ME MIAULER DESSUS ROSETTE ? Franchement, ces trouducs n'avaient vraiment aucun savoir vivre. En plus, elle fermait les yeux. Mais le plus surprenant encore, c'est qu'après ça elle se retourna et se barra en courrant. C'était quoi son problème à celle là ? Elle marchait les yeux fermer et elle me miaulait dessus comme ça sans raison, avant de me fausser compagnie ? Elle est serieuse ? Elle croit vraiment que c'est de cette façon qu'elle arrivera à sortir d'ici ? En plus, à en jugé par sa fourrure trempée, elle avait transpiré de ouf pour venir jusqu'ici, elle devrait sans doute etre à cours d'energie très bientôt. A ce moment là je pourrais la traumatisée tranquillement en lui causant un ptit peu et puis la ramener dans sa cage. Mais avant ça, regardons combien de temps elle tient !

Je m'élançai alors à sa poursuite. Cette situation ridicule était vraiment injuste pour ce petit oiseau entre mes griffes. Elle venait de loin et avait visiblement déjà courru avant de venir ici, alors que moi, j'étais venu en marchant tranquillement et c'était la porte juste à coté de mon lieu de vi. Je ricanai tout en continuant à courir.... je la rattrapais déjà. Je n'avais plus qu'à donner un peu plus d'impulsion dans mes pattes et... ah voilà. Je la dépassai, puis lui barrai le passage. Tout crocs dévoilé par mon sourire, je m'adressai à elle de la même voix que tout à l'heure.


- Bha alors, tu veux déjà me fausser compagnie ? Et puis pourquoi tu parles parles pas, t'as perdu ta langue en plus de tes yeux ?!


Je ris. Mais pourquoi diable gardait-elle les yeux fermés ainsi ? Est-ce que cela avait un rapport avec un quelconque pouvoir ? mmhh... de toute façon elle en avait un forcément puis qu'elle avait aussi une anomalie physique... j'avais tout intérêt à me montrer méfiant.


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   Lun 20 Juil - 18:39


Un long quart d'heure que je passais à faire claquer ma queue en tout sens, restant statique, les coussinets comme vissés au sol. Un doux échauffement à la naissance de ce fouet me fit comprendre que j'étais suffisamment d'attaque pour enfin pouvoir commencer à me déplacer sans m'empêtrer accidentellement dans ma propre arme. Je m'apprêtais à bondir, quand une voix surgie de nul par me fit relever la tête. Mes oreilles pivotèrent si vite que je cru un instant qu'elles allaient s'envoler. Surprise, je manquai de trébucher.

- Tsss..tsss Tu devrais mieux t'échauffer que ça tu sais, avec ta queue aussi déglinguée tu pourrais crever un oeil à quelqu'un.

Un ton suave, sarcastique, que je ne pensais pas avoir déjà entendu auparavant. Je fronçais le museau, stoppant mon entraînement afin de chercher quel chat avait bien pu me couper ainsi dans mon élan. Je remontai les yeux le long d'un tronc noueux, et croisait ceux empreints de moquerie d'un félin, un mâle à en juger par ses épaules développées. Menton sur les pattes, sourire en coin, j'ignorai si je me devais de le prendre au sérieux. Ma queue déglinguée? Elle était certes un peu atypique, mais d'où se permettait-il un commentaire de ce genre, le félin aux crocs dignes de ceux d'un castor? Je remuai à peine une oreille, le toisant un moment sans qu'un mot ne sorte de ma gorge. D'une volte, exécutée en appui sur une patte, je fis claquer ma queue au pied de son promontoire. Satisfaction personnelle quand à la trajectoire et la technique adoptée plus qu'agression à son égard, ce seul geste suffit à me contenter. Je m'assis avec soin, le menton relevé bien haut afin d'apercevoir le voyeur. Pelage nuancé de gris, air supérieur...

-Quel dommage si c'était toi, ce quelqu'un... N'est ce pas?

Aucune moquerie dans ma voix, juste un calme plat. Seuls mes yeux à la lueur amusée pouvaient alors lui indiquer mon état d'esprit. J'enroulai ma queue autour de mon corps, à la manière d'un long serpent touffu, un geste qui me revenait toujours afin de me préserver des écrasements involontaires. J'imitai son sourire, un moment, afin qu'il comprenne combien il était irritant, avant de me rembrunir et afficher à nouveau un visage de marbre. Je n'étais, après tout, pas dénuée d'un certain humour, mais son attitude m'interpelait. Il était ce genre de félin que je mettais un moment à cerner. Il était soldat, chose que j'évitais de convoyer tant que je le pouvais. C'était un mâle, qui plus est, ces derniers étaient les plus fourbes. Je ne le connaissais pas, son pelage ne me revenait pas. Je pensais pouvoir affirmer que je ne l'avais jamais vu. Je penchai lentement la tête, pensive, les oreilles droites. Brièvement, l'idée que j'apparaisse minuscule de là où il était me donna l'envie, par pur esprit de compétition, de grimper me jucher plus haut que lui. Dure vie de petite femelle.

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   Sam 1 Aoû - 15:38



A Seth heure là ~

Featuring Vuoski

Son museau se fronça et elle se mit à tourner la tête de gauche a droite. Et non, raté, fallait levé le nez. Ce qu'elle finit par faire tout doucement et ses yeux croisèrent les miens un long moment sans qu'un seul mot ne brise la barrière de ses lèvres. Mhh... Elle était ptetre muette qui sait ? Mais peu importait, si sa bouche ne parlait pas, sa queue deglinguée elle, le faisait, en fouetant le sol juste en dessous de mon perchoir. Mais les mots finirent tout de même par s'echapper de sa gorge, une fois qu'elle se fut assise en dressant le menton vers moi.

-Quel dommage si c'était toi, ce quelqu'un... N'est ce pas?

Sa voix ne trahissait aucun sentiment. Bouarf, quelle froideur tout ça. Cependant ses yeux, eux, semblaient laisser paraître quelque chose... de l'amusement ? Atta, atta, c'est moi qui m'amuse d'habitude, pas les autres... Mh, la voilà maintenant qui souriait. C'était étrange, les plies sur la commissures de ses lèvres laissaient paraître qu'elle n'étais pas habitué a étirer des sourires comme celui-là, j'en déduisis donc que cette chatte devait avoir une vie bien terne, pour ne jamais sourire... Je me levai doucement puis m'étirai de tout mon long sur ma branche. Bouarf, rester immobile à observer l'autre machin, ça m'avait un peu plombé les pattes, fallait que je décraques tout ces bons vieux os. Je m’ébrouai rapidement et descendis de l'arbre en quelques bons pour venir me placé à quelques mètres de la femelle. Toujours de la même voix suave, je lui répondis :

- Moui en effet, mes yeux sont encore utiles pour les missions évidemment.

Je levai une de mes pattes pour en lécher l'interieur descrètement. Pffrrr, j'avais reussi a me planter une écharde dans le coussinet, mais quel malin je vous jure... Tout en appliquant ma salive sur mes poils, je gardai un oeil sur la femelle a la queue déglinguée. On savait jamais si c'était une de ses folles bipolaires hystériques qui changeaient d'humeur, et en plus avec sa queue j'avais pas très envie de faire un bon de cinq mètres de hauts si il lui venait la folie de m'éjecter. Au moins je pourrais compter sur ma rapidité si cela arrivait, j'imagine. Quand j'eu fini, la chatte n'avait pas l'air de bouger. Bon, ptetre que c'était pas une folle alors.

- Dit moi, je ne t'ai jamais vu à la caserne, c'est quoi ton nom ?

Je penchai la tête sur le coté. J'étais curieux de savoir comment on l'appelait, parfois connaître un nom, c'était connaître la personnalité. En effet, il y avait beaucoup de rumeurs qui tournaient au sein des soldats à propos de tel ou tel personne, ainsi on entendait beaucoup de nom, et on en apprennait parfois sur ceux que l'on avait jamais rencontré en chair et en os.

Code par xLittleRainbow

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   Ven 7 Aoû - 23:07


Le mâle, que je ne pouvais que trouver grand, se leva sur sa branche. Avec ce que je qualifierai de frime naturelle acquiesce avec l'entraînement, il s'étira de tout son long. Son échine, ses pattes, il parut s'allonger encore et encore sur l'écorce, au point que j'eu l'étrange pensée qu'il aurait tout aussi bien pu fondre comme un glaçon, cela aurait donné le même résultat. Il paraissait rouillé. Qui sait depuis combien de temps il restait immobile là haut à me surveiller. Mais quel fourbe, ce chat... Je le suivis calmement des yeux lors de ses mouvements. Il s'ébroua avec nonchalance et sauta d'une branche à l'autre jusqu'à atterrir au sol avec souplesse. Une part de moi aurait bien rit s'il avait raté son bond et s'était écrasé au sol comme un vieux flan... Il resta à quelques mètres, et je le soupçonnais un instant d'éviter d'entrer dans ce cercle qui me permettrait de le frapper de ma queue. Toujours cette voix suave qui montai dans mes oreilles, il fallait croire qu'il ne connaissait pas d'autre ton:

- Moui en effet, mes yeux sont encore utiles pour les missions évidemment

Effectivement, cela pouvait se révéler utile, de ne pas finir borgne. Il leva la patte sous mon regard attentif, léchant soigneusement son coussinet. Il s'y attarda plus que nécessaire, mais je ne fis aucune réflexion. Peut être était-il simplement un accro de la propreté des pattes. Va savoir, plus rien ne m'étonnait dans ce monde de fous. Il ne me quitta pas du coin de l'œil une seule seconde. Il craignait que je le fouette, ou bien? Hilarant. Comme si je n'avais que ça à faire, martyriser des félins qui passaient sous mon museau, à grand coup de queue.

- Dit moi, je ne t'ai jamais vu à la caserne, c'est quoi ton nom ?

Ah, on y venait. Il avait donc un minimum de curiosité, ce matou. Il pencha la tête, me faisant momentanément penser à un hibou, et ce fut cette fois à mon tour de me lécher le coussinet. Je glissai ma patte sur mon oreille, profitant de cet instant où je n'étais pas forcée de soutenir son regard pour lâcher mon nom dans un miaulement.

-Vuoksi.

C'était plus qu'une habitude, une routine, de ne dire que mon prénom, sans phrase. Je reposai le coussinet au sol, relevant le menton vers lui un instant, le rabaissant ensuite, avant de lécher mon poitrail avec une application feinte.

-Je ne te connais pas non plus.

Mon ton était légèrement plus précipité. C'était plus qu'une manière détournée de lui retourner la question. Il avait ce regard légèrement fourbe qui m'intimidait quelque peu. Je craignais qu'il ne réponde pas à une interrogation directe. Grâce à ma phrase, au moins, j'avais une marge de manœuvre qui me permettrait de conserver un tant soit peu de dignitié si il venait à ne pas me dire son propre nom. Il était vrai qu'il m'était inconnu. Du moins ainsi. Sans doute l'avais-je déjà entendu ricaner comme un blaireau quelque part dans les couloirs...

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   Ven 6 Nov - 22:54


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   Mer 6 Jan - 18:52


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